Citations de Tracy Wolff (336)
« En la regardant fermer d’un coup sec les tiroirs d’une commode et fourrager dans son sac à dos, j’ai l’impression, pour la première fois depuis que je la connais, que sa joie s’est en partie éteinte. Elle me fait penser à cette citation de Fitzgerald qui m’obsédait en dernière année au lycée : * Less portes s’étaient refermées, le soleil s’est couché et il n’y avait plus de beauté, hormis la beauté grise de l’acier qui résiste au temps. Même le chagrin qu’il aurait pu éprouver était resté derrière lui au pays de la jeunesse. *
Je continue à me laisser submerger par tout ce que j’ai perdu, tout ce qu’on perdu Jaxon, Hudson et Flint, et j’en oublie ma cousine. La joyeuse, l’infatigable Macy, dont cette foutue guerre a fini par faire exploser sa bulle.
J’en ai le cœur brisé. »
- Bon, au moins, j’ai réussi à vous persuader de m’appeler Ethan, et pas « Mr. Frost », comme dans cette lettre ridicule, constate-t-il avec un sourire. C’est mieux que rien.
« -Qu'est-ce qui ne va pas ? je demande.
Il secoue la tête.
-Je t'aime, c'est tout.
-Moi aussi, je t'aime.
-Et je suis désolé...
-De m'aimer ?
- Mais non (il rouvre brusquement les yeux.) Je ne pourrais jamais m'excuser de ça. Je t'aime pour le restant des mes jours. »
« - Je t'aime, je murmure en me penchant pour frôler ses lèvres des miennes, une fois, puis deux.
Mais ça ne lui suffit pas. Saisissant ma tête à deux mains, les paupières battantes, elle exige tout de moi. Mon souffle, mon coeur et même mon âme. »
« -Je t'aimerai, Grace, jusqu'à ce que le soleil se refroidisse et que les étoiles soient vieilles , murmure-je contre sa peau.
Grace lance un cri effrayé alors qu'elle me regarde avec des yeux qui sont soudainement remplis de larmes, choquant ses traits. Pendant une seconde, mon estomac commence à s'enfoncer - j'avais raison. C'était trop, trop tôt. Mais ensuite, elle tend la main et me met le visage dans ses mains tremblantes. Et murmure :
-Je me souviens. Oh mon Dieu, Hudson. Je me souviens de tout. »
« -Donc t'as intérêt à m'écouter, Grâce. Je suis amoureux de toi. Toi. Pas une humaine, pas une gargouille, mais toi. La fille au cœur le plus grand du monde. [...].
Je plonge mon regard dans le sien. Je lui ai brisé le cœur, et ça me détruit de m'en rendre compte. Je lui ai brisé le cœur, pas parce que je ne l'aime pas... Mais parce que je ne m'aime pas, moi, autant qu'il m'aime. »
Tant qu'on aura pas vu le soleil s'engourdir et les astres s'effacer
L'amour ce n'est pas facile. Et ce n'est pas toujours très joli. Parfois c'est confus, douloureux, complètement foireux. Et peut-être que ce n'est pas grave. Peut-être que L'amour n'a pas besoin d'être parfait. Peut-être qu'il doit juste être sincère.
Elle a l'air de ne pas y croire. Ça m'amuse autant que ça m'inquiète, car ma première impression était juste: elle n'est pas très observatrice. Elle n'a rien compris. Elle risque donc de ne pas survivre longtemps à Katmere, ou de déclencher une guerre. Peut-être même les deux. 536
-C'est gentil de me laisser entrer, ironise mon oncle. Désolé de t'avoir obligé à te presser.
- Toutes mes excuses, Foster, je voulais laisser à Grace le temps de se rhabiller.
- Jaxon ! je proteste, les joues rouge vermillon. J'étais habillée, Oncle Finn, juré. 408
Est-ce que tu as déjà désiré quelque chose si fort que as eu peur de le prendre?
Oui.
C'est là, à portée de main, pourtant tu es si effrayé de le perdras que tu ne le prends pas?
Oui,dit il encore, et sa voix grave et douce s'insinue en moi.
-Et qu est-ce que tu as fait?
Il laisse s'écouler de longues secondes sans répondre. Il me contemple de ses yeux si profonds, si douloureux, avant de dire enfin :
- J'ai décidé de le prendre quand même.
Puis il se penche et presse ses lèvres contre les miennes. Ce n'est pas un baiser fougueux ou passionné. Ce n'est Certainement pas un baiser sauvage. C'est doux comme un flocon de neige, aussi délicat que la blancheur qui s'étend à perte de vue dehors.
Au plus profond de moi, je ne suis pas différente de toi. Je t'ai rêvé, j'ai souhaité ton existence, » 204
« - Comme le fait que j'ai vraiment envie de t'embrasser, juste là.
Il ne m'en faut pas plus : j'enfouis mes mains dans ses cheveux et pose ma bouche contre la sienne.
Sans attendre, ses lèvres et sa langue explorent les miennes avec autant d'intensité que si c'était la fin du monde. Ca me laisse hors d'haleine. Incapable de penser, incapable de quoi que ce soit d'autre que de ressentir...
Sa canine m'érafle la lèvre. Je gémis et resserre ma prise sur ses cheveux. A nouveau, il gronde et me griffe de sa dent. Cette fois, il perce la peau. Une minuscule blessure, dont il lèche le sang. Je m'écarte. C'est si intense que je crains de perdre pied.
- Je vais trop vite? demande-t-il, le souffle court.
- Non. Pas assez. »
Mais c'est la vie, non ? On change, on mûrit : certains continuent le voyage avec nous, tandis que d'autres prennent un autre chemin.
- Les gens devraient toujours assumer ce qu'ils sont, leurs défauts comme leur qualités. Le fait que je possède plus de défauts que de qualités n'y change rien.
Parfois, il me fallait juste aller de l'avant, accepter que la vie est souvent injuste et que l'on n'y peut strictement rien.
Ce n'est pas tous les jours qu'on trouve quelqu'un qui nous accepte tel qu'on est ou qui nous aime pour toutes ces petites choses qu'on essaie de cacher.
Le mètre qui nous sépare est un océan où flottent les débris d'un rêve, d'un avenir qui n'a jamais eu la moindre chance de se concrétiser.
- Cache-toi toujours là où l'ennemi ne s'attend pas à te trouver.
- Et il n'y a pas que nous, j'ajoute en regardant tour à tour Macy, Flint, Remy, Dawud, Calder et Eden. La famille, ce n'est pas tojours une histoire de sang [...].
Mais c'est bien le problème avec le passé. On ne peut pas le changer. On ne peut qu'essayer de le comprendre et, avec un peu de chance, de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
Je prends quelques secondes pour observer les créatures monstrueuses au-dessous de nous, leurs os tordus ou brisés, leur détermination démente à détruire tout ce qui croise leur route. Je me répète que ce ne sont que des monstres.
Pourtant, même les monstres ont un cœur. Je suis bien placé pour le savoir.