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2,9

sur 92 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre avait tout pour m'emballer, la quatrième de couverture m'annonçait : "Une mère, la quarantaine, divorcée, légèrement dépassée. Et ses trois gosses : deux ados et une petite fille. Situation désopilante, moments de crise et fous rires. le portrait sans fard d'une famille du XXIème siècle.", un univers qui semblait très proche du mien.
D'autre part, ce livre était un cadeau (merci à Babelio et aux éditions Buchet.Chastel), et j'adore les cadeaux !
Enfin l'objet est très agréable, jolies couleurs, couverture toute douce…
J'ajouterai que l'auteur a une écriture fluide.

Mais… la connexion ne s'est pas faite…
J'ai trouvé que tout était facile et caricatural dans cette histoire, il me semble que ces "gosses" sont vraiment "too much".
L'aîné est un fainéant de première, il a raté son bac, ne fiche rien, réussit à trouver un job pour 3 semaines puis se fait virer… et personne ne lui remue le derrière.
La grande m'a donné plus d'une fois l'envie de lui coller mon pied dans les fesses. Elle a honte de sa mère, marche 3 mètres devant elle dans la rue, refuse de faire les courses dans la supérette du coin, de peur qu'on ne la reconnaisse, passe son temps à rendre son entourage mal à l'aise… une peste quoi !
La dernière n'est pas tellement plus réaliste, elle est trognon mais c'est pareil, elle est peu crédible, dans son combat forcené pour l'écologie par exemple…
Ce ne sont pas des "gosses", ce sont vraiment de sales gosses, irrespectueux et mal élevés, des petits êtres sans aucune générosité et super égocentriques. (bon, pas la petite !)
Je suis désolée de ne pas vous donner leur prénom, mais ils sont constamment nommés ainsi, "mon fils", "ma fille, la grande" ou "ma fille, la petite". Même celui qui va devenir l'amoureux de la narratrice est jusqu'au bout nommé "le voisin".
Ca n'aide sans doute pas à se rapprocher des personnages.
Et encore je vous ai épargné la mère et l'ex-mari. L'un comme l'autre incapable de respecter la notion de vie privée !
La pauvre femme qui est au centre de tout ça, a beaucoup de mérite de ne pas s'énerver plus souvent et de ne pas craquer !
J'ai regretté également l'absence de structure dans le bouquin, il n'y a pas de chapitre, c'est un ensemble de paragraphes, racontant des instants, parfois les choses se suivent, parfois pas.

Voilà, ce n'est pas un livre qui restera dans ma mémoire… ceci dit, d'autres critiques sont plus élogieuses que la mienne, ce roman vous parlera peut-être plus qu'à moi !
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Chronique familiale vue par une quadragénaire un peu dépassée par sa progéniture, ce roman très court s'oublie aussi vite qu'il se lit: la peinture est parfois enlevée et souriante, mais le tableau n'évite pas les caricatures et les phrases toutes faites...on a souvent l'impression de lire un témoignage de marie claire sur la vie d'une maman bousculée par le quotidien et par ses ados fidèles à des ados qu'un vrai roman avec une intrigue et des situations étonnantes... lecture agréable, mais sans plus!!!
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D'abord, merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel de m'avoir permis de découvrir ce livre.
On rencontre donc dans ce roman la narratrice, femme de 42 ans, divorcée, et ses trois enfants : le grand, roi des fainéants, la grande, reine des pestes et la petite, princesse de l'écologie. A cela s'ajoutent une mère intrusive, un ex-mari encore possessif, et un nouveau voisin séduisant (et divorcé).

Certes, j'ai souvent souri en lisant les anecdotes et les situations auxquelles se confrontent la mère. J'ai souri aussi devant son angoisse du temps qui passe bien trop vite (j'ai presque le même âge, ça doit jouer...)

Pourtant, le récit m'a semblé répétitif : ses gosses sont de vrais sales gosses, et on devine rapidement comment chacun va réagir. Il n'y a pas d'évolution comme on pourrait s'y attendre, ni dans les situations, ni dans les échanges entre les protagonistes. Les personnages restent pour moi trop caricaturaux, pas assez nuancés. D'ailleurs la mère, dessinatrice de métier, finit par conclure que ses enfants feraient de formidables personnages de BD...

Le roman reste toutefois plaisant à lire, l'écriture est agréable, comme un journal écrit au quotidien, une chronique familiale jetée sur le papier, sans fioritures.
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La narratrice est une mère divorcée de trois enfants dont deux adolescents se pose des questions : sa vie ne dépend-elle pas que de ses enfants ? Faut-il qu'elle refasse sa vie ?
J'ai bien aimé la description des petits drames quotidiens, comme le garçon fainéant comme pas deux, la cadette qui ne veut pas faire ses courses elle-même ou la dernière un peu écolo sur les bords. On peut se reconnaître dans le portrait de la mère dépassée mais le récit manque de cohérence, c'est une suite de petits moments sans forcément de liens. La fin est un peu surprenante, ça s'arrête en plein milieu, j'ai même cru loupé une page (ou plusieurs) ! Ce livre est-il autobiographique ? Je me demande… Pour voir un peu comment ça se passe chez les autres familles et rire un petit coup… sympa mais sans plus.
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Bof... Après m'avoir déprimée pendant les cinquante premières pages - et oui, la peur de vieillir et l'angoisse devant le temps qui passe peuvent être contagieuses - vaguement amusée pendant les vingt suivantes et doucement ennuyée sur la dernière ligne droite, c'est peu dire si je garde de ce roman un sentiment mitigé...

Bien sûr il y a du bon dans "Les gosses"; l'idée de départ était chouette et suivre une mère de famille divorcée dans sa lutte avec l'adolescence de ses rejetons aurait pu conduire à un bon moment de lecture, mais malheureusement, le sujet est abordé de manière trop superficielle et le roman nous entraine dans une succession de clichés sans âme et surtout sans intérêt. du fils fumeur de cannabis et amoureux perpétuel à la jeune adolescente arrogante aux cent paires de chaussures, les personnages, tout comme les situations dans lesquels les peint l'auteur, ne présentent aucune originalité et quiconque a déjà lu des sagas familiales ou regardé des séries à la télévision aura déjà rencontré cette peu ragoutante famille mille fois et pourra prédire sans peine le moindre retournement de situation de l'histoire.

Bon je suis dure, "Les gosses" n'est pas un si mauvais roman puisqu'il n'est pas désagréable à lire, certains passages sont même un peu touchants et d'autres un peu drôles... C'est déjà ça... Disons juste qu'il n'a pas grand intérêt et qu'il y a fort à parier qu'il ne restera pas dans les annales...
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Je suis déçue ... d'être "déçue" par ce roman, qui dès le départ avait tout pour me plaire. Une situation proche de l'héroïne à laquelle j'aurais facilement pu m'identifier, mais non, la mayonnaise n'a pas pris comme on dit.

Un roman écrit comme on parle, soit. Mais une absence totale de construction (absence de chapitre), on passe d'une situation à une autre sans s'en apercevoir. Un vrai bazar ! Des pensées jetées sur le papier.
De plus les personnages n'ont pas de prénom : mon fils, ma fille, on peut difficilement s'y attacher.

Le livre a un avantage : il est très court, on peut vite en arriver au bout, pour se rendre compte qu'il ne nous restera pas grand chose de notre lecture. C'est dommage, le sujet aurait pu en faire un livre plein d'humour.
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Dans “ Les gosses ”, Valérie Clo dépeint le quotidien d’une mère qui a le moral dans les chaussettes. Les situations pathétiques se succèdent, l’auteure force le trait dans le second degré sur les faiblesses immatures de cette quadragénaire embringuée dans un fatras familial foufou et ingérable. L’angoisse déboule sans prévenir. Le vide des instants face à la mort certaine la prennent à la gorge. Dommage que ce thème se dilue finalement dans une névrose des rides un peu ridicule.

Du haut de mes trente-huit ans, j’ai ressenti une impression de déculpabilisation par rapport à l’adolescence avec ce livre. La cruauté inconsciente, l’égoïsme naturel de cette période de la vie sont mis en scène sans fards.

“ Selon son humeur ou ce qu’elle vit, elle oscille entre une naïveté désarmante et une dureté terrifiante. ” (21)

Il m’aurait emballée s’il avait été plus original. Les thèmes abordés et les caractères décrits ont un arrière-goût de “ Fais pas ci, fais pas ça ”, jusqu’à cette vocation militaire qu’on a déjà vue traitée dans la série télé. Si cette écriture généreuse et enjouée servait une plus grande créativité, le résultat serait chatoyant.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Dans ce livre, l'auteur relate la vie d'une femme qui a quelque peu dépassé les 40 ans, qui est divorcée, travaille depuis son domicile et qui vit avec ses trois enfants très typiques : un adolescent, cool, voire trop cool pour sa maman (comme pour moi d'ailleurs) ; une adolescente bien caractéristique aussi : très portée sur les vêtements, le maquillage, le "qu'en dira-t-on" et agacée par tout ce qui ne fait pas partie de son environnement du moment à savoir ses parents, les voisins, les autres membres de la fratrie.....Seul lui importe son microcosme amical. Enfin, la petite dernière qui est encore à un âge où on bisouille sa maman, où l'on a finalement des principes, des certitudes, du naturel, des idées (pas forcément terre-à-terre ou réalisables). Va venir se rajouter à tous ces personnages un voisin, LE voisin, qui va réveiller le coeur de cette femme. Au quotidien, il va falloir faire vivre cette maman avec sa progéniture malgré des agacements réciproques, des incompréhensions, de brefs moments de répit.

Mon avis : avant de commencer ce livre, j'étais très enthousiaste en voyant la quatrième de couverture. Au final, bien moins convaincue et satisfaite. J'ai trouvé que c'était décousu dans le sens où il n'y a pas une histoire avec pour fil conducteur les travers de chacun mais plutôt une description de différents moments de la journée qui stigmatise les défauts de chacun (et parfois les qualités). C'est comme si ce livre avait été construit avec un bilan de la journée qui aurait été fait par l'auteur et ce, sur une période plusieurs jours. On n'a donc que des bribes de journées sans réel lien entre ces moments du quotidien et surtout il n'y a pas d'histoire. L'histoire d'amour naissante entre l'héroine et son voisin n'est pas assez développée et enfin, le livre s'achève trop brutalement, sans fin. En tournant la page, j'ai d'ailleurs été surprise de voir qu'il n'y avait plus de texte derrière. Je suis restée sur ma faim.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet.Chastel
Voir le lien de mon blog (pour cette critique et d'autres)
Lien : http://uneribambelle.canalbl..
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Les gosses ? En ayant trois à la maison, j'ai de suite été attirée par ce livre, présenté de manière fort sympathique et en lisant la 4ème de couverture, je m'attendais à me régaler, en comparant les chérubins qui égayent mon quotidien (et parfois le rendent vraiment pesant, mais bon) et ceux dont il est question dans le livre.

J'ai cependant été un peu déçue. Certes, j'ai beaucoup ri au début, retrouvant dans les trois enfants de Valérie Clo des traits de caractère tout à fait identiques à ceux de mes enfants. Un certain don pour le bordel ambiant, les vannes façon skud tueur des filles qui trouvent des rides et la peau flasque à leur gentille maman, l'ado couché sur son lit (non, ça n'est pas un mythe), les chambres où il faut enjamber pour ne pas écraser tout ce qui traîne sur le sol, vêtements, cours, divers objets et pots de Nutella vides (ou paquets de bonbons, de biscuits… miettes comprises), les séances dans la salle de bain qui durent des heures parce que ces jeunes personnes ont aperçu, horreur ! malheur ! un petit bouton naissant… bref, je me suis plongée dans un miroir de notre vie de famille qui m'a vraiment fait rigoler. Et osons le dire, également décomplexée puisqu'il semble que ça soit un peu partout pareil !

Cependant, et j'ai trouvé ça bien dommage, ce roman n'en est en fait pas un. C'est plutôt une compilation de petits faits du quotidien, d'instantanés racontés d'un ton que j'ai trouvé terriblement monocorde, et pas très bien écrit, comme pourrait l'être un sketch (même si certains sont très bien écrits, j'en conviens). Et puis autant les petits travers de nos enfants et ados sont souvent drôles, autant la vie de cette femme m'a paru triste. Elle est divorcée, mais surtout semble un peu débordée par ses enfants, les recherches de boulot de l'un (ou anti-recherches ; comment peut-elle supporter de laisser dériver ainsi celui dont elle dit qu'il est « un grand corps mou » ? Je crois que mon fils se prendrait un paquet de coups de pied aux fesses et que je serais très certainement moins cool face à ses idées saugrenues et sa passivité (et sa paresse !), les cris sa fille qui semble intéressée uniquement par son maquillage et ses fringues, le trafic de shit, les préceptes écolos de la petite dernière (on dirait ma fille qui nous pompe l'air fait la morale avec l'eau qui coule quand on se brosse les dents ou les poubelles !) et ses envies de lapins (quand on dit non, c'est non ! Non ?), l'ex-mari qui débarque à tout bout de champ… Bref, j'ai eu l'impression qu'elle subissait un peu sa vie plutôt que de la vivre à bras le corps, même en ce qui concerne la rencontre avec le voisin (un peu facile, le coup du voisin de palier, mais il est vrai que les enfants veulent à tout prix la recaser pendant qu'elle tient encore à peu près la route, pensez donc, elle a 42 ans !). Elle parait un peu paumée, à vrai dire et totalement débordée par sa progéniture : « Je fais souvent le même rêve, enfin plutôt le même cauchemar. Mes enfants se transforment, ils ont des bras et des jambes immenses qui traversent l'appartement et sortent par les fenêtres, ils prennent de plus en pus d'espace. Je suis obligée d'enlever les portes. Je les regarde se développer ainsi, impuissante, et j'ai peur qu'ils ne m'écrasent ».

Bref, au final, me voilà déçue et je pense que ce livre ne me laissera pas un grand souvenir, voire pas du tout dans quelques mois. Dommage, car il est évident que la vie des enfants nous intéresse, nous parents (les futurs parents pourront en prendre de la graine ou se diront sans doute qu'avec leurs propres enfants, cela ne se passera jamais comme ça – je vous propose d'en reparler dans quelques années ! C'est comme le caprice au supermarché, on se dit toujours que ça n'arrive qu'aux enfants mal élevés des autres jusqu'à ce que notre rejeton nous fasse une belle crise, hurlements, roulade par terre, coups de pieds dans les rayons et qu'on soit obligé de l'attraper par le bras / les cheveux / la jambe / l'oreille / le nez pour lui en coller une devant tout le monde ! (oui, madame, parfaitement, je bats mes enfants ! Et je peux vous dire en plus que ça fait un bien fou ! Ah que ça soulage ! le gamin aussi comprend en général assez vite puisqu'il se calme pour ne pas recevoir une deuxième rouste).

(Pas la peine d'envoyer la DASS à la maison, ils sont trop grands maintenant, je me ferais mal à la main si je les frappais… ce n'est pourtant parfois pas l'envie qui me manque…).

Bref, je digresse… Donc, parents ou pas, c'est toujours amusant de lire les turpitudes des enfants des autres, sauf qu'il manque ici soit un humour plus corrosif, soit un dénouement, une suite. Pas forcément une étude psy en long et en large sur l'éducation et le développement des bambins, mais ça finit ne queue de poisson… laissant le lecteur sur sa faim.

J'espère chers lecteurs que vous me pardonnerez ce billet un peu fouillis, mais dès qu'il s'agit des enfants, j'ai tendance à m'échauffer…
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Je ne me suis pas sentie dans un roman.
J'ai eu l'impression de lire une succession de notes prises dans un journal comme ça, sur le vif, sans autre ambition que celle d'évacuer la pression.
Comme mes camarades de lecture, je me serais attendue à un peu plus d'originalité, un peu plus de style, un peu plus de tout ce qui fait qu'on dit d'un roman, en le refermant : bon, qu'est-ce qu'il/elle a écrit d'autre ?
Je ne suis même pas allée jusqu'au bout, je l'avoue, rien ne m'a retenue..

Merci (tout de même) à Babelio et les Editions Buchet Chastel
(Et toutes mes excuses pour ce retard !)
Lien : http://www.listesratures.fr
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