Slalom [corriger]

Abordant des thématiques clés de l’adolescence comme l’image de soi, « Bretzel Break » invite son lectorat à prendre conscience de sa valeur en tant que personne à travers le personnage vif et coloré de Victoire. Puissant et efficace par l’humour de Maëlle Desard, ce roman est une agréable lecture qui invite à la déconnexion et aux rencontres !



Victoire ne peut se regarder qu’à travers l’écran de son portable, couverte d’un filtre habilement sélectionné. Sans cesse rabaissée, critiquée par Défaite, la petite voix dans sa tête l’adolescente à très peu confiance en elle. Écrasée par le poids du masque qu’elle porte depuis des années, elle perd pied. Pour lui offrir un nouveau souffle, ses parents l’envoient faire les vendanges. Courbature, insectes et soleil se joignent au quotidien de Victoire qui semble peu à peu prendre conscience de ceux qui l’entourent. Grabataires et conscrits, elle découvre sous les sourires l’amour et une souffrance partagée…



C’est avec intelligence et bienveillance que ce roman interroge à juste titre l’image que l’on a de soi et l’acceptation de celle-ci. Abordant le sujet par le prisme de l’image rêvée que les filtres sur les réseaux sociaux transcrivent de nous, l’autrice s’attache à explorer la complexité de se construire à la puberté face à l’image artificielle que ces filtres façonnent. « Bretzel Break » parvient à explorer ce sujet délicat avec tact, honnêteté et sans jugement !



Loin de n’aborder que ce sujet, le roman met en lumière la complexité des relations amicales et s’attèle à questionner le deuil ou encore la dépendance à l’alcool. Une nouvelle fois, la plume de Maëlle Desard confère sérieux aux sujets tout en esquivant une quelconque forme de pathos qui desservirait l’intrigue. Une fine maitrise qui fait de « Bretzel Break » une belle lecture.



Tout comme dans son précédent titre « Dents de soie », Maëlle Desard se joue des clichés, mais ici leurs traitements est tout autre. Tablant sur quelques passages remettant en question la perception de son personnage principal, Maëlle Desard construit l’histoire de « Bretzel Break » autour de clichés. Si l’humour et la plume de l’autrice temporisent l’ensemble et offrent une histoire originale, impossible d’ignorer le garçon tatoué et violent au premier abord qui cache en vérité un passé difficile et un coeur fondant…



Une histoire touchante, pleine d’humanité qui respire la bienveillance et offre un regard pertinent sur des thématiques complexes !
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J’ai adoré l’univers et l’ambiance créée par Maëlle Desard, mais ce que j’ai aimé par-dessus tout c’était la galerie de personnages et la plume de l’autrice. C’est le premier roman que je lis de Maëlle Desard, sa plume incisive et son humour m’ont totalement fait adhérer. "Dents de soie" casse les codes du genre de la romantasy (genre avec lequel j’ai du mal à la base) avec le personnage de Navi dont le ton sarcastique et le fort caractère m’ont fait sourire plus d’une fois.

Le seul point qui m’a moins convaincu c’est la romance. Elle se lisait, mais je n’ai rien ressenti de particulier par rapport à la romance entre les deux personnages.



En tout cas, de manière générale j’ai passé un bon moment, c’était rafraichissant et divertissant. Il n’y a pas de temps mort et on ne s’ennuie pas une seconde. La fin épique à laquelle je ne m’attendais pas m’a tout autant passionnée, même si j’aurais aimé du coup que ça soit un poil plus développé. Mais comme on est sur de la Romantasy Young Adult je comprends que le côté bataille soit moins développé que sur de la grosse Fantasy adulte.

Bref, je relirai avec plaisir d’autres romans de Maëlle Desard dans d’autres genres pour me délecter de sa plume.

𝗟𝗲 𝗿𝗼𝗺𝗮𝗻 "𝗟𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲̀𝗿𝗲𝘀" 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗮̀ 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝗳𝗳𝘂𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲. 𝗜𝗹 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗾𝘂'𝗮𝘂 𝗱𝗲𝗹𝗮̀ 𝗱𝘂 𝗽𝗹𝗮𝗶𝘀𝗶𝗿 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗰𝘂𝗿𝗲, 𝘂𝗻 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗿𝗺𝗲. 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹'𝗶𝗴𝗻𝗼𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝗼𝗹𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲.
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