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Commissaire Nazer Baron tome 19 sur 23
EAN : 9782372606059
272 pages
Palémon éditions (19/03/2021)
3.97/5   18 notes
Résumé :
Sylvain, Gaby, Nathan, Aymeric. Quatre amis inséparables invités le temps d’un week-end par l’un de leurs anciens professeurs de faculté. Guy Mendel, pénaliste réputé, veut leur parler des études qu’il mène désormais sur des dossiers criminels que la justice n’est jamais parvenue à résoudre, et il a besoin de leur aide.
Pour quelle affaire ? La curiosité les attire.
La rencontre aura lieu dans un vieux manoir dominant l’archipel des Sept-Îles et le cha... >Voir plus
Que lire après Commissaire Nazer Baron, tome 19 : Le manoir des oubliées - Côte de granit roseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai consommé ce roman comme un caramel au beurre salé ! Hum c'est bon, vite vite ! Et tout aussi rapidement... oh mince, il faut que je ralentisse il est presque fini !

L'automne en Bretagne nord, brume, embruns, éclaircies et vents violents ! Un manoir isolé où quatre quadra, amis de jeunesse ont été invités en couple par un de leur ancien professeur de faculté, pénaliste à la retraite. A la fin de la soirée le professeur aborde le sujet d'une enquête sur laquelle il travaille et jamais résolue depuis 23 ans. Les viols de deux jeunes filles et la mort de l'une d'elle ; la rescapée souffrant d'une amnésie, n'a jamais pu accuser quelqu'un.

Mauvaise ambiance assurée, angoisse pesante et suspicion au menu ! Au matin, un mort ! Pourquoi ? Par qui ?

J'ai ainsi fait la connaissance du commissaire Nazer Baron dont c'est la 19ème enquête. Elle peut se lire indépendamment des précédents titres mais j'ai ressenti le manque d'infos parce que j'ai beaucoup apprécié le personnage de Baron.

L'intrigue s'installe bien avant son intervention et l'intérêt de la lecture ne repose pas que sur ses épaules. Beaucoup de questions se posent et c'est écrit de telle façon qu'on ne perd pas d'indices en cours de lecture, ce que j'ai particulièrement apprécié alors que c'est un sac de noeuds avec des tas de possibilités.

Belle rencontre que je ne vais pas tarder à prolonger. Merci aux Editions Palémon et à Babelio pour ce polar breton tout à fait à mon goût !

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Masse Critique mars 2021
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Je vous donne la version courte : j'ai aimé cette enquête.
Voici maintenant la version longue.
Le mot d'ordre semble être la simplicité. Oui, Guy Mendel, ancien professeur des quatre amis réunis dans son manoir, ne leur a pas dit tout de suite le véritable motif de son invitation. Mais leur réaction prouve qu'il a bien fait, quelque chose est bien resté secret pendant toutes ces années, mais quoi ?
Au petit matin, l'un d'entre eux est retrouvé mort. Un suicide. La police laisse les autres invités le croire. A quoi bon mobiliser son énergie à dire, redire, et re répéter que ce n'est pas la victime qui a mis elle-même fin à ses jours, en dépit des difficultés qu'elle rencontrait ? Non, il faut écouter, et enquêter, y compris enquêter sur ce cold case qui a tout déclenché. Vingt ans plus tôt, deux jeunes femmes ont été violées, l'une a été tuée. La survivante, amnésique, n'a pu aider ses enquêteurs. J'ai aimé la dignité, la simplicité avec laquelle le personnage a été décrit. Jamais le commissaire Baron ne remet en doute sa parole, jamais il ne la juge ou ne l'interrompt. Écouter les victimes, ne pas perdre l'espoir, même s'il est ténu, c'est important. Et cela ne devrait pas exister que dans la littérature, quand on voit le nombre d'affaires classées sans suite.
Oui, la vie des invités, des anciens étudiants insouciants est remise en cause. Ils avaient oublié tout ce qui s'est passé vingt ans plus tôt, ou n'avaient pas voulu s'en souvenir, ce qui revient au même.
L'intrigue est construite de manière rigoureuse, les personnages sont décrits avec efficacité. Au milieu, nous avons la Bretagne, la côte de granit rose, les vents d'automne. Et des existences remises en cause à tout jamais.
Un beau roman.
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C'est la dernière Masse Critique de Babelio "mauvais genre" qui m'a permis de retrouver les Editions du Palémon, que j'aime beaucoup, et de faire la connaissance d'Hervé Huguen, l'auteur du roman "Le manoir des oubliées". Je n'ai pas été indifférente non plus à la Côte de granit rose, l'un des personnages principaux de cet ouvrage.

C'est en effet du côté de Perros-Guirec que se déroule l'histoire, plus exactement dans un vieux manoir au joli nom de "Neuville Manor" qui domine l'archipel des Sept îles. Guy Mendel, professeur d'université désormais à la retraite a invité quatre de ses anciens étudiants et leur compagne à partager un dîner avec lui. Ils ne se sont pas vus depuis au moins une dizaine d'années. Il a besoin de leur aide pour élucider une vieille affaire jamais résolue, un crime odieux. Onze personnes sont présentes, enfermées dans ce lieu balayé par les vents, et au bout de la nuit l'une d'elles est retrouvée morte.
C'est le commissaire Nazer Baron, aidé par Bénédicte Chiffot, lieutenant, et Arneke, commandant à la brigade criminelle, qui mène l'enquête. Et justement, j'ai trouvé cette enquête bien menée et l'ouvrage bien écrit. Je sais bien que l'écriture n'est pour rien dans la résolution d'une intrigue. Pour autant, c'est elle qui donne le ton, l'envie de continuer, et apporte un supplément d'âme au récit. Dans ce cas précis, j'ai beaucoup aimé sa simplicité. L'auteur refuse l'ostentation au profit d'un vocabulaire accessible et toujours précis. Il trouve le parfait équilibre entre l'étude des faits, les descriptions fouillées des personnages "Si Pinel était grand et large d'épaules, Bénot était petit et mince, presque maigre, la tête surmontée de cheveux gris qui lui laissait une partie du crâne déplumée." Et celles fort poétiques du décor "Le ciel conservait une uniforme teinte plombée. Un ciel de Toussaint…Sans couleur, déployé comme un immense voile gris dont le reflet donnait vaguement aux eaux du vieux port de Trégastel l'allure d'un lac de montagne."
La construction m'a semblé sans failles qui nous mène, pas à pas, d'un suspect à un autre, d'une supposition à une seconde, balayant à tour de rôle présent et passé, jusqu'à la solution définitive. Peut-être suis-je une lectrice bon public… En tous les cas, je me suis laissée emporter et n'ai à aucun moment imaginé le scénario final. J'ai pris un grand plaisir à la lecture de cet ouvrage, loin de ma Bretagne et en même temps si proche.

"Le manoir des oubliées", un roman palpitant qui se lit d'une traite !

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions du Palémon pour cette lecture.
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Quatre couples sont invités à passer le week-end dans un vieux manoir isolé dominant le chaos de rochers de la Côte de Granit Rose. C'est Guy Mendel, l'ancien professeur pénaliste des quatre maris, qui les a invités mais tous ignorent exactement pourquoi.
Alors, si jusqu'ici tu te dis : « wow, il n'y aurait pas du Agatha Christie là-dessous ! Ça ressemble furieusement au Dix Petits Nègres, ce pitch ! », je t'arrête tout de suite. D'une, on ne dit pas « Les dix petits nègres » mais « ils étaient dix », et de deux, la ressemblance s'arrête là, tout du moins pour ce qui est de l'intrigue. Je poursuis.
Les quatre hommes et leur épouse découvrent la raison de leur présence lors du repas du soir : Mendel étudie des cold cases, des dossiers criminels que la justice n'a jamais pu résoudre, et il a besoin de leur avis concernant une vieille affaire : 23 ans auparavant, deux jeunes filles se sont fait agresser, l'une d'elle en a réchappé, l'autre a été tuée. le malaise s'installe quand Mendel dit à ses invités avoir découvert une vieille photo de la soirée festive qui précéda le meurtre ; photo sur laquelle les deux jeunes filles apparaissent prenant un verre avec les quatre ex-étudiants en droit. Inutile de te dire que chacun est dans ses petits souliers même si aucun d'eux ne semblent se souvenir de cette soirée et de ces filles.
On dit que la nuit porte conseil, ici les conseils s'avèrent plutôt radicaux puisqu'au petit matin, on découvre le corps poignardé de l'un des quatre maris dans le petit salon. le commissaire Baron est dépêché sur les lieux et commence alors une enquête que j'ai suivi avec un très grand intérêt. Sans aucun temps mort, l'écriture d'Hervé Huguen nous entraîne dans un whodunit impeccablement construit (et là, l'influence de Christie y être peut-être pour quelque chose) où chaque personnage, des invités aux employés de maison, peut devenir suspect à tout moment. Ici la tâche de l'enquêteur est double, et notre plaisir aussi : il s'agit d'identifier l'assassin de la soirée et donc de reconstituer la chronologie de la nuit, et d'éclaircir un meurtre vieux de 23 ans auquel semble mêler les invités. Les souvenirs des uns reviennent, les secrets enfouis des autres refont surface, des liens entre les personnages apparaissent et c'est jubilatoire.
« le manoir des oubliées » est un roman policier de bonne facture et qui a plus que sa place dans la bibliothèque d'un amateur de polars « à la Christie » modernes qui, et c'est aussi très plaisant, a le mérite de se dérouler dans des paysages bretons que l'auteur sait astucieusement harmoniser à l'enquête. Tout est réuni pour un très bon moment de lecture.
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Quelle aventure palpitante que cette enquête n°19 du commissaire Nazer Baron ! Dès les trente premières pages, impossible de décrocher… de cette atmosphère pourtant inquiétante. On est vite dans l'ambiance : paysages bretons sauvages, une météo capricieuse inquiétante, des couples ou duos de personnages dont on devine déjà les faiblesses, le décor est posé et les dés sont jetés. Ce qui fonctionne très bien au niveau de la psychologie des personnages, c'est, du moins pour moi, que l'on a du mal à en trouver un à 100 % sympathique ou honnête, comme si, malgré nous, on se plaçait déjà du côté de l'ancien professeur qui tire les ficelles. Mais le suspens va durer… le style de l'auteur est simple, contemporain, efficace. On le suit, on est embarqué, comme si les portes du manoir s'étaient refermées derrière nous. Et puis, il pleut trop pour faire demi-tour… oui, on se prend vraiment au jeu ! A lire au coin du feu, le soir, quand la nuit apporte ses bruits de parquet qui craque ! Personnellement, je ne vais pas en rester là, je vais suivre Nazer Baron pour une autre enquête !

Merci Babelio pour cette masse critique.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le ciel conservait une uniforme teinte plombée.
Un ciel de Toussaint...
Sans couleur, déployé comme un immense voile gris dont le reflet donnait vaguement aux eaux du vieux port de Trégastel l'allure d'un lac de montagne. Au-delà de la bande de sable blond, la mer avait l'apparence d'un profond gouffre noir...
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Vidéo de Hervé Huguen
Bande annonce Crépuscule sur la Loire d'Hervé Huguen
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