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Critiques de Sandy Tolan (18)
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La maison au citronnier

Un livre essentiel pour connaitre et comprendre le Moyen Orient, Israël, les mouvements palestiniens..., un livre de journalisme.



Sur fonds de roman l'auteur américain nous rappelle sans parti pris, en toute neutralité les conditions de la création de l'État d'Israël, d'arrivée des juifs quittant l'Europe dès 1933, les guerres successives entre juifs et palestiniens, occupations successives des territoires....



La famille d'une jeune juive Dalia, arrivant de Bulgarie, occupe une maison vide abandonnée par une famille palestinienne. Elle découvre que "sa" maison dans le jardin de laquelle pousse un citronnier, est aussi celle de Bachir dans laquelle il vécu son enfance. Une amitié naît entre les 2 personnages, malgré les souffrances infligées par le pouvoir israélien, dont est victime Bachir, amitié qui leur permet de se comprendre, sans se haïr. Dalia et Bachir ne sont pas des personnages de roman, ils existent, l'auteur les a rencontré.

300 pages de rappels historiques, de roman autour de la vie de Dalia et Bachir et 120 pages de références, de textes, de documents, de compte rendus d'entretiens sur lesquels l'auteur s'est appuyé pour écrire ce livre dont la trame romanesque sert de support à un rappel historique des événements, des guerres de 1947 à la construction du mur en passant par l'Intifada. Il permet une meilleure connaissance des attentes, des désirs et revendications, des souffrances de chacun de ces deux 2 peuples.



Deux intégrismes condamnés à trouver une solution, ou à s'affronter pendant encore des années



Comme disait Einstein : "Aucun problème ne peut être résolu, si l'on reste au niveau de conscience qui l'a créé "
Lien : http://mesbelleslectures.com..
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La maison au citronnier

Ouille, quel fiasco ! Je n'ai pas réussi à lire ce livre malgré tout l'intérêt que je porte au sujet développé par Sandy Tolan.

A travers l'histoire d'une amitié entre un arabe palestinien et une juive israélienne, c'est toute l'histoire du conflit israélo-palestinien qui nous est exposée depuis 1936, date de la construction de la maison au citronnier mais aussi celle du début des troubles entre arabes et juifs en Palestine qui entament le cycle infernal des attaques, représailles et contre-représailles.



J'ai commencé ma lecture avec beaucoup d'attention pour rapidement en venir à survoler le texte et décider finalement d'abandonner, n'éprouvant aucun plaisir à m'infliger un exercice qui tourne au pensum. Comme je n'ai jamais été férue d'histoire et de politique, j'ai du accepter l'idée que ce livre - presque exclusivement consacré au rappel très méticuleux des faits sur huit décennies- n'était tout simplement pas fait pour moi…
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La maison au citronnier

Coup de cœur pour ce récit biographique qui nous plonge dans une histoire incroyable, celle de l’amitié entre une juive et un palestinien, au cœur de la tourmente qui oppose Israël et la Palestine.

En 1948, Dalia et ses parents, bulgares, juifs rescapés de la Shoah, s’installent dans la maison d’une famille arabe à Ramla. Les autorités leur ont affirmé que les anciens propriétaires ont lâchement abandonné leur maison ainsi que leurs biens.

Mais en 1967, après la guerre des 6 jours, Bachir et ses cousins sonnent à la porte de Dalia pour revoir la propriété de leurs ancêtres dont ils ont été chassés.

C’est le début d’une prise de conscience pour cette jeune juive et d’une amitié avec son homologue palestinien.

C’est aussi l’occasion pour Sandy Tolan de nous faire revivre tous les événements qui, du début du XXeme siècle jusqu’à nos jours, auront conduit à cette situation de violence inextricable dans cette partie du monde, depuis la création d’Israel jusqu’au guerres successives et l’occupation des territoires palestiniens.

Sandy Tolan est journaliste et nous livre un récit très documenté et approfondi sur cette guerre sans fin entre Israël et Palestine.

Un livre de réflexion qui nous permet de mieux comprendre Israël et les palestiniens, sans parti pris.

Très dense, parfois un peu difficile, mais essentiel. Et toujours d’actualité.

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La maison au citronnier

Voici un livre qui permet une perception (à priori) objective du conflit israelo-palestinien à travers les destins croisés de deux familles occupant tour à tour la même maison.

A partir d'une histoire vraie, Sandy Tolan décortique de façon très détaillée (un peu trop pour moi !) les causes et développements de ce conflit sans fin et sans solution, à travers la confrontation d' un avocat autochtone palestinien et d'une jeune femme juive originaire de Bulgarie.

C'est toute l'histoire de la création d'Israël, des populations palestiniennes déplacées, des colonies israéliennes qui explique le pourquoi d'une haine profondément enracinée entre les deux communautés.

Très instructif et intéressant malgré quelques longueurs.
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La maison au citronnier

L’histoire romanesque de « La maison au citronnier », située dans la ville d’al-Ramla en Israël, est tirée de faits réels, ce qui rend sa lecture particulièrement passionnante.



Tout commence lorsqu’en 1967, Bashir, jeune palestinien, frappe à la porte de sa maison natale pour la visiter. « La Maison au citronnier » est depuis habitée par la famille de Dalia, jeune israélienne d’origine Bulgare. Elle ne le rejette pas et l’accueille. C’est la naissance d’une magnifique amitié, fil conducteur de cette histoire dont le récit se déroule sur une quarantaine d’années. Ainsi Dalia comprendra mieux l’histoire de sa famille mais aussi les mensonges de l’histoire officielle.



Sandy Tolan mêle intimement leurs destins aux soubresauts historiques. Tout est mis en perspective avec les deux points de vue, rigoureusement relaté comme l’attestent les nombreuses références et notes bibliographiques.



Leurs souffrances, leurs espoirs, la complexité des enjeux internationaux ainsi que les informations quasi-quotidiennes provenant de cette région du monde ont une résonance particulière une fois que l’on a refermé ce livre.



Mieux comprendre pour mieux se comprendre, « La maison au citronnier » est un livre indispensable qui bouscule les idées reçues.



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La maison au citronnier

Livre reçu grâce à Masse critique organisé par Babelio.

Je ne serais pas allée naturellement vers ce livre et j’aurais eu tort, que « Babelio » en soit remercié, cela m’a permis découvrir un livre intéressant et de réfléchir à un problème qui empoisonne la planète depuis plus de 60 ans.

Tous ceux qui s’intéressent à Israël et à la Palestine, devraient lire ce livre. S’ils ont déjà des réponses toutes faites, ou bien s’ils sont, par avance, convaincus de leur cause, ils n’apprendront rien, mais s’ils cherchent à comprendre, encore une fois, comme moi, ils verront que rien n’est simple dans ce conflit.

La maison au citronnier n’est pas un roman, ce livre est né d’un documentaire sur une maison à Ramla qu’une femme israélienne a ouverte aux enfants arabes de son pays afin d’en faire un lieu de paix.

L’auteur suit le destin des deux familles, celle de Dalia juive bulgare échappée aux bourreaux nazis, et celle de Bachir chassée de chez elle à cause de la naissance de l’état d’Israël.

Il s’attache à respecter scrupuleusement le point de vue des deux parties et plonge son lecteur dans l’horreur inextricable de deux communautés qui ne peuvent que s’exclure.

Pourtant entre Bachir et Dalia un lien fragile existe et peut-être un tout petit espoir.

Très faible en effet : Bachir et sa famille ne comprendront jamais pourquoi ils ont dû partir de chez eux, et Dalia sait que si on autorise les Palestiniens à revenir Israël n’existera plus.

Deux souffrances terribles et l’amour d’une même terre peuvent-ils permettre de vivre ensemble ?

Je ne sais pas, l’auteur non plus mais au moins, pour une fois, juifs et palestiniens, sont réunis dans un même livre et rien que pour cela ce témoignage est remarquable.




Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Le pouvoir de la musique

La couverture m'avait attirée et, en sortant de la bibliothèque, cette brique de quatre cent cinquante pages alourdissait mon sac.

Il m'a fallu du temps et pourtant, jamais cette lecture ne m'a pesé.



C'est d'abord le récit d'une vie, celle de Ramzi Aburedwan depuis les années quatre-vingt jusqu'en deux mille quinze.

L'histoire d'un petit garçon mêlé à la première Intifada et à qui la musique s'est dévoilée comme un rêve, un chemin à tracer, une voie de libération.

C'est la biographie d'un enfant meurtri par la violence et pour qui la musique sera thérapie, pacification.



La chronique rédigée par Sandy Tolan repose sur de nombreuses notes d'entretiens menés de mil neuf cent nonante huit jusqu'en deux mille neuf. Elle est complétée par des notes de fin de chapitre qui permettent de contextualiser les faits relatés.



En même temps que le récit nous fait découvrir la vie de monsieur Aburedwan, il nous familiarise et démystifie l'histoire du conflit israélo-palestinien, du partage de ces terres, des injustices dont est victime le peuple palestinien.



Le lecteur est comme pris par la main et emmené à la rencontre de Ramzi, de ses proches, de son histoire.

C'est ainsi que petit-à-petit, je suis devenue comme compagne de route de cet homme, suivant les péripéties de sa longue route.

Car "Le pouvoir de la musique" c'est aussi l'histoire d'un combat, d'une opiniâtreté, d'une volonté de vivre, de faire résonner la musique et de l'offrir en cadeau aux enfants de son peuple.



Vous souhaitez être du voyage ?



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Lien : https://bafouilles.jimdofree..
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La maison au citronnier

Ce livre n’est pas un roman. C’est le fruit d’un travail incroyable mené par un journaliste.



C’est passionnant !



Sandy Tolan a suivi deux familles, l’une palestinienne, qui a dû quitter sa maison en 1948, lors de la première guerre israélo-arabe, l’autre juive arrivée la même année dans cette maison au citronnier à Al-Ramla. Plus exactement, il a suivi les parcours du fils aîné de la première, Bachir Khairi et de la fille de la seconde, Dalia Eshkenazi.



C’est, certes, l’histoire de leur amitié mais c’est surtout un formidable outil pour comprendre le conflit israélo-palestinien.



C’est complet, parfaitement documenté (les 80 pages de références et de commentaires l'attestent), le journaliste ne prend pas parti mais énonce des faits, s’étalant sur 50 ans, avec force détails et après la lecture de cet ouvrage, je me suis sentie, enfin, informée.



C’est une lecture que je recommande vivement pour qui veut comprendre, pour qui veut se faire une idée précise de la situation des uns et des autres, pour qui ne veut plus être manipulé par les images que nous envoie la télévision, ou par les paroles des politiques.



Dans ce livre, nous sont livrés les témoignages des palestiniens et des israéliens, à part égale, on est plongé au cœur de leur vie quotidienne, on comprend leurs souffrances et leurs peurs, leurs désirs et leurs aspirations. Ce livre a une grande valeur politique et historique.



Ce livre est un document essentiel, une vraie référence.




Lien : http://krol-franca.over-blog..
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La maison au citronnier

Attention le titre peut induire en erreur ; il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un récit ! En effet, les premières pages commencent comme un roman.

Bachir a 26 ans, il est avocat, palestinien. Il revient, 20 années plus tard vers la maison de son enfance, entre Jérusalem et Tel-Aviv ; nous sommes en 1967… Vingt-ans plus tôt, l’état d’Israël est créé à l’issue de la seconde guerre mondiale, et de l’Holocauste dans un mouvement sioniste commencé depuis de nombreuses années. Bachir et sa famille quittent leur maison alors que le premier conflit de la région débute.

Une famille juive fuyant la Bulgarie s’y installe.

Vingt ans plus tard, Bachir est de retour, et une improbable amitié entre les deux familles se noue.



Sur la base de l’existence réelle de cette maison et de son légendaire citronnier, Sandy Tolan a effectué un énorme travail journalistique pour reconstituer ce qu’a été la vie dans cette région agitée de nombreuses guerres, de plan de paix jamis effectifs, d’expulsions, d’attentats…..



Sandy Tolan rappelle avec, je le pense en tout cas, beaucoup d’objectivité, et dans le détail l’histoire ce moyen orient capable du pire comme du meilleur. Le meilleur étant ce rapprochement, et ce dialogue constructif entre Dalia la réfugiée et Bachir l’exilé ; Chacun étant soucieux du devenir de l’autre et convaincu de ses propres droits.



La région est une poudrière, et ce depuis très longtemps. Il ne fait nul doute qu’aucune solution n’est viable, et qu’hélas les hommes continueront à se battre pour une terre qu’ils convoitent, et dont les arguments respectifs sont tous admissibles….Une amitié en terrain hostile….



J’ai beaucoup apprécié le volet historique largement développé. Il donne un récit clair, étayé et complet.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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La maison au citronnier

Livre essentiel pour "essayer" de comprendre le conflit israelo-palestinien. Livre lu il y a de nombreuses année, qui reste en tête et revient chaque fois que l'on parle de cette région.



La maison au citronnier a été construite par une famille palestinienne. Elle sera chassée de cette maison. Une famille juive réfugiée de Bulgarie y sera installée. Et finalement à qui appartient cette maison? Chaque famille s'y sent chez elle et a son histoire dans cette maison. Idem pour ce pays!



Le livre est très documenté. Sous un air (une couverture) un peu roman d'amour, c'est en fait un livre historique passionnant, très dense qui ne se lit pas d'un trait mais petit à petit et nous imprègne. J'ai découvert l'Histoire en Bulgarie pendant la guerre, seul pays où les juifs ont pu être sauvés.



Concernant le conflit israelo-palestinien, le livre reprend les enjeux, les erreurs, les atermoiements et responsabilités des différentes parties et pays , la douleur... On ne peut finir le livre sans se demander comment une issue pour être trouvée. Un livre exigeant à recommander absolument.

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La maison au citronnier

La qualité de ce livre n'est sans doute pas littéraire. Il ne s'agit pas d'un roman et Sandy Tolan n'a pas le génie d'un Truman Capote.

MAIS ce livre est sans doute le meilleur livre pour comprendre la complexité de ce qui se vit en Israël/Palestine. Il nous touche profondément, vise au coeur, mais ne joue pas pour autant sur l'émotion un peu facile, dont notre époque est si friande pour départager les bons des méchants. Ce livre nous invite à dépasser nos émotions contradictoires pour tenter de gagner les zones plus tempérées de la réflexion.
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La maison au citronnier

Attirée par le titre La maison au citronnier, j'avoue m'être fourvoyée, m'attendant à du vécu plus romancé, il s'agit en fait d'un témoignage tiré de faits réels et de tout un pan d'histoire, en général et en particulier, celle qui s'étend de 1936, date à laquelle Ahmed Khairi, arabe, tout à son bonheur familial, bâtit sa maison sur la terre fertile de al-Ramla(entre Jérusalem et Tel-Aviv), cultive ses oliviers,ses orangers,plante un citronnier à la naissance de son fils Bachir, s'enrichit, ouvre un cinéma jusqu'à l'année 2004 où Dalia Eshkénazi, juive, fille de Moshe et Solia, qui occuppe encore la maison au citronnier depuis l'exil forcé de la famille Khairi, plante seule un jeune citronnier à côté de la vieille souche car bien que Bachir soit devenu un ami au fil du temps il a été extradé.

Sandy Tolan,qui enseigne le journalisme à l'Université de Californie du Sud, spécialiste du Moyen Orient a traité l'histoire de ces deux familles, les conflits israélo-arabes qui les ont entourées, la montée du nazisme en Europe,la Shoah, avec une conscience toute professionnelle de vrai reporter. La fin du livre comporte une centaine de pages de références et de bibliographie, c'est dire!!

Que s'est-il passé?

Je cite:"L'armée israélienne,attaquant Lydda et occupant al-Ramla le 12 juillet 48;les crosses des fusils des soldats cognant aux portes le lendemain;l'exil forcé de dizaine de milliers d'habitants d'al-Ramla et de Lydda; les dix neuf ans d'inconsolable nostalgie de leur maison;le désir de se battre à mains nues si nécessaire pour rentrer".

Ce citronnier, qu'abandonne la famille Khairi,spoliée de tous ses biens,c'est leur terre,c'est leur histoire.

Une amitié par la suite se nouera entre Bachir,juriste,revenu sur les lieux en 1967, quelque temps après le traumatisme de la Guerre des Six jours, pour revoir la maison de son enfance et Dalia, étudiante à l'université, qui l'invite à rentrer dans ce qui a été chez lui et qui ne l'est plus.

Colère,frustration,politesse pour faire comme si, du côté de Bachir dont la simple visite ravive des blessures,des souvenirs humiliants, le mal du pays et des rêves de retour afin de récupérer la dignité perdue.

Beaucoup d'intelligence,d'ouverture d'esprit,de compréhension et d'empathie du côté de Dalia qui voudrait tant....

Un bel exemple de fraternité, car l'exil a été vécu par les deux familles, celle qui a été chassée de Palestine le 12 juillet 1948 et celle qui est partie de Bulgarie le 28 octobre 1948 pour s'en aller vers le nouvel Etat d'Israël car la maison au citronnier bien qu'étant un fort symbole, déborde très vite du cadre d'al-Ramla pour des alentours gigantesques et tout aussi touchés.

A lire car, bien que comportant des longueurs, ce sont des faits historiques indispensables à connaitre!
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La maison au citronnier

Une maison : symbole de la famille, de la paix. La maison dont il est question ici a appartenu à la famille de Bachir, un palestinien. Elle est aujourd'hui habitée par Dalia, une juive d'origine bulgare. Bachir décide, un jour de revoir cette maison. Ces retrouvailles vont être propices à un retour en arrière sur ce qui a fait partir Bachir et sa famille et arriver celle de Dalia. Un retour sur l'histoire de la construction d'Israël et ses conséquences pour le peuple palestinien.
Lien : http://lamerpourhorizon.net/..
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La maison au citronnier

Sandy Tolan n’a malheureusement pas le talent de Francesca Melandri pour parvenir à mêler étroitement personnages de fiction et réalité historique. Le récit est décousu, et il faut être un lecteur assidu pour comprendre où elle veut en venir. Il fallait opter soit pour un roman, éclairant le récit par des flashbacks appropriés, soit pour un historique des événements ayant mené à la création de l’état d’Israël. Je poursuis la lecture dans l’espoir d’être enfin accroché, mais sans réel enthousiasme.
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La maison au citronnier

Un véritable plongeon au cœur d’une période de l’histoire très complexe : le conflit israélo-palestinien.

Deux personnages principaux, deux familles que les origines séparaient, mais qu’une maison a rassemblé : la maison au citronnier.

Bashir, Palestinien, et Dalia, Israélienne, ont traversé, étape par étape, divers endroits, de la Bulgarie à Israël pour Dalia, et d’Al-Ramla à Ramallah pour Bashir, avec pour but commun de trouver une nouvelle place pour vivre en paix. En 1967, Bashir et ses cousins décident de retourner à Al-Ramla, leur ville natale. Bashir retrouve le citronnier de son enfance qui a poussé devant son ancienne maison…qu’il a dû fuir en 1948. Dès lors que Dalia, accueillante, ouvre la porte de la maison, ils éprouvent tous les deux le besoin de se raconter leur histoire respective. Ici naît une grande amitié.

Ce roman est troublant. J’y ai senti quelques fois une injustice et je me suis sentie emportée par les sentiments des personnages. Emportée par le conflit même.

C’est l’histoire de toute une vie, de toute une amitié entre deux personnages que tout opposait pourtant.

Page après page, j’ai assisté à la création d’Israël. A l’arrivée de ses nouveaux habitants comme au départ précipité de ses anciens habitants palestiniens, qui se sont ensuite retrouvés dans une profonde misère.

En lisant ce roman, nous assistons aux discussions stratégiques autour des futurs accords concernant Israël, souhaités par la plupart et refusés par d’autres.

L’histoire est claire, mais il faut veiller à ne pas s’y perdre car le mélange entre les histoires des deux familles est compliqué à suivre quelques fois.

Mais l’histoire est tellement captivante et tirée de faits réels que nous accrochons vite aux évènements et nous nous laissons emportés par le vécu des personnages de la période.

Je le recommande car cela permet de se familiariser et de bien mémoriser le contexte du conflit israélo-palestinien à travers une belle rencontre entre Bashir et Dalia.



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La maison au citronnier

Quel livre! Je ne m’attendais pas à être prise dans ce livre romanesque qui retrace l’histoire Palestine/Israël à travers l’amitié de deux personnes attachantes, Bachir et Dalia.



Plein de complexités ce livre est à découvrir au calme et en prenant le temps.

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La maison au citronnier

Israël / Palestine : le sujet dont tout le monde parle sans en connaître grand-chose. Si vous voulez mieux comprendre le sujet, en vous plongeant dans l'histoire d'une famille juive et d'une famille arabe, lisez ce roman. Vous n'en ressortirez pas avec des réponses, mais sans doute avec les bonnes questions.
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La maison au citronnier

Un avocat retrouve en 1967 sa maison familiale occupée. Un chassé-croisé à l'image de son pays d'origine.
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