Citations sur Le bonheur arrive toujours sur la pointe des pieds (15)
Les meilleures choses de la vie sont aussi les plus inattendues.
Elle est jolie. Petite brunette aux cheveux longs, ni trop fine ni trop forte, avec un caractère désinvolte et une maturité déroutante. Pas stéréotypée, pas gênée, sans subterfuge, naturelle. À peine décontenancée par l’aventure de la perte de sa valise qui aurait dû voir s’effondrer des dizaines de nanas attachées telles des sangsues à leurs trousses de toilette.
C'est beau le temps qui passe, jeune fille!
C'est beau et sa fait du bien.
Sa marque la peau, sa laisse des traces.
Des rides, qu'ils appellent ça.
Pour moi, ce ne sont que des marque-page, pas des trucs à combler de crème hors de prix.
Et tant que l'auteur n'a pas écrit le mot "fin" alors on peut encore en créer des chapitre!
Essayer de n'avoir aucun regret.
La chance se présente toujours chez ceux etcelles qui sont prêts à l'accueillir et surtout, ne pas y renoncer.
- C'est beau, le temps qui passe, jeune fille ! C'est beau et ça fait du bien. Ça marque la peau, ça laisse des traces. Des rides, qu'ils appellent ça. Pour moi, ce ne sont que des marques-pages, pas des trucs à combler de crèmes hors de prix. Et tant que l'auteur n'a pas écrit le mot "fin", alors, on peut encore en créer des chapitres !
-Je ne te le fais pas dire ! Sérieusement tu as chamboulé tous mes plans. Tu peux aussi croire que je mens. C'est facile à croire, je te l'accorde. Encore que...J'ai refait plus de huit cent kilomètres, juste pour toi ; cela devrait te convaincre. Mais, dans tous les cas, même si tout à l'heure tu décides à nouveau de partir, je me dis qu'on aura vécu deux beaux instants emplis de douceur et j'ai vu dans tes yeux une lueur de bonheur qui me ravit !
Ils n’ont jamais parlé de couple, ni de projet commun. Ils aimaient se voir sans savoir si ce serait ou non le dernier soir. Ils parlaient sans aucun tabou des rencontres qu’ils faisaient. Ne se retrouvaient jamais au-dehors, sauf pour aller au cinéma voir un film d’auteur ou une comédie grand public. Ils s’asseyaient au même endroit dans la salle obscure. Pas de geste tendre. Pas de mains qui se rapprochent. Juste le plaisir de partager un moment agréable, afin d’en reparler lors d’une soirée « vin-sexe-no future ».
Même si la vie avait établi des kilomètres entre nous, de manière logique, elle n’avait pas fait que creuser la distance géographique. Les confidences n’eurent bientôt plus aucune place, progressivement remplacées par des silences pesants et des messages de vœux pour la nouvelle année et les anniversaires. Au cours de la période qui nous a vues devenir femmes, il n’y a jamais eu un mot de travers. Pas une engueulade. Pas de crise. Pas de guerre. Mais, bien pire, il y a eu de l’ignorance. Celle qui vous laisse dans votre coin, qui ne s’occupe pas de vous. Qui vous abandonne à votre sort, qu’il soit triste ou non.
Par contre, ce qui pourrait être considéré comme hors la loi, c’est d’aborder des jeunes femmes sur des aires d’autoroute au volant de son trente-huit tonnes.
Comme dans toute situation périlleuse, il faut un coupable. Aujourd’hui, la condamnée est une jeune journaliste, enfermée dans un bunker, quelque part en région parisienne, qui lit à intervalles réguliers des morceaux d’information délétère sur l’état du trafic routier français. Il en faut une. Ce sera celle-là.