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EAN : 9782413015864
312 pages
Delcourt (25/08/2021)
3.9/5   29 notes
Résumé :
De 1894 à 1906, l’affaire Dreyfus défraie la chronique. L'auteur en décortique les mécanismes et nous la fait vivre comme si elle se déroulait aujourd'hui, avec nos moyens de communication. Cette mise en scène de l’espace médiatique met en évidence les dynamiques qui peuvent conduire à la polarisation de la société, à partir d’un événement initial devenu prétexte d’un grand conflit de valeurs…
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un auteur Jean Dytar que j'aime beaucoup et qui réalise une BD dans un format spécial du fameux « J'accuse » d'Emile Zola. C'est le plus grand scandale ayant marqué à tout jamais la IIIème République et cela concerne précisément l'affaire Dreyfuss. La France de l'époque était nettement antisémite ce qui ne présageait rien de bon pour le futur.

Je dois reconnaître que sur la forme, c'est vraiment soigné et original. La BD est enveloppée dans un coffret à ouvrir. le format de l'ouvrage est à l'italienne ce qui change un peu. Les précédentes productions de l'auteur m'ont marqué comme « La vision de Bacchus » ou encore « Florida » sur des sujets toujours historiques.

A noter que chaque page est présentée comme sur un écran d'ordinateur ou à la manière d'un mail ce qui présente un certain anachronisme avec la fin du XIXème siècle mais c'est superbement bien transposé pour respecter le caractère de l'époque avec les bonnes manchettes de journaux. Cela apporte incontestablement un effet novateur.

Nous avons un officier de l'armée Alfred Dreyfus qui est injustement accusé de crime de haute trahison pour avoir communiqué à une puissance étrangère à savoir l'Allemagne des documents peu importants mais confidentiels. En réalité, c'est parce qu'il est juif qu'on le jette en prison sur l'île du diable en Guyane. Il est surtout jeté en pâture auprès d'une opinion public hostile car manifestement antisémite.

Même la présentation de cette affaire depuis ses débuts présente un caractère original avec ses témoins et ses dépêches qui défilent tout le long. On se rend compte que c'est la réussite de Dreyfus qui a alimenté la haine conduisant à son éviction. Visiblement, on était jaloux de sa femme, de son argent et de ses relations.

Le Ministre de la guerre le général Mercier est le principal accusateur qui a mis tout son poids dans la balance. Il ne cessera d'ailleurs jamais de clamer la culpabilité de Dreyfus jusqu'à son dernier souffle en 1921. On est quand même dans une société où on peut lire dans un article de journal: « La femme jugeant avec son coeur plus qu'avec son cerveau ne peut admettre en aucun cas le péché originel ».

Dreyfus a été reconnu coupable à l'unanimité et condamné à la déportation au grand soulagement du gouvernement et de l'armée et avec l'allégresse de toute une bonne partie de la population. Il y a également toute la détresse de cet homme au bord du suicide devant une condamnation aussi inique. Il a fallu la détermination de son frère Mathieu Dreyfus pour convaincre les intellectuels comme Emile Zola, Jean Jaurès ou Georges Clémenceau ayant une influence sur le public. Il faut savoir que cette affaire a profondément divisé la France en deux camps opposés.

En outre, la famille de Dreyfus a finalement réussi à identifier le véritable traître qui était le commandant militaire Esterhazy. C'est bien lui l'auteur présumé des lettres litigieuses mais il fut acquitté contre toute évidence pour justifier la bévue du procès de Dreyfus. Il y eu des clameurs dans toute la France du style « Vive l'armée ! A bas les Juifs ! ». On ne peut qu'avoir un regard de consternation sur cette triste époque.

A noter que le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaire qui avait permis d'identifier le coupable a été limogé par l'armée dont l'état major voulait empêcher toute reprise du procès.

Ce limogeage et cet acquittement scandaleux du coupable a ému profondément l'auteur de roman au sommet de sa gloire à savoir Emile Zola jusqu'ici peu investi dans cette affaire. A noter que l'écrivain n'avait jamais fait de politique. En résumé: condamnation d'un innocent et acquittement d'un coupable. le doute commençait à s'installer en gagnant les esprits les plus éclairés.

En effet, c'est le « J'accuse » d'Emile Zola, cette lettre ouverte publiée dans le journal «l'Aurore » le 13 janvier 1898 à l'attention du Président de la République Félix Faure qui allait mettre le feu aux poudres. Zola a eu par la suite bien des problèmes avec la justice et il est contraint à l'exil pour échapper à des peines d'emprisonnement. Cependant, il restera pour la postérité le grand défenseur des valeurs de tolérance, de justice et de vérité.

Sur le fond, il faut savoir que cette BD est très bavarde. Cela peut durer des heures de lecture pour étudier le moindre document ou le moindre témoignage étayant les arguments de la défense ou de l'accusation. Au final, ceux qui ne sont pas juriste ou historien risque fort de s'ennuyer fermement. Je préfère l'indiquer pour des raisons d'honnêteté intellectuelle.

Cependant, c'est intéressant de suivre les différents rebondissements de cette célèbre affaire. le premier procès a eu lieu en 1894. Il a fallu 5 ans de combat pour qu'une révision du procès ait lieu. Alors que tout les espoirs étaient permis, ce second procès de 1899 confirma la condamnation de Dreyfus avec l'admission de circonstances atténuantes réduisant la peine.

Heureusement qu'il y eu la grâce du nouveau Président de la République Millerand convaincu de l'innocence de Dreyfus. La justice n'avait visiblement pas fait son travail. Cependant, Dreyfus était désormais libre, prêt à continuer de se battre pour la réparation de l'effroyable erreur judiciaire qui lui imputait un crime commis par un autre. Il faudra encore attendre l'année 1906 pour la reconnaissance pleine et entière de l'innocence de Dreyfus.

Au final, c'est un très beau travail qui a demander des heures de recherche historique pour une mise en image assez élaboré. C'est sophistiqué sur une vieille affaire qui a été quand même un vrai scandale. Ce n'est pas inutile de montrer comment un gouvernement ou une autorité militaire peut manipuler les juges ou l'opinion publique. Cela peut être toujours d'actualité.

Je retiens que c'est le fameux « J'accuse » qui est le symbole du pouvoir de la presse au service de la défense d'un homme et de la vérité. C'est un formidable album que nous offre là Jean Dytar !
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Depuis un certain temps, cette BD me fait de l'oeil. Mais je lui disais : « Mais non, regarde, tu es trop lourde, je suis déjà bien chargée, on verra plus tard ». Et puis, j'ai fini par céder, tant pis pour le poids.
La présentation est belle : une boite rouge vif ornée d'un doigt tendu accusateur.
La réalisation est mise au goût du jour : je suis devant un ordinateur, j'ai accès aux réseaux sociaux et à leurs likes, aux mails et à un trombinoscope. Des interviews ponctuent le tout.
Le "J'accuse" de Zola et l'Affaire Dreyfus, j'en avais bien sûr entendu parler. Mais je n'avais pas eu l'occasion d'approfondir l'histoire. Cette BD si épaisse ( 307 pages ), m'en a donné l'occasion. Mais loin de moi l'idée de vouloir résumer les faits, tellement il y a de rebondissements.
Toutefois, le titre "J'accuse" ne me paraît pas tellement approprié car il n'y en a qu'un court extrait. Je l'aurais plutôt appelée "L'Affaire Dreyfus".
Le récit en est très intéressant car il replace les faits dans le contexte historique de l'époque qui était terriblement antisémite. A ce point-là, je n'aurais pas cru. Les propos sont parfois insoutenables, de la haine à l'état pur. Affligeant, écoeurant, flippant. Et ce n'est pas pour rien qu'on appelle l'armée "La Grande Muette".
Les premiers à défendre Dreyfus, sont Bernard Lazare à travers trois mémoires et le sénateur Sheurer-Kestner.
Zola ne se lance dans la bagarre que le 13/01/1898 en publiant "J'accuse" dans le journal l'Aurore.
Il y a eu une grande agitation autour de cette affaire et le capitaine Dreyfus, gracié, ne fut réhabilité qu'en juillet 1906. Une vie, des vies, à jamais meurtries.
Une BD à lire pour tous ceux que L Histoire intéresse.
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À chaque nouveau livre, un nouveau défi pour cet auteur.

Ici, Jean Dytar retrace avec de nombreux détails l'affaire Alfred Dreyfus. Depuis les premières accusations, l'emprisonnement et les longues années qui ont suivi, la difficile bataille des proches pour innocenter l'officier, les luttes d'influence dans les sphères militaires, politiques et médiatiques, les remous sociétaux que cette affaire engendra, la lettre de Zola bien sûr et bien d'autres choses encore. Chaque événement, chaque réaction y sont décrit avec une précision d'orfèvre : l'auteur utilise des extraits d'articles, des interviews d'intervenants, des éditoriaux militants (quels que soient leur bord) qui ont été réellement publiés. Il utilise également certains livres de mémoires publiés des années après l'affaire (et notamment celui de son frère Mathieu Dreyfus qui se battit avec un courage sans faille), sans oublier les nombreux récits d'historiens qui firent la lumière sur ces événements. Tout y est rigoureusement exact (d'ailleurs un lien sur internet permet d'aller piocher dans les archives tout au long du livre). Une lutte désespéré et sans fin face à la Grande muette.

Mais l'originalité du livre vient d'abord de sa forme. Livre-objet, puisqu'il est inséré dans un boîtier, format à l'italienne, les pages y sont présentées telles un écran d'ordinateur (ici, le # du titre a son importance): références en haut de la page, barres d'adresse, de navigation et de défilement. Passage d'un onglet à un autre au fil des pages. Et tout cela avec un graphisme noir et blanc imitant les gravures de l'époque, au trait extrêmement précis et détaillé. Et également quelques clins d'oeil avec notre époque contemporaine, puisqu'apparaissent Yann Barthès ou Pascal Praud, Twitter s'appelle Gazouillis, le Zapping devient le Trombinoscope.

Tout cela pourrait paraître ridicule, sauf que justement ça ne l'est pas. Ce traitement particulier nous oblige à se poser une question : et si l'affaire Dreyfus avait lieu aujourd'hui, quelle en serait l'issue ? Quelles seraient les réactions des médias, de l'armée, de la classe politique ou du public ? Pas sûr que l'on puisse répondre avec certitude que l'officier serait innocenté aussitôt. Encore moins que les répercussions au niveau du public soient moins véhémentes. Bien sûr, l'antisémitisme aujourd'hui est moins marqué dans la société française qu'il n'y était fin XIXe (en tout cas, il s'exprime moins publiquement). Pourtant il n'est pas rare que les polémiques s'enflamment avec rapidité, par exemple sur les réseaux dits sociaux, et cela sans que les personnes qui s'énervent ne connaissent tous les éléments du sujet.

En tous cas, avec ces 4 années de travail, Jean Dytar réussit ici une des bd marquantes de ces 20 dernières années (ou roman graphique si vous préférez) et construit au fil de ses (trop rares) albums une oeuvre remarquable.
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Un format original pour aborder l'affaire d'Alfred Dreyfus

L'histoire d'Alfred Dreyfus, qui fût condamné injustement et qui se bat pour prouver son innocence, est racontée dans la bande dessinée, #j'accuse ! écrite par Jean Dytar, publiée en 2021. Il est accusé à tort d'espionnage au profit de l'ennemi allemand. Malgré le fait qu'il clame son innocence, il est condamné...
L'histoire est conduite par l'enquête judiciaire et les péripéties qu'Alfred Dreyfus ainsi que les personnes qui l'aident rencontrent. C'est de plus éducatif puisque nous pouvons découvrir ou bien en apprendre plus sur l'affaire Dreyfus. Personnellement j'ai beaucoup appris pendant la lecture de cette bande dessinée car je ne m'étais jamais beaucoup renseigné sur cette affaire. On ressent surtout de la peine pour Dreyfus puisque malgré ses explications et son innocence, il est condamné au bagne.
C'est une histoire où l'on est captivé, le fait que les dessins soient en noir et blanc rajoute quelque chose de «spéciale» à la bande dessinée. Ils sont très plaisants à observer avec les détails précis qui nous font encore plus apprécier les rebondissements de l'affaire Dreyfus. le fait que l'histoire soit détaillée est à la fois bénéfique car nous apprenons tout son mécanisme mais c'est aussi parfois moins bien puisque cela est un peu long par passage. le format paysage est très intéressant et original, le seul défaut est que la prise en main est difficile car la bande dessinée a une première et une dernière de couverture souples.
L'une de mes planches favorites de cette bande dessinée est la planche de la page 266. Alfred Dreyfus est transféré à Rennes pour la révision de son procès, il est affaibli à 39 ans mais il en paraît déjà 60 car ses cheveux ont blanchi. Il a pu voir Lucie, sa femme mais il ignore tout de ce qui s'est passé depuis 2 ans. Il songe aux acclamations qu'il va recevoir mais il ne sait pas qu'il n'en sera rien… c'est terrible et triste... J'ai choisi cette planche car elle montre bien ce qu'a vécu Alfred Dreyfus tout au long de cette affaire politico-judiciaire : il est alors exclu de la société depuis 2 ans en détention à l'île du Diable au large de la Guyane, sans aucune nouvelle de ce qui se passe en France. Il a été maltraité lors de sa détention. Ainsi, il paraît bien plus âgé. de plus les dessins montrent bien son état physique de fatigue : les traits de son visage sont bien plus marqués.
La mise en page choisie par Jean Dytar est très originale : l'album prend place dans une sorte de coffret comme si le lecteur était en train d'effectuer des recherches sur internet. le réceptacle de la bande dessinée est donc une « boîte », qui, lorsqu'on l'ouvre, laisse apparaître un clavier qui nous donne vraiment l'impression d'être sur un ordinateur en train de surfer sur internet pour mieux connaitre l'Affaire Dreyfus. Cependant, pour moi, l'élément le plus surprenant et intéressant c'est le QR-code que l'on retrouve sur beaucoup de pages. Si l'on scanne les QR-code avec l'application donnée par la maison d'édition au début de la bande dessinée, on peut obtenir plus d'informations sur les personnages avec des éléments biographiques et des extraits de journaux originaux datant de l'affaire Dreyfus. Un choix particulier de la couleur est aussi à relever, puisque la seule couleur utilisée est le rouge sur le coffret où se range l'album de Jean Dytar.
La bande dessinée est vraiment très dense en information, le lecteur peut donc éventuellement se perdre dans les informations ou même dans les planches. L'histoire est très dense donc il y a beaucoup d'informations à lire et enregistrer mais ce n'est pas si dérangeant que cela finalement, si ce qu'on lit nous plait.
En somme, je recommande cette bande dessinée pour les lecteurs qui aiment les affaires politico-judiciaires ainsi que le thème des médias, car cette bande dessinée mêle les deux et est basée sur la reproduction de nombreux articles et dessins de presse de la Belle Epoque. On apprend beaucoup sur l'affaire Dreyfus et sur le système judiciaire sous la Troisième République. Les choix opérés par Jean Dytar dans cette mise en page atypique que je n'avais jamais rencontrée auparavant rajoutent un charme à la lecture de cette histoire. Cet album a changé ma perception de la bande dessinée avec ce nouveau format qu'il me plairait de revoir dans d'autres albums.
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L'Affaire Dreyfus 2.0

Une vie entièrement bouleversée, pour Alfred Dreyfus, sa femme et surtout son frère Matthieu, témoin de l'envoi en prison d'Alfred pour de fausses accusations de haute-trahison. Voici comment débute la nouvelle bande dessinée de Jean DYTAR publiée en 2011. Elle raconte l'histoire d'Alfred Dreyfus qui fut injustement condamné car il aurait fourni des documents confidentiels à l'ennemi allemand en 1894. Nous suivons la lutte de ses soutiens pour le faire innocenter.
Tout le long de l'histoire, j'ai aimé l'explication des rebondissements et des avancées dans l'enquête. C'est extrêmement intéressant puisque nous sommes directement plongés au coeur de l'histoire même. Parfois des éléments sont rajoutés par le témoignage de son frère, ce qui suscite plus d'émotion tout au long du livre. le cercle familial crée instantanément une ambiance de cohésion, et renforce les liens avec le frère et nous procure de la compassion pour Alfred mais aussi pour sa famille. Durant la BD, nous suivons également l'évolution des personnages comme Alfred Dreyfus et son frère, Matthieu, mais aussi l'ensemble de leurs pensées. Par exemple, le dessin du visage du frère évolue avec son âge au cours de l'Affaire Dreyfus qui dure de 1894 à 1906. Ceci donne un caractère encore plus réaliste à l'histoire et nous aide à comprendre que cette affaire a bel et bien existé et que rien n'a été inventé. Cela nous montre aussi que cette histoire a duré dans le temps et a eu un impact durant de nombreuses années. La planche de la page 202 est une de celles que je trouve les plus intéressantes. En effet, le ministre de la guerre prend la parole devant l'ensemble des membres présents lors d'une séance à la Chambre des députés. Dans celle-ci, il a, encore une fois, rendu coupable Dreyfus en s'appuyant sur des preuves qui, en réalité n'en sont pas. À la fin de cette planche, les députés l'applaudissent. Ainsi on comprend que cette affaire est réellement au coeur de la vie politique de la Troisième République.
La mise en page du livre est intrigante à mon goût. La mise en forme des planches est intéressante. En effet tout le long du livre nous avons l'impression d'effectuer nos recherches sur internet. Les planches et leur mise en page ont été créées en vue de nous faire penser que nous sommes sur un ordinateur. La boîte rouge dans laquelle la BD est rangée représente un ordinateur et quand on l'ouvre un clavier apparaît. Ainsi le style de la BD est très original. Toute la BD est réalisée en noir et blanc, seule la boîte et la première de couverture sont en rouge. Sur certaines pages, il est possible grâce à un QR-code, d'effectuer davantage de recherches sur un sujet. Malheureusement, je trouve tout de même que certaines planches sont parfois trop chargées. Je n'ai pas apprécié quand il y avait trop d'écriture car cela peut rendre la lecture plus difficile et longue. L'histoire est peut-être même un peu trop détaillée, ce qui pouvait rendre l'histoire longue et nous perdre ou nous rendre confus. Toutefois cette BD, reste compréhensible pour tous et permet également de nous cultiver et nous informer autour de l'Affaire Dreyfus.
Je recommande cette BD pour des personnes qui s'intéressent à des affaires de politico-judiciaires ou pour des passionnées d'histoire, de justice, de droit... Cette bande dessinée peut également être utile pour des élèves qui travaillent sur cette affaire, notamment ceux ayant choisi la spécialité (histoire-géographie, géopolitique et Sciences Politiques) car elle fait partie d'un des thèmes enseignés dans le programme de première et puisqu'elle est extrêmement détaillée. Plus largement, elle convient à toutes les personnes curieuses qui veulent davantage apprendre et développer leur culture générale.
Une bande dessinée qui émeut et change notre perception de la justice quand il s'agit de haut fonctionnaire d'État et d'espionnage. Je recommande #j'accuse ! de Jean Dytar.

Bonne lecture !
AmarynaLA

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critiques presse (4)
Sceneario
19 octobre 2021
Quel plaisir d’avoir cette impression de tenir entre les mains quelque chose de nouveau dans le monde de la BD, d’avoir la sensation de lire un ouvrage qui n’est pas du déjà vu ! Merci Jean Dytar pour cet BD non identifiée, passionnante et réussie !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
06 octobre 2021
# J’accuse est un objet rare, à la didactique parfaitement élaborée, un de ceux qui ouvrent des horizons nouveaux et qui méritent une place particulière dans toute bonne bibliothèque. Toutefois, ce one-shot - au volume conséquent - se conquiert de haute lutte et nécessite nombre d’heures de lecture… agrémentées de belles découvertes. Tel est le prix à consentir pour pleinement apprécier ce pari éditorial osé autant que risqué, mais - ô combien - réussi.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
17 septembre 2021
D’une grande importance, cet album #J’accuse...! tente une nouvelle approche, anachronique, de l’Histoire, en montrant l’Affaire Dreyfus comme un miroir de notre actualité sans la déformer, mais plutôt en lui donnant un côté ancien, et pourtant rassurant.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LigneClaire
15 septembre 2021
Avec son #J’accuse il a mis en boite au sens propre du terme une évocation pointilleuse de l’Affaire Dreyfus en se demandant, si elle se passait aujourd’hui, le web et les réseaux sociaux changeraient la donne. On va donc tourner des pages dans un format à l’italienne pour simuler un écran d’ordinateur avec des onglets accessibles pour avoir une réalité augmentée proposée sur plus de 200 pages.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Puisque l'affaire Dreyfus n'était pas une affaire exclusivement judiciaire, mais une affaire d'ordre politique avec son cortège de préjugés, de haines et de passions, le rejet de la révision était possible.
« L'Affaire telle que je l'ai vécue » Mathieu Dreyfus
P 248
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Nous regrettons qu'une lacune de nos lois n'ait pas permis de fusiller l'infâme.
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La Fronde, 9 décembre 1897. Première année. Numéro 1
Féminisme
Par Maria Pognon,
Présidente de la Ligue Française pour le Droit des Femmes
Féminisme est un mot, créé tout récemment, vers 1892, pour indiquer l'action commune des individus des deux sexes revendiquant, pour la femme, des "Droits" égaux à ceux de l'homme.
P 124
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Henri de Weindel : Après le "Psst...!" fort agaçant, imaginé par Caran d'Ache et Forain, voici que des dessinateurs du camp adverse interviennent dans l'aventure avec "Le Sifflet".
P 187
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Vidéo de Jean Dytar
Un entretien avec Jean Dytar, pour la sortie du magnifique album : Les Illuminés aux éditions Delcourt. Entretien réalisé lors du FIBD d'Angoulème 2024.
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