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EAN : 9782749118734
162 pages
Le Cherche midi (07/02/2013)
3.49/5   172 notes
Résumé :
Nicole Rivadavia est une psychanalyste parisienne de 57 ans au bout du rouleau.

Foufou est un porcelet de 6 semaines enfermé dans une cabane au fin fond de la Bourgogne. Ce livre raconte leur improbable rencontre, et comment ils vont se sauver l’un l’autre...

Après "Actrice" et "Grand amour", Stéphane Carlier signe une comédie tonique et attachante qui, par-delà sa drôlerie, est aussi l’histoire d’une femme qui se réinvente. Plus qu’un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 172 notes
Nicole est une psy, son travail est d'analyser les problèmes. Or, "elle avait clairement pété une durite", mais c'était fini , car elle a maintenant un cochon.

Un cochon?
Je ne parle pas de Jean Pierre, son mari qui en verrat, pardon ...en verra de toutes les couleurs, avec le cochon que Nicole a adopté..
"Un rose pâle, si blanc. Des yeux si doux..."

- Il s'appelle Foufou ( Jean Pierre avait peur d'un prénom au féminin, Foufou..., pardon #balancetonporc!) Mais heureusement, c'était un cochon avec sa petite queue en tire-bouchon, pas une ...

-"Qu'est ce qu'il est mignon, avec ses petits cils tout blancs.... On a envie de l'embrasser!
Par contre, fit Marylise, il ne sent pas très bon."

Marylise donna à boire au cochon et "tous le regardèrent avec admiration, avant qu'un détail attire leur attention. Un jet clair, fluet mais continu...

"Foufou buvait et urinait sur les rayures mauves et ambre d'un tapis Berbère ramené d'un voyage dans le Moyen Atlas..."
Là, on se fait un sang de cochon pour Foufou, c'est une histoire qui se termine en... eau de boudin?

Car ..."Jean Pierre se leva, et de l'armoire, sortit un sac de voyage. Cette fois, il ne se raisonnerait pas , pas avec une femme dans cet état, pas avec un cochon dans l'appartement"... Un vrai tour de cochon!

"Désormais je veux chanter l'cochon
Le pâté, l'saucisson
Répétons sur cet air polisson
"Qui c'est qu'est bon ? C'est l'cochon, c'est bon !"Juliette, Tout est bon dans le cochon
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Nicole, 57 ans, psychanalyste et au bout du rouleau, emmaillotée dans toute la souffrance qu'elle entend au quotidien et un mari qui l'ennuie, elle décide sur un coup de tête de prendre ses jambes à son cou et de rejoindre la Bourgogne.
Là-bas dans la campagne, elle retrouve son ex voisine Elisabeth mais elle fait surtout la connaissance de Foufou, un petit porcelet enfermé nuit et jour dans le noir. le destin de Foufou aurait été de s'engraisser et de finir en jambon si Nicole n'avait pas été attendrie par la condition de ce cochon. Kidnapping en vue, Foufou ne finira pas ainsi, Nicole l'emmène chez elle à Paris.

Foufou est un « porc profondément gentil». Certes, il détruit tout mais il est aussi très friand de câlins et de balades en forêt. Il est aussi un excellent anti-dépresseur pour ces patients à problèmes. La vie redeviendra petit à petit plus rose pour Nicole et ses rares patients attachés à Foufou.

Petit roman d'un auteur que je ne connaissais pas qui se veut léger, frais, drôle. J'ai beaucoup apprécié cette lecture pour la simple raison que ce roman m'a fait rire de bon coeur, rires partagés par mon entourage. Et pour le bien-être qu'il m'a offert ce petit roman, j'en garderai un très bon souvenir et n'hésiterai pas à suivre cet auteur.
Tendresse, réflexions, humour, Nicole n'est pas la seule à avoir adopté un cochon comme animal de compagnie, il fut le meilleur ami de Georges Clooney pendant de longues années. La fiction a parfois des allures bien réalistes.
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Il est tout mignon, tendre, intelligent et bourré d'humour. Avec lui, j'ai passé un moment merveilleux, oserai-je dire jouissif? Il m'a fait rire aux larmes. Il m'a emmenée à la campagne. Il m'a même emmenée en Amérique! Il a été parfait! le coup de foudre quoi!
Non, non, je ne suis pas en train de faire l'éloge de ma dernière conquête! Je vous parle d'un livre et plus précisément du dernier roman de Stéphane Carlier, l'histoire de Nicole Rivadavia, une psychanalyse parisienne de 57 ans, lassée de ses clients, lassée de son mari et qui, sur un inexplicable coup de tête, kidnappe un porcelet promis à l'abattage, lors d'une escapade en Bourgogne. C'est fou ? Non, c'est Foufou, l'attachant cochon qui va transformer sa vie et celle de tous ceux qui l'entourent, après bien sûr, une petite période d'adaptation, parce que faire vivre un cochon dans un appartement parisien demande tout de même de légers aménagements. Foufou détruit tout sur son passage, dévore tout ce qui est comestible, et même ce qui ne l'est pas. Foufou a besoin de beaucoup d'attention, il déprime quand il est seul. Foufou ne sent pas bon et fait ses besoins partout. Foufou a fait fuir Jean-Pierre, le mari de Nicole et quelques uns de ses patients aussi. Mais Foufou fait fondre le coeur de tous ceux qui l'approchent. Quand Foufou vous regarde aux fond des yeux, vous oubliez vos peines, vos chagrins, vos misères. Foufou est un bon génie qui guérit les plaies de l'âme, tout simplement, juste en restant lui-même. D'ailleurs, Georges Clooney n'a-t-il pas vécu pendant des années avec un cochon? C'est sans doute ce qui a fait de lui cet aimant à filles amateur de café...Alors faites comme Georges, faites comme Nicole, venez découvrir la thérapie porcine! Guérison rapide, fous rires garantis!
Les gens sont les gens et dans le cochon tout est bon!
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Amis babeliotes, imaginez -vous dans cette situation: vous habitez un appartement, il est vrai mal insonorisé, mais vous croyez entendre régulièrement comme des....grognements.Pire, la nuit, vous êtes brutalement réveillé par une cavalcade furieuse et des bruits de pattes.Vaguement apeuré et cependant décidé à en découdre, vous sonnez chez la voisine.Elle entrouve à peine la porte mais vous avez le temps d'apercevoir...un groin et deux petits yeux brillants .Comment est-ce possible??

Si, avec Stéphane Carlier, c'est possible ! Dans ce court roman désopilant, les situations cocasses, les personnages déjantés abondent , suite à, vous l'avez deviné,une présence animale improbable...

Revenons au début de l'histoire : Nicole, psychanalyste en situation de " burn out" et ce n'est pas mieux en ce qui concerne ses relations avec son mari Jean-Pierre, décide sur un coup de tête d'aller voir une ancienne voisine à la campagne, où elle est maintenant installée.Et dans une ferme, c'est la rencontre- coup de foudre avec Foufou, un délicieux petit cochon rose enfermé dans le noir ...et qu'elle kidnappe.

Je vous laisse découvrir la suite mais je plaide tout à fait pour cette histoire pleine de fraîcheur, de tendresse et d'humour, où le cochon se révèle être un animal thérapeutique. Bon divertissement porcin !
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Ce que j'ai cherché avec ce livre de Stéphane Carlier, c'est qu'il me fasse autant rire que lors de ma découverte de cet auteur avec "Amuse-bouche". Son titre énigmatique, ce petit porcelet tout rose sur la première de couverture et le bandeau "roman antidépresseur", tout était réuni pour m'offrir un (court car le livre n'est vraiment pas épais) moment de détente.

La rencontre improbable entre Nicole, la psychanalyste déprimée et Foufou, le cochon destiné à être transformé en jambon, puis le rapt qui s'en est suivi afin de le soustraire à son destin funèbre, a inauguré un début plutôt original. Sous la loufoquerie se cachant le message de l'importance du bien-être animal qui passe évidemment par les conditions d'élevage, je ne pouvais qu'être séduite. J'étais déjà convaincue par tout le positif que peut apporter à l'humain une relation avec un animal classique, alors pourquoi pas avec un cochon, puisqu'il parait que génétiquement, nous avons des points communs. Et puis, je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé que dans la deuxième partie du livre, tout partait en cacahuètes. le voyage en Californie de Nicole (la poursuite de l'autruche !!!) qui va jusqu'à bouleverser sexuellement son couple et cette fin bâclée ont gâché le plaisir de la lecture, me laissant un goût d'inachevé. Utiliser le cochon comme thérapie et lui donner du Valium pour qu'il se tienne tranquille en voiture, je ne sais pas si les défenseurs de la cause animale apprécieront...
Stéphane Carlier a quand même l'immense talent de croquer d'un coup de crayon irrésistible ses contemporains. Je suis fan des portraits qu'il fait de ses personnages. Pour cela, j'accorde un 12/20 à cette histoire dont j'attendais plus.
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critiques presse (1)
Actualitte
05 juillet 2013
Une heure environ de légèreté et de sourires garantis, de drôleries, sans contrepartie. [...] Et regretterez seulement, au final, que ce ne soit pas un peu plus long. Un livre qui fait simplement du bien ! Sans autre ambition. C'est plutôt pas mal, non ?
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Leur premier contact, de chaque côté d'un bureau derrière lequel le vieil homme établissait le dossier de l'animal, fut d'ailleurs un désastre :
"Il a un nom votre cochon ?
- Oui, Foufou.
- Foufou ?
- Oui. F.O.U...
- Pas la peine d'épeler. Si je peux me permettre, j'ai rarement entendu un nom aussi débile, même pour un cochon.
- Je sais, mais...
- Ils sont jeunes, ils sautent partout, alors on les appelle Foufou ! Franchement, vous auriez pu trouver autre chose !
- Je ne suis pas à l'origine de ce nom.
- Il n'est pas à vous ?
- Euh, non, si ! Si, bien sûr. On me l'a donné. Offert.
- Ah. On vous l'a offert déjà baptisé.
- Voilà.
- Très bonne idée de cadeau, vous pourrez complimenter vos amis.
- Oui... Pour tout dire, je pense le rebaptiser.
- Ah, très bien. Essayez de lui donner un nom plus classe. Un de mes clients a une chèvre, une très belle angora qu'il a baptisée Véronique, parce que c'est un fan de la chanteuse, là, Bon, bah, c'est très beau Véronique, pour une chèvre.
- Les noms humains, tout de suite ça...
- C'est ce qui se pratiquait autrefois dans les campagnes. Le cochon avait un nom. Un vrai nom. Pas Foufou, Pépette ou je ne sais quelle connerie du même genre. On l'appelait même monsieur ou madame, vous imaginez ?
- Effectivement, ça parait inc...
- Bon, c'est une autre époque. Le cochon vivait dans la maison, il arrivait même qu'on dorme avec lui. C'est un autre monde.
- C'est drôle que vous disiez ça, parc que...
- Laurent, par exemple. Je le verrais bien s'appeler Laurent, votre cochon. Ça fait chic, on pense tout de suite à Laurent de Médicis. C'est respectueux, vous voyez ? Il faut respecter l'animal... Adresse ?
- Adresse ?
- Il habite où, votre cochon ?
- Ah, 116, rue de Vaugirard.
- D'accord... Commune ?
- Paris.
- Paris... Paris ?
- Oui, dans le 6e.
- C'est une plaisanterie ?

p. 104-105
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Une seconde passa avant que se fassent entendre les premières mesures d'une chanson qui la fit soupirer de plaisir : "Tout doucement" de Bibie.
Nicole Rivadavia, 57 ans, spécialiste des troubles psychosomatiques. Nicole Rivadavia, agrégée de philosophie, germanophile accomplie, auteur d'une thèse sur "Le Remords dans l’œuvre de Levinas" et d'innombrables articles pour la prestigieuse revus "Die Deutsche Zeitschrift von Psychoanalyse". Nicole Rivadavia, que le directeur de l'Association française de psychanalyse et de psychothérapie avait un jour présentée comme "l'une des meilleures d'entre nous". Nicole Rivadavia soupirait de plaisir en écoutant Bibie.
Elle l'avait entendue à Monoprix quelques semaines plus tôt et en avait immédiatement constaté l'effet apaisant. Elle s'était procuré la chanson, sur une compilation de tubes des années 1980, et depuis, chaque fois qu'elle la diffusait dans le secret de son cabinet déserté, le charme opérait. Etait-ce le rythme de ce couplet, pareil à celui d'un cœur pacifié ? Le velours de cette voix amie, l'empathie qu'elle suscitait inévitablement ? "Tout doucement" agissait comme un baume sur ses tempes, une main sur sa tête, un anxiolytique allégeant sa mémoire saturée des plaintes larmoyantes, des silences plombés, des fantasmes glaçants qui scandaient ses semaines.
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Nicole, quand elle s'ennuyait à écouter quelqu'un qui lui parlait (ce qui arrivait de plus en plus), se livrait intérieurement à un petit jeu : elle attribuait à son interlocuteur une époque, une année, une situation, qui lui allait bien, qui le résumait le mieux. Un moment marquant el zénith de cette personnalité - et, par la force des choses, le début de son déclin.
Élisabeth, par exemple, elle l'associait à 1964. Elle la voyait en 1964, adolescente, séjournant dans une villa normande, chez un oncle, disons. La jeune fille, vêtue d'un polo en éponge jaune poussin, débarquait dans un salon pour inviter un de ses cousins à une partie de badminton...
Autre exemple, celui de Jean-Pierre. Avec lui, on était forcément en 1981. Dans une voiture, une Simca 1100. Un peu avant l'élection, dans Paris, sous la pluie. On attendait qu'un feu passe au vert en discutant du programme commun.
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« En fait, c’est comme un chien, reprit Marylise.
–Ah, non ! C’est plus proche de l’humain qu’un chien. Enfin, à mon avis.
– Comment ça ?
– Et bien, son comportement, ses réactions sont assez proche des nôtres. Il n’est pas fait pour la solitude par exemple. Il s’ennuie facilement. Et quand il s’ennuie, vous savez ce qu’il fait ?
– Il déprime ?
– Il détruit. Il détruit ce qui l’entoure.
–Incroyable…
C’est vrai que certaines personnes font ça aussi...
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Marie-Pierre Jacob consacra les dernières minutes de sa séance à un rêve qu'elle avait fait deux jours plus tôt. Elle y déambulait dans la maison de son enfance affublée d'un manteau que sa mère venait de lui offrir, un manteau un peu spécial puisqu'il était en merde sèche. Vêtement original, aux propriétés insoupçonnées: confortable, sans odeur, il réchauffait en hiver et, inexplicablement, rafraîchissait l'été. (...) Mlle Jacob expliqué que sa mère avait hérité de l'habit de sa propre mère, qu'il s'échangeait d'une femme à l'autre de la famille depuis des lustres. Elle allait ajouter "comme un bijou" quand Nicole lui signifia que son temps était écoulé.
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