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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En 1976, la Soufrière s'est réveillée, menaçant la population de Basse-Terre. Les avis contradictoires des scientifiques qui avaient fait le déplacement depuis la métropole pour sonder les abords du volcan, ont contribué à semer le doute parmi les habitants. Pourtant sur ses flancs, Eucate ne répondra pas aux injonctions d'évacuations. Sa vie est là et elle ne croît pas à l'imminence d'une éruption.

La réalité de cet épisode marquant permet à l'autrice de raconter l'histoire d‘une famille martiniquaise, complexe, précaire, dispersée au gré des exils vers la métropole. Dès les premiers pages, on est transporté dans l'ambiance chaude et humide de l'île, bercé par la langue créole, touché au coeur par la violence subie génération après génération.

Le récit évoque d'autres auteurs Patrick Chamoiseau, Maryse Condé, qui ont su si bien nous faire voyager simplement en tournant les pages.

208 Liana Levi 4 janvier 2024
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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J'avais beaucoup aimé le premier livre d' Estelle-Sarah Bulle, alors j'ai pris un billet "retour en Guadeloupe...". Et cette fois-ci , nous remontons le temps jusqu'en 1976.
C'est l'été où, pour la première fois , l'île a fait la une du JT de Roger Gicquel et pour cause, la Souffrière fait des siennes ( explosions, cendres..), tout porte à croire qu'il faut évacuer la population de Basse-Terre vers Grande-Terre, afin d'échapper à la colère du volcan. Les scientifiques se succédent ( Terzieff puis Claude Allégre) et ne sont pas d'accord, peut-être une légère concurrence, une légére condescendance du plus âgé vers le plus jeune ? Qu'importe, la décision a été prise au plus haut : il faut évacuer...
Nous ferons connaissance de quelques destins, quelques personnages dés le début du roman, de 1949 à 1976, nous verrons leurs routes converger, se croiser ou leurs points de chute être les mêmes, en ces jours extraordinairement volcaniques qu'ils prendront avec flegme et presque indifférence, après tout , ils en ont tellement plus bavé avant....
Que ce soit Eucate qui, jeune, a fui un patron blanc, qui se comporte comme si l'esclavage était encore en cours et qui désormais vit avec sa petite-fille en pleine forêt
Daniel qui est parti en métropole il y a dix-sept ans, et qui revient pour la première fois sur son île avec femme et enfants, chez son père pour un mois de vacances.
Estelle- Sarah Bulle se sert de cette histoire de volcan, qui"pét' bien qu'oui , pét' ben qu'non, pétera , pétera pas", comme d'un prétexte à raconter la "vraie" histoire, de cette île, celle des gens, des anonymes, de ceux qui, eux, ne font pas de bruit, souffrent en silence. Milles violences cachées, mises sous le tapis. Ses malaises : les viols qui n'en ont pas le nom..., les Békés, ses humiliations quotidiennes mais non conscientisées, le racisme, sa désinvolture face aux liens du sang, ses paternités ignorées , le tourisme de masse qui ne fait que commencer , mais aussi la générosité, les repas qui s'ouvrent à qui débarque chez vous, sa nourriture, la nature colorée qui explose, les cases minuscules qui s'aggrandissent à l'infini pour y faire entrer les gens qu'on aime, la vie dehors ...
Comme une sociologue , elle brosse des portraits plus vrais que nature, on sent qu'elle a dû en écouter des histoires, des confidences.
Ça a le goût de la vérité, beaucoup de dignité et de la couleur partout.
Avec ces romans, Estelle-Sarah Bulle en fait plus pour la Guadeloupe que tous les offices de tourisme réunis. Loin, très loin des hôtels de luxe, des formules "all inclusive" et tous ces pièges à touristes.
Authentique...
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Le premier livre, que j'ai lu de cette autrice, "Là où les chiens aboient par la queue", j'avais beaucoup aimé, donc c'est tout naturellement que j'ai plongé dans Basses terres de Estelle-Sarah Bulle. Un moment très agréable à la Guadeloupe, au milieu de la fratrie Bévaro, les secrets de famille, la langue créole, la colonisation. Un passé doux-amer.

En piochant au hasard, c'est mon deuxième livre où l'histoire se déroule sur ces îles. J'ai eu l'impression d'une continuité. Plus d'esclavage mais ce sont toujours les Béké qui dominent, des bananeraies immenses, beaucoup de main d'oeuvre, mais payé au lance pierre ou pas du tout. Les femmes sont obligées de se soumettre au patron pour ne pas perdre leur travail et le résultat, des métisses encore une fois, pas reconnus et mal vu par les autres. "La famille Vincent, étaient l'alpha et l'oméga de la vie sur l'île. Une présence à la fois familière et menaçante, déroulée en archipels de familles discrètes et bancales, aux racines fichées dans la terre grâce au négoce, mais étrangères aux palpitations profondes de l'île."

Deux époques sont essentielles dans cette histoire, 1967 et 1976, Eucate qui fait partie des Bévaro, vit près du volcan de la soufrière et n'a jamais voulu quitter sa case, même quand tout le monde fut évacué en urgence, une éruption était attendue, Haroun Tazieff et Claude Allègre, n'étaient pas du même avis, complexe d'ego. Personne ne savait quoi faire et personne n'était d'accord. Pour Tazieff, dédaigneux, c'est à peine un volcan, un tumulus plein de petits halètements, "une montagnette à la mesure des Antilles, ce chapelet de rochers cousus sur un doigt d'océan", rien à voir avec le Krakatoa ou l'Etna.

Trois générations de Bévaro nous est conté, que de rires, de chagrins, de souffrances, d'amour, d'aventures, en compagnie de la grand-mère Eucate, sa petite-fille, Anastasie, Ange, Daniel, Berthe, Elias, leur père. Une histoire magnifiquement racontée, on ne se perd pas, on n'a pas envie de les quitter. Tout est bien décrit autant les personnages, que la nature, leur façon de vivre, leur langue est tellement ensoleillée que c'est un régal.
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Un été 1976 en Guadeloupe

Dans son nouveau roman, Estelle Sarah-Bulle explore le destin d'une famille guadeloupéenne. Alors qu'en cet été 1976, on craint une éruption de la Soufrière, les Bévaro se retrouvent. de génération en génération, la romancière explore leurs secrets de famille.

Nous sommes en juillet 1976 en Guadeloupe. C'est le moment choisi par Daniel pour retrouver son pays natal après 17 ans d'absence. Il arrive de Châteauroux, où il vit désormais, accompagné de son épouse Marianne et de ses enfants Diego et Adèle. À l'aéroport l'attend son père Elias et son cousin Francelette que tous sur l'île appellent Gros-Yeux. Chez Elias, la famille retrouvera les cousins, les frères et les soeurs et les amis, venus voir quelle tête avait désormais Daniel et à quoi ressemblaient sa femme et sa progéniture.
Après les retrouvailles et la première nuit, Daniel cherche à se repérer, «il réapprend le paysage, bouche les trous des souvenirs. Les distilleries s'effondrent désormais en ruines rouillées au coin des chemins, les ponts de son enfance disparaissent sous la végétation, la plage a été éventrée par un promoteur immobilier. Les villes côtières se gonflent de touristes couverts d'huile bronzante. Et lui, il ne sait plus comment l'aimer, son île.»
Durant les trois semaines de son séjour, il ira aussi rendre visite à son frère Ange, interné en asile psychiatrique, du côté de Basse Terre où vulcanologues et scientifiques débattent sur les risques d'éruption de la Soufrière. Après une expédition durant laquelle Haroun Tazieff et Claude Allègre ont failli perdre la vie, ordre est donné d'évacuer la zone sud, celle où vit Eucate. La vieille femme avait choisi de construire sa case sur les pentes du volcan et était bien décidée à rester là et à braver les jets de lave et de soufre. Il faut dire que jusque-là, elle avait déjà surmonté bien des épreuves, perdant notamment l'un de ses fils, emporté par la rivière un soir de tempête. Anastasie, sa petite-fille, était la seule à être restée à ses côtés, avec l'envie de comprendre ce qui était arrivée à sa famille, à dévoiler les parts d'ombre qui l'accompagnait.
Génération après génération, Estelle-Sarah Bulle va lever le voile sur les secrets de famille, explorant par la même occasion l'héritage de l'esclavage, puis du colonialisme et enfin du post-colonialisme. Entre la métropole et le département d'outremer, on comprend aussi que les principes de la République ne sont toujours pas appliqués, à commencer par l'égalité de traitement.
Eucate «accepte enfin ce que la vie lui a donné puis repris, heureuse de retourner au volcan et d'y gratter encore un peu l'humus vivifiant, heureuse de survivre au mal, comme chacun sur cette Île sans cesse secouée par les ouragans, les famines, le progrès, l'avidité et l'incroyable sentiment de supériorité des Blancs.»
Le hasard des parutions fait qu'en cette rentrée ce roman entre en résonnance avec La vie privée d'oubli de Gisèle Pineau qui paraît simultanément chez Philippe Rey. Ce roman analyse lui aussi «les conséquences des traumatismes des générations précédentes sur les suivantes.» Deux voix qui s'inscrivent en dignes héritières de Maryse Condé et Simone Schwarz-Bart.
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024».Enfin, en vous y abonnant, vous serez par ailleurs informé de la parution de toutes mes chroniques.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Guadeloupe, juillet 1976. Alors que la terre tremble et qu'une pluie de cendres tombent en continu depuis plusieurs jours, le destin de certaines familles de l'île se relie, se tend ou se brise. le passé les a réuni et alors que les secrets et les silences pesaient sur un quotidien chaotique, la colère du volcan fait à nouveau vibrer les tensions…

Je découvre Estelle Sarah Bulle avec ce roman. L'histoire de ces familles, sur un temps relativement court, où passé et présent se mêlent, est un voyage coloré sur l'autre facette de la Guadeloupe. Bien loin des images de carte postale, on fait la connaissance de Eucate, Elias, et leur famille.

L'écriture de l'auteur dépeint avec justesse une vie rude, tournée vers le travail, les injustices, le racisme. On sent le mépris, on vit la colère…

Les femmes sont malmenées par les hommes, les patrons, les traditions, les rumeurs. On les désigne comme des êtres faibles alors qu'elles sont souvent les piliers du quotidien.

La Soufrière tient le rôle central. Et c'est à son image que l'histoire se déroule : si les secrets sont enfouis, il suffit d'une petite flamme pour que tout s'embrase, que les langues se délient et qu'on commence enfin à panser ses blessures…
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Une saga familiale sympathique à la Guadeloupe en 1976, lors de l'apparition des signes d'activité volcanique inquiétants de la soufrière située sur Basse-terre. L'incertitude plane sur un réveil dévastateur possible de la montagne assoupie. Haroun Tazieff, célèbre volcanologue et Claude Allègre de l'Institut de Physique du Globe ont des avis différents, le premier ne signale aucun risque et l'autre pense qu'il y a risque d'irruption. Dans le doute, le préfet décrète le déplacement des populations à risque, mais « eucate », la femme forte du roman décide de rester accrochée au flanc de sa montagne, fût-elle dangereuse. Une narration agréable, des personnages représentatifs du lieu (outre mer) et de l'époque (rattachement de la Guadeloupe à la France) et une belle écriture fluide contribuent au plaisir de lecture de l'ouvrage.
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"Cependant, le souvenir de la peur et le grand déménagement de l'île s'imprimèrent dans l'esprit des habitants comme si l'éruption avait bien eu lieu. de loin en loin, l'un disait : « Tonton est parti l'année 1976, juste avant l'éruption de la Soufrière"

[...]

C'est ainsi que la ville de Basse-Terre, pluricentenaire, qui ne connut aucun dégât matériel, fut profondément blessée par le volcan."

Basse-Terre  juillet 1976, Eucate, ne quittera pas sa case malgré les injonctions préfectorales et l'évacuation décrétée. Case qu'elle a construit de ses mains  au flanc du volcan et qu'elle occupe avec sa petite fille fantasque,  Anastasie

"La case d'Eucate était une aberration, le béton ne l'ayant même pas effleurée."

Sur Grande Terre, Elias attend son fils qui vient lui présenter sa femme et ses enfants après une longue absence en métropole. En son honneur, il construira une maison qui va être bien utile...

C'est un bien joli roman qui met en scène plusieurs générations, les anciens gardiens des traditions, les jeunes, citadins et vacanciers. Personnalités contrastées, saveur du parler créole (mais pas trop) ...

Sur le cas du volcan se pencheront les spécialistes : Tazieff

Tazieff peut prendre la pose devant un trou fumant à deux mille mètres d'altitude, c'est qu'un autre type est là à le filmer. Ce type prend tout autant de risques, mais lui, personne ne le considère comme un héros.

[...]
Tazieff déclare qu'il ne se passera rien. Il parle de la Soufrière avec une désinvolture presque dédaigneuse : pour lui, c'est à peine un volcan, un tumulus plein de petits halètements, une figurante en comparaison du Krakatoa ou de l'Etna. Une montagnette à la mesure des Antilles, ce chapelet de rochers cousus sur un doigt d'océan."

et 

le nouveau venu, Claude Allègre, l'agace avec ses lunettes de professeur, son ton alarmiste et ses cravates bariolées.


Contre l'avis de Tazieff, les autorités joueront la prudence et évacueront la région de Basse-Terre pour éviter à tout prix la tragédie de la Montagne Pelée. 

Il sera finalement peu question de vulcanologie, j'aurais aimé en apprendre plus.

Si le volcan n'a pas explosé, une autre catastrophe est évoquée dans le livre : le cyclone de 1928 resté dans les mémoires des Guadeloupéens. 

Un beau voyage en livre!
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Ce roman nous plonge dans une période bien précise de l'histoire de la Guadeloupe, l'été 1976, où la Soufrière se réveille et menace les habitants de Basse-Terre, les obligeant à se réfugier dans l'autre partie de l'île, Grande-Terre. D'un côté, Haroun Tazieff rassurant et de l'autre, Claude Allègre, alarmiste et conseillant l'évacuation.
L'autrice nous raconte l'histoire d'Eucate, une vieille femme qui ne veut pas quitter sa case, qu'elle a construite sur les pentes du volcan. Ce sont ses racines. D'ailleurs elle évoque ses souvenirs, les épreuves qu'elle a vécues. Elle n'a pas eu une vie facile. Jeune femme, elle a travaillé pour la famille Vincent, riche propriétaire de l'île. Elle a subi les désirs et assauts de son patron, dont est issue sa fille, Espérance. La petite a eu le pied écrasé par un accident et ce handicap n'a pas arrangé sa vie. Elle est elle-même tombée enceinte d'un homme qui l'a abandonné dès qu'il la su. Sur cette île, la paternité n'est pas une mince affaire. Les hommes font des enfants qu'ils ne reconnaissent pas et ainsi se créent les secrets de famille. Secrets qu'Anastasie, fille d'Espérance, est bien décidée à percer. Sa mère l'a abandonnée pour partir en métropole. Elle vit avec sa grand-mère Eucate qui la surnomme Nana.
Estelle-Sarah Bulle nous ouvre également les portes de la case d'Elias, le patriarche de la famille Bevaro. Il accueille cet été son fils, Daniel, parti depuis 17 ans en Métropole, avec sa femme et ses deux enfants. Ce retour aux sources n'est pas évident lorsque l'on a perdu ses repères. le confort est loin d'être de celui de la Métropole ; pas d'électricité, pas d'eau courante, pas de réfrigérateur. Daniel rend visite à son grand frère, Ange, interné dans un hôpital psychiatrique. Chaque famille a ses secrets, ses fantômes.
La menace de l'éruption pousse tout le monde sur les routes et font se croiser ces deux familles qui se sont déjà croisées par le passé, mais c'est une histoire qu'il vous appartient de découvrir. Je ne vous en dévoilerait pas davantage. A la fin du roman, le temps avance rapidement pour dévoiler le futur des uns et des autres.
Différents thèmes sont abordés, le racisme des Blancs envers les Noirs, la pauvreté, l'espoir d'une vie meilleure en Métropole, le décalage entre la Métropole et l'Outremer, les conséquences de l'esclavagisme, le colonialisme, la transmission.
L'écriture est magnifique, poétique, teintée de créole. La nature est présente. Les personnages sont forts et attachants. J'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages au début. J'ai été un peu perdue. En tout cas je n'ai pas eu de gros coup de coeur comme pour son précédent roman « Là où les chiens aboient par la queue ». Malgré ce bémol cela reste un très bon roman que je vous recommande.

Roman lu dans le cadre du Prix Orange 2024 pour le comité des anciens jurés.
Merci Lecteurs.com, la Fondation Orange et Liana Levi pour cette lecture
Lien : https://joellebooks.fr/2024/..
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En juillet 1976, en Guadeloupe, plus précisément à Basse-Terre, les habitants s'apprêtent à se déplacer à Grande-Terre sur ordre des autorités. Des explosions provenant du volcan la Soufrière se multiplient et la montagne gronde. Des cendres tombent sur les habitations, sur la végétation et les conditions se dégradent pour continuer à vivre sur cette partie de l'île. Les spécialistes s'écharpent sur l'avenir et les temps futurs sont incertains. C'est dans ce contexte, au milieu de tout cela que l'on suit les trajectoires de différents personnages qui vivent sur l'île depuis plusieurs générations. Une famille dans laquelle le fils revient de France avec sa femme et ses enfants pour une visite chez son père. Mais aussi une grand-mère qui vit reculée non loin du volcan avec sa petite fille. On suit ces petites vies chamboulées par le réveil du volcan mais on suit aussi ces histoires de famille complexes, restituées avec une plume sensible et le talent de conteuse d'Estelle-Sarah Bulle. Les ascensions sociales difficiles, les croyances sur les uns et sur les autres sur l'île, le rapport des Guadeloupéens au territoire, de nombreux sujets traversent ce troisième roman réussi de l'autrice et il se dégage une forme de poésie tout au long du récit. Un livre à découvrir qui donne à entendre des voix que l'on entend peu.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Second livre lu de cette auteure. le plaisir de la lecture est intacte. Ce livre permet de découvrir l'histoire de la Guadeloupe, de ses liens avec la France à une époque où l'exil hexagonal semble la solution pour de nombreuses familles. Roman intéressant voire même.salutaire.
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