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Citations de Valérie Perrin (2397)


Il lui avait aussi dit qu'il y a plus d'étoiles dans le ciel que de grains de sable dans le Sahara. Elle l'avait aimé pour cela. Pour toutes ces choses qu'il lui avait apprises, à elle, la petite fille de l'atelier de couture condamnée à ne jamais rien savoir si elle ne l'avait rencontré. (p. 312)
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Il faut toujours mettre de la vérité dans ses rêves, ou le contraire.
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Je m’appelle Violette Toussaint. J’ai été garde-barrière, maintenant je suis garde-cimetière. Je déguste la vie, je la bois à petites gorgées comme du thé au jasmin mélangé à du miel. Et quand arrive le soir, que les grilles de mon cimetière sont fermées et la clé accrochée à ma porte de salle de bain, je suis au paradis.

[Chapitre 2]
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Tu grandiras autrement, dans l'amour que je te porterai toujours. Tu grandiras ailleurs, dans les murmures du monde, dans la Méditerranée, dans le jardin de Sasha, dans le vol d'un oiseau, au lever du jour, à la tombée de la nuit, à travers une jeune fille que je croiserai par hasard, dans le feuillage d'un arbre, dans la prière d'une femme, dans les larmes d'un homme, dans la lumière d'une bougie, tu renaîtras plus tard, un jour, sous la forme d'une fleur ou d'un petit garçon, chez une autre maman, tu seras partout où mes yeux se poseront. Là où mon cœur demeurera, le tien continuera à battre.
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Les résidents adorent avoir les menus de la semaine.C'est leur carte au trésor.
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Chaque tombe est une poubelle. Ce sont les restes qu'on enterre ici, les âmes sont ailleurs. (p380)
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Cette désillusion avait fait naître autre chose en moi. Quelque chose de fort. Au fur et à mesure que je voyais mon ventre s'arrondir, j'avais envie de réapprendre. De savoir ce que signifiait vraiment avoir l'eau à la bouche. Pas à travers quelqu'un, mais à travers les mots. Ceux qui sont dans les livres et que j'avais fuis parce qu'ils me faisaient peur. (p. 90)
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- Elle aimait la neige et les roses.
Et puis c'est tout. Il n'a rien d'autre à dire sur elle. Il a l'air à la fois honteux et désemparé. C'est comme s'il venait de m'avouer qu'il était atteint d'une maladie orpheline. Celle de ne pas savoir parler d'un de ses proches. (p. 57)
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Apprendre à lire c’est comme apprendre à nager. Une fois que les mouvements de la brasse sont acquis, que la peur de se noyer est passée, traverser une piscine ou un océan revient au même. C’est juste une question de souffle et d’entraînement.
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- Comment ça va aujourd'hui, madame Bertrand ?
- Annie vient de mourir.
- Ah. Qui est Annie ?
- C'était ma copine. Quand elle arrivait chez moi, elle disait, "Sers-moi une p'tite bière." Vous croyez qu'y a un bistrot chez le bon Dieu ?
- Si y a un paradis, y a forcément un bistrot
(P77)
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Cela plut à Hélène que son café soit remplacé par la salle de consultation d'un médecin, à ses yeux il n'y avait guère de différence. " Qu'on entre dans un café ou chez un médecin, c'est que l'on veut se faire soigner de la solitude", disait -elle. (p.346)
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Nous avons tous deux vies, une vie où l’on dit ce que l’on pense et une autre où on la ferme. Une vie où les mots passent sous silence.
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Dès qu’on libère des adultes qui ont été mômes ensemble, l’enfance remonte à la surface.
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On dirait que mon visage n’a pas encore fait de choix, qu’il n’a pas fini de se dessiner. Ce que je ne trouve pas joli chez moi, je me dis qu’un jour ce sera la beauté de quelqu’un.
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Chez soi ou ailleurs, tous les beaux temps se ressemblent.
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Au fond, nous les croque-morts, on est dans la vie. Peut-être plus encore que dans les autres métiers. Parce que ceux qui s’adressent à nous, c’est ceux qui restent, ceux qui restent en vie… Notre père, paix à son âme, nous disait toujours : « Mes fils, nous sommes les sages-femmes de la mort. Nous accouchons de la mort, alors profitez de la vie, et gagnez-la bien. »

[Chapitre 30]
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Ma grand-mère m’a appris très tôt comment cueillir les étoiles: la nuit, il suffit de poser une bassine d’eau au milieu de la cour pour les avoir à ses pieds. (p.247)
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Il n’est pas rare de voir des promeneurs cracher sur des tombes. Je l’ai même vu plus souvent que je ne l’aurais cru. Quand j’ai débuté, je pensais que les hostilités mouraient avec l’être détesté. Mais les pierres tombales n’enferment pas la haine. J’ai assisté à des enterrements sans larmes. J’ai même assisté à des enterrements heureux. Il y a des morts qui arrangent tout le monde.
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Un matin, Émilie n’est pas venue. J’ai pensé qu’elle avait fait son deuil. Parce que la plupart du temps, on finit par faire son deuil. Le temps détricote le chagrin. Aussi immense soit-il. Sauf le chagrin d’une mère ou d'un père qui a perdu son enfant.
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Le passé est le poison du maintenant. Ressasser, c'est mourir un peu.
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