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4,45

sur 5828 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lili va enfin devenir maman. Mais elle ne se doute pas des épreuves que la néonatalogie lui réserve.
Elise se retrouve seule après le départ de ses enfants, pour leur vie d'adulte. Elle découvre une association de câlineurs en néonatologie qui comble le vide qu'ils ont laissé.
Gros coup de coeur pour cette histoire. J'en ai encore les larmes aux yeux et la chair de poule... Difficile de lire un autre livre dans la foulée tant celui-ci prend aux tripes. J'ai ri, j'ai pleuré bref j'ai adoré du début à la fin et je l'ai dévoré.
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Ah, comme j'avais besoin d'un livre plein de tendresse, d'émotion et d'amour ! Mais pas une romance, attention, ça je me limite à une par semestre environ sinon je fais une overdose ! J'ai donc choisi ce roman de Virginie Grimaldi parce que j'en connaissais le sujet grâce aux magnifiques critiques de mes amies @Ladybirdy, @Saiwhisper et @magalette qui m'ont donné envie de le lire, et aussi parce que je l'ai emprunté à la bib' depuis des mois et il va bien falloir le rendre quand même !
C'est mon cinquième V.G., et je ne m'en lasse pas. Je me demande souvent, quand je lis des remarques du genre " c'est du roman de gare, de la sous-littérature, c'est mal écrit, aucun talent, zéro intérêt", j'en passe et des pires, si ces personnes certainement bien plus cultivées et plus intelligentes que moi ont déjà lu l'un de ses romans ? Parce que moi, à chaque fois, je tombe sous le charme, je "marche" à fond, et il n'est pas rare que la larme perle à un moment ou un autre. Et ça n'a pas loupé cette fois non plus, j'ai été tellement émue par les personnages que j'ai terminé façon fontaine, heureusement que je ne travaillais pas aujourd'hui, mes élèves auraient cru que j'étais malade !
Qu'est-ce qui m'a touchée ? D'abord le personnage d'Elise, auquel je me suis bien sûr identifiée, même si mes bébés à moi ont quitté le nid depuis respectivement 14 et 11 ans. Bon, elle est un peu lourde Elise, à leur envoyer des textos anxieux à tout bout de champ, mais comme je la comprends ! Et elle est vraiment seule (avec le chien Edouard tout de même), moi j'avais encore le papa, je suis chanceuse ! Je me suis sentie moins proche de Lili, n'étant pas passée par l'épreuve de la prématurité, par contre je me suis dit que les conditions de visite avaient bien changé depuis la naissance d'une de mes soeurs, en 1968, au septième mois de grossesse de ma mère. C'était une grande prématurée pour l'époque, et elle a passé deux mois en couveuse, sans aucun contact direct avec ses parents, juste du visuel derrière une vitre. Moi je ne l'ai rencontrée qu'à son retour à la maison, et j'avais tellement peur de la casser ! Mais j'ai très vite du apprendre à m'en occuper...
En tout cas j'ai été surprise d'apprendre l'existence des "câlineurs", ces bénévoles qui viennent prodiguer de la tendresse aux prématurés dont les parents ne peuvent pas venir souvent. Dans le récit, Elise qui cherche à s'occuper pendant son temps désormais "vide d'enfants" devient câlineuse dans la maternité où Lili a accouché prématurément. On fera connaissance avec le personnel, le plus souvent dévoué et très humain (à une exception près cependant !), et avec les autres parents de "prémas", désignés par "le papa de Clément", "la maman des triplés", etc. Même le bébé de Lili n'est pas nommé (Lili s'adresse directement à lui quand elle est narratrice). Cela m'a paru un peu bizarre, mais je m'y suis vite habituée. On comprend le pourquoi à la fin.
J'ai vraiment trouvé dans ce livre ce que je lui demandais, et j'en ressors apaisée, déstressée (enfin disons un peu moins stressée), et ce soir quand j'ai appelé ma fille du Sud, je lui ai raconté que j'ai lu un V.G. (c'est elle qui m'a fait connaître), elle m'a dit "Ah, c'est pour ça que tu es de meilleure humeur que la semaine dernière !" Et c'est vrai, ce roman m'a fait du bien, n'en déplaise aux détracteurs de "feelgood", ce terme que je réfute parce que je le trouve bien trop réducteur appliqué à cette auteure. J'ai lu les remerciements, parce que ce n'était pas juste une litanie de noms, elle y explique réellement la genèse de ce livre, ce qui le rend encore plus authentique et touchant.
Je ne peux que recommander cette lecture.
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Une claque pour moi !

Je finis en larmes et je ne pensais pas éprouver un tel bonheur à lire ce roman et pourtant il est aussi éprouvant.
Les émotions se bousculent, je suis passée des larmes au rire et inversement. Je me suis aussi énervée contre certains personnages dans ce roman.

Merci Virginie Grimaldi pour ces supers romans qui nous secouent toujours quand on les lit.
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Ce livre est un gros coup de coeur ! J'aime beaucoup la plume simple, humoristique, douce et sensible de Virginie Grimaldi, si bien que je ne rate jamais ses nouveaux romans… Cependant, je ne m'attendais pas à ressentir autant d'émotions dans celui-ci ! « Et que durent les moments doux » a eu un énorme écho en moi : j'y ai vu ma mère, ma fille et moi-même. Honnêtement, vous faire cette critique va se révéler être un véritable tour de force, car je vais devoir vous parler de cet ouvrage, vous livrer un peu de moi, mais ne pas trop en dire, que ce soit pour le scénario ou ma propre vie. En tout cas, c'est une merveille ! Une véritable ode à toutes les mères, au personnel soignant, au bénévolat et à la famille. Magnifique !

Cet écrit donne la parole à deux femmes : Élise, mère de deux enfants ayant quitté le nid familial, et Lili, jeune maman d'une petite fille née prématurément, à sept mois de grossesse. Tour à tour, les deux narratrices vont conter leur quotidien, leurs doutes, leurs envies, leurs espoirs, … On s'attache énormément à elles et on ressent beaucoup d'empathie. Élise est une cinquantenaire sympathique, bonne vivante, drôle, avec ses qualités et ses petits défauts (pas très douée avec le téléphone portable). Si j'ai eu du mal avec elle au début en raison de son côté collant et surprotecteur lorsqu'elle infantilisait Thomas et Charline par textos, j'ai fini par progressivement m'attacher à elle. Je n'ai pas vécu ce dur moment où son enfant adulte quitte le nid et où on se retrouve seul. Ces longues journées où on s'attend à voir sa progéniture débarquer comme avant. Ces pièces à présent vides, mais qui sont remplies de souvenirs. Mon tour viendra. Comme Élise, je devrai apprendre à prendre du temps pour moi et à faire ce que j'ai envie de faire sans dépendre de quelqu'un. Je me retrouverai. Je vivrai de nouveau pour moi. Cette héroïne m'a fait songer à ma mère. Elles ont de nombreux points communs comme leur générosité, leur humour, leur problème face aux technologies, leur douceur et leur amour. L'une fait de la gym et l'autre fait de la danse africaine. Elles y retrouvent leurs amies. Elles ont appris à vivre selon leurs envies, tout en restant une maman malgré l'âge de leur enfant ou la distance. Au fil des pages, j'avais envie de pleurer face à Élise. Elle m'a émue que ce soit pour ses réflexions, pour sa progression et pour ce qu'elle est. Oui, dans Élise, j'ai vu ma maman… Et j'ai eu envie de lui dire que je l'aimais… Par pudeur, je n'ose forcément le dire, mais je sais que tu lis ces mots. Je t'aime et merci d'être toujours là pour moi.

Le personnage de Lili a eu l'effet d'un boulet de canon dans mon coeur. Lili, c'était moi. Non, je n'ai pas eu une enfant née prématurément néanmoins, j'envoie de douces pensées à celles qui ont vécu cela ou qui le vivront… En revanche, ma petite panda rousse a été très très malade de janvier à mars. Comme Lili, je me suis senti démunie face à ces lourds tuyaux permettant à mon bébé de respirer ou de se nourrir. Comme Lili, je me sentais mal, pleurais sans arrêt et m'émerveillais dès que l'on baissait enfin le niveau d'oxygène. Comme Lili, je me suis posé mille questions et je revivais à chaque fois qu'une bonne nouvelle parvenait à mes oreilles. Cette douleur, ce combat quotidien, ces petites victoires en hôpital, je les ai vécues. Comme Lili, j'ai tissé des liens avec d'autres mères se trouvant dans la même situation que moi et, même si je ne les reverrai pas, elles resteront gravées dans ma mémoire. Vous l'aurez compris, j'ai fait un réel transfert et je me suis retrouvée à fleur de peau tout au long de cette lecture. Ainsi, j'ai été bouleversée par les deux narratrices qui, bien qu'elles soient fictives, avaient un visage dans mon esprit.

« Et que durent les moments doux » n'est pas une simple histoire. Comme « le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie », Virginie Grimaldi s'est inspirée de ce qu'elle a traversé. le quotidien de Lili est le sien, puisqu'elle a accouché il y a peu d'un joli petit garçon venu trop tôt. Au départ, je n'avais pas lu les remerciements cependant, je trouvais que l'auteure avait toujours les mots justes pour retranscrire les scènes à l'hôpital. Cela se sentait. Or, lorsqu'on a vécu plus ou moins la même chose, on éprouve énormément d'empathie. Grâce à son oeuvre, Virginie Grimaldi m'a aussi révélé l'existence d'une forme de bénévolat que je ne connaissais pas : les câlineurs, des personnes chargées de dorloter et offrir leur affection aux nouveaux nés hospitalisés. Une belle manière de prendre le relai aux parents épuisés ou absents. Je n'ai pas pu m'empêcher de me renseigner en allant sur internet. Cette association « Petits pas » n'existe pas. En revanche, cette pratique est très fréquente aux États-Unis et existe en France avec l'association « Main dans la main » ou encore « Les Blouses Roses » (qui soutiennent aussi bien les nourrissons, que les enfants/ados ou les seniors hospitalisés). Je trouve cela super que l'on mette en avant ces associations à travers la littérature et j'espère que cela inspirera certains lecteurs. Enfin, j'ai également été ravie de la belle place que l'auteure a fait au personnel hospitalier. Certes, j'ai croisé des personnes désagréables comme cette interne qui empêche Lili, la mère de Clément, la mère des triplés et le papa de Milo de festoyer après une heureuse progression, mais j'ai surtout rencontré de bonnes fées en blouse blanche. Comme Lili, je remercie ces femmes pour leur écoute, leur douceur, leur patience, leur bienveillance et, parfois, leur humour qui redonnait le sourire malgré la situation.

Ce livre est donc une pure merveille qui a résonné en moi. Je suis passée des rires au noeud à la gorge. Certes, il n'y a pas d'action, certains passages sont lents ou répétitifs toutefois, c'est normal. Quand on est dans une chambre d'hôpital, tous les jours se ressemblent, mais l'important, c'est de voir que son bout de chou se rétablit peu à peu. Avoir son enfant en bonne santé est un réel bonheur. Bravo à Virginie Grimaldi pour cet ouvrage qui a su atteindre mon coeur… Et me surprendre par son twist final ! Un bijou.
Lien : https://lespagesquitournent...
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C'est l'histoire de deux femmes à un tournant de leur vie. C'est aussi l'histoire de ces soignants qui sont présents jour et nuit, débordés mais attentifs et bienveillants, c'est l'histoire des êtres qu'on rencontre à des moments douloureux et qui deviennent des amis fidèles ou des bénévoles dévoués.

Les mots sont doux malgré les peurs et les angoisses de ces femmes qui sont mères avant tout. Je pourrais vous décortiquer chaque personnage mais quel intérêt ? Quand on rentre dans l'univers de Virginie Grimaldi, quels que soient les événements heureux ou douloureux, on se sent bien, un peu comme si on rentrait chez soi à l'abri du tumulte de cette existence trépidante. le mieux est de se laisser porter, de découvrir la vie de ces femmes, leurs combats, leurs pleurs, leur résilience, leur humour, parce que c'est important de garder cette gaieté coûte que coûte, et surtout cet amour incommensurable.

Inutile de vous dire que j'ai adoré.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Très émouvant.
La jolie écriture de Virginie, nous conte, une fois encore une jolie histoire.
Il s'agit d'un roman choral, deux narratrices
- Lili, jeune femme, est enceinte de son premier bébé mais tout ne se déroule pas normalement, elle met au monde une petite fille prématurée qui a besoin de soins intensifs en néo-natalité, si on veut lui sauver la vie. Lili raconte son "calvaire" en s'adressant à sa fille. Elle lui décrit toutes ses angoisses, tous ses progrès, les rencontres qu'elle fait avec des parents qui vivent la même chose, leurs partages, leur amitié.
- Elise, la cinquantaine, divorcée, mère de deux enfants, Charline l'aînée qui vit en Angleterre et Thomas qui va faire ses études à Paris. Elle se retrouve donc seule à Bordeaux et pour cette "maman-poule" ce n'est pas facile, en dehors de son travail, de trouver des occupations pour oublier sa solitude.
Elle aussi nous fait part de ce qu'elle ressent : la complicité qu'elle a gardée avec ses enfants, les échanges qu'ils ont, les petites choses quotidiennes.
Ces deux femmes ne sont pas de la même génération mais elles ont un point commun, et pas des moindres : l'amour maternel.
J'ai beaucoup aimé la fin.
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu ce roman. Comme d'habitude, Virginie Grimaldi, avec sa belle écriture fluide, ses mots qui lui sortent du coeur, sait transmettre au lecteur, l'émotion qu'elle ressent.
J'ai vécu ce roman en même temps que Lili et Elise, j'ai vibré pour ce petit être si fragile, j'ai compris le manque que représente l'absence des enfants d'Elise (je suis dans la même situation), c'est tellement bien retranscrit.
Je viens de lire une pépite. J'ai pleuré avec les deux femmes (pas de jalouse !).
Préparez vos mouchoirs et lisez-le !
Merci Ginie pour ce bon moment que j'ai passé en votre compagnie
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Deux personnages principaux, deux femmes, deux mères, deux bouleversement de vies.
- Lili doit apprendre à être mère. elle vient de donner naissance à une petite fille, née prématurément (elle ne respire qu'à l'aide de machine).
- Elise voit ses enfants grandir et quitter le nid familial, ce qui crée un grand vide. Elle doit apprendre a vivre sans eux.
c'est un beau moment de lecture, une ode aux mères, rempli d'émotion, de douceur, et d'humanité. C'est un coup de coeur.

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Et que durent les romans de Virginie Grimaldi.

j'ai beau essayé de les faire durer, c'est toujours trop court et je referme mon bouquin avec les larmes aux yeux et des papillons dans le ventre.

Encore une fois, Virginie trouve les mots justes et nous fait rencontrer deux héroïnes attachantes.
L'une vient d'accoucher trop tôt.
L'autre voit son dernier enfant quitter la maison.
Chacune doit trouver sa place.
C'est un roman plein d'émotions, de rencontres fortes.
Roman touchant car il met en évidence combien il est difficile d'être mère et combien le temps passe à toute allure quand on a des enfants.
Comme toujours, l'écriture est très juste, jamais donneuse de leçons.
Un très beau moment de lecture.
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Magnifique roman de Virginie Grimaldi, de cette auteure, j'avais lu uniquement "tu comprendras quand tu seras plus grande" pour lequel mon avis avait été nettement mitigé. Ici par contre, je me suis laissé embarquer par l'histoire, pas d'humour trop lourd, de situations invraisemblables, de côté "feel good" trop appuyé. Non, seulement des sentiments exacerbés par les situations, des moments réalistes pour ce que je peux en juger. J'ai ainsi appris qu'il existait des bénévoles chargés de câliner des nourrissons.
Deux femmes que l'on suit en alternance dans de courts chapitres. L'une d'elle qui vient d'accoucher d'un bébé prématuré et l'autre qui vient de laisser partir son dernier enfant vivre sans elle sa vie à Paris. Rien de commun entre ces deux personnages sinon ce service de néonatalogie où j'ai longtemps attendu qu'elles finissent par se croiser, des personnages lumineux malgré leurs failles.
Dans les remerciements notés en fin d'ouvrage, on découvre que Virginie Grimaldi a elle-même vécu cette situation, ce qui explique le réalisme de son récit.
Bref, vous avez compris que j'ai beaucoup aimé ce roman qui vous réservera une surprise en toute fin, alors n'hésitez plus.
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La romancière nous accroche dès ses premières phrases et l'on vogue d'un mot à l'autre vers une histoire fabuleuse qui nous emmène du rire aux larmes!

Comme toujours, elle sait nous faire vibrer, nous émouvoir et faire de nous les héros de ses livres tellement nous vivons le récit avec intensité.

L'histoire de ces deux femmes nous emmène dans un monde totalement émouvant...
Je pourrais m'identifier à l'une d'elle avec ses manques...

Virginie Grimaldie, n'est pas seulement une romancière connue mais devient au fil de la lecture notre amie, notre soeur, notre maman.
Je vous le recommande ce récit palpitant et émouvant...
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