Les Bruits du souvenir

je suis mitigée après cette lecture . Cette histoire d'identité est tout à fait improbable et c'est ce qui me dérange avec ces récits feel good de renaissance .
C'est finalement très dans le vent ces histoires de résilience , ces personnes qui changent de vie , de nom ou partent « ailleurs » ou tout les petits villages sont peuplés de gens gentils et authentiques et se retrouvent soudain, tellement heureux sans que les réalités de la vie ne les rattrapent.
Bon ,c'est cependant bien écrit donc ça se laisse lire mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire car je dois être sans doute trop réaliste .

Après la somme de nos vies que j'avais moyennement aimé, je n'ai pas accroché non plus avec le bruit des souvenirs. Claire, qui devient Marie, quitte son appart pour notamment fuir son ex petit ami qu'elle a plaqué, une vie sans grande saveur, et décide d'aller à la recherche de son passé. Elle retourne là où sa grand-mère vivait à Marelle. Elle découvre que sa mère n'était finalement pas sa mère biologique et apprend la vérité sur sa naissance, sur sa mère..des chapitres courts, le ton est peu trop rapide, peu de descriptions et j'ai du mal à trouver la profondeur des personnages, tout me semble juste survolé.

L'an dernier, j'avais adoré La somme de nos vies, j'étais donc très curieuse de retrouver la plume de Sophie Astrabie avec Les bruits du souvenir. Ce roman, c'est l'histoire d'une fuite comme une échappatoire pour mieux se retrouver. Celle de Claire qui devient Marie suite au décès de sa mère dont elle n'était pourtant pas très proche.

Ce décès va pourtant servir de détonateur à la jeune femme pour larguer les amarres et s'inventer une nouvelle vie. Sa vie d'avant est pétrie de regrets avec des repères parentaux faussés, un père qui disparait alors qu'elle n'a que six ans, une grand-mère avec qui on coupe les ponts sans raison et une mère avec qui le lien est difficile.

Le sujet et les thématiques, notamment le poids des souvenirs, sont intéressants mais je suis passée à coté de cette lecture, de cette héroïne froide et distante à laquelle je n'ai jamais pu m'attacher.

Je trouve aussi qu'il y a des facilités et un manque de crédibilité dans ce récit : Claire trouve de faux papiers en aller chiner aux puces, contracte un prêt bancaire sans fiche de paie, etc

Alors certes l'important est ailleurs mais ce genre de choses me chiffonne toujours surtout lorsque l'histoire finit par m'ennuyer très vite.

Je lui ai préféré l'histoire de Sylvie et Laurence que l'on découvre au fur et à mesure que notre héroïne lit leur histoire dans le carnet laissé par sa mère. Leur amitié, leur complicité, leur sororité m'a beaucoup touchée mais cette partie-là tient peu de place dans ce roman hélas.

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Après le décès de sa mère Sylvie, Claire décide de changer d'identité et de vie et de partir à la découverte du village natal de sa mère. Mais elle part avec le carnet de sa mère, ce qui va lui permettre de plonger dans la jeunesse de celle-ci et de découvrir sa mère autrement ainsi que des secrets très importants par rapport à sa famille.
Malheureusement je n'ai pas été touché par ce roman malgré une histoire avec des parties qui auraient dû être fortes en émotions. Peut-être que le jeu des personnalités m'a décontenancé et m'a empêché de me mettre dans la peau des personnages.

Je suis un peu passé à côté de ce roman, le début à été fastidieux mais je ne suis accrochée.
J'ai trouvé cette histoire un peu décousue et pas toujours facile à suivre même si je note de très jolie phrases et un certain très d'humour de la part de l'auteure.
On y parle pourtant de sujets intéressants comme l'abandon, la maternité, la violence conjugale, la quête d'identité, la fuite en avant....
C'est une histoire de reconstruction à travers la découverte du mensonge sur lequel une vie s'est bâtie.
Ce roman soulève la question de la vérité pour se construire. Peut-on vivre heureux si la vérité nous est cachée ? Pouvons-nous, sans le savoir, sentir au fond de nous, cette vérité qui nous manque et qui nous empêche d'avancer ?