Le polar raté..
Une intrigue qui part dans tous les sens et qui, au détriment de la qualité, essaie d'exploiter un maximum de sujets (écolo-terrorisme, guerre des Balkans et syndrome post-traumatique, religion et visions, pathologies psychiatriques, paternité, catastrophisme écologique, nature-writing, etc..sur fond de bluette sentimentale improbable) ...
Des personnages auxquels on ne s'attache pas et dont les "états d'âmes" alourdissent la narration...
Des rebondissements improbables, des accessoires fort utiles qui sortent fort à propos des sacs à dos, un coupable qui vraisemblablement aurait pu être innocenté, une fin un peu débile peu conforme à l'image donnée du "héros" depuis le début...
J'ai lutté vaillamment pour finir ce rompol qui me laisse un drôle de goût (je vous éviterai le billet sur "
Le hameau des purs" dont la fin est à se demander si l'auteur y croit vraiment) et qui me lance un seul signal : éviter dorénavant de me frotter aux écrits de
Sonja Delzongle.
Et pour rire (jaune, non NOIR) les fautes d'orthographe !!
-On écrit "cannabis" avec 2 N,
-On fait le "mariolE " avec un E final,
-Dans une église, il y a un AUTEL , pas un hôtel..
-Un prisonnier va en TAULE, pas en tôle (plaque de métal, pour rappel) - comment des auteurs de polar peuvent-ils encore faire cette faute, bordel !
-Et, il n'y a qu'un seul F à "mafia", aucune raison d'en mettre 2 à "mafieux"..
Les relecteurs/correcteurs des maisons d'édition sont bien paresseux ou alors le roman les a tellement ennuyés (comme ce fut le cas pour moi) qu'ils ont sauté des chapitres ?
Bref, déception, et quand un bouquin cumule autant de défauts, je n'ai même pas l'envie de le mettre dans une boîte à livres...