Citations de Tracy Wolff (336)
- Grace... Tu crois que les larmes sont une marque de faiblesse. Or ressentir autant de compassion pour son ennemi, c'est une véritable force [...].
Il est aussi laid sous cet angle-là que sous tous les autres, mais la beauté n'est pas synonyme de valeur.
« - Dors maintenant...
J'aimerais lui dire tant de choses, mais je ne trouve pas les mots. Alors je lui obéis et je ferme les yeux.
Juste avant de sombrer, je parviens à lui chuchoter :
- Je ne veux pas que tu meurs, tu sais ?
- Je sais, soupire t-il
- Mais je ne peux pas non plus laisser Jaxon mourir.
Je ne peux pas.
- Ca, aussi je le sais.
- Ne me force pas à choisir.
Alors que les griffes du sommeil se referment sur moi, j'entend encore :
- Je ne te forcerai jamais à chosir, Grace. Car ce n'est pas moi que tu choisirais.... »
« Avant que je ne puisse répliquer, Flint me saute dessus pour me prendre dans ses bras et me faire tournoyer dans les airs en scandant mon nom.
Jaxon, jaloux, gronde en montrant les crocs.
Et Hudson l'imite.
Ma vie est un conte de fées. »
- Il n'y a rien de plus beau que de mourir pour une cause à laquelle on croit, ajoute tranquillement Liam.
« -Si je n’arrête pas de t’embrasser maintenant, je n’y arriverai jamais.
-Et alors ? Où est le problème ? je réplique.
-Je sais. Mais il y a quelque chose dont je voudrais m’occuper.
-Qu’est-ce qui pourrait être plus important que de m’embrasser ?
-Rien au monde, souffle-t-il en déposant un baiser rapide sur mes lèvres avant de faire un pas en arrière. Mais je te promets que ça va te plaire. Ferme les yeux. »
« Ma main se pose sur sa cicatrice, et il cille. Ça suffit, je décide. On a trop vécu d’épreuves tous les deux pour qu’il ait encore honte de sa cicatrice.
-Qu’est-ce qui se passe ? il demande lorsque je me dérobe à ses baisers.
Je lui caresse la joue du bout des doigts.
-J’aimerais bien que tu puisses te voir comme je te vois. Que tu saches à quel point je te trouve beau et fort… et puissant… et impressionnant…
-Grace, murmure-t-il en se détournant pour m’embrasser dans le creux de la main. Tu n’es pas obligée de dire ça. Je sais de quoi j’ai l’air. »
Il y a quelques années, je suis tombé sur un poème obscur de Bayard Taylor intitulé "Chanson d'amour d'un bidouin". J'en ai oublié la plus grande partie, mais quelques vers à la fin m'ont trotté dans la tête pendant près d'un siecde. La première fois que je t'ai vue, ils me sont revenus à l'esprit et ils continuent de ressurgir chaque fois que tu me souris. Ce jour-là, j'ai su que, quoi qu'il arrive, que tu maimes ou non, que tu décides ou non de me choisir... Je m'interromps pour reprendre ma respiration et, après avoir déposé un baiser sur son anneau de serment, je répète la promesse que je lui ai faite plusieurs mois auparavant.
-Tant qu'on n'aura pas vu le soleil sengourdir et les astres s'effacer, je t'aimerai, Grace.
Oh, Jaxy chéri, mon petit vampire gothique. Tu es si fort et si sexy ! Je t'aime à la folie
-Tu as fais des recherches pour m'aider à gérer mes crises d'angoisses ?
Il hausse les épaules comme si ce n'était rien mais à mes yeux, ça signifie énormément
Combien de fois un cœur peut-il se briser ?
- Et des crimes, acquiesce-t-il. La question que vous devez vous poser est la suivante : qu'avez-vous fait de pire dans votre vie ?
- La vraie famille n'a rien à voir avec le sang, réplique Calder, comme une évidence.
Je pense Xavier, à Flint et Eden, à Jaxon et Hudson, à Mekhi et Luca. Elle a raison.
- J'ai créé un monstre. Un monstre d'humour.
À cette remarque, Jaxon redevient sérieux.
- Non, Grace. J'ai toujours été un monstre. Au contraire, tu m'as rendu plus humain.
Mon cœur se serre à ces mots.
C'est vrai : Jaxon est devenu plus humain. C'est moi qui me suis changée en monstre.
Plus grand-chose ne t'effraie lorsque tu as déjà perdu tout ce qui comptait pour toi.
- Ce n'est pas comme ça que le monde fonctionne. C'est pas comme ça que nous, on fonctionne. Je t'ai attendue toute ma vie, et je ne te laisserai pas m' abandonner.
Il inspire, tremblant.
- Donc t'as intérêt à m'écouter, Grace. Je suis amoureux de toi. Toi. Pas une humaine, pas une gargouille, mais toi La fille au coeur le plus grand du monde. Celle qui n'hésite pas à forcer ceux qui ont blessé ses proches à demander pardon à genoux.
Peu importe contre qui je dois me battre pour la protéger, peu importe ce que je dois faire pour la garder, Grace est ma promise et je ne l'abandonnerai pas.
Puis il se penche et presse ses lèvres contre les miennes. Ce n'est pas un baiser fougueux ou passionné. Ce n'est certainement pas un baiser sauvage. C'est doux comme un fon de neige, aussi délicat que la blancheure qui s'étend à perte de vue dehors.
Maintenant que jai commencé à pleurer, je ne sais pas si je parviendrai à m'arrêter. Le chagrin me dévore de l'intérieur comme un animal sauvage s'attaquant à mes entrailles.
-Si tu te fiches des monstres, de quoi as-tu peur au juste ?
Je revois la voiture emboutie de mes parents, leur corps. J'étais leur seule famille à San Diego - leur seule famille tout court, en tait, à part Finn er Macy - et c'est donc moi qui ai dû aller à la morgue. C'est moi qui ai dû identifier leurs cadavres. C'est moi qui ai dû contempler leurs corps brisés, ensanglantés, avant qu'ils ne soie préparés pour l'enterrement. Une angoisse familière m'envahit, alors je fais fais ce que je fais depuis des semaines : je la repousse. Je l'ignore.
- De pas grand-chose, je réponds, avec le plus de désinvolture possible. Plus grand-chose ne grand-chose ne t'effraie lorsque tu as déjà perdu tout ce qui compait pour toi.
Elle est occupée à nettoyer ses ongles avec la pointe d'un cran d'arrêt. Parce que, apparemment, la lime à ongles, ça fait pas assez dure à cuire.
Je suis la demi-déesse du chaos, l'enfant de Mère Nature. La reine Gargouille. La détentrice de la Couronne.
Promise à un vampire.
Et malgré tout, je reste Grace. Toujours Grace.