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Rebecca Satz (Traducteur)
EAN : 9782290333082
412 pages
J'ai lu (17/03/2004)
3.47/5   19 notes
Résumé :

Rien ne va plus dans la vie de Marina et Michael. Il leur paraît impossible de sauver leur union malgré de nombreuses visites chez leur psychothérapeute. Comédienne au chômage, Marina n'a jamais pu avoir d'enfant et le couple a décidé d'entamer une procédure de divorce. Désœuvrée et amère, Marina déambule dans Pittsburgh. Un jour, elle s'attarde auprès d'un bébé et de sa mère, babille avec l'enfant, lui sourit et, triste, prend le bus pour rentrer chez ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Avis assez mitigé. L'histoire de base est intéressante. Un bébé est enlevé, et Marina, qui l'avait vu peu de temps avant, le reconnaît. Elle décide donc de suivre le kidnappeur et là les ennuis commencent. J'ai plutôt aimé ce livre, mais j'ai été déçu sur certains points. En lisant le résumé, je ne m'attendais pas à cela (mais cela peut arriver souvent avec les livres). Je n'ai pas beaucoup accroché avec le personnage de Marina. Je m'attendais à ce qu'on suive l'enquête du début à la fin, or je trouve que celle-ci est parfois oubliée. À certains moments, on nous raconte l'avancé de l'enquête, cependant, pour ma part, je trouve que l'on donne trop d'importance au homme en cavale ou à la vie de Marina et du policier en charge de l'enquête, au dépit de l'enquête.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Eh bien, s'il dit vrai, les gens qui n'ont pas été aimés comme il faut - généreusement, totalement - sont souvent plus gentils que les autres. Pour quelle raison ? Parce que la privation crée l'envie, et que de l'envie naît la compréhension...
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Ou peut-être était-ce le destin qui attendait tous les êtres humains qui la démoralisait. Des vers, de la terre et des crânes ricanants. Qu'on soit bon ou mauvais, quelle différence ?
Sauf peut-être si la terre murmurait l'histoire de ceux qu'elle renfermait aux passants, leur permettant de tirer des leçons de ce qu'ils entendaient.
Sauf si quelque chose de bon pouvait être transmis aux jeunes générations et ainsi être sauvé de l'oubli. Certaines personnes disaient que leurs parents leur avaient donné tant d'amour, un amour qui les emplissait si bien, qu'il leur en restait beaucoup à donner. Ces gens-là savaient ce qui comptait vraiment. Ils reconnaissaient les autres comme des êtres distincts, à part entière, qui méritaient le respect. Leur parfaite compréhension de qui ils étaient leur permettait de regarder à l'extérieur, vers ceux qui les entouraient, et de voir au-delà d'eux-mêmes. Ils ne se racontaient pas d'histoires non plus.
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Ca y est. Voilà comment elle va finir. Dans une chambre sale avec un lit sans draps et une fenêtre bouchée par du contre-plaqué. La chaleur et l'obscurité la soulagent presque, ont sur elle un effet anesthésiant. Elle abandonne, elle re résigne. Ce n'est pas si terrible de dire au revoir, de lâcher le besoin de lutter, d'accepter la suite. Le sommeil est d'autant plus agréable lorsqu'on y plonge malgré soi. Elle a un étourdissement. la porte se ferme et elle ne voit quasiment plus rien, à peine une faible ligne de jour qui dessine le pourtour rectangulaire de la fenêtre.
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On laisse entrer la violence, on lui ouvre la porte, c'est la vie qui va son chemin, au hasard, laide et égoïste, c'est la vie qui utilise les autres et est utilisée à son tour. Ça ne s'explique pas. Peu importe ce que les gens pensent. Rien de ce qui arrive n'a de sens, sauf l'incroyable l'impression de vitesse qu'on en retire. Grisante.
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Au début, elle ne pense plus que par images simples, isolées : je suis attachée. L'un s'appelle Vol, l'autre Joe. Je vais trouver un moyen de me sauver. Mes mains et mes pieds sont en train d'enfler, j'ai mal à la bouche. Je vais m'en sortir. Le bébé pleure encore. Le bébé va mourir. Il n'y a quel moi qui puisse le sauver.
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