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EAN : 978B09QLMLJRH
87 pages
EDITIONS DRUIDE (09/02/2022)
3.77/5   15 notes
Résumé :
Mon père buvait. Mes oncles buvaient, tout comme les pères de mes amis, mon frère, mes cousins. Les joueurs de hockey buvaient, de même que les politiciens, les comiques, les journalistes, les ouvriers, les intellectuels... Tout le monde, en fait. Si on voulait être un homme, il fallait s’y mettre le plus rapidement possible, et ne jamais arrêter. Boire jusqu’à en mourir, parfois. Jusqu’à briser des relations, souvent. À commencer par celle qui devrait exister... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Au fil de mes lectures j'ai apprécié plusieurs livres de monsieur Gravel et je vais sûrement mieux les comprendre maintenant que j'ai lu ce récit/témoignage.

Il décrit, avec une grande ouverture, le rapport complexe que les hommes de sa famille entretiennent avec l'alcool. Une relation tordue, que malheureusement beaucoup trop d'hommes ont également. Lorsque l'alcool est l'unique exutoire, personne ne peut bien aller...

L'écriture de monsieur Gravel est si fluide et naturelle, qu'on l'entend lorsqu'on le lit. On a donc plus l'impression d'écouter un ami que de lire un texte. C'est dans doute pour ça que ce livre m'a autant touché, j'avais l'impression de discuter avec un ami qui m'expliquait ses blessures sans me demander autre chose qu'une oreille compatissante...
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Le commentaire de Martine :
François Gravel nous offre un portrait intimiste de sa famille et de ses membres qui ont souffert d'alcoolisme. Dans ce court récit autobiographique, c'est au début des années 50, au Québec avec une famille qui sera dépeinte avec les yeux d'un garçon qui nous livre les aléas de son quotidien entourés d'hommes qui lèvent le coude. Un enfant d'un père alcoolique qui boit en solitaire, en famille, en société, sans jamais manquer à son rôle de père pourvoyeur pour sa famille.
François Gravel va pousser sa réflexion et ses constatations jusqu'à la société dans laquelle il a grandi, avec ses tavernes de quartier, le rôle effacé des femmes, la place des femmes à la cuisine avec une tasse de thé et les hommes au salon avec un verre à la main, l'aveuglement face à cette maladie. Il dépeint honnêtement la place qu'occupent l'alcool et sa dépendance au sein de vie familiale.
Je pense que ce roman peut toucher un grand nombre de lecteurs, car on a tous connu quelqu'un qui a partagé notre vie qui souffrait d'alcoolisme. François Gravel a une plume directe, réaliste et sensible, il nous offre un texte prenant, touchant, réaliste avec un regard lucide sur les souvenirs et la mémoire de sa famille. Un moment de lecture intéressante, un récit marquant que je vous recommande.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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En passant par son historique familial, l'auteur nous livre un récit sur l'alcoolisme et son impact social dans les familles québécoises et du monde. C'est aussi un texte qui parle de masculinité; ce que c'est d'être un homme, un père (selon l'éducation qu'il a reçu.)
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Comme tout ce qu'écrit François Gravel, j'ai bien aimé ce récit très personnel. L'histoire de sa famille et de son père, tous ou presque alcooliques. Les ravages que ça fait dans une famille, et le piège dans lequel leurs enfants peuvent tomber. Heureusement pour lui il se contente que de 2 verres, d'ou le titre. Un livre qui se lit en une heure.
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critiques presse (3)
LActualite
24 mars 2022
Le deuxième verre raconte les ravages de l'alcoolisme chez les hommes de son entourage dans les années 1960.
Lire la critique sur le site : LActualite
LeJournaldeQuebec
15 février 2022
Avec sa plume incomparable, à la fois tendre et réaliste, François Gravel transporte ses lecteurs dans sa jeunesse et remet en question une affirmation répandue à propos de la masculinité dans les années 1950 : un homme, un vrai homme, ça boit.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeDevoir
07 février 2022
Dans toute cette mise à nu, la tentation de faire la morale était facile, mais François Gravel s’en écarte habilement grâce à ce ton détaché, froid, et à ces nombreuses tergiversations qui abreuvent son propos.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
(p, 143) Boire seul. Non pas pour être heureux, ce serait trop demander à la vie, mais pour mieux la supporter. Pour être bien, pendant quelques heures. Juste bien. Boire seul, pour essayer de garder la plus grande partie de soi au-dessus de la ligne de flottaison.
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(p.27) Mon père est alcoolique. Enfant, je le sens. Adolescent, je le sais. Ce n'est pas qu'un buveur social. Il boit seul, en cachette, et chaque verre l'isole un peu plus de sa famille. Il est toujours ailleurs, où qu'il se trouve.
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...avoir un parent alcoolique c'est une autre façon d'être orphelin. (p. 39)
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Videos de François Gravel (3) Voir plusAjouter une vidéo
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Rencontre avec François Gravel - La magie de Super Hakim
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