Une pure merveille. Je devrais m'arrêter là et ne rien rajouter : "charité chrétienne" mais je ne peux pas le taire.
Après avoir vu en début de semaine
Eric-Emmanuel Schmitt interpréter cette adaptation au théâtre accompagné par le pianiste Nicolas Stavy, je me devais de lire le roman original et c'est drôle et magique à la fois car tout au long de ma lecture, j'entendais encore la voix de l'auteur interprétant Madame Pylinska sur scène. Alors oui, double envoûtement : celle de la prestation de l'auteur-comédien (et tant d'autres qualificatifs) d'une part et celui de le retrouver à travers ces mots imprimés noir sur blanc.
Ici, le lecteur fait la connaissance du protagoniste-auteur, alors jeune homme de vingt ans qui n'a qu'un désir profond : celui d'interpréter Chopin au piano comme l'avait interprété sa tante Aimée lorsqu'il avait neuf ans sur le vieux piano de famille. Cependant, si lui, a appris les rudiments du piano et sait interpréter des oeuvres des plus grands compositeurs, pour une raison qu'il ne comprend pas : Chopin lui résiste. C'est alors qu'il prend contact avec Madame Pylinska, une professeure de piano polonaise qui, il va vite s'en rendre compte, a une manière d'enseigner le piano...assez particulière !
Un roman qui se lit extrêmement vite, toujours aussi bien écrit et qui nous apporte des leçons de philosophies qui (en repensant à la pièce que j'ai vu récemment - désormais l'un n'ira pas sans l'autre et ces deux souvenirs resteront à jamais liés) m'ont procuré de la joie, du rire mais aussi donné beaucoup à réfléchir et à méditer sur la porte (petit clin d'oeil à l'auteur, celles et ceux qui ont lu ou liront cet ouvrage comprendront), ou du moins le sens que, moi, j'escomptais donner à ma vie !