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Citations de Valérie Paturaud (64)


Il lui prend la main, les veines bleutées affleurent sous la peau. Il pense toujours en les caressant à tout ce qu’elles ont frotté, astiqué, cuisiné et soigné. Elle ne parle presque plus, ses yeux s’attardent dans les siens et comprennent. 
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Tu te souviens du petit Patrick qui écrivait : I have you in my heart Andy ? Eh bien moi aussi, je t’emporte dans mon cœur. Je ne peux pas me perdre avec tout ce que tu m’as appris. J’ai l’adresse de M. Ted à Hyannis, les dollars, tout ce qu’il faut, ne t’inquiète pas. Je les embrasse pour toi. 
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Il faut chasser les microbes, chez moi, le mistral s’en charge ! 
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Incollable sur les semis et les boutures, elle échangeait des graines avec les voisines, mais les plus jolies fleurs poussaient dans notre jardin. Elle nourrissait et soignait les rouges-gorges poursuivis par les chats du quartier au printemps et je l’ai vue tirer les oreilles d’un gamin qui se vantait que son lance-pierre avait « dégommé les piafs derrière l’église ». Elles viraient au violet quand elle l’a enfin lâché en le traitant de « petit c ». 
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Je n’ai pas eu, enfant, besoin de contes de fées ni de romans d’aventures, j’avais mamie qui chaque soir tirait sur sa jupe et son tablier avant de s’asseoir sur mon lit. 
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Et lorsque l’hôtesse lui a proposé le panier de bonbons, l’a-t-elle remerciée en anglais, puis a-t-elle posé sa joue contre le hublot pour garder en mémoire, là, derrière ses paupières, les lumières de la ville comme autant d’étoiles emportées avec elle ? 
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À leur retour, les astronautes accueillis comme des héros ont rapporté des kilos de pierres de lune. Bien sûr, ils en ont offert une au président, mais aussi à M. Ted en souvenir de son frère qui avait encouragé et financé ce projet. Et ta grand-mère l’a tenue dans ses mains et a épousseté tous les jours la vitrine dans laquelle Madame l’avait exposée ! Même si elle ressemblait à celles de nos chemins, grises et anguleuses, elle venait de là-haut, tu te rends compte ! 
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Rose se lance dans la campagne de son fils avec le même élan que pour les précédentes. Malgré son âge, elle enchaîne les interviews et les réunions où elle n’hésite pas à faire projeter des films familiaux sur la petite enfance de Ted. Elle fait rire aux éclats l’auditoire féminin lorsqu’elle confie avoir espéré que son dernier enfant devienne prêtre, voire archevêque, mais que tous ses espoirs se sont envolés lorsqu’il a croisé la route d’une jolie blonde… 
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Il y a des livres, des films, des tableaux plus ou moins réussis. Les plats, eux, ne peuvent pas se permettre d’être réussis à moitié. Ils sont bons ou ils sont mauvais. Quand on dit d’eux qu’ils sont mangeables, c’est qu’ils sont tout juste bons à mettre aux cabinets ! Ce qui en français veut dire que vous feriez bien de faire autre chose que de vous mettre aux fourneaux. Avec un mauvais produit, il est impossible de fournir un bon plat. En revanche, d’un produit de qualité il est possible de tirer une infâme “ragougnasse”. Ce n’est pas en ajoutant de la langouste à votre bouillabaisse qu’elle sera meilleure. Elle sera plus chère mais pas forcément plus goûteuse. 
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L’acteur, comme la plupart des Américains reçus chez les Rogers, parle français. Helen et Fred s’adressent à Andrée dans une langue littéraire dont certains mots, certaines tournures lui semblent étranges, parfois inconnus. À l’inverse, ils s’amusent lorsqu’ils l’entendent jurer en patois dans sa cuisine ou employer des formules imagées dont ils ne saisissent pas le moindre sens. 
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Il faut se donner de la peine pour épouser une fille sans père ! 
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Il soulève sa casquette, libérant des cheveux noirs ondulés sous la brillantine.
« M’accorderiez-vous cette danse ? »
Andrée se sait maladroite et ses souliers neufs lui font mal. Mais elle se lève, saisissant la main tendue qu’il accompagne d’un sourire enjôleur.
 Mme de Vernejoul avait raison, il faut se méfier des bals, de la musique et du vin pétillant. 
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«  Laisse dépasser tes souliers cirés, et souviens-toi de tes sabots crottés », dit-elle à Andrée en déposant quelques gouttes d’eau de rose derrière son oreille. 
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L’anecdote autour de la voiture de Bobby les amuse chaque année : l’imposante Ford est trop large pour l’étroit chemin de garrigue qui mène à la maison. Chaque année, le maire de la commune, M. Palmero, échange alors sa modeste Renault 16 contre la belle américaine, le temps d’un été ! L’échange se fait devant la mairie, sous les regards curieux et amusés des joueurs de boules, et Bobby repart avec famille et valises au volant de la typique voiture française. 
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Madeleine, Georges et même Léopold, en ces temps difficiles, comptent sur les mandats, impossible pour Andrée de s’avouer vaincue, impossible de revenir à Venterol, tête basse et pardon aux lèvres. 
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Andrée, accoudée au comptoir de son café de village, dans l’ombre bruissante des abeilles butinant la glycine, lit leurs parcours mis à l’honneur, des histoires de courage, de travail et de volonté, des valeurs portées par des femmes volontaires, courageuses, indépendantes, comme elle… 
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La petite fille entre à l’école. Les enfants se moquent de ses robes apprêtées et de ses souliers vernis. Des habits du dimanche portés toute la semaine.
« Elle fait sa fière », chuchotent les autres mères. Ils ont donc bien de quoi au café ! 
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Cette histoire, légende ou non, reste la préférée des soirées venterolaises, lorsque enfin le grand soleil décline et que les chaises s’alignent de chaque côté de la rue, que tout se dit et se redit. Elle se raconte encore au coin du feu, en épluchant les châtaignes, lorsque souffle la bise et qu’il fait bon rire. 
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Le risque est grand et l’échec possible, n’oubliez pas que ce sont les invités qui attendent le soufflé et non l’inverse.  
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Aux anciennes recettes s’ajoutent celles qu’elle découvre dans le livre offert en cadeau de mariage par Mme Montlahuc : Le Livre de cuisine de Mme E. Saint-Ange.
Lourd comme une brique, plus de mille pages, fines, à l’écriture serrée, de planches illustrées, de conseils et de propositions de menus pour chaque saison. 
Une bible que j’ai plus consultée que celle conseillée par M. le curé ! Tu peux me croire mon Ninou ! 
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