Nos faces cachées

Je suis venue à ce livre par le deuxième roman de l'auteur ( L'infini +un ) que j'ai largement préféré à "Nos Faces cachées ".
Ambrose Young est la star incontestée du lycée , beau gosse, lutteur surdoué doté d'une voix magnifique , jusqu'au jour où il revient de la guerre en Irak ,complètement défiguré et détruit par la mort de ses copains .
Fern est totalement amoureuse de lui depuis qu'elle est petite . Et son nouvel aspect n'y changera rien . Fille de pasteur , elle est habituée depuis toute petite à s'occuper de son cousin handicapé ,(atteint d'une maladie grave et condamné à très brève échéance ). Elle "est " ses bras, ses mains, ses jambes . Elle a appris à regarder au delà de l'apparence, à voir la beauté intérieure .


J'ai un avis assez mitigé sur cette oeuvre .
D'abord parce qu'il brasse énormément de thèmes : (deuils, maladie, handicap, femme battue, attentats du 11 septembre 2001, guerre en Irak , soldats défiguré, beauté/laideur , divorce, amitié , l'amour, la solidarité, la générosité, la religion ) et ça fait beaucoup...
Je pense que c'est un peu trop pour un seul livre, que l'auteur aurait gagné à se concentrer sur un ou deux thèmes .Là , tout est abordé de façon trop superficielle , pour moi .

Une des raisons du succès de ce livre aux USA , est que ça parle aux américains , de leur vécu, de leur histoire (leurs attentats, leur guerre). Le tout porté par une auteure qui connait son sujet (son petit frère a fait la guerre en Irak) . Il souffle un vent très patriote sur ce roman, cela m'a laissée en tant que française , complètement sur la touche .
Une autre chose m'a gênée ,c'est le coté moralisateur et religieux . Certaines amies babélio parlent de" bons sentiments " , ont relevé un coté , je cite : "mielleux" , "puritain", "mièvre" . Je vous livre la dernière ligne de l'auteur , en toute fin de roman ,(elle y remercie ses proches et même Dieu) ) : " Et enfin , à notre Père qui est aux cieux , et qui met de la beauté dans la laideur" .
Gainsbourg disait : "la beauté cachée des laids, des laids, se voit sans délai, délai "...

Le message de ce roman est vraiment clair : Aimez vous les uns et les autres ; Prenez soin les uns des autres; Allez au delà des apparences etc...
Comment aller contre ces idées pleines de bon sens et de générosité . A l'heure actuelle, où les adolescents sont bercés par de fausses valeurs ,dans les médias et autres, moi , je dis que cela ne peut pas faire de mal que de temps en temps un OVNI littéraire leur rappelle qu'il ne faut pas être dupes de l'apparence , de la superficialité ,de tout ce qu'on nous vend à longueur de temps.
.. J'aurais aimé adorer ce roman, cette histoire d'amour , de bons sentiments . J'aurais aimé être totalement sous le charme .
Je l'ai été envers le personnage de Bailey, le cousin . J'ai aimé son humour , sa philosophie, le recul qu'il a sur sa maladie et son handicap .
Et c'est déjà pas si mal !

Ce livre a beaucoup fait parlé de lui. La collection R annonçait un "évènement" un "grand roman bouleversant". Ce fut aux Etats-Unis, une surprise, un véritable best-seller né de l'auto édition.
Beaucoup de chroniques élogieuses sur la blogosphère annonce un nouveau "Nos étoiles contraires".
Inutile de dire qu'avec tout ce tapage je me suis lancée dans l'aventure sans véritablement savoir de quoi il en retournait.

L'histoire du départ m'a semblé mièvre et terriblement clichée. le bel Apollon que tous adulent au lycée. La pauvre fille, esseulée, que personne ne regarde et qui se console dans la lecture de romances à l'eau de rose. L'ami handicapé dont les jours sont comptés et qui fait de sa vie une véritable philosophie.... Beaucoup de clichés, de bons mots, de poèmes, et de phrases qui veulent faire réfléchir. Mais cela ne m'a pas particulièrement touché.
Puis, la seconde partie du livre m'a semblé plus intéressante. Un retournement de situation vient tout recadrer. le beau Ambrose renonce à la belle carrière de sportif qui l'attend et choisit de s'engager dans l'armée. Mais avant, il embarque avec lui ses quatre amis. Nous sommes au début des années 2000, juste après les attentats du 11 septembre, et le conflit en Irak se prépare.

C'est le premier livre young-adult qui traite de ces jeunes qui s'engagent sur un coup de tête, de la guerre, et des bouleversements terribles qui en découlent. J'ai trouvé cela très intéressant et nouveau. j'ai trouvé le retournement de situation, le fait qu'Ambrose se retrouve tout d'un coup dans la peau d'un autre, complètement traumatisé et affaibli, assez surprenant dans ce type de livre, très différent. Là nous suivons la déchéance d'un héros qui devient un anti-héros, solitaire, asocial et défaitiste. J'ai apprécié cette situation que l'on voit peu souvent en roman young-adult. C'est plutôt l'inverse habituellement, l'anti-héros qui se révèle un héros au fil du récit.

Et puis il y a la frêle et naïve Fern, fille de pasteur, qui n'a jamais rien connu que l'abnégation qu'elle voue à son cousin et ami Bailey, cloué sur un fauteuil roulant. Qui se sait laide ou insignifiante, et est amoureuse d'Ambrose depuis ses 10 ans. le fil conducteur du livre sera cet amour indéfectible que Fern voue à Ambrose. Elle va tout faire pour le conquérir et parvenir à lui redonner espoir. Entre les deux, Bailey sera là, avec son humour et sa sagesse, pour les pousser l'un vers l'autre.

Bon, l'histoire d'amour bien que romantique et très jolie, ne m'a pas tant accrochée que cela. J'ai trouvé les deux personnages un peu trop sortis d'un roman à l'eau de rose. Alors, oui, l'auteur joue sur le pathétique, nous sort le grand déballage émotionnel, et j'ai versé des litres et des litres de larmes, en bonne lectrice sensible. Oui, elle a su m'émouvoir, mais le tout m'a souvent semblé un peu factice. Avec les grandes phrases, les citations de Shakespeare, les bonnes résolutions et l'épilogue cliché au possible !!! J'ai trop eu l'impression qu'elle y mettait toute ses bonnes intentions pour atteindre le coeur des jeunes lecteurs. Et je me suis sentie trop vieille tout à coup.

De plus, le style de l'auteur ne m'a pas du tout plu, j'ai peu aimé les flash-back, j'ai peu aimé cette narration externe et ce point de vue omniscient.

En bref, un constat mitigé, car j'ai avalé le livre, véritablement intriguée par des thèmes intéressants et par des éléments de l'histoire qui ont su me captiver. Mais beaucoup trop de clichés, de bons sentiments, de phrases du pasteur ici et là, qui m'ont perdue en cour de route. de plus, une écriture qui ne m'a pas du tout séduite.

Pour moi, ce n'est pas un nouveau "Nos étoile contraires", où l'écriture surfait beaucoup plus entre l'humour et les larmes avec brio. Mais je le redis, il y a du potentiel, et je suis certaine que ce roman ravira beaucoup de lectrices, jeunes ou moins jeunes.
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Une histoire vraiment intéressante par les multiples thèmes qu'elle balaie (amitié, amour, deuil, reconstruction, maltraitance) et par les personnages dont les relations sont bien pensées. le roman est bourré de perles de sagesse, et met du baume au coeur.
C'est la forme qui pêche ; le récit est très déséquilibré (c'est très long à démarrer, puis la résolution vient vite) et l'alternance de moments du présent et souvenirs est très artificielle. Sentiment renforcé par la narration très plate, qui saute du présent au passé, et offre très peu de suspens.
Un gros potentiel non exprimé, c'est donc un peu dommage.
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Lorsque Nos faces cachées est sorti, on en a beaucoup entendu parler. Comme souvent, que ce soit en littérature ou film, quand on en parle énormément, je ne me sens pas attirée. Chez moi, ça provoque l'effet inverse ! Tout simplement parce que j'ai peur de la déception. Si tout le monde le trouve magnifique, génial, on met l'oeuvre sur un piédestal sans même l'avoir lu / vu. du coup, quand je me lance à mon tour, je suis en attente de lire / voir un truc supra-méga-génial. Et souvent c'est la douche froide car c'est bien mais sans plus.

Finalement, le temps a passé et par un curieux hasard, ce livre a fini par croiser mon chemin. J'ai un peu oublié tout ce qui s'est dit à son sujet, j'ai pu donc l'aborder sans arrière-pensée.

Dans Nos faces cachées, nous suivons l'histoire d'Ambrose Young qui est la star incontestée du lycée. Il est beau gosse, lutteur surdoué doté d'une voix magnifique. Jusqu'au jour où il revient de la guerre en Irak, complètement défiguré et détruit par la mort de ses copains. Puis, nous avons Fern qui est totalement amoureuse de lui depuis qu'elle est petite. Et son nouvel aspect ne changera rien à ses sentiments. Fille de pasteur, elle est habituée depuis toute petite à s'occuper de son cousin handicapé (atteint d'une maladie grave et condamné à très brève échéance ). Elle est ses bras, ses mains, ses jambes. Elle a appris à regarder au delà de l'apparence, à voir la beauté intérieure.

Nos faces cachées aborde énormément de thèmes : le passage à l'âge adulte, la violence, les premiers émois, le deuil, etc… Cela m'a surprise dans le sens où je m'attendais plus à lire un roman à l'eau de rose pour jeunes (il est quand même classé en Young Adult).

L'idée de base est très bonne. Cela ressemble à un conte de fées moderne. le beau jeune lycéen revient défiguré, mais la belle l'aime toujours et va lui apprendre à s'accepter. Bref, ça m'a fait un peu penser à La Belle et la Bête. Cependant, je n'ai pas accroché à l'écriture d'Amy Harmon où tout se passe beaucoup trop vite. J'aurais aimé que les choses soient plus détaillées, avancent à un rythme moins effréné. Pourtant, ce livre ne manque pas de montrer de jolies vérités. Mais les situations n'étant pas assez approfondies, elles ne prennent pas d'ampleur dans le texte.

Les personnages sont très bien dépeints et tout est fait pour qu'on s'y attache. Cependant, ils n'échappent pas aux stéréotypes…

C'est l'impression générale que me laisse Nos faces cachées : un gros potentiel, de bonnes thématiques mais tout est survolé de ce fait les messages que l'auteure voudraient faire passer, ne sont pas reçus par les lecteurs.
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Malheureusement, j'ai un avis très mitigé sur ce roman. Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas apprécié car l'histoire en elle même et très prenante et addictive ce qui fait que je n'ai pas lâché le roman surtout vers le milieu jusqu'à la fin. Cependant il y a beaucoup de chose que je n'ai pas apprécié au sein de l'écriture de l'auteur. J'ai notamment été gênée par le côté brouillon du début de ce roman avec ces retours répétés dans le passé qui m'ont fait presque abandonner la lecture. Mais il y a surtout ce côté moralisant américain très chrétien que je n'ai pas aimé et qui m'a gêné chez plusieurs personnages dont les principaux, Fern et Ambrose que je n'ai pas trouvé très intéressant du tout. C'est surtout le personnage de Bailey et son histoire que j'ai aimé, je pense que je n'aurais pas du tout accrochée à ce roman sans son humour caustique. Finalement tout est fait dans Nos faces cachées pour émouvoir le lecteur et c'est sûrement cela qui m'a le plus déplu : trop de bons sentiments, je trouve ça mielleux et ennuyeux. Je pense donc que ce livre a son public et ceux qui apprécient les histoires d'amour très sentimentales vont sûrement l'apprécier car sinon il n'aurait pas tant de succès. Je ne regrette pas cette lecture car il y a tout de même des moments qui m'ont fait réfléchir et qui m'ont touché mais je m'attendais à beaucoup plus que cela.
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L'engouement autour de ce roman, a fait que j'étais un peu réticente à le lire. Trop de trop bon, tue le bon; et le lecteur s'attend à être transporter dans un autre monde et à prendre une grosse claque. La couverture, comme la grande majorité de celle de la Collection R est, belle, du moins le mec est très beau, avec ce rendu plus tragique de la pose du penseur, grâce à l'utilisation d'une image monochrome. J'ai lu que certains sans même avoir lu le récit, l'avait classé comme érotique et non YA. Hors il n'y a aucune scène qui ne soit pas lisible par un(e) adolescent(e) de 12 ans. Et c'est même une frustration pour certain(e)s, que cette pudeur, mais en même temps l'auteur est américaine, et la chasteté est souvent prônée jusqu'au mariage, cqfd.

Pour en revenir à "Nos faces cachées", il y a de beaux personnages principaux, emplis d'émotions, de complexité et d'amour, surtout Fern, héroïne du roman et fille de pasteur. Son cousin, Bailey est le second personnage fort du roman, atteint de la maladie de duchenne, il est charismatique et drôle. Un petit bémol concernant Ambrose, le beau gosse de l'histoire. Ce représentant masculin dans toute sa splendeur ne semble pas avoir les hormones qui vont avec. Il n'est pas assez rebelle, coureur ou je ne sais quoi encore, choses auxquelles le lecteur s'attend un peu pour un lycéen de cette envergure. Il est trop respectueux, voire même presque prude. Et lorsqu'il se décide enfin a arraché un baiser, la scène est un rien bancale.

Le fond de l'histoire est le véritable atout de ce roman. le récit est axé sur Fern, mais d'autres personnages tournent autour, et des sujets, certains durs d'autres tendres, sont abordés comme l'alcoolisme, la violence conjugale, mais surtout le handicap, la guerre, la mort, l'amitié, la beauté. Amy Harmon aborde aussi les évènements du 11 septembre, c'est la première fois que je vois cette période de l'Histoire abordé dans un roman YA. le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a matière à discuter dans ce livre.

Beaucoup de critiques parlent de "coup de coeur", ou de "déferlement d'émotions". Effectivement, certaines situations sont tellement fortes, par leur injustice, leur douleur que le lecteur est obligé d'avoir un pincement, une réaction face à cette situation, mais de là à sortir le mouchoir toutes les deux pages...

Ce n'est pas un coup de coeur pour deux raisons, d'une part le personnage d'Ambrose est trop lisse, trop blanc, voire passif alors que le lecteur s'attendrait à un gars plein de testostérone et davantage de pep's, sans pour autant lui enlever sa sensibilité qui rend le personnage crédible. La seconde raison, est que la deuxième partie du roman, même si elle est plus complexe, plus sombre aussi, est sans réelle surprise - à part les circonstances d'un évènement tragique. L'évolution des relations entre les personnages est trop clichée, attendue et trop pleine de bons sentiments. La forme est un peu moins satisfaisante que le fond. Malgré une plume fluide, et un humour léger qui fait sourire, le style est plutôt plat et figé, comme les événements qui se succèdent sans réel rebondissement ou un peu de suspense. (...)
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Nos faces cachées est une jolie histoire où transparaît une tempête de sentiments. Malheureusement, je n'ai pas été aussi embarquée que je l'aurais cru.

Amy Harmon ne traite pas ici que d'une simple histoire amoureuse entre deux jeunes que tout oppose. Elle essaie de dépeindre une situation sur le manque de confiance en soi et de porter un regard sur la beauté en tant que facteur de séduction. Est-ce que l'apparence physique nous définit en tant que personne ou bien il y a-t-il quelque chose au-delà de cette perception?

Globalement, j'ai été emportée par cette histoire. Étonnamment, c'est le côté amical de la relation que j'ai particulièrement apprécié. Au début, Fern est le vilain petit canard que personne ne remarque avec pourtant le cœur sur la main. Son dévouement envers son cousin atteint d'une grave maladie dégénérative apporte une note d'espoir au récit. Et puis, la situation change lorsque Ambrose Young, son amour secret, s'envole pour combattre en Irak. Vous ai-je-dit que le récit se déroule en 2001? Cela peut donner une idée du contexte qu'a voulu instaurer l'auteure.

Malheureusement, cet aspect de la guerre n'est pas vraiment exploité dans les failles d'Ambrose au retour et je le regrette sincèrement. Certes, l'événement tragique qu'il a vécu peu avant qu'il ne revienne chez lui est terrible et je comprends son ressentiment mais le sujet n'est pas assez approfondi. Ambrose est quand même parti au front pendant 1 an. 1 an à combattre dans un pays étranger et pas une fois, on ne fait allusion à sa vie de soldat. C'est la guerre et ça m'étonnerait que durant tout ce temps, il n'ai pas vu ses collègues-soldats se faire blesser ou tuer des locaux par accident, entraînant de ce fait une dépression post-traumatique récurrente chez de jeunes soldats.

Bref, on ne reste qu'en surface avec l'apparence comme sujet principal. Et pourtant, le récit avait un réel potentiel pour être une pépite.
Au final, on rentre encore dans des clichés YA où une fille "moche" tombe amoureuse du beau gosse. Plus tard, les situations s'inversent et comme par hasard, Ambrose éprouve des sentiments envers Fern.
Je ne veux en aucun cas dénigrer ce livre qui raconte une belle histoire, mais avouez que c'est un peu gros pour vraiment être crédible. C'est ce qui me fait légèrement déprécier cette histoire.

Au-delà de la caricature des personnages, je vous avoue que je les ai quand même bien aimé. Ils sont simples et leur fraîcheur fait plaisir à lire. Il dégage une douceur au fil des pages rendant le livre très addictif. Leur relation est assez cocasse me tirant plus d'une fois un sourire.
En revanche, je ne m'attendais pas vraiment aux événements qui concluent le récit. Une surprise donc que j'ai apprécié même si ce n'est pas ce que à quoi je m'attendais.

Bref, une histoire très belle mais qui manque de profondeur et une écriture trop simpliste.
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Avis mitigé.

Je ne sais pas si c'est parce que beaucoup de gens on en tellement dit du bien mais ... J'ai passé un bon moment, sans plus.

J'ai beaucoup appréciée l'amitié sincère entre Fern et Bailey qui est pour mois un passage clé de l'histoire.

Les personnages de FERN, Ambrose et surtout Bailey sont très attachants, bien écrits et tout ce que vous voulez mais (appart Bailey) je n'ais pas eu d'affinités avec eux.

Au niveau du ressenti émotionnel que m'a procuré ce livre, je dois bien avoué que j'ai préféré L'infini plus un.

En fait, ce que je "reproche" à ce livre c'est qu'en dehors de toutes les péripéties attribuables directement et indirectement à Bailey, il ne se passe pas grand chose !

Alors oui l'autrice va évoquer d'autres sujets comme le deuil, les événements marquants du 11 Septembre 2001 aux USA et la guerre en Irak mais je n'ai pas trouvée que cela avait dynamisé l'histoire de base.

Je comprends les personnes qui ont beaucoup aimé ce livre et je le conseillerais à toute celle qui ont aimer "L'infini + un" mais pour mois ça n'a pas fonctionné !

Nos Faces cachées est un livre qui m'attirait depuis sa sortie, et que j'ai dans ma PAL depuis 5 mois, mais une fois entre les mains, l'envie était passée. Une fois l'envie revenue, je me suis lancée dans cette histoire sans vraiment savoir dans quoi je m'embarquais.
Je savais qu'il s'agissait d'un jeune homme, Ambrose, qui partait à la guerre avec ses meilleurs amis suite aux attentats du 11 septembre et d'une jeune femme, Fern, amoureuse de Ambrose depuis toujours, et cousine de Bailey, jeune homme atteint de la myopathie de Duchenne.

J'en avais vu énormément d'avis positifs, mais j'en avais aussi vu des mitigés, et je dois bien dire que c'est dans ce clan ci que je me trouve. Je ne sais pas vraiment quoi en penser.
L'histoire est celle à laquelle je m'attendais, mais je n'ai pas ressenti toutes les émotions que je pensais ressentir. Je n'ai ni été triste, ni en colère, ni heureuse. Ça a été le vide total à ce niveau là.
Je dois même avouer m'être parfois ennuyée, et je me suis forcée à le finir.
C'est peut-être du au fait que je suis pas mal occupée en ce moment, autant physiquement qu'émotionnellement, je l'ai peut-être lu à une mauvaise période.

Quand je vois toutes ces personnes qui ont eu un coup de coeur pour ce livre, je me dis qu'en effet, j'ai du louper quelque chose. Mais l'écriture d'Amy Harmon ne m'a pas touché plus que ça à mon plus grand regret.
Je dois tout de même avouer que c'est une jolie histoire, mais je l'ai trouvé un peu trop cucul au niveau de l'histoire d'amour, et un peu trop jeunesse.
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Ce livre, j'en entendais tellement parler en VO, que lorsque l'occasion de le découvrir en français est venue, j'étais sur le point de l'acheter dans sa version originale. Au final, peut-être que j'aurais davantage apprécié ma lecture ! Je ne sais pas si c'est la traduction ou l'histoire en elle-même qui m'a fait regretter d'avoir lu ce livre (bon ok, c'est sûrement l'histoire en fait.)

Contrairement à beaucoup d'autres lecteurs, je n'ai pas trouvé cette lecture exceptionnelle, sortant du lot. Au contraire, j'ai trouvé que tous les ingrédients étaient réunis pour justement créer un coup de coeur forcé au lecteur. Comme si Nos faces cachées était un cadeau emballé qu'on était obligé d'aimer. A trop vouloir en faire, l'auteur m'a perdue en route et m'a un peu irritée. J'ai trouvé le tout bien trop mielleux, d'une crédibilité inexistante et d'un mou intersidéral.

Alors oui, le fond est touchant. le parcours de Bailey traversant courageusement son handicap, une héroïne mal dans sa peau et pas forcément jolie, le destin tragique de jeunes hommes envoyés à l'armée, le retour difficile d'Ambrose à la vie normale (dont la vie ne sera plus jamais la même...) Mais tout ceci, pour venir à quoi ? Ce tout mélangé ne m'a pas transporté. Si on regarde bien, tout ce que je viens de citer (et encore, j'ai oublié des éléments) appellent à pleurer et à s'apitoyer sur le sort de nos personnages. Bien sûr, vous pourrez me dire que Bailey ne se plaint jamais, fait preuve d'un courage hors du commun (et c'est bien vrai !) et qu'on ne peut qu'admirer les décisions de chacun de nos personnages. Mais encore une fois, je trouve que l'auteur appelle trop à approuver son sens et ses idées. Je ne vois pas comment m'expliquer mieux que cela, et je ne sais pas si vous me comprendrez. Mais je trouve que ce livre manque d'originalité, de personnalité, qu'il a été écrit pour fabriquer un coup de coeur en chaîne, comme à l'usine. Que tout a été réuni pour plaire et que l'auteur s'est inspiré de tous les éléments d'autres bons livres du genre pour tenter de faire un sans faute. Sauf que chez moi, ça a plutôt eu l'effet inverse...

De plus, je dois avouer que le manque d'action m'a franchement embêtée. Pendant presque deux tiers du roman, il ne se passe rien. Absolument rien. Ambrose est torturé et ne sait pas quelle décision prendre, il y a un baiser toutes les 50 pages, tout reste au point mort. Alors on emmène Bailey au monument aux morts, on écrit des petits mots sur le tableau, on va nager au lac... Wouah, intéressant. Et tout ceci pendant une grosse partie du livre. Pour que tout s'enchaîne dans une rapidité déconcertante et manquant cruellement de réalisme et de réalité. Ces jeunes gens, très jeune au final, ont des vies d'adultes approchant la cinquantaine. Quels jeunes prennent ce genre de décision de nos jours ? Très peu. L'héroïsme de certains, la stupidité d'autres, m'ont fait grincer des dents.

Au final, cette chronique ressort assez négative. Je ne peux pas dire que ce livre m'a fait passer un bon moment, mais il a le mérite de m'avoir fait passer le temps. J'ai l'impression d'être un peu un ovni dans toutes les chroniques à son sujet, mais ce livre m'a assez déçue quand je pense à tout ce que j'ai pu lire dessus. Je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel et je ne comprends pas vraiment l'engouement face à Nos faces cachées, que je m'attendais vraiment à aimer.
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