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Critiques de Sophie Jomain (3482)
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Les étoiles de Noss Head, tome 1 : Vertige

J'ai découvert l'autrice à travers Pamphlet contre un vampire, roman que j'ai beaucoup apprécié notamment pour son héroïne qui me semblait différente de toutes celles que l'on peut rencontrer dans un monde peuplé de loups-garous et de vampires.

Dans ce premier tome des Étoiles de Noss Head, je n'ai pas été aussi emballée par Hannah et Leith. Je crois que ce qui m'a le plus gênée était le fait que je m'attendais plus ou moins à cette issue et que j'ai rapidement identifié celui qui deviendraitleur ennemi. Ne vous méprenez pas, j'ai trouvé les personnages intéressants et je mentirais si je prétendais ne pas avoir lu ce roman en moins de 24h. Les pages se tournent toutes seules et l'édition de France Loisirs est tout simplement superbe. Les illustrations donnent corps au texte et se complètent.

L'écriture de Sophie Jomain est fluide et vraiment agréable. Son humour est toujours présent, ce qui n'est pas pour me déplaire. Loin s'en faut.

Cependant, l'intrigue m'a semblé peu originale et prévisible. Pas vraiment beaucoup de suspense pour moi, donc. Et puis, j'aime bien la romance mais ce tome se concentre exclusivement autour des deux personnages principaux et, finalement, l'histoire n'est qu'en toile de fond.

Soyons clairs, c'est un premier tome et maintenant que ( SPOILER ALERT ) le couple est formé, je pense que l'intrigue reprendra probablement toute la place qu'elle mérite.

Je ne vais pas me jeter sur la première librairie ouverte pour me procurer la suite mais je crois bien que je la lirai quand même.

Et dans la même édition !

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Pamphlet Contre un Vampire

Je me suis fait rouler...

Moi qui ne suis pas une grande amatrice de romance et n'apprécie pas les histoires de Vampire car je les trouve fades et répétitives, j'ai dévoré Pamphlet contre un vampire.

En commençant ce roman, j'ai pensé que le livre entier serait un pamphlet. Pas du tout.

En commençant ce roman, j'étais particulièrement sceptique car lassée du phénomène Twilight et des héroïnes qui succombent au charme des vampires...



J'ai tout simplement adoré le personnage de Satine. Elle est à la fois intelligente, juste, intègre, maladroite, impulsive et passablement bornée.

Je n'aurais jamais cru que je pourrais un jour me passionner pour la lecture d'un roman dans lequel les vampires arpentent les pages. Et pourtant, loin des héroïnes passablement stupides et/ou dépourvues de personnalité, Satine détonne dans le paysage littéraire. J'aime sa manière de remettre en question tout ce en quoi elle croit, j'aime la voir douter, se rebeller, se révolter refusant de servir de "garde-manger".

Il semblerait que je me range définitivement du côté de Satine : je me reconnais dans sa loyauté envers Clara, dans son sentiment d'injustice, dans ses valeurs et dans son ethos. Visiblement, on a dautres points communs : je suis bien d'accord, Hugo est diablement canon.

C'est le premier roman de Sophie Jomain que j'ai eu l'occasion de lire et j'ai été séduite par sa plume, par sa manière de traiter les personnages, par son humour. Quel bonheur d'y avoir trouvé des passages entiers de Dracula. Bel hommage.



Il est hors de question que je laisse de côté l'œuvre de Sophie Jomain. Je dois, impérativement la découvrir.

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Felicity Atcock, tome 1 : Les anges mordent..

Grandement apprécié par la majorité des lectrices, je pensais avoir un coup de coeur pour « Felicity Atcock ». Je suis malheureusement très déçue de cette lecture, d'autant que j'avais beaucoup aimé "Les étoiles de Noss Head". Ichirin-No-Hana avait été désappointée également et avait partagé ses impressions avec moi… je suis complètement en accord avec sa critique qui reflète parfaitement mes impressions.





Je ne me suis attachée à aucun personnage! Je les trouve tous incohérents et pas crédibles du tout. Que ce soit dans leurs choix, leurs personnalités ou leurs actions, je ne les comprends pas. Félicity m'a fortement agacé, elle est celle qui pour moi manque le plus de crédibilité. Elle prétend être quelqu'un qu'elle n'est pas, manque de morale et de finesse. Je ne l'ai même pas trouvé ni sexy , ni badass, ni rien du tout. Quant à Terrence, je l'ai trouvé insipide. En ce qui me concerne, c'est le genre d'homme qui ne m'émoustille pas une seconde ! Il a beau être canon, son comportement ne m'a absolument pas fait fantasmer ! Il est imbuvable, arrogant et son côté entreprenant m'a dérangé…. Et cette gourde de Felicity qui se laisse faire sans un soupçon de réflexion… Tout comme avec Stanislas d'ailleurs…

Stanislas, quant à lui, a piqué un peu (j'ai bien dit un peu) ma curiosité tandis que les autres protagonistes m'ont laissé de marbre. Ceci dit, malgré qu'il ait éveillé un chouïa mon attention, le problème est que la scène finale a fait redescendre comme un soufflet le peu d'intérêt qui s'était animé en moi… et cette cruche de Felicity qui sourit… Et bien, si elle est joie, tant mieux pour elle…

Mon sentiment est que le tout manque énormément de profondeur. Il y a du sexe partout. Pas que je sois contre, mais j'y ai parfois trouvé un côté malsain et cela m'a dérangé… À part écarter les cuisses je me demande bien quel est donc le super pouvoir de Felicity… ?! (lol)

Je me serais d'ailleurs bien passé de certain détails peu ragoûtants qui n'apportent rien à l'histoire (tout comme le sexe en lui-même d'ailleurs…)

Alors, certes, il n'y a pas que du mauvais, tout ne m'a pas déçu, l'univers fantastique est plaisant, c'est fluide et c'est une lecture divertissante.





Je ne sais pas du tout si je lirai la suite pour laisser une seconde chance à Felicity… à voir… l'avenir me le dira…

Malgré les points négatifs que j'émets, cela reste distrayant (d'où les 3 étoiles) et je suis quand même curieuse de la suite même si je n'ai pas spécialement hâte de retrouver les personnages. Ma découverte du tome 2, si elle se fait, ne sera donc pas une priorité.



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Quand la nuit devient jour

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Camille Duclercq, une jeune femme, est dépressive depuis de nombreuses années. Alternant phases d'anorexie et de boulimie, Camille a beaucoup de mal à accepter son corps et souffre de douleurs somatiques lancinantes et répétitives. A tel point qu'elle a fait une demande d'euthanasie médicale en Belgique. Pour ses parents, cette idée est inacceptable et ils culpabilisent beaucoup. Leur dernier espoir : que le séjour en clinique puisse faire changer d'avis Camille. Sur place, la jeune femme va rencontrer de professionnels pleins d'empathie qui vont lui rendre ses derniers jours plus doux et lui faire ressentir des émotions qu'elle n'avait pas éprouvées depuis longtemps. Mais est-ce que cela sera suffisant pour renoncer à sa décision ?

J'avais un peu d'appréhension pour lire ce roman en ce moment car la quatrième de couverture me paraissait d'une grande tristesse et je craignais que ce livre ne soit trop dramatique. Il est vrai que l'idée de départ n'est pas très réjouissante, néanmoins Sophie Jomain parvient à ne pas tomber dans un pathos dont on ne pourrait plus sortir. Une fois commencé, j'ai eu du mal à reposer ce livre car j'avais vraiment hâte de savoir comment il allait finir. Il m'a fait penser d'ailleurs à Avant toi de Jojo Moyes par son thème. Ce roman m'a émue, je ne suis pas restée insensible même si son thème, l'euthanasie, n'est pas dans mes préoccupations habituelles. Je me suis posée des questions sur la décision du personnage principal et ses raisons profondes, c'est vrai que j'ai eu un peu de mal à comprendre ce choix qui peut paraître radical. Mais notre opinion est sans doute conditionnée par le fait qu'en France, contrairement à d'autres pays, l'euthanasie soit interdite et condamnée (comme en témoignent des procès récents) et qu'on ne prenne pas en compte les maladies incurables pour valider une euthanasie médicale, du coup ôter la vie à une personne paraît très discutable. Pour finir, j'ai apprécié les valeurs humanistes et épicuriennes contenues dans ce livre qui nous incite à savourer les bons moments de l'existence, à prendre soin de nous et de ceux que nous aimons, à goûter chaque instant de plaisir. C'est un joli message finalement.

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Cherche jeune femme avisée

Attention, je n’ai pas aimé ce livre, il m’a même foutu en rogne, ma chronique risque donc d’être pour le moins méchante et sans doute un brin spoileuse, je vous aurai prévenu.



Donc, j’ouvrais ce livre et les choses avaient bien commencé entre nous. Il faut dire que l’héroïne est complètement givrée, elle parle à des pigeons et les sauve en les fourrant dans son sac à main avant d’aller à un entretien d’embauche. J’avoue je me disais "trop drôle je sens que je vais aimer", quelle naïveté.

Donc tout se passait bien entre l’héroïne et moi, l’écriture est très bonne, les situations rocambolesque et amusante dès les premières pages, les descriptions vachement bien fichus, et puis… Gaby rentre dans le bureau de son futur patron et Patatra. Mon enthousiasme est retombé aussi vite qu’il était monté et j’ai sentis le désespoir m’envahir.



Le patron qui s’appelle Adrien est beau, jeune, bien foutu, magnifique, riche, sexy, parfait. Parfait ? Vraiment ?

S’il a le physique d’Apollon, il est loin d’en avoir le caractère. Adrien est un sale type mal embouché, égoïste et dingue du contrôle. Un brin psychopathe. Qui ne supporte pas qu’on le contredise sous peine de vous faire passer pour pire qu’une crotte de pigeon (ça tombe plutôt bien puisqu’un pigeon lui a fait dessus). Bref, le genre de mec que si on le croise en vrai on se dit : Fuyons !



Sauf l’héroïne évidemment, qui a sûrement la cervelle du pigeon qu’elle a sauvé plus tôt. Donc, reprenons. Gaby entre dans le bureau et son futur patron est parfait physiquement. Ça ne vous rappelle rien? Si bien sûr, puisque c’est 90% des histoires d’amour qui sont comme ça. Le mec est toujours un prix de beauté, au regard ténébreux avec un corps digne des meilleurs tablettes de chocolat. L’angoisse. Ras le bol. Je veux des mecs différents dans les romances, je veux des types moches, des gars avec du gras au bide, avec des torses maigrichon, avec des poils dans le nez, de la barbe de 40 jours, je veux un chauve, un bossu, un court sur pâte, un bec de lièvre, je veux un mec qu’on peut croiser dans la rue, un laideron, le genre de type qui fait pas du tout rêver mais qui va rendre cette histoire originale et belle, parce que l’héroïne sera une chouette fille, un peu excentrique peut-être mais pas plus belle qu’une autre, belle juste pour ce gars à la rigueur.

Enfin je vous rassure. Si le mec est beau en tout point, l’héroïne est également plus que parfaite, avec tout là où il faut, seins, hanche, fesse, que du bon comme le jambon. Bref, un beau mec et une belle nana, qui se matent et se reluquent au bout de 5 secondes de connaissance (oui ça c’est possible, les gens se reluquent des fois, mais perso j’avoue qu’en fait je m’en fous des gens qui se matent et se trouvent parfait au bout de 5 secondes et qui ont autant de personnalité qu’une pierre sur une montagne).



Bien entendu, comme je l’ai dis plus haut, le mec est loin d’être parfait, c’est un sale type, et comme dans 90% des romances, la donzelle va le changer avec ses doigts de fées, son sourire hors du commun, "ses cuisses chaudes et écartées", et ses gaffes éternelles. Non, non et non. Une bonne fois pour toute, arrêtez de nous coller des sales types dans les romances. Je déteste ce genre de mec méchant, limite vicieux, qui gueule pour un rien, qui veulent soumettre le monde autour d’eux. Je veux un type drôle, souriant, blagueur, gentil, je veux un type comme Stiles dans Teen Wolf.



Un dingue avec le coeur sur la main, je veux un rondoudou. A la limite je veux bien un grognon, ronchonchon, raleur mais qui en fait est marshmallow guimauve à l’intérieur et prends soin des gens autour de lui.

Parce que ce mec, Adrien, il est l’archétype du gars qui finira pas taper sur sa femme et lui dira que c’est de sa faute "Tu n’as pas fait ce que je t’ai dis", et je vous jure que ça me fait pas rêver, et que tout ce que j’ai souhaité pour Gaby c’est qu’elle s’enfuit en courant et en emmenant les gosses avec elle.



Bon arrivé là, j’ai tout de même essayé de me reprendre : "Mari, ressaisis toi, deux clichés de la fille belle et du sale type au physique parfait, ce n’est pas si grave, ça peut toujours s’améliorer, devenir cool et mignon, continuons."



Rencontre avec les gosses, avec la maison, la vie d’Adrien (qui garde des trucs de sa femme morte et qui enferme son fils guérit pour plus de précautions). Psychopathe.



Bon j’avoue, j’ai adoré les deux mômes, ils sont mignons et n’ont pas la vie facile, parce que Paul était malade, parce que leur maman est morte et que leur père est taré. Heureusement leur route croise celle de Gaby et ça va améliorer un peu leur quotidien. Donc un bon point pour ce livre, le seul et l’unique : les gosses.

De fil en aiguille, le livre devient de pire en pire, s’enfonce et s’enlise, et après avoir levé 456 fois les yeux au ciel, le livre s’enterre définitivement pour moi avec une scène de baise durant une fête. Je pensais alors avoir atteint les sommets de la bêtise et de l’invraisemblable, qu’après ça, ça ne pourrait qu’aller en s’améliorant.



Ahaha, pauvre fille naïve, bien fait pour moi. Le livre vire à la catastrophe, enchaîne des scènes stupides et chiantes à mourir. Et je ne vous ai même pas parlé de Martin, sans doute un des pires personnages de ce livre, désespérant au plus haut point, un **** fini mais qu’on pardonne parce qu’il a eut une jeunesse pas facile et nyanyanya, et pauvre petit, et … pendant ce temps Gaby fricote avec Adrien et j’avoue que durant la scène du bureau un tel énervement s’est emparé de moi, que j’ai lancé mon livre du haut de la mezzanine de rage.



J’ai essayé de me calmer et au lieu d’aller tout de suite me débarrasser de ce bouquin sur une brocante, un site de troc, un Emmaüs, je l’ai rouvert et j’ai continué. Je suis totalement masochiste mais j’étais curieuse de voir jusqu’où on allait pouvoir s’enfoncer dans le pitoyable et le totalement cliché. Les choses étaient tellement téléphoné que je n’ai pas tellement ressenti les affres d’un incroyable suspens, je devinais tout à l’avance, au point que je dis à une amie "et maintenant il va se passer ça" et il s’est passé ce que j’avais dit. J’aurais pu me croire médium, mais en fait c’est simplement qu’il n’y a aucune intrigue dans ce livre, aucune surprise, on sait où on va, comment ça va se finir et ce qu’il va se passer. C’est là que j’aurais dût comprendre que ça ne servait à rien de continuer puisque je savais déjà ce qui allait se passer, mais sans doute voulais-je voir si j’avais raison ou si l’auteure allait enfin me faire un pied de nez et dire "ahaha ça tu l’avais pas vu venir hein?". J’avoue c’est arrivé une fois, une seule, où je me suis dit "ah tiens j’avais pas pensé à ça", mais l’idée est tellement invraisemblable et débile que je pense que ça peut s’expliquer.



Bref des personnages agaçants, un type cinglé et limite violent (en tout cas dans ses propos), qui prend son pied à se mettre en colère et a écrasé sous son autorité les gens parce qu’ils ont OSE le contredire. Une fille maladroite et mignonne, qui aurait pu me plaire si elle n’avait pas été aussi coconne et amoureuse du sale type. Une histoire d’amour plus que cliché, vu revu au point que ça donne l’impression de "déjà vu".

Sans oublier que le mec ne comprends pas ce que "non" veut dire et que quand il a décidé de baiser, il va baiser, un point c’est tout. Et toi tu as juste à fermer ta gueule et faire ce qu’il te dit, okay Gaby?

C’est navrant.



La fin est tout aussi désespérante que le reste, mièvre, chiante, et y a du cul (forcément). Mais j’avoue que j’étais heureuse d’arriver enfin au bout de ce calvaire.

Une couverture très belle pour un livre plus que moyen, une histoire bourrée de clichés et de stéréotypes, où le manque de respect et la violence est justifiée, où on peut être un psychopathe et se servir des gens comme d’un paillasson et trouver l’amour, où la maltraitance des enfants s’explique par un passé difficile du père et "tu comprends le pauvre avec tout ce qu’il a vécu mais il adore ses gosses", l’amour ne justifie pas l’enfermement mais bon. Où l’on va de scènes stupides à scènes de plus en plus invraisemblables, où l’on bascule dans le mièvre, le cul et la bêtise. Où c’est la fille qui s’excuse et qui veut se faire pardonner, quand c’est le mec qui l’a traité comme un caca. Où tout est bien qui fini bien au pays de Disney. Et où ce livre m’a donné envie de vomir mon dîner.
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Les perce-neige s'éveillent sous les flocons

Sophie Jomain propose une comédie romantique remplie de bienveillance, entre réalité et magie de Noël. L'histoire met en avant Liia, une maman tigresse, élevant seule son fils Tim, marqué physiquement mais plein de vie. L'arrivée de personnages mystérieux au refuge du perce-neige apporte une touche de fantasy sans tomber dans la facilité.

La plume de l'auteure se dévore avec gourmandise, pleine de sentiments et d'humour. Ce roman émouvant m'a laissé les larmes aux yeux, avec une note de cinq étoiles. "Les perce-neige s'éveillent sous les flocons" saura certainement vous plaire. Bonne lecture!

Ma chronique complète :


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Et viva la vida !

Sophie Jomain fait partie des autrices dont je ne raterais une parution pour rien au monde. Sans surprise, j’ai à nouveau passé un excellent moment de lecture en compagnie de Marnie et de Fran.



L’autrice aborde ici des thématiques très importantes comme la grossophobie, la confiance en soi, la reconstruction, l’acceptation de ce que l’on est. Je pense que nous vivons tous avec nos complexes au quotidien, que nous nous trouvions trop petit, trop grand, trop gros, trop mince,… Ces complexes sont plus ou moins handicapants et peuvent même nous pourrir la vie.



La rencontre entre Marnie et Fran est juste magique. Fran va aider Marnie a mieux vivre avec ses complexes et à lui faire prendre conscience de l’importance de vivre sa vie sans se soucier du regard des autres. Elles vont partir en road trip et Marnie va devoir réaliser des choses dont elle ne se sentait pas capable comme porter un maillot de bain ou un short, chanter en public, faire du shopping et une séance d’essayage avec une copine…



J’ai été très émue par cette lecture et je suis passée par une multitude d’émotions, j’ai ri et j’ai pleuré en compagnie de ces deux femmes qui ont tant d’amour à donner. Le processus d’acceptation de soi n’est pas une chose facile mais il est primordial pour mieux vivre sa vie. J’ai trouvé ce roman lumineux, plein d’amour et de joie de vivre. Ce duo est pour moi inoubliable et il m’a fait énormément de bien.



Il ne faut jamais s’oublier et ne jamais oublier que nous sommes tous beaux aux yeux de quelqu’un d’autre si ce n’est aux nôtres. Que nous soyons petit, grand, gros, maigre, les yeux globuleux ou les cheveux filasses, nous avons tous droit au bonheur et nous devons profiter de la vie et des beaux moments qu’elle nous offre.

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Les étoiles brillent plus fort en hiver

🐱 Livre prêté et portant la mention "prix Babelio 2021".

Bon, au premier abord le genre roman d'amour n'est pas celui que je préfère, mais on est bientôt à Noël, je lis un roman bien prise de tête en même temps, donc pourquoi pas.



🐱 Même si l'histoire d'Agathe et Alexandre est prévisible, l'ambiance et les descriptions de la semaine des Féeries des Galeries Hartmann fonctionnent très bien pour le moral en cette période.



🐱 Ça m'a rappelé ce roman de Romain Sardou et sa description du papier cadeau qui m'est resté en mémoire depuis.

Le côté magique de ces romans lus au bon moment et pourtant, point de chat Scrooge a gratouiller entre les oreilles pour que nos trois vœux se réalisent ! 😁



🐱 Oui il est sympa. Se lit vite et bien.

Les personnages sont sympathiques, plus les secondaires que les principaux, je trouve d'ailleurs.

Et puis il y a tout, la famille Italienne chaleureuse, la gentille nièce, le chocolat chaud ou la grappa pour ceux qui préfèrent, les gaufres au sucre, le Père Noël, son chat, un chouïa de tristesse et la jolie fin où tout s'arrange enfin presque .



🐱 Laissez-vous tenter par ce roman.

Je vous en souhaite une bonne lecture.

Que vos trois vœux se réalisent et "que votre volonté soit fête" comme dit Nicolas Claus.



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Les étoiles brillent plus fort en hiver

Comme son titre le laisse penser, Les étoiles brillent plus fort en hiver sont un roman feel good, doublé d'un conte de Noël. Je vous laisse imaginer les bons sentiments....

Pourtant, l'histoire fait mouche et les confrontations entre Agathe Murano et Alexandre Hartmann sont savoureuses, jusqu'à l'issue prévisible, mais après tout, c'est ce qu'on attend en lisant ce genre de livres!

J'ai lu ce roman (qui avait été lauréat du prix Babelio Roman d'amour en 2021) d'une traite et avec plaisir.
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Fais-moi taire si tu peux !

Après avoir lu "les étoiles brillent plus fort en hiver" que j'avais adoré j'ai eu envie de connaitre cette auteure. C'est une bonne lecture dans l'ensemble et on passe un bon moment avec Louise et Loic. L'écriture est fluide ce qui facilite la lecture et l'histoire assez agréable. Un feld good avec beaucoup d'humour.
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Les étoiles brillent plus fort en hiver

Premier roman que je lis de cette auteure et je n ai pas été déçu. Sophie Jomain sait nous transporter dans son univers, elle nous raconte une histoire de Noel qui nous donne le sourire et nous fait rêver. Elle nous permets le temps de la lecture l'oublie de nos soucis. Dans ce roman l'auteure nous offre une romance pleine de féérie avec un petit soupçon de magie, je trouve que ce roman ferait une belle adaptation de film. Une lecture que je vous recommande sans hésiter…
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Et tu entendras le bruit de l'eau

De base, je déteste la flotte et encore plus le bruit. Celui-ci, de barouf aquatique, fera figure d’exception. C’est du bon et même mieux que ça.

Mon compteur de lecture affiche treize bouquins de Sophie Jomain. Je connais son écriture, je l’ai vue évoluer, je l’ai décortiquée pour mes chroniques. C’est en connaissance de cause que je peux affirmer que et tu entendras le bruit de l'eau est son meilleur roman.





Au bout de cinquante pages, je me suis dit “diantre !” parce que j’étais bluffé et ça n’arrive pas souvent. Rien à redire sur la forme et ça non plus ce n’est pas courant vu comment je suis tatillon sur le sujet.

Que Jomain écrive bien n’a rien d’une révélation à scier les guiboles, mais là on saute de bien à excellent, sans passer par les cases très bien ou départ (et ciao les 20000 boules).

Le style a quelque chose de colizien et on sait en quelle estime je tiens la plume de Paul Colize – selon moi un des meilleurs auteurs en exercice. Économie de mots pour dire les choses, sans s’étaler sur un paragraphe quand une phrase suffit. Des phrases qui vont à l’essentiel, nettoyées de toute aspérité ou scorie. Les bons mots au bon endroit, pas un de plus, pas un de moins. Pour ainsi dire pas un adverbe un -ment, les grands malades du soudainement, du totalement et du littéralement devraient en prendre de la graine.

Un style à l’épure. Le sans-faute.

Impasse aussi sur les lieux communs et phrases génériques. Je pense à cette passion pour l’arythmie cardiaque, élevée par certain(e)s auteur(e)s au rang d’art majeur. Ici, pas de “cœur qui manque un battement” ou qui “fait un bond dans la poitrine” toutes les deux lignes. C’est aussi bien sans. C’est même mieux. Je n’en peux plus de ces formules clichés, éculées comme si elles revenaient d’un week-end à La Fistinière. Sur le plan, Le bruit de l’eau n’a rien d’une cacophonie. Propre et harmonieux.

Ajoute là-dessus des dialogues réalistes, où les interlocuteurs parlent la langue du XXIe siècle, pas celle de Voltaire. Personne ne raconte sa journée au passé simple. Et pour faire une comparaison, les personnages utilisent “comme”, pas “à l’instar” ou autre tournure littéraire sortie de la naphtaline.

De fait, Et tu entendras le bruit de l’eau se lit vite et bien. Le texte est fluide, il coule tout seul (c’est raccord avec la flotte, tu me diras). Ça change des bouquins où on bute sur chaque phrase et où on perd un temps fou à imaginer quels supplices infliger à l’auteur pour le punir de ne pas savoir écrire. J’ai les noms…





Sur le fond, Jomain aurait pu pondre une romance lambda, bluette certes bien tournée mais sans intérêt, l’exercice revenant à n’écrire sur rien. La romance – qui tient plutôt ici de la rencontre – vient par-dessus le reste. Le cœur du roman est comme la vérité dans X-Files : ailleurs. Avec une vraie base thématique, plus solide que des mamours à deux francs cinquante.

Avant le bruit de l’eau, Marion Verrier, l’héroïne, entend le son du silence si cher à Simon et Garfunkem. Elle a occupé sa vie avec du vide en croyant la remplir, jusqu’au moment où elle se rend compte que son existence sonne creux, n’a aucun sens et ne lui apporte aucune satisfaction. Sa prise de conscience ouvre les thèmes de la remise en question, de la quête de soi, de l’accomplissement. Le bon vieux “Qu’est-ce que le bonheur ? Vous avez 4 heures, l’usage de la calculatrice est interdit.” moins la dimension scolaire et ennuyeuse. Marion se met au vert, doute, se pose des questions, réfléchit, mais sans embarquer le lecteur dans des introspections aussi interminables que barbantes. Le traitement du sujet allie légèreté et profondeur, sans tourner à l’essai soporifique sur le sens de la vie.

Jomain n’est jamais si bonne auteure que quand elle écrit sur l’essentiel (cf. Quand la nuit devient jour, sans conteste son meilleur titre avec Le bruit de l’eau).





Pour Marion, la remise en question passe par une triple confrontation : avec la nature (la baie de Somme), avec elle-même, avec l’humain (les migrants de Calais).

Le cœur de l’ouvrage est là, plus que dans “l’homme mystérieux et solitaire” annoncé par la quatrième (rappelons que Benjamin étudie les phoques en Picardie, ce n’est pas Clint Eastwood en cavalier de l’Apocalypse dans Pale Rider).

Jomain traite ces trois versants avec beaucoup de justesse.

Quand elle décrit les paysages de la Picardie maritime, tu sens qu’elle les a vus, de ses propres yeux vus, comme dirait Molière (alias Jo le Redondant pour les intimes). Il y a une vraie mise en valeur du cadre, qui ne sert pas qu’à donner dans le pittoresque de carton-pâte. Le parcours de Marion, depuis le retour aux sources jusqu’au glissement vers des problématiques liées à l’environnement et l’écologie, fait sens grâce à ce contact avec la nature brute, loin de la superficialité parisienne. Sans baie de Somme – qui devient au gré des pages un personnage à part entière –, point de salut.

On en dira autant de l’épisode calaisien. Jomain qui parle des migrants, c’est autre chose que trois généralités désincarnées piochées dans des articles de presse. Elle connaît son sujet (cf. Je suis migrant et je souris présenté à Envie de Livres en 2017).





Pour l’ensemble du fond, même constat que sur la forme, tout est dit sans effet tonitruant, sans tartiner des paragraphes au kilomètre. Chaque phrase y gagne en force, parce qu’elle raconte quelque chose et qu’elle le fait bien.

On en dira autant de la romance, qui garde le sens de la mesure. Les personnages ont des élans et des doutes, entre eux il y a des hauts et des bas, mais sans excès délirants qui feraient passer Roméo et Juliette pour des modèles de retenue sentimentale. Y a rien qui me gave plus que les histoires où les sentiments et réactions sont multipliés par mille, pauvre poudre aux yeux que certains auteurs balancent à pleines poignées pour masquer l’absence de profondeur. Ici, non, tout passe crème, tout sonne crédible.

Bon, le dénouement est peut-être discutable dans l’absolu, mais il n’y en avait pas d’autre possible dans le cadre d’une publication Harlequin. La dernière scène a le mérite de ne pas virer nunuche et de garder quelques points de suspension préférables à un final de conte de fées.





Et tu entendras le bruit de l’eau cristallise en un seul bouquin toutes les qualités disséminées dans les précédents romans de Sophie Jomain (y compris les innombrables douches de l’héroïne), sans se borner à du pot-pourri. On sent l’ouvrage charnière, où évolution et renouvellement sous-tendent la démarche.

Un mariage réussi entre moments de légèreté, notes d’humour, passages plus graves et profondeur de la réflexion, avec des thèmes intéressants et creusés pile ce qu’il faut. Le tout hissé par une grande qualité de plume. Fallait oser la refonte du style et le virage thématique, elle l’a fait !

Une auteur qui remet en question à travers un livre qui parle de se remettre en question, si ça c’est pas de la mise en abyme !

Chapeau bas, c’est réussi.
Lien : https://unkapart.fr/et-tu-en..
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Thérapie du crime

Dans ce roman très marqué par les séries TV et les téléfilms policiers, on trouve encore un tueur en série, encore un binôme que tout oppose, encore un flic qui joue les francs-tireurs, encore une consultante aux méthodes peu orthodoxes.

Je le conseillerais soit aux fanatiques du genre, soit aux néophytes. Peut-être moins à ceux qui comme moi ont fait le tour du genre.

Dans tous les cas, Thérapie du crime respecte son contrat de divertissement : drôle, distrayant et bien tourné.





Les deux personnages principaux sont “attachants” comme on dit dans la langue inventive des chroniqueurs (on le dit aussi dans le jargon du SM, mais le sens diffère quelque peu).

Les méthodes fantaisistes d'Alice Rivière et sa version alternative de la psychologie m'ont fait marrer. Je pense qu'elle est le personnage le plus original et le plus marquant du casting. Xavier Capelle se coule dans le moule du flic de fiction classique : le-roi-de-l'intuition-et-des-pistes-auxquelles-personne-ne-croit-rodé-aux-engueulades-avec-sa-chef-qui-couvre-ses-écarts-parce-qu'il-est-quand-même-super-efficace™. Tout archétype qu'il soit, le personnage est marrant aussi avec son côté grande gueule, mister narquois et ironique, un peu connard par moments. J'avoue, mon intérêt relève du narcissisme, on dirait moi en vrai.

A l'arrivée deux protagonistes “hauts en couleur” (jargon de blogging bis ou de peintre, au choix) avec chacun un background solide. Ça change des héros brossés en deux traits, dont la vie sera développée dans les tomes 2, 3, 4, 5 avec tout ce que le placage a posteriori suppose d'incohérences.

Le manège de leur relation forme le coeur du roman, une thérapie du binôme avant d'être celle du crime ou de la romance. Leurs échanges, souvent musclés, offrent des passages à mourir de rire. Xavier et Alice ont le sens de la repartie, du mot qui fâche et de la pique qui… pique (et colégram).





La collaboration “Gilmain” fonctionne comme un vrai quatre mains, avec deux narrateurs distincts et une cohésion d'ensemble pour les gouverner tous. La tarte à la crème de “l'alchimie entre les auteurs” s'impose. Perso, la dernière fois que j'ai essayé l'alchimie avec quelqu'un, j'ai entendu sproutch et y avait du sang partout. Les gens ne rentrent pas dans les tubes à essai. Pas en un seul morceau en tout cas.

Tu sens à travers les échanges entre les personnages que le tandem aux commandes de Thérapie a l'habitude de bosser ensemble… et de se vanner. La complicité entre les auteurs transparaît dans l'antagonisme de leurs avatars.





C'est un roman bien fait. Pas super original de mon point de vue, trop dans les clous de la télé. Moins ambitieux dans son propos que des titres comme Rouge armé ou Quand la nuit devient jour. Mais bien fichu.

Jomain et Gillio auraient pu se contenter de torcher un machin commercial aussi branlant que Stormy Daniels (ou bancal comme Long John Silver, si tu préfères les manieurs de sabres à celles qui les avalent). Mais voilà, ils aiment le travail bien fait et n'écrivent pas avec les pieds sous prétexte que le roman est grand public et relève de la littérature de divertissement.

Manque juste une étincelle de fantaisie à la Felicity ou Orcus.





(Chronique plus détaillée et illustrée sur le blog à l'adresse ci-dessous.)
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Cherche jeune femme avisée

Une très belle romance pleine d'humour que j'ai lue avec délectation.



J'ai mis du temps à lire cet autre roman de l'auteure, tant j'étais accro à sa saga "Les étoiles de Noss Head" et qu'il était difficile pour moi de la voir dans un autre genre. J'aurais risqué de comparer et il aurait été trop dur pour lui de passer après un tel coup de foudre littéraire. J'ai donc préféré attendre un peu pour être plus neutre et en profiter pleinement. Je pense qu'il était temps puisque j'ai passé un excellent moment avec cette histoire rigolote, tendre, sensuelle, passionnée, à la jolie morale de conte de fée.

Tous les personnages y sont parfaitement détaillés et se complètent à merveille. Bien sûr, c'est Gabrielle qui m'a fait fondre, tant par son comportement déluré, sa naïveté, sa beauté et sa sensualité, que par son intelligence, son empathie et son adorable côté décalé.

La qualité d'écriture de Sophie Jomain est à nouveau au rendez-vous et les pages défilent à toute vitesse jusqu'au dénouement.

Les quiproquos et les situations cocasses s'accumulent, avec des coups de coeur pour l'épisode du pigeon, celui du bal costumé, et ceux avec les parents de la jeune femme.

Le bel Adrien est lui aussi très attirant sans en faire des tonnes. Elle campe bien ce père de famille charismatique, mais en même temps ravagé par les catastrophes qui s'acharnent sur sa famille. Mais heureusement, comme Mary Poppins, la belle Gabrielle va amener son grain de folie dans leur vie terne et morose...



A lire absolument si vous aimez les romances drôles et les contes de fée !
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Cherche jeune femme avisée

J’ai eu la chance de lire en avant-première Cherche jeune femme avisée, et lorsque je l'ai reçu j'ai tout laissé tomber pour me jeter dessus !

Gabrielle Geris cherche un emploi et se présente au cabinet d’avocats De Berail, mais l’entretien avec le patron, Adrien, se révèle une vraie catastrophe. Celui-ci, furieux, la renvoie illico presto hors de son bureau. Mais Gabrielle surprend une conversation téléphonique de l’avocat, il a besoin d’une nounou pour ses deux enfants, et c’est urgent. Y allant au culot, elle arrive à le convaincre qu’elle serait la personne parfaite pour s’occuper d’eux. Pris de court et n’ayant pas d’autre solution, Adrien De Berail accepte. Gabrielle va alors bouleverser sa vie comme jamais il n’aurait pu l’imaginer !



Vous venez de lire mon résumé, et je suis sûre que vous me détestez de vous en dire si peu. Mais attendez de lire cette merveille pour comprendre mon point de vue ! Cherche jeune femme avisée n’est que surprises, moments drôles, voire hilarants et rebondissements à la chaîne. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une romance contemporaine avec autant de peps et si farfelue ! Sophie Jomain a su manier l’humour avec brio, elle nous fait éclater de rire, sourire, ce livre est une véritable bouffée d’air pur.



Dès le début, avec une certaine histoire de pigeon, on se demande où l’auteure est partie chercher ses idées loufoques, mais tellement succulentes ! Vous l’aurez compris, j’ai été scotchée dès les premières pages, j’ai été prise au piège, totalement captivée par l’humour, mais aussi pas la plume douce et fluide de l’auteure. Son style est une brise qui vous porte là où elle le désire, et on suit avec avidité les déboires, les joies et les réparties claquantes de Gabrielle. Car en effet, la jeune femme n’a pas la langue dans sa poche. Lorsqu’elle a quelque chose à dire, elle le dit que cela plaise ou non à monsieur De Berail ! Cela donne des dialogues explosifs à la limite du jouissif ! Et que dire d’Adrien De Berail sinon qu’il est l’homme le plus frustrant et le plus agaçant de la création. Et pourtant, tout comme moi, je suis sûre que vous tomberez sous son charme ténébreux et impulsif.



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Les étoiles de Noss Head, tome 1 : Vertige

Voilà plus de dix jours que j’ai terminé cette lecture. Le temps m’a manqué pour vous en parler avant, mais les mots me faisaient également défaut (et me manquent toujours ce soir). J’ai peur de ne pas réussir à faire passer mes impressions correctement alors que ce premier tome m’a tellement enthousiasmée que j’ai envie de rédiger une chronique digne de ce nom. Je pense que le meilleur témoignage de mon engouement est le suivant : dix jours après avoir tourné la dernière page, le souvenir des personnages et surtout de l’atmosphère de ces Etoiles de Noss Head sont toujours très présents dans ma tête. Autant dire que ce livre m’a marquée.



J’ai adhéré. D’un bout à l’autre. Tout a commencé dans les premières lignes, lorsque j’ai rencontré l’héroïne : Hannah. Bientôt 18 ans, d’origine écossaise, rousse aux cheveux bouclés… ça partait drôlement bien ! Et quand en plus elle nous annonce qu’elle part, bien malgré elle, passer de nouvelles vacances d’été à Wick, petit village écossais un peu paumé, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à une autre héroïne que j’avais adorée plus jeune et qui a marqué toute ma vie de lectrice : la jeune Patricia contrainte de s’exiler en Irlande pour les vacances dans Un Pingouin sous les étoiles de Jackie Landreaux-Valabrègue (un de mes « livres-doudous »). Hannah est une héroïne comme je les aime, elle bien incarne une meilleure amie virtuelle et possède même une grande part de moi. J’ai adoré suivre ses aventures dans ce premier tome et à part une ou deux réactions un peu « extrêmes » que je n’ai pas comprises, elle m’a semblé proche de la perfection.

Quant à Leith, le héros… que dire à part : j’en veux plus souvent des comme ça !!! Il m’a plu de A à Z. Aucune fausse note, c’est le héros rêvé. Il n’est ni trop lisse, ni trop parfait… juste ce qu’il faut de force, de beauté, de charisme et de mystères ! On se doute très très vite (bien plus vite que l’héroïne en tout cas) de sa véritable nature, que j’ai particulièrement appréciée. Je ne sais pas si je peux la révéler (même si l’information est vite révélée aux lecteurs moins cartésiens que Hannah) mais ça va être difficile de parler de la « mythologie » mise en place par Sophie Jomain si je ne le fais pas donc… Si vous ne voulez rien savoir, allez directement à la conclusion de cette chronique !

Leith est donc un… loup-garou ! Il y a quelques années encore, s’il y avait bien une espèce que je n’aimais pas tellement dans les livres fantastiques, c’étaient les loups-garous (trop poilus !) et je leur préférais largement leurs célèbres ennemis au sang froid… mais voilà, grâce à Patricia Briggs et maintenant grâce à Sophie Jomain, je pense que je suis définitivement passée du côté poilu de la force. Et Leith est un très charmant représentant de cette espèce au sang chaud ! Vraiment, je suis complètement sous le charme… et je serais bien entrée dans le livre pour jouer à Colin Maillard avec lui !

Beaucoup d’autres personnages secondaires entrent en jeu et ont tous une place bien définie, un rôle à part entière. Bien que secondaires, ils sont assez développés et participent à la mise en place d’un environnement riche et bien pensé. Les parents d’Hannah sont peut-être ceux qui m’ont le moins convaincus car assez distants, finalement (sauf lorsqu’il s’agit de préparer une fête surprise à leur fille unique). Elaine, la grand-mère, bien qu’assez peu présente, a une aura assez persistante et est toujours restée dans un coin de mon esprit pendant ma lecture. Son passé se révèle important pour le présent et le futur de sa petite-fille, et ça ne m’étonne pas le moins du monde ! Davis, le camarade d’Hannah, n’est pas très surprenant, mais il a bien sa place dans l’histoire et son comportement permet à notre héroïne de vivre ce qu’elle vit. Les membres de la famille de Leith sont, sans aucun doute, les personnages secondaires les plus intéressants, à mon goût. Al et Bonnie, bienveillants et protecteurs et même le paternel ronchon et antipathique de Leith, m’ont beaucoup plu. On en apprend plus sur leur passé au fil des pages et je me suis beaucoup attachée à eux. J’espère les retrouver dans les tomes suivants.



Vous vous doutez très certainement de la tournure des évènements entre la jolie Hannah et le ténébreux Leith… et vous n’avez pas tort. Mais c’est là que je trouve que Sophie Jomain est douée : elle m’a fait rêver. Alors certes, c’est encore une romance tournant autour du surnaturel, mais je ne l’ai ni trouvée niaise, ni simpliste. Je l’ai trouvée vraisemblablement amenée (autant que peut-être l’être une histoire d’amour avec un être surnaturel) et particulièrement touchante. En tout cas moi, j’ai succombé à cette relation que j’ai trouvée très belle. Très sincèrement, ça faisait très longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à suivre les aventures d’un jeune couple et l’histoire de celui-ci va me marquer un bon moment, je pense !



En revanche, il est vrai que l’intrigue en elle-même, avec le grand méchant, n’est pas des plus surprenantes (je pense qu’on devine assez vite quelle est l’identité de celui qui poursuit Hannah). Le schéma est assez classique, mais n’en reste pas moins très agréable à parcourir et on arrive au bout du livre en un temps record !

Quant à l’aspect fantastique mis en place par l’auteure… j’ai adoré. C’est original, bien pensé et les informations sont données au compte-gouttes, au fil des pages. On découvre les particularités de Leith et de sa famille en même temps que l’héroïne, et l’histoire générale des garous, et j’ai trouvé ça passionnant ! Ces guerres ancestrales, ces lois, ces règles immuables et cruelles… passionnant je vous dis ! Les dernières pages nous apprennent, sans grande surprise, que Hannah risque de faire d’autres rencontres intéressantes à l’avenir… et j’ai hâte de voir ça et de découvrir ce que Sophie Jomain a pu inventer pour les prochains personnages que l’on croisera !



Si j’ai autant apprécié ce livre, les héros qui y évoluent, l’histoire d’amour et la mythologie fantastique de Sophie Jomain, c’est, je pense, grâce à l’environnement : l’Ecosse. Un territoire un peu sauvage, des étendues vertes, les embruns de la Mer du Nord… je m’y serais crue. Et l’Ecosse chez moi, c’est un peu comme l’Irlande : des pays qui possèdent un charme fou et un potentiel « mystique » extraordinaire. Ecrivez un livre qui se déroule dans les terres sauvages d’Irlande ou d’Ecosse, vous pouvez être presque sûrs que je vais adhérer !



Enfin, et parce que je ne termine jamais une chronique sans parler du « style », de la « plume », quelques mots sur mes impressions. A nouveau une saga rédigée à la première personne du singulier mais si parfois le choix du point de vue interne ne me convainc pas, ce n’est absolument pas le cas ici. Et je pense que si j’ai autant apprécié Hannah et si j’ai autant adhéré à ses aventures, c’est en partie parce que j’ai pu les vivre en même temps qu’elle. L’auteure a su calquer ses descriptions et ses dialogues à l’âge de l’héroïne, qui vient de fêter ses 18 ans. Pour autant, ce n’est pas du tout oralisant ou « simpliste ». C’est fluide et particulièrement agréable. J’ai, en plus, bien aimé les quelques mails qu’échange Hannah et sa meilleure amie restée à Paris, ça donne un côté « actuel » et crédible à l’ensemble et accentue l’aspect un peu « sauvage et reculé » de la petite ville de Wick et donc, l’impression que tout est possible et un peu « magique » dans ce coin d’Ecosse.





Pour conclure, je serai brève : c’est un énorme coup de cœur et je pense encore à ma lecture des jours après, alors que j’ai lu d’autres ouvrages depuis… Je n’ai qu’une hâte, en terminer avec toutes mes lectures « urgentes » pour avoir enfin le temps de découvrir le deuxième tome qui m’attend d’ores-et-déjà dans ma bibliothèque !
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Les étoiles de Noss Head, tome 2 : Rivalités

Suite des aventures d’Hannah ! Malgré un achat rapide en papier, il aura fallu l’audio pour lire le 2nd tome.



La fin du 1er tome est loin maintenant mais j’ai repris cette histoire sans aucun problème. D’autant plus qu’on retrouve Hannah à sa rentrée des classes en Écosse, elle y a suivi Leith. Les évènements sont mois rapprochés que dans le tome précédent, on n’a quand même pas le temps de s’ennuyer. On apprend ainsi à mieux la connaître ainsi que son beau Leith. L’auteure en profite pour étoffer son monde et sa mythologie propre. Nous découvrons ainsi le pendant naturel des loupus dans toutes les séries de ce genre, à savoir les vampires ou anges noirs dans ce roman. J’ai bien apprécié ce qu’elle a mis en place, il y a toujours les mêmes frictions entre ces deux espèces, elle a néanmoins traité l’ensemble de son histoire différemment. Celle-ci s’étale d’ailleurs sur l’année de la scolarité d’Hannah à St Andrews. Celle-ci n’est pas rose tous les jours car Hannah apprend à mieux connaître Leith et ses nouveaux amis. Tout ne se passe pas comme sur des roulettes, de nombreux anicroches sont au programme ainsi que des révélations hors normes. La fin m’a surprise car je ne m’attendais pas du tout à ça. Du coup, de nombreux sentiments se sont bouleversés en moi à cette écoute. À aucun moment, je ne me suis ennuyée en compagnie d’Hannah et de Leith. Il se passe toujours quelque chose, il y a peu de temps morts dans ce tome. Du coup, il a été dévoré en 3 jours.



Comme vous l’aurez compris, ce 2nd a été un gros coup de coeur, j’ai beaucoup apprécié retrouver Hannah pour une nouvelle année en sa compagnie alors qu’elle appréhende un peu plus les loups-garous et leur communauté. Audible proposant la suite en quasi gratuit (3 livres pour 2 crédits), je n’ai pas hésité très longtemps à acheter la suite pour en continuer la lecture. La fin est telle que je ne pouvais pas m’arrêter là-dessus. Il faut que je sache ce qu’il arrive à Hannah, je me suis prise d’amitié et d’affection pour elle. Si vous êtes amateurs de bit-lit, je vous conseille donc très fortement de découvrir cette série envoûtante et dépaysante. Pour ma part, j’enchaîne avec le tome 3.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les perce-neige s'éveillent sous les flocons

Bienvenue au refuge du Perce-Neige ! Lisa Josserand et son père sont très fiers de ce refuge, dans lequel les rennes sont élevés en totale libertés, comme la mère de Liia l'a toujours voulu, entouré des coutumes et traditions de la population Sami. Un refuge féerique où l'on peut même venir manger de délicieuse pâtisserie dans un kota.



Malheureusement, les fins de mois sont raides, mais impossible de vendre des rennes pour remonter dans le vert comme le voudrait leur expert-comptable, et encore moins les vendre a un chef étoilé pour les manger. En plus, de toutes ses activités, Liia est maman d'un petit Tim à la vie très particulière mais au mental de champion. Et pour clôturer le tout, voilà qu'un certain Nicolas Clauss décide de venir prendre quinze jours de congé au refuge à la demande de ses rennes..



Le plaisir de retrouver Sophie Jomain à travers cette comédie de Noël à la fois drôle, touchante, attendrissante, aux personnages hauts en couleur. Comme dans les précédentes comédies de Noël de Sophie, l'histoire est original, les situations cocasses, une ambiance de neige et de Noël complètement envoutante.



Sophie Jomain met toujours le doigt sur les différences pour en faire de l'extraordinaire avec bienveillance et délicatesse. Une lecture parfaite pour les périodes de fêtes de fin d'année où la féerie rencontre l'ordinaire et où les plus grands rêves peuvent se réaliser si on y croit fort !



Des montagnes, de la neige, des sapins, des rennes, des pâtisseries, le Père Noël, de la magie, de l'émotion, une plume pétillante, des personnages attachants : l'accueil au refuge du Perce-Neige vous tend les bras..
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Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige

Voilà une romance de Noël qui change de ce qu'on lit habituellement ! C'est mon premier livre de l'autrice et c'est une très bonne découverte !



Rosie va pour la première fois fêter Noël à Saint-Bart, au soleil, sans sa famille et son Alsace natale ! Suite à une déconvenue sentimentale, elle décide de tout quitter et de venir vivre sur cette île. Mais entre les soucis de logement, professionnels, financiers et sentimentaux, la jeune femme va très vite se retrouver en bien mauvaise posture. Les fêtes ne se passeront pas du tout comme prévu mais qui c'est ?! Peut-être que le Père Noël pourra mettre son nez dans tout ça !



Un livre de moins de 300 pages avec des chapitres courts et une écriture très accessible se qui permet de lire ce livre à toute vitesse ! Alors même si l'intrigue est plutôt classique nous abordons malgré tout certains sujets très intéressants tels que la protection de la faune et de la flore, le harcèlement au travail, l'homosexualité, le deuil et les non-dits familiaux. Même si Noël ce passe sous 25°C j'ai tout de même ressenti l'ambiance des fêtes et aimé se dépaysement . Je me suis beaucoup attachée à Rosie , Henry et Monica qui m'ont beaucoup touché. J'ai également ris pendant cette lecture grâce à Bastien, ce bel homme très sûr de lui mais aussi profondément sincère, mais j'ai aussi été véritablement irrité par le comportement de Mary, la patronne de Rosie.



Un livre qui nous raconte l'histoire très touchante de plusieurs personnages qui vont se rencontrer, se déchirer puis s'aimer ! Une super lecture de Noël qui réchauffe le cœur !
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Et tu entendras le bruit de l'eau

On s'engage dans une comédie. La minette est sympathique, envoie balader ceux qu'elle ne supporte plus, s'amuse avec un amant consentant qui répond à des désirs domestiqués, puis s'échappe en quête de sens.



Mais Marion n'est pas une midinette. Sa retraite est bien une remise en question. Et quand Ben surgit dans un paysage épuré, elle accueille l'imprévu, en restant à l'écoute de la douleur exprimée avec une certaine violence par cet homme déconcertant.

J'ai cru trouver dans ce roman une histoire facile. Mais l'auteure va de l'avant en donnant à son héroïne journaliste des thèmes poignants pour sa reconversion. L'histoire d'amour doit faire face à des blessures profondes et Marion force le respect par sa détermination, mais aussi par la place qu'elle est capable de céder à l'autre dans ses relations.

Une histoire riche et bien menée, avec des personnages attachants.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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