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Citations de Wendall Utroi (213)


Rien n’est jamais simple, mais ce sont les choix les plus difficiles qui, souvent, nous font grandir.
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Rien n'était pire que l'ignorance. Imaginer était pire que douter.
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Peu importe mon nom ou l'endroit de ma naissance, et peu importe le lieu. Ce qui embellit une existence, ce n'est pas la géographie ou la langue qu'on parle mais les êtres qu'on croise.
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Ce qui sculpte et nourrit notre parcours, ce qui le rend unique, ce sont les autres, ceux qui s'installent et qui disparaissent, ceux qu'on aime ou qu'on maudit. La famille, les amis, les ennemis, nos chiens, nos chats, tous ceux qui nous façonnent et nous forgent ou nous mutilent, ceux qui nous aiment et nous grandissent, qui nous méprisent, nous détruisent ou nous réparent.
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L'amour et le bonheur savent se faire discrets. Au début, ils vous donnent le sentiment de voler, de côtoyer les sommets. Puis, au bout d'un certain temps, marcher sur l'arc-en-ciel devient presque banal, les sourires béats s'estompent, on se sent heureux, mais c'est normal, presque logique, une évidence. Le bonheur et l'amour savent se faire oublier. Si l'on n'y prête attention, ils se diluent et perdent de leurs couleurs, s'effacent.
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Il faut parfois des années pour comprendre l'amour de ses parents.
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Le malheur et la souffrance ne vous lâchent pas, ils se rappellent à vous sans cesse. Ils sont dans chaque mot, chaque parfum, chaque souvenir de la vie passée.
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Les premiers émois rendent aveugles celles qui rêvent de belles histoires, ils leur dessinent des nuages de perles et leur inventent des arcs-en-ciel.
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Je cligne des yeux plus souvent, tentant ainsi de me dissimuler un peu. Quinze secondes, je ne tiens plus, je voudrais regarder ailleurs, mais je me doute qu’il me testes mes joues chauffent, une bouffée de chaleur, que j’identifie, il me juge, ou tente de m’en donner l’impression.
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On ne réalise tout l'amour que l'on porte aux autres que le jour où ils disparaissent.
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Ils étaient souvent comme ça les hommes, ils jouaient aux durs, mais dans les moments d'émotion, ils s'éclipsaient.
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Wendall Utroi
Il était un fils de rien, un homme de bas étage, du genre à pisser le plus loin, et à cracher sur les tombes.
Il avait rencontré une fille bien, de celles qui rêvent à un homme simple, pas un normalien, de poupons, et de vols de colombes.
Il avait des muscles, même presque trop, et puis aussi, il connaissait de jolis mots. Alors, il lui a dit je t’aime.
Elle était joie, bulles de savon, champagne dans les yeux.
Ses paroles, c’était presque des poèmes.
Il était gentil, lui offrait des fleurs, elle était son trophée, un jour, il lui avait même dit son âme sœur.
Elle aimait son humour, ses manières de vaurien.
Et puis, une fois, sa jupe trop courte et de trop regarder les hommes, il lui reprocha.
Désormais, la règle c’était le genou, et à lui seul elle référerait de ses achats.
Son amour pour elle grandissait, elle devait le comprendre, c’était toujours dans son intérêt qu’il agissait.
Alors elle obéit, pas par soumission, mais plutôt comme une offrande, elle se donnait à lui quitte à baisser l’ourlet.
Un soir de beuverie, il rentra ivre de mousse, inquiète, elle lui reprocha l’heure tardive, et de colère il gifla sa frimousse.
Sa tête cogna le bois de la porte, elle cria, chose qu’il insupporte, alors il cogna, cette fois du poing.
Le sang de sa lèvre gicla, et vint éclabousser la chemise du sagouin.
Elle eut beau s’excuser, et pleurer à ses genoux, tel un chien, lui s’époumonait et la traitait comme une moins que rien. Ce fut de coups de pieds qu’il la frappa dans les reins
...
Le lendemain l’œil gonflé, et la mine d’outre-tombe, elle rasa les murs, pendant que l’autre ronflait.
Vers midi, il se leva, et s’excusa... après tout, il n’avait pas de compte à lui rendre, c’est sur elle que la faute retombe.
Elle savait l’agacer, lui manquer de respect, l’asticoter alors qu’il n’avait rien fait.
De ce jour-là, la femme amoureuse ne connut plus jamais le bonheur, des coups, elle en reçut plus souvent qu’à son heure.
Cela dura un temps, peut-être dix ans.
Elle s’en alla un soir d’été, dans sa tête c’était décidé, plus jamais elle ne souffrirait, elle se sentait enfin libre, c’était fini l’allégeance.
C’était un soir d’été, elle avait le cœur léger, elle ferma les yeux, et sentit son cœur s’arrêter une fois dans l’ambulance
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Le temps n'enrichit pas la vie, ou si peu. Il la vide et la dilapide, il la comptabilise en des milliards de futilités insignifiantes.
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Il m'invita à le suivre jusque dans l'atelier, et bafouilla quelques mots de condoléances du bout des lèvres. Sa façon gauche et empruntée laissait transparaître un émoi non feint, c'est souvent dans les grandes carcasses qu'on trouve les cœurs les plus sensibles.
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Tu sais, ma belle, les plaies finissent toujours par se refermer, même celles qui t'arrachent le coeur. Au bout de quelque temps, tu te retrouves avec des cicatrices plus ou moins profondes. Souvent, pour les autres, tu sembles guérie... mais, elles ne cessent jamais de te mordre la couenne, crois-moi. En fait, elles font moins mal et on s'habitue. Une cicatrice, ça ne s'efface pas, au mieux, ça se camoufle. On vit tous avec nos fantômes...
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Son visage boursouflé, ses joues flasques et ses yeux éteints au-dessus de cernes affaissés lui donnaient un air de basset artésien déprimé.
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Je vous implore seulement de ne pas me juger ni vous apitoyer, j'ai horreur de la pitié. La pitié, c'est ce que l'on offre à ceux dont on croit que le sort est joué. Je n'ai jamais baissé les bras, et je le ne ferai jamais.
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On voit les pauvres mais on ne les regarde pas.
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Un jour, j’ai rencontré le diable, j’avais dix-sept ans, il en avait vingt-cinq. Il était beau, tu sais.On aurait dit un colosse de marbre qu’on voit dans les parcs ou devant les musées. J’aurais dû me méfier ; une statue ça n’a qu’un cœur de pierre.
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Je percevais cette violence dont elle parlait, elle prenait naissance dans le creux de mon estomac et s'éparpillait en un million d'épines qui s'enfonçaient dans mon corps, et l'envahissaient; je les sentais me dominer.
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