Éric-Emmanuel Schmitt

Pièce de théâtre écrite par E E S et "produite" par Benjamin Castaldi qui a quitté TPMP pour monter cette pièce qu'il voulait offrir à la mémoire de ses grands-parents.

C'est bien écrit comme d'habitude avec cet auteur mais il y a quand même quelques imperfections historiques que celui-ci aurait dû connaître . Comme par exemple si MM retrouve dans cet hôtel quelqu'un après "l'affaire" c'est Yves Montand et pas sa Simone Signoret en grande colère.

Autrement l'ambiance assez perturbée est très bien rendue mais la tendresse que Simone Signoret a porté à MM lors de cette cohabitation, je ne l'ai retrouvée nulle part. Comme l'histoire du petit foulard que MM a offert à Simone pour lui porter chance à la nomination aux Oscars et que Simone a longtemps porté et gardé - voir ses mémoires-n 'apparaît pas.

En conclusion: une très belle petite lecture , une situation cependant très romancée.
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J’ai eu l’occasion de lire ce livre durant mes années de lycée, le premier chapitre m’a laissée dubitative et craignant une suite tout aussi choquante j’ai stoppé la lecture. Pourtant, poussée par mon professeur de l’époque, j’ai continué ma lecture et qu’est ce que je l’en remercie. Il est réaliste et très beau à la fois, facile à lire, les pages se tournent plus vite les unes que les autres. C’est un ouvrage court plein de leçons, je le recommande fortement.

Graou tout le monde !



Après la Mésopotamie et l’ancienne Égypte, nous voici en Grèce antique dans cette cité d’Athènes, démocratique, libre et en pleine effervescence. Tellement hâte de retrouver Noam que l’on avait laissé à la fin du tome 3 dans une situation bien délicate en compagnie de Noura.



On attaque directement car cela n’a absolument aucun intérêt de faire un résumé sur un 4ème tome d’une saga comme celle-ci. L’auteur arrive toujours à me plonger dans son univers avec cette douce saveur réconfortante. Je suis toujours les aventures de Noam avec envie, avec ses yeux toujours ouverts à la découverte, à la nouveauté et à l’histoire. On attaque souvent avec une romance ce qui me lasse toujours un peu, mais il y a tellement de détails, de lieux, de personnages incroyables que j’en oublie parfois certaines lourdeurs. On se retrouve directement plongé dans cette Grèce à son apogée en compagnie de Socrate, Hippocrate ou encore Périclès. Ce que ça fait du bien d’avoir ce type de roman, facile à lire, intéressant et enrichissant, je ne peux que recommander cette saga d’un auteur que l’on ne présente plus.
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Une histoire courte et facile à lire. Le message philosophique et spirituel est un peu simple et prévisible, beaucoup de clichés pour les personnages et les situations. C'est dommage car l'auteur a déjà proposé des réflexions plus poussées dans d'autres de ces livres.

J'ai apprécié lire ce court roman qui nous raconte la rencontre entre le jeune Momo et l'épicier de la rue Bleue Monsieur Ibrahim. C'est un texte tendre et émouvant. La vie n'est pas forcément triste, Momo va le découvrir grâce aux yeux rieurs de Monsieur Ibrahim. C'est toujours un plaisir de lire la plume de Eric-Emmanuel Schmitt, je ne m'en lasse pas !


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Après le Déluge, la construction de la Tour de Babel et l’Egypte pharaonique, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit sa Traversée des Temps avec le quatrième des huit tomes prévus pour raconter l’histoire de l’humanité à travers Noam, un homme devenu immortel qui, confronté dans un futur proche aux menaces qui pèsent sur le monde, se remémore le long et prodigieux chemin parcouru au cours des siècles pour en arriver là. Avec cette fois la Grèce antique, ce sont les fondements de la civilisation contemporaine, avec l’émergence de la philosophie, de la démocratie, du théâtre et des jeux olympiques, que le narrateur raconte dans un étonnement émerveillé.





Alternant entre longues immersions dans le passé et brefs intermèdes modernes servant surtout à mettre l’ensemble en perspective, le récit de Noam, empêtré entre sa pesante longévité et ses amours désespérément mortelles, rend non seulement particulièrement vivante son expérience hellénique qui lui fait côtoyer, descendus de leur piédestal pour retrouver leur épaisseur humaine, des figures comme Sappho la poète, Périclès le stratège, Hippocrate le médecin ou Socrate le philosophe, mais s’assortit, au gré de notes de bas de page qui démultiplient l’intérêt du livre en établissant des passerelles avec le présent, de commentaires intelligents et érudits sur la condition féminine et sur l’homosexualité, sur le rapport à la force et sur la conception du pouvoir, sur la démocratie versus la démagogie, sur les totalitarismes nés parfois d’une conception trop binaire du bien et du mal, sur l’évolution artistique et ce qu’elle dit de la relation de l’homme au monde, sur le sport d’hier et celui d’aujourd’hui, et sur tant d'autres sujets donnant matière à passionnante réflexion.





Contrat rempli pour ce nouvel opus d’un fantastique voyage au travers des temps, qui, par le biais vivant et ludique du conte, nous fait revisiter des pans majeurs de l’histoire humaine pour, en nous ramenant à ce qui a porté les civilisations successives et permis l’évolution des idées, nous faire toucher du doigt ce que le monde d’aujourd’hui doit à son histoire et à ses racines. Et puis, comme chaque étape de cette évolution appelée « progrès » apporte ses bénéfices comme ses travers, rien de tel que cette formidable mise en perspective des modes de pensée pour nous éclairer dans le défrichage du présent et de l’avenir. Il n'y a de saines constructions qui se désolidarisent de leurs fondations….





Parvenu à mi-parcours de son ambitieuse saga, Eric-Emmanuel Schmitt passionne toujours autant qu’il divertit, et c’est bien volontiers jusqu'à la fin des temps que l'on se retrouve prêt à le suivre, suspendu à ses talents de conteur captivant et érudit. Soulignons au passage son extraordinaire à-propos avec la sortie de ce livre en pleine année olympique parisienne. Coup de coeur.


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« Voilà ce que propose Chopin : un endroit où aimer. Aimer ce qui compose une vie, voire le désordre, la peur, l’angoisse, les tumultes. Il rend beau ce qui ne l’était pas et porte à incandescence ce qui l’était déjà. Loin de nous procurer un refuge, il nous oblige à la lucidité en nous prodiguant la sagesse de l’acceptation et en accroissant notre goût de la condition humaine. » Cette citation pourrait presque à elle seule résumer Madame Pylinska et le secret de Chopin, le récit d’Éric-Emmanuel Schmitt.



Je me suis laissée tenter par le sujet. Celles et ceux qui me connaissent connaissent mon amour pour Chopin qui ne date pas d’hier. Mon lion en peluche, que mon père m’a offert quand j’avais 13 ans, ne s’appelle pas Frédéric pour rien.



J’avoue avoir été quelque peu perplexe lors de la lecture des premières pages, me demandant si ce livre allait me plaire ou non. Je n’avais jamais pensé à aborder Chopin ou son interprétation de cette façon. Puis je me suis laissée prendre au jeu. Madame Pylinska est tout simplement irrésistible, tout comme tante Aimée.



Oui, le récit porte principalement sur Chopin et sur le coup de foudre du jeune Éric-Emmanuel pour ce compositeur quand il entend enfant sa tante au piano jouer quelques-unes de ses pièces. Mais il est aussi question de la façon d’aborder la vie, de la regarder, de vibrer, en parfaite harmonie avec la nature, entre entres.



Le « secret » va au-delà de Chopin et de son lien étroit avec son instrument de prédilection. Ce que propose Madame Pylinka est une façon de rendre la création à la hauteur de ce qu’elle doit et devrait être.



Pour qui aime la musique, et en particulier Chopin. Ou pour qui souhaite écrire et toucher de près son lectorat. Ou les deux.
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Je n'avais jamais lu de livre d'Eric-Emmanuel Schmitt. C'est chose faite maintenant. Et même si je me doute que ce n'est pas son plus grand chef d'oeuvre, j'ai grandement apprécié ma lecture.

Dans cette courte pièce de théâtre, Schmitt met en scène Albert Einstein, à l'aube de la deuxième guerre mondiale. Exilé aux Etats-unis, au bord d'un lac à Princeton, celui-ci rencontre un vagabond, avec lequel il va disserter des évènements qui sont sur le point de se produire.



Une lecture très rapide autour d'un sujet historique : l'implication d'Einstein dans l'élaboration de la bombe A qui a dévasté Hiroshima et Nagasaki. Ici, l'auteur nous partage les états d'âmes, les questions et les émotions du savant qu'il partage lui-même avec un vagabond.

J'ai aimé l’interaction entre les deux hommes et surtout leur humour. J'ai trouvé par contre que le troisième protagoniste, l'agent du FBI O'Neill n'avait pas sa place dans cette pièce. Pour moi, il n'apporte pas grand chose à l'intrigue.

Mais à part ce petit détail, j'ai aimé ma lecture. C'est une belle découverte

L’écrivain franco-belge poursuit sa saga. Dans « La traversée des temps », il raconte l’histoire de l’humanité à travers son Noam immortel. Ce quatrième tome se passe en Grèce. C’est « La lumière du bonheur ».
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J'attendais ce tome du cycle de la traversée des temps avec impatience.



J'ai été très satisfaits de retrouver les personnes de Noam, Noura et Derek, même si ce dernier roman est beaucoup plus centré sur Noam/Argos.



Pour une plongée dans la Grèce antique, je me demandais quels personnages Eric Emmanuel Schmitt choisirait de mettre en lumière. C'est donc sur la Grèce classique que son choix s'est posé, avec comme figures celles de Sappho, Socrate, Périclès et l'étoile filante qu'est Alcibiade qui sort comme un être emblématique de ce roman. Il est vrai que l'existence de ce personnage est très romanesque. Il symbolise tout à la fois la grandeur et les contradictions de cette Grèce classique.



L'auteur nous livre quelques très belles pages sur le théâtre qui donnent envie de participer aux représentations, mais aussi sur le jeux olympiques, dans un monde divisé par les guerres du Péloponnèse.



Encore une fois, le récit est passionnant et rend un vibrant hommage à la civilisation grecque. Les pensées en bas de page que l'auteur prête à Noam sont toujours très éclairantes et traduisent l'intelligence et la culture de l'auteur.



Un grand roman.

J'ai trouvé ce livre sur mon lieu de travail il y a quelques jours.

Je me rappelle aussi avoir vu le film et avoir été très ému. Le livre m'a appelé, je n'ai pas été déçu !



En quelques pages, Éric-Emmanuel Schmitt réussit à raconter l'inracontable. L'histoire d'un enfant qui va mourir d'un cancer et qui le sait.

L'auteur, à travers les yeux et les mots d'Oscar, s'adresse à Dieu, abordant des sujets qui le touche en toute simplicité, mais pour nous, elles se transforment en questions philosophiques et existentielles… et malgré tout, avec beaucoup de pudeur et de sobriété. L'histoire est triste, bien sûr, mais Éric-Emmanuel lui donne une dimension que je n'aurais pas imaginée, c'est très émouvant.

Grâce à la dame rose, Oscar va vivre une vie complète. Une vie où il tombera amoureux de Peggy Blue, une vie où chacune de ses journées sera remplie de poésie, d'humour et d'un sentiment de paix. Oscar deviendra un homme et décidera de ne plus aimer Dieu alors qu'il sera âgé de cent-dix ans…



C'est touchant, car finalement pour Oscar sa mort ne sera plus un drame, il a accompli ce qu'il souhaitait réaliser dans sa vie.



J'attendais quelque chose de ce roman, je ne suis pas déçu. Je l'ai obtenu. Oscar s'affranchit de tout, lui permettant ainsi de rejoindre les étoiles…

Un livre dense, un livre riche, qui ne peut faire que du bien !



Merci Éric-Emmanuel, parfois la simplicité est suffisante.
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Première lecture de cet auteur. J'ai profité de vacances à Budapest pour le lire. Je l'ai lu en une nuit. Petit livre de quelques pages mais grande, très grande émotion. Le thème abordé ne peut pas laissé indifférent. Cette première lecture il m'a donné l'envi de découvrir un peu plus ce romancier.

Cela faisait environ huit années que je n’avais pas lu un roman d’Eric-Emmanuel Schmitt, probablement suite aux mauvaises expériences de mes dernières lectures de l’auteure qui a toujours eu, à mes yeux, un égocentrisme repoussant, où son attitude, tant dans ses livres que lors de ses prises de parole, me semblait incompatible avec la simplicité et l’authenticité que j’apprécie tant.



Dans le premier volume de cette Traversée des temps, peu de personnes pourraient me donner tort. Effectivement, on retrouve, assez régulièrement, des passages où l’auteur prend plaisir à nous prendre de haut à l’aide d’un vocabulaire hors du commun et des descriptions souvent pompeuses, un peu comme s’il revendiquait la connaissance qu’il nous distille à travers un phrasé réservé à une élite dont aucun de ses lecteurs ne fait partie. Et pourtant…



Et pourtant… je ne suis pas parvenu à lâcher ce roman au cours des 7 heures qu’il m’a fallu pour le terminer. Il est vrai que les descriptions inutiles constituent une majorité de ce premier ouvrage d’une oeuvre qui sera composée de 8 volumes, mais ils ne m’ont pas ennuyée un seul instant. Au contraire, j’aurais tellement apprécié qu’EER s’étende encore plus longuement sur une période de l’histoire que j’affectionne énormément.



Je me totalement immergé aux côtés du personnage qui va nous accompagner pendant des siècles dans le seul objectif de nous mettre face à nos responsabilités. Derrière cette traversée de plus de 8000 ans, l’auteur possède un message très clair, celui de mettre le lecteur face à une réalité que nous connaissons tous, mais que nous feignons souvent d’ignorer.



Je dois bien vous avouer avoir être totalement démuni après la lecture de certains passages. Je pense avoir ressenti davantage d’émotions fortes en quelques heures qu’au cours des dernières 36 années de mon existence. Eric-Emmanuel Schmitt m’a touché en plein coeur.
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Vous recherchez un roman court, intense ?



Ne cherchez plus Monsieur Ibrahim et les fleurs du courant d'Éric emmanuel Schmitt est celui qu'il vous faut !



Une morale incroyable sur la résilience, l'acception et le don. Don de soi, d'amour et de temps.



Véritable petit bijou littéraire, l'écrivain nous livre encore une belle leçon de transmission !

Déçue par ce deuxième tome,je ne continuerai pas cette saga qui m’avait surprise à la lecture du premier tome par son originalité.

Ici j’ai eu l’impression de relire la même histoire dans un autre cadre,la tour de Babel, des siècles après avec les mêmes personnages qui ne se révèlent pas grandis par leur immortalité,bien au contraire.

Dans cette saga, nous suivons le jeune Noam, homme immortel qui traverse les âges dans chacun des tomes. Le premier se déroule pendant la préhistoire, dans une nature paradisiaque et luxuriante. Ce roman est un coup de coeur ! Je l'ai vraiment adoré et dévoré en quelques jours tellement l'histoire m'a fait voyager dans le temps ! Noam est un personnage très attachant et ses aventures nous tiennent en haleine jusqu'au bout. Quel plaisir de retrouver la plume de Eric-Emmanuel Schmitt dans un long roman. J'ai hâte de commencer le deuxième tome et de connaître la suite de la vie de Noam.

ATTENDRISSANT !



Éric-Emmanuel Schmitt compte parmi mes auteurs favoris. J'ai toujours grand plaisir à m'immerger dans ses récits et cet opus ne fait pas exception à la règle.



A la mort de sa mère, l'auteur ressent le besoin cathartique d'apaiser son chagrin par l'écriture. Dans ce journal intime, l'auteur partage sa douleur personnelle et offre aux lecteurs une exploration de sa souffrance et de la résilience.Il nous livre là un très tendre témoignage d'amour filial, l'hommage d'un homme à sa mère mais aussi celui d'un petit garçon à sa maman.



Ces réminiscences permettent aux lecteurs de comprendre l'ampleur de sa perte et la profondeur de son chagrin, cependant, à aucun moment le récit ne tombe dans le pathos, la mère de l'auteur ne l'aurait pas voulu. Il dresse le portrait d'une femme d'exception, tendre, fantasque, aimant l'art, la littérature, les voyages et aimant surtout la vie et incitant ses enfants au bonheur, au "devoir de bonheur". Son écriture, toujours simple et poétique, capture la complexité des émotions humaines, renvoyant chacun à son expérience personnelle de la perte d'un être cher.



Il aura fallu deux ans à l'auteur pour "faire son deuil", pour repartir sur les traces de son enfance, pour s'apaiser et reprendre sa route en étant désormais "l'enfant de personne", étrange sensation que j'ai éprouvée au décès récent de ma propre mère de n'être plus que la mère de mon fils.



Peut-être est-ce au décès de nos parents que nous devenons pleinement adultes ?

Eric-Emmanuel Schmitt nous emmène une fois de plus dans un voyage à travers les époques avec le quatrième tome de sa saga captivante, La Traversée des Temps : La Lumière du Bonheur. Dans cette odyssée littéraire, l’auteur explore les méandres du temps et de l’existence, tissant une toile complexe où le destin et la liberté se mêlent harmonieusement. Cette fois, nous retrouvons Noam en pleine Grèce Antique.



L’histoire reprend là où le précédent tome nous avait laissés, avec nos protagonistes confrontés à de nouveaux défis et à des révélations surprenantes. Schmitt continue d’explorer les thèmes qui ont fait le succès de la série : l’amour, la quête de sens, la recherche de soi et la lutte contre les forces obscures qui menacent l’humanité et l’Histoire avec un grand H. D’ailleurs, ce qui frappe immédiatement dans ce roman, c’est la richesse des détails historiques et la finesse de la reconstitution des époques traversées par les personnages. Que ce soit au cœur de l’Égypte ancienne, dans les rues d’Athènes ou au milieu des bouleversements du XXIe siècle, nous sommes transportés avec brio dans des univers foisonnants de vie et de couleur. Durant ma lecture, j’ai rencontré Socrate, Hippocrate ou encore Périclès, de quoi m’enrichir encore et encore.



Mais au-delà de l’aspect purement historique, La Lumière du Bonheur brille surtout par la profondeur de ses personnages. L’auteur excelle à donner vie à des héros complexes et nuancés, confrontés à des dilemmes moraux poignants et à des questionnements existentiels universels. Leurs parcours, marqués par l’épreuve et la rédemption, résonnent avec une sincérité troublante, touchant au cœur et à l’esprit du lecteur. Je prends chaque fois le même plaisir à retrouver Noam. L’autre grande force de ce roman, une fois de plus, réside dans sa capacité à susciter la réflexion. À travers les péripéties de ses personnages, EES explore des thèmes philosophiques et métaphysiques profonds, nous invitant à nous interroger sur notre propre place dans l’univers et sur le sens de son existence. Sans jamais verser dans la lourdeur didactique, l’auteur parvient à éveiller chez son public une conscience nouvelle, empreinte de compassion et de compréhension.



Cependant, malgré toutes ses qualités, La Lumière du Bonheur n’est pas sans quelques petits défauts. Certains passages peuvent sembler un peu trop longs, et l’intrigue perd par moments en intensité. De plus, la structure complexe de l’œuvre a pu parfois me dérouter, moi qui suis moins habituée à jongler avec les multiples faits historiques et les nombreux personnages. Je n’avais pas souffert de ces éléments là sur les précédents tomes donc soit je n’ai pas lu celui-ci « au bon moment« , soit il est un tantinet différent.





En bref :

La Traversée des Temps : La Lumière du Bonheur est une œuvre ambitieuse et captivante qui ravira les amateurs de littérature historique et philosophique. Eric-Emmanuel Schmitt signe une fois de plus, un roman d’une grande intelligence et d’une profonde humanité, une invitation à voyager dans le temps.

Un diamant brut.

Ce livre est une splendeur.

Moi qui était médecin j'ai revécu tant d'émotions, de mon premier stage comme externe chez les enfants leucémiques jusqu'à la fin de ma carrière professionnelle.



C'est beau, gaie, optimiste et le monde médical y est décrit avec une justesse impressionnante.

A croire que l'auteur est médecin.

Je vais lire les deux précédents.

Écoutant avidement cette histoire au cours de mes balades, j'ai retrouvé, avec plaisir, la plume sensible d'Éric-Emmanuel Schmitt. "Ulysse from Bagdad" narre l'épopée d'un jeune Irakien, Saad Saad, voguant vers la supposée liberté que représente pour lui l'Ailleurs et particulièrement Londres, afin de fuir le régime totalitaire de Saddam Hussein, puis le chaos succédant à sa chute.



Grâce à cet Ulysse moderne, le lecteur endosse le costume de migrant et vit les étapes difficiles qu'il traverse : la peur, le regard des autres, le rejet, l'inconnu, la précarité, les familles déchirées, la mort... Heureusement, dans sa détresse, sa détermination sans faille est soutenue par la présence du spectre de son père à ses côtés. Cet homme sage et érudit, disparu par un dégât collatéral de l'occupation américaine, a éclairé son enfance et son adolescence, et il continue à le protéger durant son Odyssée. Afin d'apporter un peu de repos, de belles rencontres illuminent le parcours de Saad, dans les divers pays qu'il traverse.



L'auteur, par ce récit, apporte un point de vue autant humain que philosophique, poussant à la réflexion tout en maniant l'humour fin et discret sur un sujet aussi grave que le fanatisme, ainsi que la fuite de son pays natal pour sa propre sécurité et les crises géopolitiques qu'elle entraîne.