Pisse-Mémé

pisse-mémé de Cati Baur ou le pari fou de quatre amies, la quarantaine de créer un bar librairie avec un atelier de yoga, plein de gâteaux maison à déguster , des tisanes bien sûr pour mieux pisser sans oublier quelques futs de bière...
L'idée, originale, la couverture pimpante et un brin foldingue , il ne m'en a pas fallu d'avantage pour que je me plonge dans cette BD. Quelques pages pleines d'humour, de détails plus vrais que vrais , les sujets abordés sont légion: relations homme-femme, sexualité, harcèlement au travail, féminisme positif., écologie, nutrition et bien-être animal entre autres et témoignent d'un monde en pleine "révolution".
Cependant , parce qu'il y a un mais , je me suis sentie très souvent larguée, abréviations à gogo, crowfunding entre autre. Bien sûr maintenant je sais ce dont il s'agit vu que de son succès dépend tout le projet !! . Les dessins peinent à exister cachés derrière une profusion de dialogues, c'est vraiment dommage.
Je me dois de remercier les éditions Dargaud pour ce partage via Netgalley
#pissemémé #NetGalleyFrance !

4 femmes et amies très différentes par leurs statuts, idées, vies se lancent dans la création d'un bar à tisanes. Même si les personnalités sont assez caricaturales mais finalement nécessaires afin de démontrer différents cas de figures de vies etqu'ensemble ce qui lie le groupe c'est l'amitié, j'ai pris du plaisir à suivre leurs aventures à la fois créatrices d'un concept mais également leur cheminement personnel pour trouver le bonheur.
C'est frais, ici ou là sont évoqués les sentiments féminins, j'ai souri à certains dialogues et sans ce que cela soit un coup de coeur je dois avouer que le Pisse Mémé mérite le détour.

Pisse Mémé, rien que le nom et la couverture m'ont accroché. le résumé du livre ajouta à mon envie de le lire : une bande de copines décide d'investir une somme d'argent reçue en héritage dans une idée folle surgit d'un délire. le projet : ouvrir un bar à tisanes/bière/restauration au circuit court et équitable/librairie/cours de yoga ; rien que ça ! (Ceci dit le projet de beaucoup de rêveuses 😉). Ce qui m'a un peu chagriné, ce sont tous ces termes anglais que je ne connaissais pas. Quand bien même je comprends que certains des personnages ont fait leurs études aux « states », je trouve cela fatiguant de constater que les mots français sont de plus en plus remplacés par leurs amis anglais. Deuxième petite chose, on sent que Cati Baur a envie de porter haut et fort certains combats, mais j'ai trouvé qu'il y en avait trop dans l'histoire : le couple lesbien qui a des enfants, la célibataire endurcie qui est « aromantique », la maman qui doit tout gérer de front et qui finit en burn out, penser son entreprise de manière écologique et responsable, la liberté de la femme, ce que l'on fait par envie et ce que la société nous dicte de faire, etc.
A côté de ça j'ai aussi passé un agréable moment, il donne envie ce petit « bar à tout faire ». Ce que j'ai le plus apprécié finalement : le pied de nez à la fin, la chute est excellente et ce n'est finalement pas chose courante !

Quatre quadra, quatre styles de vie, un projet commun.

L'histoire commence dans un bar, quatre amies en train de boire se font une promesse qui part d'une plaisanterie, si elles gagnent un jour au loto, elles ouvriront leur propre bar.
Quelques temps plus tard, pas de gain au loto, mais un héritage... ne serait-ce pas le moment de se lancer dans ce projet ??

Un récit feel good qui va nous faire suivre quatre personnages très différents mais liés par une amitié très forte dans leur projet de création d'entreprise.
Si j'ai apprécié ma lecture, j'avoue que je m'attendais à un peu plus d'humour qui est au final assez peu présent et ne tourne principalement qu'autour d'un seul personnage.

#netgalleyfrance

Cati Baur a fait sa place dans la bande dessinée jeunesse avec "Quatre soeurs" adaptés des romans de Malika Ferdjoukh. Dorénavant, elle arrive dans le rayon adulte, encore avec des femmes touchante. Comme elle l'avait fait avec l'album critiquant les éoliennes "Vent mauvais". Des amies s'amusent autour d'un verre et en cours de la discussion, elles se mettent à rêver d'un lieu collectif qui se nommerait pisse-mémé en l'honneur des infusions que certaines aiment boire à l'occasion. Quand on n'a pas d'argent, on a le droit de rêver. Mais quand soudainement, on a un gros budget qui arrivent tout devient possible. Avec un gros chèque, faut-il alors investir dans l'élaboration d'un tiers lieux collaboratif? Et pourquoi après tout?

Une alternative de vie qui donne le choix à chacune des femmes de tout remettre en question. Grâce à une campagne de crowdfunding, les fonds sont là, le lieu est trouvé et donc la main d'oeuvre suivra t'elle? le burn-out n'est-il pas le signer que le changement c'est maintenant? Devenir libraire quand on est timide, impossible? Ben si grâce au soutien de l'entourage. En effet, tout est gentil et mignon. Il y a quelques soucis comme les mecs qui viennent pisser sur la terrasse le soir. Comment éviter qu'ils vident leur vessie chez elles? La réponse se trouve dans la découverte de la personne qui a donner un héritage aux jumelles. Un jolie périple touchant qui souligne d'une part la force d'un individu et d'autre le rejet. Là aussi les choses sont très clichés.

Une famille ultra-catholique rejette une soeur car elle est devenue athée et demande d'être débaptisée. Par conséquent, on l'exclut totalement. Une mère décide d'accepter par contre l'homosexualité de sa fille d'autant plus qu'elle a un enfant. La bédéaste appuie tout de même sur la pression de famille pour se marier et avoir des enfants. N'est-ce pas l'occasion de parler d'aromantique? D'ailleurs, tous les cas de figures sont abordés entre célibataire, mère célibataire, en couple marié, en couple non marié et aussi hétéro et non hétéro. Une diversité qui se veut à l'image de la société. Ce n'est pas très réaliste. Néanmoins, n'a t'on pas besoin d'un peu de réenchantement? Pourquoi des personnes gentilles, bienveillantes et aimantes ne pourraient collaborer et donner vie à un tiers lieu? Pourquoi cela ne serait pas possible et pérenne? Cela nous donne le sourire et envie d'aller dans cet espace qui n'existe pas. Surtout que nous aurons forcément une affinité avec l'un ou l'autre personnage.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

J'attendais beaucoup de ce roman graphique qui aborde plein de sujets intéressants comme la maternité, l'asexualité ou le burn-out. le problème, c'est que le changement de vie que vont initier ces « quatre meufs autour de la quarantaine » n'est rendu possible que par un héritage providentiel. Si les jumelles Marthe et Camille n'avaient pas reçu cette grosse somme de la part d'une tante éloignée, elles n'auraient pas pu avancer les fonds pour leur bar associatif, et leurs copines Nora et Marie n'auraient pas pu plaquer, pour l'une la carrière qui la tue à petit feu, et pour l'autre les multiples boulots qui l'épuisent. Ca m'a gênée, le fait qu'elles doivent leur épanouissement à un coup de chance (si on peut qualifier ainsi le décès d'une personne).

Alors oui, c'est une chouette histoire d'amitié. Et oui, à travers les personnages de la grand-tante et des jumelles, on mesure le chemin parcouru par notre société concernant les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ (et celui qu'il reste encore à parcourir). Il y a plein de bonnes choses dans ce récit ! Mais je suis restée bloquée sur le fait que ces femmes n'auraient pas pu accomplir leur rêve sans cet argent tombé du ciel. du coup, je ne me suis pas investie émotionnellement dans les personnages et je suis restée simple spectatrice de leur aventure qui ne m'a pas vraiment inspirée. Dommage !
Lien : https://aujourdhui-je-maime...

Ah ce Pisse Mémé… Je dois vous dire que depuis qu'on a découvert cette BD avec les filles, le sujet revient régulièrement sur la table… Entre deux verres de vin of course !
"On va finir par le faire ce pisse mémé !", si on avait gagné 1€ à chaque fois qu'une de nous l'avait dit, on pourrait l'ouvrir demain 😂

Mais, c'est quoi ce Pisse Mémé ? Eh bien c'est le sujet principal de cette jolie BD, que nous avons découvert grâce à @lalalalivres .

Quatre jeunes femmes décident d'ouvrir un café / librairie après que l'une d'elles ait fait un burn-out.
On les suit alors dans la création du projet, la recherche de fonds via un crowdfunding, la recherche d'un lieu, de fournisseurs, d'idées pour faire vivre l'endroit…

♥️ Ce que j'ai aimé :
- les dessins et les couleurs ! Cette BD est vraiment pleine de vie, l'ambiance globale est hyper agréable et réconfortante !
- L'inclusivité. Les personnages sont très variés, et ça fait du bien !
- L'esprit de sororité qui s'en dégage, forcément on adore
- L'humour qui est bien présent, sans pour autant occulter les sujets sérieux comme celui du burn out

😕 J'ai moins aimé : deux des personnes héritant d'une belle somme d'argent, le process est ici assez simplifié et peut-être un peu éloigné de la réalité, mais ça relève du détail par rapport au reste.
Dans le même genre, la BD Vers l'infini des Monts Auvergnats est à mon sens plus réaliste sur la démarche de création d'un tel projet…

En bref, une bonne lecture, qui détend et met du baume au coeur ! Et donne beaucoup d'idées aussi 😇
Lien : https://www.instagram.com/da..

2 soeurs décident, après avoir hérité une coquette somme d'une tante éloignée, de s'associer avec leurs 2 meilleures amies pour accomplir leur rêve : ouvrir un bar-tisanerie-librairie-salle de yoga. Mais comment changer de vie à 40 ans passés? Dans ce graphique loufoque, ces 4 nanas dépassées se démèneront pour changer de vie et réaliser leur rêve sous nos yeux attendris (et curieux 👀).

J'ai bien rigolé en suivant leurs (més)aventures de A à Z : du lancement du crowdfunding au choix des plats en passant par la recherche d'un local et par les phases de doutes... Entre entente et mésentente, elles tenteront de monter leur projet et m'ont fait rire dans cette comédie vivante et engagée!

Je ne savais pas du tout que pisse-mémé signifiait infusion / tisane 🙈 Dorénavant je n'utiliserai plus que cette expression (non c'est faux je n'en bois pas souvent ☕).

La création d'un lieu alternatif par 4 femmes entre 35 et 40 ans, en plein questionnements sur leurs vies.
Le pisse-mémé sera à l'image se chacune d'elles: un salon de thé/ librairie/ cours de yoga/ atelier de DIY/ bar à bières...
Très dans l'air du temps et positif.

C'est l'histoire de quatre amies qui, un soir où la bière a bien coulé, décident qu'un jour, elles ouvriront un bar appelé « pisse-mémé », référence aux tisanes ! Ce sera un lieu à leur image, féministe, inclusif, végétarien, éclectique, réunissant leurs passions communes.
Le temps a passé, et leur projet ne s'est pas concrétisé. Leurs vies professionnelles ne sont pas forcément devenues ce qu'elles avaient rêvé, mais l'amitié est toujours là. le hasard d'un héritage va leur donner les moyens de se lancer…
C'est une BD de Cati Bauer bien dans l'air du temps. le dessin est agréable, avec un côté crayonné et des couleurs estompées, une mise en page très libre et aérée.
Elle aborde tout un tas de sujets : la crise de la quarantaine, les moeurs qui évoluent, le militantisme végan et l'écologie, les choix de vie, le burn-out, la sororité, etc… Trop de sujets ? peut-être, car j'ai eu l'impression de tomber, malgré une histoire très sympathique qui se lit d'une traite, sur un concentré des sujets « à la mode ». de ce fait, l'histoire vire un peu « feel good », et ce n'est pas ma tasse de thé.
De la même autrice, j'avais préféré "Vent mauvais", ou son adaptation de la série "quatre soeurs".
Mais ce roman graphique plaira, notamment aux lecteurs (lectrices surtout ?) de feel-good.

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.