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4.04/5 (sur 64 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Journaliste américain, Sandy Tolan s'est consacré pendant plus de vingt ans à des reportages sur le terrain, en Amérique latine, en Europe de l'Est, dans les Balkans et au Moyen-Orient.

Il enseigne à présent à l'école de journalisme de USC (University of Southern California), tout en continuant à effectuer de nombreux reportages pour la radio et pour la presse.

Son premier livre, Me and Hank, paru en 2000, abordait la question du racisme aux États-Unis.

The Lemon Tree, paru en 2006, a reçu un accueil exceptionnel de la part du public et de la critique aux États-Unis.

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La chronique de Gérard Collard - La maison au citronnier C'est aujourd'hui que débute la version été du blog de la Griffe Noire... Les déblogueurs seront présents sous une forme allégée... Enfin pas allégée pour notre libraire de Saint-Maur, puisque Gérard Collard vous accompagnera plusieurs fois par semaine en vous conseillant des livres à lire sur la plage, à la montagne ou simplement chez vous... Aujourd'hui, le libraire à la houppette vous propose le livre de Sandy Tolan, « La maison au citronnier » aux éditions Flammarion. Un livre qui a pour toile de fond les relations israëlo-palestiniennes. Un livre passionnant qui mérite un beau succès... Regardez... La présentation du livre « La maison au citronniers » par l'éditeur : Israël, 1967. Dans la ville d'al-Ramla, un jeune Palestinien, Bashir Khairi, frappe à la porte d'une vieille bâtisse de pierre flanquée d'un citronnier. C'est la maison dans laquelle il a grandi ; il est revenu voir le cadre de son enfance, dix-neuf ans après que sa famille a fui précipitamment, au moment de la première guerre israélo-arabe. Bashir est accueilli par Dalia Eshkenazi, une jeune Israélienne ; la famille de la jeune femme vit dans l'ancienne demeure des Khairi depuis qu'elle a quitté la Bulgarie pour Israël en 1948. Sur le seuil de leur maison commune, Dalia et Bashir nouent malgré tout ce qui les sépare une amitié profonde, qui survivra à quatre décennies du conflit le plus âpre au monde. C'est l'histoire de ces deux familles, qui existent réellement, que raconte Sandy Tolan. Et en narrant ...

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Comme le reste des habitants de la ville, ils avaient laissé chez eux leurs divans, leurs tables, leurs tapis, leurs bibliothèques, leurs photos de famille, leurs couvertures et leur vaisselle. Ils avaient abandonné leurs fez et leurs djellabas, leurs pantalons bouffants, leurs keffiyehs de rechange, meurs écharpes et leurs ceintures. Ils laissaient derrière eux leurs épices pour les makloubeh, les feuilles de vigne en saumure, et la farine destinée à la pâte sablée aux dattes. Ils abandonnaient leurs champs de pois sauvages et de jasmin, de passiflore et d’anémones écarlates, les lis des montagnes poussant entre l’orge et le blé. Ils laissaient leurs olives et leurs oranges, citrons et abricots, épinards, okras et poivrons. Ils abandonnaient leur soie et leur lin, bracelets et colliers d’argent, l’ambre, le corail, et les colliers de pièces autrichiennes. Ils abandonnaient leur cuir et leur savon, leurs poteries et leurs huiles, leurs fours suédois et leurs pots de cuivre, leurs gobelets de Bohème. . Ils abandonnaient leurs plateaux d’argent ouverts d’amandes au sucre et de pois chiches séchés ; leurs poupées, faites de morceaux de bois collés ; leur sumac ; leur indigo.
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La maison dépeinte dans cet ouvrage existe réellement, de même que le citronnier qui se trouve dans sa cour… la maison aux deux histoires.
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Les enfants Khairi et ceux du voisinage fabriquaient des armes avec des morceaux de bois,jouant dans les rues poussiéreuses aux "Arabes et aux Juifs",comme d'autres jouent aux cow-boys et aux indiens.
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Pour moi, Sion est l’expression d’un désir très ancien, un mot qui symbolise un refuge pour mon peuple, et notre expression collective ici. Pour lui, c’est un régime de terreur qu’il a le devoir de combattre, auquel il doit résister par tous les moyens. Car pour lui, le sionisme est le règne de la terreur, et le terrorisme est donc une réponse adéquate !
Dalia haussait le ton : « Non, je ne peux pas combattre une erreur en en commettant une autre .Cela ne mène nulle part. »

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Nous avons été exilés par la force des armes. Nous avons été exilés à pied. Nous avons été exilés et avons dû faire de la terre notre lit. Avec le ciel pour couverture. Nourris des miettes des quelques gouvernements et organisations internationales qui faisaient preuve d’un peu de charité. Nous étions exilés, ; mais nos âmes, nos espoirs, notre enfance étaient en Palestine. Nous avons laissé derrière nous nos joies et nos peines. Nous les avons laissées dans chaque recoin, chaque grain de sable de Palestine. Nous les avons laissées dans chaque citron, chaque olive. Nous les avons laissées dans les roses et les fleurs. Nous les avons laissées dans l’arbre en fleur qui se dresse fièrement devant l’entrée de notre maison d’al-Ramla. Nous les avons laissées avec les dépouilles de nos pères et de nos ancêtres. Nous les avons laissées comme témoins, comme histoire. Nous les avons laissées, espérant revenir.
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Bachir voyait régulièrement sa mère échanger ses bijoux contre du pain,des olives,de l'huile et des légumes pour éloigner le sceptre de la faim.L'or était depuis longtemps l'ultime ressource des femmes arabes de Palestine.
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Les Israéliens qui venaient déposer ces gerbes honoraient ce qu’ils appelaient leur guerre d’indépendance ; Bachir appelait ce même événement la « nakba », la catastrophe.
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Adolescente,elle comprit que sa mère était comme un arbre déraciné ne parvenant pas à s'adapter à sa nouvelle terre.
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Si l'intérêt national passe avant notre humanité commune, il n'y alors aucun espoir de rédemption, aucun espoir de guérison, aucun espoir de changement, aucun espoir de quoi que ce soit !
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Pendant près de deux décennies, depuis qu’il avait six ans, Bachir s’était préparé à ce voyage. C’était le souffle, l’argent, le pain de sa famille, et de presque toutes celles qu’il connaissait. On ne parlait que de ça, constamment : le retour. De quel autre sujet un exilé pourrait-il faire la matière de ses rêves ?
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