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3,81

sur 5700 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je me sens complètement étrangère à ce texte, décalée, loin, très loin, avec une réelle incapacité à comprendre où l'auteur veut en venir. Je n'y trouve aucune intelligence, aucune poésie, aucun charme, aucune idée révolutionnaire que j'aurais envie de défendre.

Pour moi, c'est le néant total !
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C'est la première fois que je lisais un roman de Virginie Despentes. Je n'étais pas très enthousiaste au départ car je ne suis pas familière de ce genre de lecture. Une lecture noire et sombre. Comme je ne m'interdis jamais de découvrir de nouveaux auteurs et donc parfois des styles différents, j'ai commencé cet opus et l'ai terminé…quatre mois plus tard. Au risque d'étonner, voire de choquer la blogosphère littéraire, je n'ai pas aimé du tout. Il fait désormais partie de mes livres lus car j'ai un principe, je les finis toujours. le tome 2 ? Non, merci.
L'auteure nous embarque dans les mésaventures d'un ancien rockeur de cinquante ans. Vernon Subutex, ex-disquaire parisien voit sa vie se déliter peu à peu jusqu'à la déchéance totale quand sa boutique ferme. Sans argent, bientôt expulsé de son appartement, il renoue successivement contact avec ses relations dans l'espoir d'être hébergé le plus longtemps possible.
L'intrigue s'articule autour de ce personnage central et l'on assiste lentement mais inexorablement à sa déchéance professionnelle, sociale et affective.
A travers les chapitres, nous rencontrons une multitude d'individus qui, malgré des vies différentes, sont tous révoltés face à une existence décevante et ennuyeuse.
Il y a, par exemple, La Hyène, spécialiste des réseaux sociaux. Capable de faire ou de défaire une réputation sur internet. Paméla Kant, ex-star du porno. Patrice, homme violent, père de deux enfants qu'il a eu avec Cécile ou encore Lydia Bazooka qui enquête sur un chanteur à succès, mort après avoir confié un enregistrement à notre héros. Je vais m'arrêter là dans cette description pour ne pas ôter tout suspens à cette histoire et vous laisser un brin d'inconnu.
Madame Despentes nous entraîne dans le monde des paumés, drogués, alcooliques d'une grande ville. Est-ce sa seule vision de la société française actuelle ? Je ne veux pas le croire et espère encore vivre dans un pays plein de vigueur, de réussite et d'espoir. Cet avis n'engage que moi bien évidemment !
A vous de vous faire le vôtre.
C'est un écrit brut, violent et fataliste. Je n'ai pas aimé le vocabulaire grossier. Je n'ai eu aucune empathie pour nos protagonistes à part peut-être pour Xavier, tabassé pour avoir osé résister à la bêtise et à la haine de jeunes racistes.
J'ai attribué 1 étoile à ce bouquin seulement parce que la partie finale dans laquelle nous retrouvons Vernon à la rue, dans une position de SDF m'a plus captivée et touchée.
En résumé, en choisissant cette oeuvre très spéciale à mon goût, j'ai fait fausse route. La magie n'a pas opéré tout simplement.
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Balzac ou Maupassant aimaient à dépeindre les travers de leurs concitoyens, surtout la classe bourgeoise, parvenus le plus souvent en marchant sur la tête des autres... Balzac et Maupassant savaient écrire et l'on peut dire que même si le style n'a bien entendu rien à voir Despantes sait écrire aussi, on ne peut pas lui faire ce reproche. Et c'est peut-être la seule raison qui m'a fait aller jusqu'au bout, en plus du fait que le livre m'a été offert et ça incite à faire l'effort de lecture.
Par contre, pour moi il n'y a rien d'autre pour me séduire et je ne suis pas loin de penser la même chose que ce que je pense de Houellebecq : escroquerie intellectuelle et foutage de gueule que ce type de littérature !
Vernon était disquaire passionné et se retrouve quasiment à la rue, errant chez l'un ou l'autre de ses amis, n'avouant pas sa déchéance. Les personnages évoluent dans le milieu du show-biz, du luxe, de la coke et de la suffisance. Comédie humaine comme le dit la quatrième de couverture, mais elle ne m'intéresse pas cette société surfaite et déglinguée dans le pire des sens. Pour tout dire je me suis foncièrement ennuyée.
Et on m'a offert également le tome 2... Dilemme...
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Je pensais apprécier et je m'en faisais une super idée depuis le temps que je voulais le lire, et voilà que je tombe de haut....

C'est au bout de 129 pages que je décide d'abandonner le roman ( ce qui ne me ressemble pas tellement d'habitude ), car avec moi ça ne le fait pas.
L'écriture contemporaine très trash et crue dont fait preuve Virginie Despentes n'est pas pour me déplaire. Un monde gris, glauque où chacun a ses problèmes et ses addictions ne me dérange pas mais ici, je ne trouve aucun réél lien commun dans toute cette myriade de personnages ( à part leurs dérives et leurs autodestructions... ), où donc est l'intrigue / le fil rouge de ce roman ?

Je suis déçue de passer à côté mais j'ai clairement l'impression que continuer à lire serait une perte de temps.
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Stop au 1er, ascenseur en panne ... la vulgarité, le langage cru, la drogue et la psychologie bobo citadine ne masquent pas l'absence totale d'histoire. C'est totalement creux, sans intérêt, rien d'autre qu'un alignement de mots vraiment insipide. Chacun ses goûts, je déconseille ce navet inutilisable dans les toilettes car il ne sert à rien de s'essuyer le fondement avec un étron.
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Tout d'abord rendons grâce à l'écriture de Despentes, efficace, précise comme un scalpel, sans concessions, au vitriol. "Un style travaillé pour accueillir l'oralité" selon Alexis Brocas, ce qui est bien relevé. Mais c'est trop cru, très noir et par moments vulgaire.

Sobutex, Vernon de son prénom a été disquaire pendant 25 ans ! il en a 50, il incarne les illusions perdues, celles du monde anar et libertaire punk-rock des années 80-90. L'irruption du monde numérique le conduit à la faillite de son magasin « Revolver », apprécié par les pros du rock. Vernon se trouve littéralement à la rue car en tant que patron il n'a droit à aucune subvention. Seul son pote Alexandre Bleach va l'aider dans la mouise, lui payant quelques loyers d'avance, mais les huissiers seront là au jour J et Vernon sera SDF. Il fera appel via Internet et Facebook à cette myriade d'amis et relations pour qu'ils l'hébergent quelques jours tout en racontant des bobards pour que l'on ne s'apitoie pas trop sur lui. Ces séjours finiront toujours mal parce que le pauvre Vernon envahit le monde calfeutré de ses hôtes et tous le rejettent à un moment donné ou c'est lui qui part en courant. Pourtant Vernon sait se faire petit, aider dans le ménage, la cuisine, fournir de la compagnie et de l'empathie. Vernon ne cesse pas de dégringoler dans l'échelle sociale et cela devient chaque fois un peu plus glauque, un peu plus sordide, un peu plus trash. C'est un anti-héros parfait, un passif.

Ce livre fournit une galerie de personnages qui sortent comme des diables de leur boîte, des personnages assez médiocres qui carburent à la drogue, à l'alcool, au sexe avec violence, de la prostitution qui rôde, aux transsexuels très présents, aux journalistes et gens du milieu de la communication qui communiquent surtout via facebook, twiter, et autres gracieusetés inanes où il faut se sur-montrer, mais surtout ne pas montrer son âme.

C'est tout de même un monde particulier, assez décadent et frelaté, avec une perte des valeurs; c'est un milieu très parisien où les gens semblent errer dans le néant en dehors d'une certaine immédiateté fulgurante et terriblement vide, souvent transgressive.

Non, je n'ai pas aimé cette lecture même si certains traits des personnages sont très bien vus; c'est très cynique; c'est un roman sur une partie de la société française en déliquescence accélérée. Et tant pis si je vais à contre-courant. J'assume.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Après mes deux expériences de lecture positives (beaucoup aimé la force féministe de King Kong théorie et passé un bon moment policier avec Apocalypse bébé qui m'a fait rire aussi), j'avais très envie de lire le dernier de Virginie Despentes, vu les éloges et le très bon accueil de ce livre. Je n'ai rien voulu savoir avant, pour le plaisir de la découverte.
Dès les premières pages, j'ai un doute, mais je poursuis. Je n'aime pas beaucoup le style, peu le personnage principal et, très vite, je me rends compte que cela ne m'intéresse pas : Vernon a perdu peu à peu tous ses amis (maladie, accident...) ; il n'a plus de travail et s'il reste dans son appartement, c'est que son loyer était payé par une rock-star qui a le mal de vivre, qu'il avait connu tout jeune, lorsqu'il tenait son magasin de disques.
Quand les huissiers le mettent à la porte, je me demande si je vais poursuivre la lecture. Je feuillette la suite... Je m'arrête page 42. Ce n'est pas mon truc. Cet univers masculin n'accroche pas mon attention, le milieu du disque, la manière de vivre de Vernon, et je n'ai pas envie d'en savoir plus, surtout que le livre est long, qu'il aura un tome 2. Mieux vaut ne pas insister. On dirait du Andy Vérol et je déteste ce genre d'univers. Pas de distance, pas d'ironie, une espèce d'ambiance morne... Déception! J'attends autre chose d'elle.
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Pas vraiment rock and roll, et gravement déprimant. Vaincue par KO. Next.
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Suite aux éloges entendues sur ce livre, je me suis décidé à le commencer... mais je ne le finirai pas. Non seulement il ne se passe rien mais en plus chaque personnage dépeint est encore plus dépressif que le précédent. le style cru peut-prêter à sourire cyniquement une ou deux fois mais bon de là à s'infliger tout le reste...
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Je viens de finir le tome 1. Avec beaucoup de hâte. Une impatience d'en finir et de laisser ces personnages derrière moi une bonne fois pour toute. Je n'ai pas du tout aimé. Virginie Despentes a un incroyable talent pour les portraits de personnages pétris de haine, de violence et de désespoir, c'est indéniable. Mais les portraits se succèdent et donnent à voir des hommes et des femmes qui ont tous un rapport malsain à la drogue, au sexe, à l'alcool, à l'autre. Tous sans exception. Sauf peut-être Vernon qui paraît un peu fadasse en regard des gens qu'il croise.
Trop de cynisme accumulé, trop de noirceur, trop de mépris pour être réaliste. Je ne doute pas que ce type de personnes existe et se croise dans les mêmes cercles. Je trouve par contre improbable que tous aient systématiquement un regard aussi dégueulasse sur la vie. J'ai du mal à croire que tout au long de cette histoire on ne croise pas un ou deux personnages un peu plus lambda et c'est bien dommage, ils pourraient amener ce contraste, cette touche de réalité, la profondeur du gouffre qui sépare les traders, acteurs de x, et autres stars des autres, du tout venant. J'ai été rapidement sortie de l'histoire par cette impression d'artifice, de trait forcé, jusqu'à me demander à longueur de page ce que je foutais à lire ça. Ecrire le trash pour faire dans le trash. C'est l'idée qu'il m'en reste.
Lien : https://emotstions.wordpress..
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