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Un pavé lu en deux jours. Il faut dire qu'on se laisse complètement happé par ce récit, ultime tome du cycle sur Jeanne Froidelac, frondeuse à la cour vampyrique de Versailles.

Commençons par l'abord : comme pour les deux premiers tomes, cet opus est magnifique. L'objet livre en lui-même est travaillé : de la couverture, à la police d'écriture, en passant par les planches introduites à divers moment du récit. le ton est donné : on nous emmène dans un opéra baroque à savourer. Un soin est porté au détail et je dois avouer que j'y ai été particulièrement sensible.

Pour ce qui est du récit, le poids du livre ne nous trompe pas : ça s'étoffe! Je n'avais pas compris que Victor Dixen voyait cette série sous forme de cycle et que celui de Jeanne prenait fin avec celui-ci. L'ayant compris, on se demande toujours quelle sera la fin. Jusqu'au bout les événements s'enchaînent rapidement, un rythme effréné, un peu staccato dirons nous. Pour autant, impossible d'en deviner l'issue. Au passage, on se dit qu'il est impossible que tous les mystères soient résolus. Eh si! du moins pour tous ceux concernant Jeanne. Enfin, j'avais peur de ne pas vouloir connaître la suite avec un changement de cycle et donc de protagoniste principal. Avec une telle fin, inutile de dire que je suis mordue et que je ferai partie des lecteurs à acheter le nouveau cycle en 2023. Je crois même me laisser tenter par la BD qui sortira en octobre. Bien vu, le petit coup de pub à la fin du livre... Rien de tel pour harponner le lecteur. J'en viens même à désirer le tarot interdit, moi qui ne joue ni ne lit les cartes!

L'action suit un rythme, je l'ai dit très rapide, conforme à son style young adult. Au même titre que les sentiments de nos différents personnages. C'est propre au style, qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas. Ce que j'apprécie vivement, c'est le fait qu'il donne une plus grande part à l'Alchimie, approfondissant ainsi nos connaissances sur ce monde qu'il développe peu à peu.
Enfin, et surtout, l'intrigue se passe dans la Cour des Ouragans. Fini Versailles, Paris, la France et ses intrigues : on arrive en Atlantique, avec des corsaires et des pirates, vampyres ou humbles mortels. Au péril des océans, s'ajoute les syrènes et surtout le terrible Pâle Phoebus, énigme à lui tout seul, capable, par sa musique, de soulever des tempêtes ou de les contenir. Une trame séduisante, avec des rebondissements palpitants et un décor vraiment creusé qui montre toute l'imagination de cet auteur. J'en viens à regretter de ne pas l'avoir lu en audio. Nul doute que la dimension donnée à la musique dans cet opus prend toute son ampleur.
Le tout dans un écrin "historique" vraisemblable avec la situation de l'esclavage, les plantations, la piraterie dans les Antilles, mais aussi les différentes forces diplomatiques.

Cette saga est ma première découverte de Dixen et j'en sors réellement séduite. Une uchronie baroque et young adult que je revendique chaudement à tous les amateurs de ce style!
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Ce troisième tome n'est pas bon.
Il n'est pas excellent.
Il n'est pas génial.
En fait, c'est juste une pure TUERIE. Un énorme kiff pour parler "jeune's".
Je crois que je n'ai jamais autant apprécié un troisième tome.
Lu en deux jours en totale apnée. Je me suis retenue d'aller voir à la fin ce qui se passait tellement j'étais tendue pour Jeanne /Diane.

Petite remise en contexte.
Uchronie. le roi Louis XIV a subi une transmutation et est devenu vampyre. Il règne sur la France depuis 300 ans.
Jeanne Froidelac a vu sa famille se faire tuer sous ses yeux (ils étaient frondeurs). Pour échapper à la mort, elle a usurpé l'identité de Diane de Gastelfriche. Elle est venue à la cour du Roi et s'est faite engager pour servir le roi en tant qu'Ecuyère pour le tuer puis avec le temps a fait sienne la cause des frondeurs. Dans ce tome, le Roi décide de la marier à Pâle Phoebus un pirate étrange (il commande des tempêtes). Direction les Amériques.
Et les pirates ! et les sirènes ! Et les vampyres ! et les tempêtes...
Autant dire que c'est un tome au rythme effréné. Beaucoup d'actions et de rebondissements auxquels je ne m'attendais pas.
J'ai tremblé pour Jeanne qui doit maintenir cacher sa véritable identité.
Les personnages sont passionnants aussi: aussi bien les gentils (Jeanne/Diane, Poppy...) que les méchants.

Parlons maintenant du contenant. Un livre superbe. Une magnifique couverture. Des illustrations top. La police d'écriture au top aussi. Des suppléments à la fin qui donnent trop envie. Franchement les pages se tournent toutes seules.

Ce tome clôt un premier cycle. J'ai trop envie de découvrir le second cycle en espérant recroiser la route de Jeanne.

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C'est à la troisième tentative que j'ai réussi à rentrer dans l'histoire ! Les deux fois précédentes l'ambiance ne convenait pas au moment où je me mettais à la lecture.

Une fois embarquée j'ai été accrochée jusqu'à la fin. le déroulement est sans temps mort une fois Diane arrivée aux Amériques et nous découvrons avec elle le Pâle Phoebus, pirate craint et ses prétentions quant à son choix d'épouse.

Ce troisième tome nous emmène au sein de la piraterie aux Caraïbes qui mettait à mal beaucoup de transports commerciaux de l'Europe, y mêlant magie, maléfices et mythes !

Un final à 100 à l'heure avec quelques retournements de situation mais aussi beaucoup de questions toujours en suspens voire plus ! Je ne regrette pas d'avoir attendu pour finir par profiter pleinement de l'histoire !

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Pavés 2023
Pioche dans ma PAL octobre 2022 : Basileusa
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J'ai failli abandonner ce tome trois alors que j'étais à un tiers du récit. Je n'étais pas dedans, indifférente au sort de Jeanne et encore plus lorsque le récit est parti vers un concours de prétendante. Je ne suis pas fan lorsqu'un personnage doit affronter des épreuves ou concours. Pourtant, en y revenant plus tard, alors que cette fois c'était le bon moment , je me suis plongée avec délectation dans le récit. Et je n'ai plus lâché le livre . D'autant qu'il me manquait un petite romance et elle était finalement là, sous mes yeux. J'avoue que la fin est à multiples rebondissements, avec tellement de personnages qui interviennent que l'on pourrait s'y perdre. Mais elle est bien prenante et à la hauteur ! J'ai hâte maintenant de poursuivre dans cet univers. Je vais commencer par la BD en attendant le prochain cycle.
Challenge Mauvais genres 2022
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Ce tome prend une direction inattendue. Hélas, je suis ressortie assez déçue par plusieurs éléments, notamment par la romance sortie de nulle part et, finalement, pas spécialement nécessaire. Quelques twists un peu trop attendus et un rythme en dents de scie. Il n'empêche que l'auteur déborde d'une imagination incroyable et d'une plume toujours aussi fluide qu'efficace.
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J'adore cette série… et quel bonheur de savoir que se termine, certes, le cycle avec Jeanne, mais qu'avec la fin de cette dernière, s'ouvrira un nouveau cycle avec un autre personnage. Et pour ce dernier tome du cycle, Dixen nous amène cette fois de l'autre côté de l'Atlantique ; à la Cour des Ouragans. C'est que Le Roy a un dessein bien particulier pour Jeanne ; il la veut marier à un pirate qui sème la tempête partout où il passe. Et de plus, comme cadeau de Noces, il offrira à ce couple la vie immortelle. Mais Jeanne ne veut pas et à les Frondeurs dans la peau ; son but à elle, destitué Le Roy, et redonne au Monde le soleil. Un tome prenant, enlevant, rempli de créatures marines, de pirates et de corsaires. Un tome qui se dévore, tellement il est intense en action et en rebondissement. Et le décor, magique et magnifique… Vivement le premier tome du prochain cycle… Une série bonbon… À lire !!!
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Suite (et fin?) de cette série. J'enchaîne donc ma lecture avec ce 3ème tome car j'ai hâte d'en savoir plus et j'ai envie de retrouver notre trépidante écuyère Du Roy, Diane/Jeanne et son étonnante famille.

Encore, un coup, Le Roy lui donne une mission bien difficile à mener à bien. Va-t-elle perdre son humanité au terme de celle-ci ? Comment va-t-elle réussir à mener de front les deux missions qu'on lui a confié ? Vous le saurez en suivant Diane par delà les mers à la rencontre de son destin. le moins que l'on puisse dire est que l'auteur aime sacrément mêler différentes mythologies et éléments en tous genres. Par ailleurs, il nous fait voyager au sein de la société vampyrique, du côté des « bons » comme des « mauvais ». On n'est donc pas au bout de nos surprises en compagnie de Diane et de l'imaginaire de cet auteur. Dans ce tome, j'ai aimé découvrir toute l'ambiguïté créée par l'auteur pour cet univers. Diane se retrouve à arpenter les mers pour le compte Du Roy et de la Fronde. Mais ne va-t-elle pas perdre son âme au bout du compte ? Ce tome est également plus technique avec les arts vampyriques qu'on n'avait que survolé jusqu'à présent. Ce tome semble clôturer un cycle… L'aventure continuera donc avec Jeanne ou avec un autre personnage ? Qu'est-ce que l'auteur va encore imaginer pour son univers uchronique ? le moins que l'on puisse dire est qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer en compagnie de Jeanne et de ses amis. Même quand c'est relativement calme, notre cerveau reste en ébullition avec tous les tenants et les aboutissants du monde créé. Il est complexe à souhait et je n'ai pas eu l'impression qu'un seul détail avait été oublié pour créer un monde très complet. En dire plus sur cette série serait spoiler ses prochains lecteurs, je vous enjoins donc à découvrir cette trilogie par vous-même.

Comme vous l'aurez compris, ce 3ème tome confirme mon coup de coeur pour cette série et je n'ai qu'une hâte, qu'une suite voie le jour le plus rapidement possible. Ce monde est trop complexe pour n'être exploité à sa juste valeur qu'avec 3 tomes. C'est donc un auteur que je vais pister et en profiter pour lire ses précédentes séries. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cette série uchronique et son univers foisonnant de créatures, il est très complexe par bien des détails.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Dernier tome de la trilogie ? La fin reste très ouverte et laisse libres toutes les décisions que pourrait prendre l'auteur par la suite.
L'histoire commence avec un concours pour un bachelor. C'était plutot terne malgré les épreuves imaginées et j'étais proche de la lassitude. En fait, on dirait que l'auteur se réveille à la fin du concours, qu'il libère son énergie et c'est là que j'ai été plus absorbée par l'histoire. le problème, c'est que ça part un peu dans tous les sens, surtout lors du grand final.
Bref, une série que j'ai moyennement appréciée mais qui finalement a su m'accrochée suffisamment pour que je la lise en entier.
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Encore une fois, ma super collègue m'a fait plonger dans cette saga de Victor Dixen il y a quelques mois. Ayant la chance de l'avoir eu en épreuve non corrigée (un grand merci à notre représentant de secteur!), j'ai pu m'y plonger avant la sortie officielle et ai passé un super moment!
Nous sommes dans une cour tout à fait différente des précédentes puisque nous sommes à la Cour des Ouragans, en pleine mer, rappelant Pirates des Caraïbes version vampires et créatures flippantes! Les syrènes ne sont pas de gentilles filles poissons à la crinière rousse, mais de véritables prédatrices. le maître des Ouragans n'est pas un vampire pirate mais une créature bien plus impressionnante!
On suis Diane/Jeanne en double mission (pour le Roi et pour la fronde), on retrouve avec plaisir Poppy, Zach et Rafael, qui vont être ses compagnons de galères. Et bien sûr, nous retrouvons Lord Sterling Raindust, toujours aussi kiffant et brut de décoffrage!
J'ai dévoré ce tome 3 (alors que je traine un Bone Season depuis plus d'un mois), la plume de Victor Dixen est toujours aussi fluide, ses personnages passionnants, ses histoires addictives… C'est avec une petite pointe de frustration que j'ai refermé ce dernier opus: je voulais lire encore et encore les aventures de Vampyria! A quand la suite? (dis la fille alors que le livre n'est même pas encore sorti).
Merci Victor Dixen!
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Ce que je m'apprête à écrire me surprend en premier lieu, mais ce dernier tome ne m'a pas convaincue, c'est même celui que j'ai le moins aimé. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas retrouvé l'engouement que j'ai ressenti pour les deux premiers tomes.

Ma déception est intrinsèquement liée à l'intrigue, alors que je m'attendais à retrouver des complots politiques à foison avec la mission que Le Roy des ténèbres donne à Jeanne, à savoir d'obtenir de Pâle Phoebus, un joyau dont il a besoin pour permettre aux vampyres de ne plus craindre la lumière du jour, ça a été la douche froide. En effet, l'histoire prend une direction inattendue et qui ne m'a pas du tout plu, avec une sorte de concours bachelor avec des épreuves imposées à plusieurs concurrentes pour conquérir le coeur de Pâle Phoebus. Au final, l'aspect YA prend le dessus et ce n'est pas ce que j'en attendais, il y a beaucoup de facilités et la manière dont certaines choses sont traitées sonnaient trop YA pour moi. Il y avait pourtant un énorme potentiel, j'étais ravie de partir en mer, ça offrait une autre dynamique au récit et ça montrait aussi l'étendue du pouvoir de l'Immuable. Malheureusement, cette histoire d'épreuves entre concurrentes est centrale, et n'ayant pas adhéré à cette direction, j'ai trouvé ça très long et peu intéressant. J'ai aussi été déçue par la romance j'ai eu l'impression qu'elle arrivait comme un cheveu sur la soupe, encore une fois ça faisait ressortir l'aspect YA que je déplore. Je n'ai en soi rien contre cette relation, mais elle n'a pas été assez bien développée et amenée pour que je puisse y être sensible. Quant à l'explication donnée autour de la nature de Pâle Phoebus et même de Jeanne (je ne peux pas en dire plus au risque de divulguer des éléments essentiels de l'intrigue), j'ai trouvé ça un peu trop rocambolesque à mon goût. Non pas que ça soit mauvais, mais je ne sais pas, je n'ai pas été réceptive à cette explication même si en soi, ça se tient. J'ai été aussi très sceptique quant au choix qui a été fait concernant Rafaël et Hyacinthe, autant le dire franchement, ma volonté de lire la suite en a été impactée. Je n'ai pas envie de suivre les déboires amoureux de ce dernier.

Malgré tout, je tiens à nuancer mon propos, j'ai quand même beaucoup aimé l'imagination de l'auteur, sa plume est toujours autant agréable, fluide et immersive. On sent le travail de recherche qui a été fait autour des créatures que l'on croise, mais aussi sur des sujets historiques notamment l'esclavagisme, qui à travers le personnage de Zach livre un véritable plaidoyer contre cette ignominie. Par ailleurs, j'ai été ravie de découvrir de nouveaux personnages, comme Hyacinthe, ou une contemporaine Du Roy dont je préfère garder le secret pour vous laisser la surprise, ça enrichissait de toute évidence le worldbuilding. J'ai eu ce même plaisir de voir l'évolution des relations entre Poppy, Zach, Jeanne, Sterling et Rafaël. Jeanne n'est plus animée par cette soif de vengeance, elle semble apaisée et avoir enfin trouvé des alliés, chose que j'attendais depuis le début. C'est dommage que tout ceci se déroule sur la fin, c'est comme si l'auteur reprenait les ingrédients qui m'ont fait aimer les deux premiers tomes, mais uniquement au moment du dénouement. La scène finale m'a renversée par son symbolisme. Je regrette que tout le roman n'ait pas suivi cette lignée-là, j'aurais eu sans aucun doute un coup de coeur pour la saga.

Je me rends compte que mon avis est très brouillon, cela dit, c'est délicat de parler d'un troisième tome. Mais si je devais faire une synthèse de mon ressenti c'est qu'il y a un aspect YA trop prégnant dans le récit pour que je puisse pleinement apprécier, et ni la direction prise par l'auteur, ni les différents choix scénaristiques n'ont su mon convaincre. C'est dommage parce que l'univers me plait toujours autant, son aspect historique riche et son ambiance aussi. J'ignore pour l'instant si je lirais la suite, peut-être lorsque la déception sera digérée, mais j'avoue y aller à reculons en raison du personnage que l'on va suivre (Rafaël), dont la quête choisie par Victor Dixen m'emballe très peu. J'aurai préféré, compte tenu des révélations autour de Jeanne la suivre à elle. C'est donc un bilan en demi-teinte et avec un immense sentiment de frustration que j'ai tourné la dernière page de cette première trilogie qui m'avait pourtant embarquée.
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