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Citations de Velibor Colic (219)


La question posée par le colonel est simple : voulons-nous rejoindre la glorieuse Légion étrangère ?
Mes deux amis russes se mettent immédiatement au garde-à-vous et moi je fais une des plus belles pirouettes de ma vie. Je me retourne et je quitte le bureau sans même dire au revoir. J’ai vingt-huit ans et j’ai déjà servi dans l’Armée populaire yougoslave, puis dans la défunte armée bosniaque. J’en ai plein le dos des armes et des drapeaux, des nuits sans fin qui mordent les mains et des aubes violettes qui commencent avec les obus ennemis.
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Dans les tranchées je ne porte pas de casque.Je tremble tout le temps,je vomis en cachette, j’ecris des épitaphes pour mon pays et je porte un drapeau bosniaque sur la manche de ma chemise
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Pour lui, la musique était une potion magique, l'unique issue, l'unique possibilité de remplir ce vide et cette immense tristesse qui se nichaient dans son âme vagabonde.
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Quand je serai grand, je me nommerai Jairzinho. J'ai juste un petit problème. Je ne sais pas comment on devient noir.
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C'est pourquoi j'aime la littérature.
Alors que la religion nous remplit la tête de paradis illusoires, la littérature nous encourage à survivre au véritable enfer.
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J'essaie de me rappeler combien de fois j'ai vu la mort?
Combien de cadavres sont entrés dans mes yeux ? Pour la centième fois je me demande comment vivre avec ces âmes mortes? Se souvenir ou oublier ?écrire sur cette froideur métaphysique ou pas ? Passé composé, passé simple ou présent ?
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La netteté de ces images est stupéfiante. Ce sont des expériences complètes avec des sons, des odeurs, du sang et des armes. Avec la vraie peur qui apparaît dans ma tête et qui m'enveloppe froidement.
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Je pense à l'endroit où les amours mortes s'installent. J'imagine nos trajectoires de vie comme des sortes de lignes irrégulières qui se croisent, se rejoignent et s'éloignent. C'est tellement touchant, nous sommes des petites lucioles qui apparaissent, brillent un peu dans les ténèbres et disparaissent. (...) Les gens se rencontrent, tombent amoureux, passent du temps ensemble puis disparaissent.
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En prison, il me semble que ceux qui ne savent pas lire sont les plus énervés . La lecture est le seul moyen légal d'évasion
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Avant que vous ne partiez chercher le bonheur, vérifiez - vous êtes peut-être déjà heureux. Le bonheur est petit, ordinaire et discret, nombreux sont ceux qui ne peuvent le voir.
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Je n'arrive pas à oublier que cet écrivain [Salman Rushdie] est menacé de mort, que ses ennemis sont urbi et orbi, dans le monde et dans la ville, au ciel comme sur la terre. Qu'ils sont prêts à verser un million de dollars pour tuer un écrivain, rien d'autre et rien de plus qu'un écrivain.
c'est déplorable et révoltant, je réalise que la littérature est une courageuse sentinelle, une sorte de papier de tournesol pour examiner le taux d'acidité et de folie dans ce bas monde. (p. 126)
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Je ne suis pas prêt, le chemin est encore long. Je sais que ma nouvelle vie en France exige un esprit fort et une mémoire blanche. (...) Je sais que mon salut, ma Thérapie d'approche cognito-comportementale, ne doit être qu'une seule chose : l'écriture.
Il me faut apprendre le plus rapidement possible le français. Ainsi ma douleur restera à jamais dans ma langue maternelle. (p. 34)
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Je murmure une complainte,stupide et enfantine,tout en sachant que les mots ne peuvent rien effacer,que ma langue ne signifie plus rien,que je suis loin,et que ce loin est devenue ma patrie et mon destin…
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Les Russes sont arrivés sur la lune, me dit-il avec un drôle de regard, et ils ont repeint toute sa surface en rouge. Ensuite, les Américains sont venus et y ont écrit: Coca-Cola. (p.27)
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— Quel drôle de pays la France, radote Alexandre, ici le pain blanc est moins cher que le pain noir.
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- On ne peut pas guérir de soi-même, se dit l'homme.
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Ils mélangeaient les alcools comme si leurs ventres étaient des shakers, et ils riaient tels des bouffons. La nuit était pâle, presque lumineuse. C'était la nuit du vice, froissée comme un paquet de cigarettes vide, une nuit légère comme une cravate dénouée, une longue et folle nuit d'ivresse. p 136
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Je n'ai plus ni symboles ni idoles. Rien. Juste un petit peu d'Edgar Allan Poe.
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Combien de langues tu parles,mon ami?.je lui demande.
Huit,répondit Mato.
Huit? Vraiment Huit langues?
Vraiment Huit.
Alors vas-y,je réponds en riant,comment on dit bonjour en italien ?
GUTenberg tag,répond immédiatement Mato Traçant.
Ce n'est pas de l'italien,c'est de l'allemand.
De l'allemand?
Oui,de l'allemand.
Alors,soupire-t-il,je parle neuf langues.
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Tirer,tirer,tirer perpétuellement comme un fou pour tuer sa propre peur.la guerre est un mal de ventre ivre.l'urine qui coule sur ma jambe après une attaque ennemie. La guerre est un froid métaphysique. Un corps refroidissant et une tombe peu profonde creusée à la hâte.
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