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sur 937 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un matin d'hiver, le jeune Marcus II de Saxe perd tout : sa famille, son château, son titre, son royaume. « Pour garder son pouvoir et ton rang, tu ne peux pas compter sur Dieu, mais uniquement sur toi-même. Sur ta force et ta détermination. » (p. 7) Sauvé par la fille d'une pauvre sage-femme, il devient Mikael et se cache parmi les serfs en attendant de se venger d'Agomar qui a tué son père, mais surtout du prince d'Ojsternig qui lui a tout pris. Les années passant, il se rallie aux rebelles menés par Volod le Noir et s'engage auprès des miséreux et des opprimés et contre l'injustice. S'il agit au nom des siens qui ont été massacrés, il ne ménage pas non plus sa peine pour préserver Eloisa, la femme qu'il aime depuis toujours.

Voilà un gros roman que j'ai lu très vite et avec un certain plaisir. Sur le fond, c'est une oeuvre divertissante. Sur la forme, je n'ai rien à reprocher au rythme, mais beaucoup à dire sur le style. L'intrigue est cousue du fil blanc dont on fait les cordes à bateaux, mais ce n'est pas le pire. La langue est affectée, souvent faussement poétique et lourdement lyrique, comme pour ajouter un côté ancien, ce qui est parfaitement crétin. À quoi sert de vouloir d'écrire dans une autre langue que celle de son époque ? Les dialogues sont peu crédibles, car trop écrits et peu naturels : il en ressort souvent un manque de fluidité dans les échanges. J'en termine avec la façon assez niaise dont sont présentés les sentiments, notamment l'amour, et les caractères : il ne faut pas s'attendre à beaucoup de finesse, car les méchants sont très cruels, les gentils sont très généreux et les traîtres sont très vils.

Dans l'ensemble, ce n'est pas un texte déplaisant, mais c'est sans doute un roman qui ravira les amateurs de lectures de vacances. Je ne souscris pas à cette distinction, car j'estime que tous les livres peuvent être lus à toutes les périodes de l'année. Mais si vous cherchez un livre sans prise de tête pour vous accompagner à la plage, celui-là ne sera pas pire qu'un autre.
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"Les rebelles sont ceux qui trouvent le soleil la nuit " !
Luca di Fulvio, après Christmas ( le gang des rêves ) , Mercurio ( les enfants de Venise ) nous emporte au XV ième siècle au royaume de Saxe avec son jeune héros Mikael : qui en est le prince héritier.
Sa famille est anéantie par le Seigneur Ojsternig et Agomar son exécuteur des basses oeuvres ! Il est sauvé par Eloïsa: la fille d'Agnete sage femme qui vont le cacher chez elles.
Pour survivre comme serf de la glèbe : il va apprendre les travaux pénibles, la souffrance, la peur, la fatigue et l'humiliation..et, aux cotés de ses bienfaitrices, il va grandir, rencontrer Raphaël qui est un vieux sage qui vit loin du monde et lui apportera du réconfort.
Le Seigneur Ojsternig règne de façon impitoyable sur les terres de ses parents mais déja Mikael a soif de vengeance jusqu'au jour ou le Seigneur veut se débarasser de Emöke : ce qui décide Mikael a partir rejoindre les rebelles de Volod le Noir !
Ce dernier va lui apprendre le maniement des armes et poursuivis, ils décideront d'aller à Constance ou se tient un Concile.
Si Luca di Fulvio a délaissé l'Italie et ses citoyens ( ce que je regrette ), il va nous dresser un état de la Saxe, de l'Allemagne du sud à l'époque médiévale avec le servage, les voleurs, les pillages, les viols, les brutalités, les crimes, les famines, les exécutions sommaires et sanglantes alors que l'Eglise romaine connait avec la convocation du Concile de Constance par l'antipape Jean XVIII une crise mémorable qui se termine ( en autres ) par l'exécution de Jean Hus : précurseur du protestantisme !
C'est un conte de 830 pages ou la dichotomie entre les méchants et les gentils nous fait présager le dénouement dès le début, de plus : il y a beaucoup de clichés et une histoire d'amour attendue ! Il bénéficie du talent , de la réputation de Luca di Fulvio .
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Nous sommes à Raühnvahl dans une petite vallée des Alpes orientales, à de la fin du Moyen Âge, Marcus II de Saxe prince héritier, âgé de neuf ans, assiste au massacre de son père, de sa mère et sa petite soeur par une troupe de bandits commandée par Agomar et commanditée par Ojsternig le seigneur de Dravocnik. Ojsternig a ordonné de ne laisser personne en vie, le destin a été cruel avec lui, il lui plait d'être cruel avec les autres. Les mines de Dravocnik s'épuisent, les mineurs parlent de Liberté, certains ont pris le maquis avec à leur tête Volod le noir. Ojsternig rêve d'être le nouveau seigneur de Raühnvahl.

Sauvé par Eloisa une petite fille, Marcus II est recueilli par sa mère, Agnete, la sage-femme. Sa seule chance de survivre, c'est de ne plus être qui il est, plus jamais personne ne l'appellera prince. Il doit changer de nom et d' habits, il s'appelle désormais Mickaël.

Luca di Fulvio entraîne le lecteur dans le Moyen Âge, où le système féodal a divisé la société en serfs et en maîtres. le contexte historique est décrit avec précision, il crée un personnage, antihéros qui, a tout perdu sa famille, le pouvoir et son identité, et qui par un parcours initiatique fait d'enseignements et de rencontres va affronter la vie avec courage aidé par Raphaël le vieux sage et Emöke, la folle devenue la sainte.
Si le talent narratif de Luca Di Fluvio reste entier avec un style grandiose et réaliste, un récit ponctué de scènes parfois sanglantes et crues, avec des personnages forts et toujours parsemé de nombreux rebondissements, ce livre est moins convaincant que les précédents, "les enfants de Venise" et surtout le magnifique"Gang des rêves" parfois même il m'a paru un peu long, cette fois-ci la magie n'a pas opéré.

Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Le soufflé est retombé...
J'avais été enchanté par mon voyage littéraire aux cotés de ces émigrants italiens débarquant à New-York, il y a un peu plus d'un siècle, enchanté par l'atmosphère de ma précédente lecture de l'auteur : le gang des rêves .....
Aussi je m'attendais à retrouver ce bonheur promis par le bandeau "le Dickens italien".
Et je fus déçu.
Certes le lecteur voyage dans le temps, mais je n'ai pas été bousculé par ces combats, par ces meurtres, par ces trahisons, par ce petit prince au sang bleu Marcus qui voit sa famille massacrée par Ojsternig, seigneur sanguinaire, décorant son territoire de gibets toujours garnis.
Les méchants restent des méchants, les bons subissent leur haine et leur violence. le roman pourrait se passer n'importe où....il fournirait le scénario d'un film du dimanche soir, bien qu'interdit aux moins de 12 ans du fait de sa violence et de l'hémoglobine. Certes il y a l'amour entre la gamine qui grandira et notre jeune prince, les fracas assourdissant des chevaux de guerre menés par des troupes de bandits armés d'épées, les bons d'un côté et les méchants de l'autre, les traîtres, les intrigues et retournements de situations....toutes les ficelles et stéréotypes pour faire un film de cape et d'épée....dont on voit arriver la fin dès les premières images
Bref, j'ai passé un moment de lecture qui m'a permis de faire passer quelques heures de confinement.
Certes le roman est bien écrit, et Luca di Fulvio sait manier l'intrigue et la félonie, et imaginer une époque, mais, je n'ai pas été bousculé.
Toutefois, j'espère reparler de cet auteur
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Je dois avouer que ce troisième roman de Luca di Fulvio m'a un peu déçue par rapport au "Gang des rêves" que j'avais beaucoup aimé ou aux "Enfants de Venise" qui m'avait plu également.

L'auteur se renouvelle totalement en terme d'époque et d'histoire. Il s'agit cette fois du 15 ème siècle en Saxe.
Le héros est un jeune prince appelé Marcus qui voit sa famille se faire assassiner sous ses yeux et va devoir survivre comme un serf. Il sera recueilli par une sage-femme Agnete et sa fille Eloisa.
Il rencontrera un vieil homme, Raphaël, qui l'aidera à se trouver et à devenir un homme, puis s'engagera dans une bande de rebelles afin de venger son père et reprendre le pouvoir.

J'ai trouvé que l'auteur utilisait les mêmes ingrédients que dans les précédents romans. A savoir une histoire d'amour passionnée, des obstacles qui barrent le chemin des héros, des personnages stéréotypés et caricaturaux, des méchants très méchants et des gentils très gentils. de plus, tout est assez prévisible, on devine à l'avance ce qui va se passer.

Ma critique est donc assez mitigée, certes on est emporté par le récit assez romanesque mais pas surpris ni bouleversé.
Mais peut-être que c'est inévitable et que les auteurs écrivent finalement un peu toujours le même roman ? Je ne sais pas ...
En tout cas, je recommanderais plutôt le "gang des rêves" pour découvrir cet auteur, mais c'est juste mon avis !
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Des livres de luca di fulvio, c'est le troisième que je lis .
Et je dois avouer que c'est celui que j'ai, le moins apprécié .
Attention , il s'agit toute fois d'une lecture très intéressante.
Mais seulement voilà, ici je ne retrouve pas cette émotion que j'ai pu avoir avec le gang des rêves, ou cette émerveillement que j'ai eu avec les enfants de Venise.
Le problème ici , est que contrairement aux autres livres du même auteur, on devine facilement le dénouement , tout est un peu trop facile.
L'aventure est là, pas de souci , mais le niveau , je suis désolé est bien en dessous des précédentes oeuvres.
Pour résumé, je dirais que si le livre avait été écrit par un auteur qui débute, j'aurais trouvé qu'il est très bien, avec quelques erreurs .
Mais ici on parle de luca di fulvio , donc j'attend avec impatiente un nouveau roman qui ravivera la flamme des premiers instants .
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Bien qu'on se laisse emporter par l'histoire il y a beaucoup de ressemblance avec les précédents livres. Toujours une histoire d'amour faite pour ne pas exister sur fond de classe sociale et d'histoire avec un grand H. Sauf que même si c'est bien écrit c'est un peu redondant et c'est bien dommage.
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Ayant beaucoup aimé "Le gang des rêves" et "Les enfants de Venise" ,
je me suis précipité sur "Le soleil des rebelles" sitôt sa parution en poche .
On est plongé dans l'action dès la première page ....mais rapidement , j'ai trouvé des longueurs , des situations répétitives et des personnages caricaturaux .
L'intrigue redevient plus palpitante dans la dernière partie .
En résumé , j'ai été déçu de ne pas être emporté par l'histoire comme je l'avais été par les deux précédents romans de Luca di Fulvio .
Dans la catégorie " aventures historiques " , j'ai été beaucoup plus happé par l'action avec "La catin" d' Iny Lorentz et "Damné" d' Hervé Gagnon .
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Au vu des critiques je me régalais d'avance de lire mon premier roman de Luca di Fulvio. Les premières pages m'ont accroché immédiatement et puis petit à petit j'ai eu la sensation de connaitre toute l'histoire jusqu'à la fin. C'était lisse, convenu, avec des sentiments trop simplistes. J'ai eu l'impression de lire un roman à l'eau de rose version 15éme siècle. Je m'y suis profondément ennuyée. J'avais l'impression de voir un film genre Game of Thrones en moins bien. Je suis vraiment déçue.
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C'est le 2ème Luca di Fulvio que je lis, (après les Prisonniers de la Liberté que j'avais abandonné en cours, trop violent), et ce sera le dernier. Désolé, pour moi le charme n'agit pas.
En lisant le Soleil des Rebelles je me suis souvent ennuyé car c'est long, trop long, et j'ai été souvent dégoûté par les scènes de torture et le caractère sadique de beaucoup de personnages. Comme s'il fallait faire toujours plus dur, toujours plus fort, toujours pire en somme.
On a donc 600 pages de violence, et puis une fin presque à l'eau de rose dans les 10 dernières pages. On en pense ce qu'on veut, moi je n'aime pas.
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