Évidemment, évidemment, évidemment, et il faut insister lourdement là-dessus, voici LA référence absolue en ce qui concerne la grammaire, les règles orthographiques et les usages si particuliers du français.
Son exhaustivité est indéniable, remarquable et reconnue.
Par contre, quelle galère mes aïeux pour accéder à une information précise rapidement !
C'en est parfois dissuadant ; 36 paragraphes à consulter, tous situés à différents endroits du gros bouquin que voilà, savoir jongler constamment avec les numéros des paragraphes et celui des pages, sans oublier les renvois multiples..., on en oublierait presque la question qu'on se posait au départ.
Exemple pris au hasard : si l'on cherche les règles (désormais partiellement désuètes au demeurant car on autorise maintenant le trait d'union partout) d'écriture des nombres, à savoir quand on doit mettre un trait d'union, quand on doit accorder, etc.
L'index ne connaît que la notion générale de nombre (singulier ou pluriel) et pas celle d' "écriture des nombres". Il faut donc aller voir soit chez les "noms numéraux", soit chez les "adjectifs numéraux", soit à la rubrique "trait d'union" de l'index, le tout renvoyant dans l'ouvrage à la section "le déterminant numéral" du chapitre "le déterminant". Reconnaissez que c'est simple et à la portée de tout le monde, n'est-ce pas ?
Cela doit pourtant être possible car, concernant précisément cet exemple de l'écriture des nombres, j'ai trouvé les règles exprimées de façon très claire et intelligible dans un ouvrage dont ce n'était pourtant pas la fonction première, à savoir le Manuel de typographie française élémentaire.
Bref, pas commode, pas convivial, alors que je suis persuadée qu'un effort de lisibilité serait possible, en utilisant par exemple le principe des clés de détermination taxonomique employées en classification animale ou végétale. En somme, mesdames et messieurs les éditeurs, cet ouvrage est une mine d'or quant au contenu, à vous de le rendre accessible et lisible afin qu'il puisse trouver sa place entre toutes les mains et pas seulement celles des experts.
Néanmoins, tout ceci n'est que mon petit avis, dont il faut parfois savoir faire un bon usage en le remettant à sa vraie valeur, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Oui, je suis un peu un maniaque des dicos, et j'aime bien manier la langue française correctement (et reprendre mes collègues quand ils font une faute de grammaire, ce qui bien sûr les agace profondément !)
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je m'impatiente pour lire ce livre
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Ce n'est pas le temps principal qui amène le temps de la subordonnée, c'est le sens. Le chapitre de la concordance des temps se résume en une ligne : Il n'y en a pas.
« Au jour d’aujourd’hui exprime trois fois l’idée de jour. On le trouve parfois dans la langue littér[aire] : Tout ce qui est français d’origine et de bon aloi ne passe-t-il pas pour archaïque AU JOUR D’AUJOURD’HUI (Hermant, Chron[niques] de Lancelot, t[ome] I, p. 549). »
Le nom commun est celui qui s’applique à un être ou à un objet en tant que cet être ou cet objet appartient à une espèce
Maurice Grevisse
Belge, habitant un petit village de Lorraine, il parle le patois lorrain dans son
enfance, avant de devenir le "VAUGELAS"
du 20ème siècle.
Maurice GREVISSE est l'auteur du livre de
grammaire "
Le bon usage" déja vendu à plus d'un million d'exemplaires, et plus connu sous le nom de "le Grévisse". En 1947 il envoie un exemplaire de son livre à
André GIDE qui en parle dans un article intitulé...