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Critiques de Michel Bussi (9049)
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Rien ne t'efface

Le livre commence avec les théories d'un médecin sur la réincarnation. On voit tout de suite où Michel Bussi veut nous emmener et ce n'est pas fait pour me déplaire .

Maddi, médecin à Saint Jean de Luz, vit seule avec son fils Esteban 10 ans. Un matin, alors qu'il devait rapporter une baguette pour le petit-déjeuner, il disparaît.

L'enfer commence pour Maddi qui ne croit pas à la mort du petit garçon.

Elle est suivie par un psy à qui elle s'attache et lui aussi mais tout en gardant des distances.

Dix ans après, elle revient sur la même plage et voit un gamin, Tom qui ressemble étrangement à Esteban, même maillot et tout.

Elle va jusqu'à déménager et s'installer comme médecin généraliste en Auvergne dans le village où vit Tom avec sa mère Amandine. Maddi vit avec un certain Gabriel qui reste enfermé toute la journée en manipulant l'ordinateur. Michel Bussi nous promène bien à ce sujet et nous n'apprendrons sa véritable identité que vers la fin. J'en ai un peu voulu à l'auteur pour ce fait.

Maddi est persuadée que Tom va disparaître également le jour de ses dix ans. Tom semble bizarre et parle avec un fantôme, croit-il , qui lui ressemble.

Une assistante sociale suit Tom et sa mère de très près.

Les choses vont se compliquer de façon à rendre le récit haletant et bien mené et ce, jusque la fin où la sœur du secrétaire de mairie, aux allures de sorcières spécialiste en herbes médicinales, explique à son frère la théorie de la réincarnation, façon bien compréhensible et applicable à tous.

J'ai beaucoup apprécié ces moments où on se situe dans le rationnel et ensuite, on bascule dans l'irrationnel.

Cela m'a vraiment beaucoup plu. Je faisais confiance à l'auteur pour nous conduire sur des pistes plausibles.

Un roman bien mené et bien écrit avec le petit reproche que Michel Bussi m'a trop menée en bateau au début mais je lui pardonne vu le plaisir de lecture que j'en ai retiré.

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Nymphéas noirs

J’ai lu plusieurs romans de Michel Bussy, avec des avis partagés.

Si j’ai été happée par « Un avion sans elle », au point d’avoir du mal à le lâcher, je me suis terriblement ennuyée à la lecture de « Le temps est assassin », « Ne lâche pas ma main » m’a laissée indifférente, je l’ai d’ailleurs oublié aussitôt refermé.



J’ai tenté cette nouvelle expérience avec l’auteur après l’avoir rencontré au salon du livre de Vannes en 2017.

J’ai eu grand plaisir à bavarder avec lui. J’ai découvert un homme particulièrement agréable, souriant, à l’écoute de ses lecteurs.

Lorsque je lui ai fait part de mon ressenti sur ses précédents ouvrages, il m’a écouté avec patience et bienveillance.



Me voilà avec « Nymphéas noirs » agrémenté d’une très gentille dédicace.

Et, je dois reconnaître que cette découverte fût des plus agréables.

J’ai aimé me retrouver à Giverny, que Claude Monet a rendu célèbre pour y avoir vécu jusqu’à sa mort.

J’y ai appris beaucoup de chose sur la vie de ce village et sur celle de l’artiste.



Même si Claude Monet reste le personnage principal du roman, tant son ombre hante ces pages, l’auteur s’attarde sur la vie de trois femmes sur fond d’une enquête particulièrement bien ficelée.



Du suspens, de l’émotion, des descriptions particulièrement réussies et un final grandiose, voilà un livre qui m’a totalement convaincue.



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Au soleil redouté

Cinq lectrices ont gagné un concours dans un atelier d'écriture avec un écrivain très connu : Pierre-Yves François.

L'endroit où se déroule l'atelier n'est pas à deux pas.

Il se situe aux Marquises non loin des tombes de Jacques Brel et Gauguin.

Les cinq lectrices sont rassemblées dans une maison d'hôtes qui met des bungalows à la disposition des touristes.

Des disparitions à la manière des dix petits nègres : on devrait dire statuettes puisque le terme a été enlevé du titre du célèbre roman d'Agatha Christie. Dans celui-ci, une comptine revient sans arrêt. Ici, ce sont des lettres où les futures victimes expriment leurs dernières volontés.

Un point intéressant pour le lecteur, c'est la culture des marquises qui nous est transmise. Nous apprenons ce que sont les tikis, ces statuettes animées d'une sorte d'esprit, d'âme ; l'importance des tatouages, des symboles interdits pendant longtemps à l'arrivée des Européens dans l'île. J'ai repensé à la culture des Néo-Zélandais d'origine dont on dit qu'ils sont arrivés par bateau. Ils ont un peu la même culture.

On apprend aussi beaucoup de choses sur l'histoire de l'île.

Un livre très intéressant, difficile à résumer car chaque participante a une histoire différente, une motivation différente.

le mystère plane tout au long du roman créant un bon suspense et toujours avec une qualité d'écriture, un dynamisme que j'admire chez Michel Bussi.

J'ai un tout petit peu moins apprécié la fin car on la devine petit à petit. Je préfère les surprises finales plus marquées. Question de goût.

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Gravé dans le sable

1944, 1964, 1975 …Michel BUSSI nous entraine des plages sanglantes d’OMAHA, à WASHINGTON avec ses vastes perspectives d’Arlington, dans une chasse au trésor aux multiples rebondissements.

Le romancier a le talent de nous emmener à travers les époques et les continents en mélangeant les pistes et les impasses et en créant de multiples rebondissements.

Premier roman de l’auteur, paru il y a 10 ans sous le titre OMAHA CRIMES, ce page turner est un excellent polar incrusté dans une trame historique qui valorise deux femmes de coeur restées fidèles aux héros débarqués sur nos plages le « jour le plus long ».
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Nymphéas noirs



Mon 1er Bussi : une claque, un coup de foudre sans égal, un roman génial !



A Giverny, village où Claude Monet a peint sans discontinuer durant des décennies ( dont des nymphéas durant 27 ans), un meurtre a eu lieu.

Jérôme Morval, grand ophtalmologue parisien ayant grandi à Giverny et y ayant acheté la plus belle maison du village maintenant qu'il est riche et renommé, est découvert mort, le crâne fendu par une lourde pierre, le coeur percé d'un coup de couteau et comme si cela ne suffisait pas, la tête enfoncée dans la rivière. La police est donc appelée : les inspecteurs Laurenç Sérénac et Sylvio Bénavides enquêtent mais sans résultat, l'enquête piétine et tourne en rond car si Laurenç est persuadé de connaître le coupable (par intuition), ce dernier a un alibi et aucune preuve ne peut être retenue contre lui.



Parmi le paysage idyllique des jardins de Monet déferlent des tas de touristes venus des quatre coins du monde pour admirer l'endroit où le génie de Monet trouva son inspiration.



Trois femmes retiennent l'attention en particulier : Fanette, une gamine de 11 ans qui est un génie précoce de la peinture que beaucoup encouragent à persévérer dans la voie de la peinture, Stéphanie, la maîtresse d'école, 36 ans, belle à mourir, une vieille femme de 84 ans qui vit dans le donjon d'un moulin et qui est surnommée depuis longtemps "la sorcière" qui espionne tout depuis son fameux donjon. Et elle en sait des choses, la sorcière mais elle garde ses secrets furieusement silencieux.

Un ancien commissaire à la retraite, Laurentin, est appelé par la veuve Morval car s'y connaissant bien en peinture, elle espère qu'il aidera à résoudre l'affaire. Un berger allemand nommé "Neptune" parcourt également l'histoire, il s'amuse à poursuivre les enfants et tout le monde au village l'adore.



L'inspecteur Bénavides, tente de découvir le mobile du meurtre sur 3 colonnes, soit une histoire d'amantes car Jérôme Morval était un homme à femmes, soit une histoire de tableaux, car selon la légende, beaucoup d'oeuvres d'artistes contemporains de Monet seraient encore cachées dans sa demeure, soit une histoire de gosses car on découvre une carte sur le cadavre : "11 ans. Bon anniversaire"



J'ai été fascinée de la 1ère à la dernière ligne car l'intrigue ne relâche pas sa pression sur le lecteur. Béotienne en matière de peinture, j'ai découvert pas mal de choses sur Monet, ce qui m'a donné envie d'aller visiter Giverny et d'approfondir la vie de ce peintre fascinant. Le passé et le présent s'entrecroisent et l'un vient se mirer dans l'autre à la lumière d'un jeu de miroirs.

La fin est époustouflante et je défie n'importe quel lecteur de l'avoir devinée.



Un livre que je vais relire en diagonale à la lumière des révélations finales.

La construction est tout simplement admirable et je n'ai même pas envie de commencer un autre livre tant celui-ci m'a passionnée, je le relirais bien en entier tellement il m'a marquée. Un livre que je ne suis pas prête d'oublier et qui pourrait faire partie de mes livres pour une île déserte !





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T'en souviens-tu, mon Anaïs ?

On retrouve dans ces quatre nouvelles des éléments récurrents de l'oeuvre de Michel Bussi :



• Thématiques : petite enfance, famille et liens entre générations, couple, temps qui passe et nostalgie... Et même si les personnages manquent parfois de finesse, on se sent proches d'eux, on se retrouve dans certaines de leurs préoccupations et difficultés.



• Lieux fétiches : la Réunion, le pays de Caux (Normandie) qui suscitent des envies de voyage.



• Reconstructions autour de personnages historiques - ici, la première histoire est consacrée à Victor Hugo et quelques individus qui ont gravité autour de lui, dont l'actrice Anaïs Aubert (1802-1871).



• Musique en fond sonore, variété et rock français principalement, comme 'Dernière station avant l'autoroute' d'Hubert-Félix Thiéfaine, qui donne le titre au recueil.



... Et du suspense !



Ceux qui aiment cet auteur devraient passer de bons moments en découvrant ces quatre histoires insolites. Et même si certaines chutes sont prévisibles, peu importe, il y a plein de jolies choses à savourer - notamment dans la troisième nouvelle.

____



♪♫ On s'est aimés dans les maïs

T'en souviens-tu, mon Anaïs ?

Le ciel était couleur de pomme (d'opium ?)

Et l'on mâchait le même chewing-gum... ♪♫

-> https://www.youtube.com/watch?v=QwTBbzwNLqg
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Tout ce qui est sur terre doit périr - La der..

Entre hier et aujourd'hui, entre les mythiques 'Noé & son Arche' et des scientifiques athées du XXIe siècle...



Un thriller ésotérique qui, comme Da Vinci Code - que j'avais adoré - nous apprend beaucoup sur l'histoire des religions, l'écriture des textes religieux et leurs interprétations.

On voyage beaucoup (trop ?) et on rencontre pléthore de personnages dans ces six cent pages. Pas de temps mort, la magie du 'cliffhanger' opère, on tourne les pages avidement.

Peut-être un peu trop d'action pour moi ? Mais l'humour et la précision de ce thriller documenté en rendent la lecture très agréable.



• Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.
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13 à table ! 2016

En ce début novembre 2015, les éditions Pocket récidivent et proposent une seconde édition du recueil de nouvelles 13 à table en faveur des restos du cœur. Cette fois-ci, la générosité de tous permettra de financer 4 repas (et non plus 3 comme l’an dernier) pour chaque livre acheté.



Lors de la précédente édition, ce sont 1 400 000 repas supplémentaires qui ont pu être offerts grâce à l’élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs bien sûr, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…).



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, pourquoi se priver ?



La brochette d’auteurs est, une fois de plus, magnifique. Il y en a pour tous les goûts, une variété de senteurs et d’émotions qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De l’amitié, de belles émotions, de moins belles, de la violence, de l’humour… sur le thème « frère et sœur ».



Au menu, douze auteurs (le treizième à table étant donc le lecteur) :



Un repas familial, avec Françoise BOURDIN et son histoire intergénérationnelle



Un repas surprise, avec Michel BUSSI et son intrigue à la chute marquante



Un repas carnivore, avec Maxime CHATTAM qui fait du CHATTAM (rien qu’à l’idée des yeux ronds que vont faire les lecteurs non habitués à son univers littéraire, je me marre tout seul)



Un repas arrosé, avec Stéphane DE GROODT, qui (comme à son habitude) nous inonde de ses jeux de mots impayables



Un repas de retrouvailles, avec François D’EPENOUX et sa drôle et émouvante histoire



Un repas glacé, avec Karine GIEBEL et sans doute la nouvelle la plus mémorable du recueil. Un récit dur et très touchant, piquant et utile. On y retrouve son style inimitable, mais sur une thématique loin de ses écrits habituels



Un repas de famille, avec Douglas KENNEDY dans cette nouvelle autobiographique (du moins je suppose) qui nous délivre une petite leçon de vie



Un repas solitaire avec Alexandra LAPIERRE et son histoire d’un fils unique (ou pas)



Un repas de rencontre avec Agnès LEDIG qui nous montre bien ce que peuvent être de vrais frères et sœurs



Un repas catégorie bistrot (et croquettes pour chien) avec Nadine MONFILS et ses belgitudes



Un repas farfelu, avec l’humour incomparable de Romain PUERTOLAS. Comme à son habitude, il nous propose une histoire loufoque, mais avec un vrai fond et un message qui passe. Magnifique



Un repas double portion avec Bernard WERBER qui nous parle de jumeaux (et arrive à faire le lien avec ce qu’il développe dans son dernier roman en date)



Chacun aura ses préférences, selon ses goûts, selon son humeur. Pour moi, j’ai été particulièrement marqué par la lecture des nouvelles de Giébel, Puértolas et Chattam.



Vous auriez tort de refuser l’invitation. Venez vous attablez avec nous, plus on est de fous, plus on (se) fait du bien.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Nymphéas noirs

Je vais faire vite: il y a déjà tant de critiques, sûrement excellentes puisqu'elles m'ont donné envie de lire Michel Bussi, un auteur de best-seller que je ne connaissais pas -je vis parfois sur une autre planète...



Eh bien bilan mitigé:j'ai été passionnée par tout ce qui concernait la peinture de Monet,sa vie, ses techniques, ses "séries" tous chevalets en bataille, les archives le concernant, les vols, les toiles retrouvées ou perdues, la folie trente ans durant des nymphéas, jusqu'à obsession et l’abstraction, touchée de retrouver dans le récit le souvenir macabre d'une toile de sa femme sur son lit de mort, qui m'avait frappée lors de l'exposition Monet au Grand Palais... Ravie aussi du style de Michel Bussi: expressionniste à souhait, plein de tendres couleurs et de lumière papillonnante..comme les battements de cils de la belle Stéphanie sur ses yeux lilas.Une écriture "artiste", vraiment



Mais l'intrigue, elle, m'a parue tirée par les cheveux, usant d'un "truc" -que je ne dévoilerai pas- et que le chien Neptune soudain dévoile, au détour du récit, mais qui m'a fait l'effet d'une entourloupe , d'un vilain tour joué au lecteur, plus que d'une habileté structurelle!



J'ajouterai que l'amour entre le beau Laurenç et la belle Stéphanie m'a assez constamment agacée, tant il relève du cliché et de la tautologie...



En somme, la peinture a gagné et le polar a perdu. On aurait pu imaginer un duo plus accordé...Dommage!
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Nymphéas noirs (BD)

Dans la bande dessinée tirée de mon roman préféré de Michel Bussi, on se retrouve à Giverny en 2010 avec trois personnages principaux féminins comme dans le roman : Fanette, jeune peintre dont l'auteur nous rappellera les origines cachées, Stéphanie Dupain, la jolie institutrice enjoleuse et la dame âgé au tableau mystérieux qui rend visite à son mari proche de la mort.

Un meurtre est commis et l'enquête commence.

Un meurtre et ce ne sera pas le seul.

Le temps est parfaitement structuré de jour en jour, le temps de l'enquête.

Le plus difficile, c'est par l'illustration, de faire régner le même mystère et la même confusion suivie d'un éclaircissement final comme dans le roman initial où on se fabrique les images dans notre imagination.

Tout comme Michel Bussi, Neptune, le chien traverse le roman, jusqu'à un point de rupture, vraiment?...

Les illustrations sont merveilleusement colorées bien dans les tons de l'impressionnisme de Claude Monet.

Le meurtrier traverse bien tout le roman sans qu'on le sache.

Un exploit plus difficile à dessiner qu'à écrire je crois.

L'adaptation de Frédéric Duval met bien en évidence le drame d'un homme qui veut garder une femme à tout prix depuis "toujours".

J'attendais de découvrir l'album depuis 2019, date de sa publication . C'est grâce à la bibliothèque que j'ai pu l'emprunter dans un état comme neuf si pas tout neuf.
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Code 612 : Qui a tué le Petit Prince ?

Le tour de force est réussi: Réunir le mystère d'Antoine de Saint-Exupery et la fascination offerte par son Petit Prince à tous les lecteurs de la Terre dans un nombre incroyables de langues!

La performance est là: Michel Bussi mène l'enquête avec les personnages du conte... Et c'est passionnant, captivant: Je me suis pris au jeu, en suivant l'aviateur et la détective. Et en avant pour la quête de la vérité, de la solution cachée dans cette histoire illustrée parue d'abord aux États-Unis.

Chacun y va, tour à tour, de sa théorie, de la vérité qu'il pense avoir décryptée dans les écrits de l'aviateur de légende, publiés ou non. Et qui a tué qui ou quoi? Et qui est le Géographe? Et chaque personnage rencontré d'y aller de son érudition parfois agaçante: Ils fouillent Saint-Exupery et Le Petit Prince depuis si longtemps, ils y ont mis toute leur force, leur intelligence, leur passion, leur vie!

Alors, votre serviteur Horusfonck a suivi cette sorte de jeu de piste vers une révélation pas plus invraisemblable qu'une autre... Voire assez séduisante pour l'enjoindre d'aller relire Le Petit Prince et d'imaginer à son tour d'autres réponses à l'énigme du titre de Michel Bussi!.. Puis d'aller voyager dans les autres pages de l'auteur.
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Au soleil redouté

Mon premier Bussi me tendait les bras dans une boîte à lire sur mon lieu de vacances.

Attirée par la jolie couverture, je n ai pas hésité longtemps. Cela faisait longtemps que je voulais découvrir cette plume.

J ai été subjuguée par la cadre de l histoire: les Îles marquises. L auteur a su me faire voyager, découvrir l histoire et les coutumes de ce lieu paradisiaque, la gastronomie, les tikies ou encore les tatouages. J en ai pris plein les yeux.



Côté histoire , l idée de départ pourrait enthousiasmer n importe quelle lectrice assidue. Être sélectionnée pour participer à un atelier d écriture avec son auteur préféré qui se déroule sur les iles marquises aux frais de l éditeur ! Ben je vous le dis tout de suite. Je ne serai pas fainéante pour boucler ma valise. Alors Stephen (king) , Karine (Giebel) , Vincent (Villeminot) ou Victor ( Dixen), si vous cherchez une lectrice pour vous accompagner sur une île de rêve, je suis prête, dispo, enthousiaste et motivée.



Pour revenir à notre bouquin, 5 lectrices ont été retenues. Il y a Marie Ambre la belle bourgeoise.accompagnée de Maima sa fille adoptive,

Martine célibataire aux 10 chats et blogeuse, Fayrenne commissaire et son mari gendarme, Éloïse une jeune et jolie femme discrète et artiste, Clémence la baroudeuse.



Un huis clos qui n est pas sans rappeler les 10 petits nègres. L auteur disparaît rapidement. Les morts s enchaînent. Chacun se regarde dans le blanc des yeux et soupçonne tout le monde. Le récit est bien tordu. Michel Bussi s amuse à nous perdre.



J ai adoré les références à Jacques Brel , Gauguin et à Agatha Christie. J ai ete un peu déçue par la fin assez bâclée. Pas mal de clichés et de grosses ficelles.



Mais le livre m a quand même fait voyager gratis et je me suis amusée à mener ma propre enquête.



Je retenterai car d apres ce que j ai pu lire ce n est pas le meilleur bouquin de l auteur.
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Nymphéas noirs

Giverny et son peintre de renom Claude Monet….



J’habite à une heure de ce petit village dont la Fondation appartient au patrimoine du Département de l’Eure.



J’ai visité les Jardins de Monet et sa maison l’année passée, j’y ai découvert ses nombreuses variétés de fleurs, ses incontournables nénuphars, tous ces reflets dans l’eau comme des tableaux vivants offerts aux yeux des visiteurs.



J’étais dans mon thème…. J’ai adoré, je suis repartie brassée par le souvenir de tous ces allées colorées et parfumées.



« la terrasse du restaurant l’Esquisse Normande, dans un écrin de valérianes, de campanules et de pivoines offre une jolie vue sur le village de Giverny. Lorsque la nuit tombe, les réverbères positionnés avec harmonie entre les plantes fleuries renforcent encore l’effet d’oasis impressionniste »



Bussi nous offre ici une intrigue qui embarque le lecteur dans de nombreuses interrogations et hypothèses durant tout le livre.



Trois femmes, trois destins, et un premier cadavre, voilà ce que nous sert cet auteur dans Nymphéas noirs. Il nous emmène dans un tableau impressionnant avec de nombreux personnages.



Passé et présent se conjuguent dans un étrange mélange : il y a des secrets bien enfouis et l’instant présent qui semble être là et emmêlent les pinceaux du lecteur….



L’enquête piétine dans tous les sens et le lecteur a bien des difficultés à trouver une piste.



Bussi a réussi un tour de force avec un dénouement inattendu et romantique….

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Le temps est assassin



J'ai longtemps hésité à acheter ce livre car à part le sublime " Nymphéas noirs" et le très bon " Un avion sans elle",j'ai été assez déçue par les autres livres de l'auteur, qui versaient souvent dans le grandiloquent et le peu vraisemblable.



Mais deux éléments de la 4ème de couverture m'attiraient: le lieu des évènements et l'intrigue.Alors, j'ai fini par le lire ( comme dirait l'ami Oscar, " je peux céder à tout, sauf à la tentation" !)



Le premier point fort ( et pas des moindres!) pour moi, c'est le cadre de ce thriller: la Corse, une île, je le confirme, dont on tombe amoureux dès qu'on y pose le pied.Personnalité à part entière, fière et mystérieuse,envoûtante et dangereuse.Michel Bussi, en géographe de formation, nous présente , dès le départ, par une carte, où il a planté son décor: la région de Calvi.



Deuxième attrait: l'entrecroisement de deux époques au dénominateur commun, l'héroïne, Clotilde, très attachante. Le passé, par l'entremise de son journal de vacances, à 15 ans, en 1989,avec des commentaires lapidaires de fin de chapitres très inquiétants, faits par quelqu'un qui, manifestement, s'est emparé de ce témoignage et le présent, en 2016, avec le retour en Corse de Clotilde, 27 ans après le traumatisme de l'accident de voiture où ses parents et son frère ont trouvé la mort.Elle est la seule rescapée.



Je n'en dirai pas plus, le suspens se doit d'être préservé.Comme toujours, chez l'auteur, on est happé par le mystère,les faits qui ne s'expliquent pas et l'on s'interroge sur les fantômes du passé, les soupçons, les fausses vérités. Après de nombreux rebondissements,tout se précipite et...



... et je n'ai mis que trois étoiles car cette fois encore, je n'ai pas été convaincue par la fin, peu crédible, frisant le sensationnel.Dommage !



Cependant, le livre m'a tenue en haleine et n'est-ce pas ce que l'on demande d'abord à un bon thriller ? Et surtout, il m'a donné envie de retourner en Corse pour découvrir cette région bien attirante, entre la citadelle de Calvi et la presqu'île de la Revellata.C'est aussi une belle réflexion sur les rapports mère- fille à l'adolescence, les ravages et les illusions du temps, ce temps " assassin qui emporte avec lui les rires des enfants..."
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Code 612 : Qui a tué le Petit Prince ?

Un phare dans la nuit. Il illumine la vie de pèlerins, de marins, de voyageurs, d'aviateurs. Il est le point d'ancrage des rêves. Des étoiles dans le ciel, des anges, un petit prince, des âmes des mêmes aviateurs, voyageurs, marins ou pèlerins. Les pieds dans le sable, la tête dans les rêves, des songes d'une nuit d'hiver, un serpent glisse entre mes jambes, une renarde lisse son pelage d'une belle rousseur. Les codes sont là, enfermés dans cette boite de Pandore que je n'ose ouvrir, trouver la clef du mystère qui entoure un double meurtre. Qui a tué le Petit Prince ? Qui a tué Saint Exupéry ? Deux assassinats, zéro cadavre. Voilà qui est bien étrange et tel un roman d'Agatha Christie, je vais tâcher de découvrir le coupable, aidé des six membres du Club 612.



Construit comme un thriller, je redécouvre l'ambiance DU livre, le plus traduit au monde, du peul au basque, celui que tu ranges sur ta table de chevet à côté de la bible et du premier numéro de Lui. J'imagine les pages cornées, les références soulignées, les dessins caressés comme du papier glacé. Je découvre aussi Michel Bussi pour lequel, par choix et par envie, ne m'étais pas pencher sur son écriture. Mais avant, je me demandais si j'avais besoin d'avoir lu le Petit Prince, objet que j'avais du avoir entre mes mains quand j'étais haut comme trois pommes, pas encore homme, pas encore vieux, autant dire peu ou point de souvenirs.



La richesse de ce roman, est aussi sa facilité à la lecture qui peut se faire à plusieurs niveaux. Il y a le niveau "double découverte", celui par qui ce roman vous permet de lire deux livres en même temps, du Bussi et du Saint Exupéry ; le niveau "j'en veux plus" qui à la dernière page vous donne envie de replonger dans la véritable histoire du Petit Prince, l'original aux pages jaunies par le temps (ne te trompe pas avec le Lui) ; le niveau "expert", celui qui vous permet de comparer et d'analyser les déductions de Bussi parce que vous connaissez par cœur le cœur du Petit Prince. Sans oublier, le dernier niveau dans lequel je me reconnais et qui est nommé par un petit club de connaisseurs, le niveau "croquer le ver", qui à la dernière page, vous donne envie d'ouvrir votre bouteille de mezcal.



Allez, hop, je vous laisse, j'ai un avion à prendre, de l'autre côté de la mer, jusqu'à la Morgan Library où se trouve l'original de l'original, le Petit Prince (mal) écrit en anglais, raturé et scribouillé, l'ébauche de l’œuvre qui a changé le monde. D'ailleurs, il y a quelques différences notables, du genre il était une fois un petit prince qui habitait une planète trop petite et s'ennuyait beaucoup. Tous les matins, il se levait et la balayait. Quand il y avait beaucoup de poussière... il s'asseyait et buvait un verre. Mais la grande différence, celle qui aurait pu changer la face de notre monde reste cette première phrase du Petit Prince qui fut en réalité celle-ci : "- Dessine-moi un bison !"
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On la trouvait plutôt jolie

On peut trouver ce titre particulièrement cucul (d'autant que la couverture scintillante de l'édition brochée est plutôt kitsch aussi), et craindre que le reste soit à l'avenant.

Il n'en est rien. Ce titre, ce sont les premiers mots de la superbe chanson de Pierre Perret, 'Lili' - histoire d'une jeune femme « qui arrivait des Somalis, dans un bateau plein d'émigrés, qui venaient tous de leur plein gré, vider les poubelles à Paris ». ♪♫

Et le parcours de Leyli, jolie Malienne imaginée par Bussi, est aussi douloureux que celui de sa 'grande soeur' Lili. Encore plus compliqué, même : la situation ne s'est pas arrangée en quarante ans, la route est longue pour les migrants qui veulent rejoindre l'Europe aujourd'hui. Et rien n'est gagné une fois les frontières franchies.



Comme d'habitude, Michel Bussi m'a ferrée grâce à ses talents de conteur. Il a l'art de brouiller les pistes, de nous balader dans différents sens du terme et de nous instruire aussi (groupes sanguins, cauris...). Cette intrigue, aussi émouvante que passionnante, est riche d'enseignements sur les difficultés des migrants, des sans-papiers, et nous dévoile des faces obscures des associations humanitaires.



Scène symbolique jubilatoire pour la mort...



• Lili, Pierre Perret (1977) - interprétation avec les Ogres de Barback (2008)

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=ArrOQYO-IEU
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Nymphéas noirs

Petit commentaire pas indispensable car tout a été dit déjà!

Depuis le temps que j'entendais parler de cet ouvrage , mon amie de la médiathéque me l'a fait découvrir en même temps que son auteur !

Intrigue remarquable, lieux enchanteurs, personnages en jeu de miroirs, brouillage de pistes, multiplication d'indices, trois femmes , des meurtres dans le village des jardins de Claude Monet.

Nous sommes tenus en haleine et la fin surprenante où tout s'éclaire est particulièrement réussie .

Chapeau l'artiste, pour moi qui suis novice dans ce genre de littérature !

Monsieur l'auteur vous nous menez par le bout du nez jusqu'à la dernière page .

Superbe , un vrai plaisir de lecture à l'aide d'une écriture simple mais de qualité ......

Je ne le conseille pas car beaucoup ont lu cette oeuvre , je suis peut - être l'une des dernières ........
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Nymphéas noirs

D'abord les jardins de Giverny, le musée des impressionnistes à Rouen et celui de Vernon agrémentent cette balade.

On flâne ensuite avec les points de vue de plusieurs personnages féminins présentés dans le prologue.

L'enquête progresse lentement dans ce cadre fleuri; pourtant, la mort rôde buccoliquement.

Le récit est agréable, léger et l'histoire d'amour nous fait oublier le drame qui couve ou couvait (spécial clin d'œil pour ceux qui l'ont lu)

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Le temps est assassin

J'ai découvert Michel Bussi avec Nymphéas noirs, le polar français le plus récompensé en 2011 selon la biographie de l'auteur, que j'avais beaucoup aimé. Je craignais d'être déçu par un nouvel opus, préjugeant de la difficulté à m'emmener sur les brisées d'une enquête sans que j'y décèle des procédés ou les mêmes ressorts. Finalement, Le temps est assassin m'a procuré un grand de plaisir de lecteur. Je me suis laissé prendre par l'intrigue sans arrière-pensée, il me tardait au fur et à mesure que les pages défilaient de connaître le dénouement de ce drame corse prenant sa source dans les racines de l'île et les traditions claniques de son peuple. Dans le genre, ça m'a semblé une belle réussite bien que le polar ne soit pas ma catégorie préférée...
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N'oublier jamais

Bennn….heu …. Bon, jetons-nous à l'eau et laissons transparaître les divers états d'esprits contractés au cours de cette lecture.

D'abord : Choueeeeettttteuhhhh un mystère pour le départ, une histoire de squelettes qui surgissent de la falaise, (j'aime bien les squelettes, ça vous mets de suite dans l'ambiance), de préférence non identifiés, je veux dire ne correspondants pas à des cadavres perdus ou introuvables. Bon ça s'engage plutôt bien. Et puis je fais connaissance de ce jeune beur, un gentil ptit gars qui se retrouve au mauvais moment, au mauvais endroit, pas de pot ! il est témoin d'un suicide, retrouve le cadavre de la fille en bas de la falaise, avec deux autres témoins qu'ont quand même pas l'air très clairs et dont l'un d'eux a un drôle de nom ! et puis ça se met à puer le complot à plein nez , pensez donc, les flics mettent en avant la thèse du meurtre, mais la petite ville d'Yport continue sa petite vie clopin clopan, tra la la la lère, comme s'il ne s'était jamais rien passé, et là ça a commencé à franchement m'agacer, d'abord parce que ça ressemblait trop dans le style, dans l'ambiance, à Nymphéas noirs, que j'ai beaucoup apprécié, ensuite parce que ça ressemblait à une imitation de thrillers psychologiques classiques dans le genre du syndrome Copernic ou du passager de Granger en beaucoup moins bien mené.



Michel Bussy aime jouer avec les noms des personnages, mais le faire plus d'un ouvrage, je trouve cela redondant et sans surprise pour le lecteur.







Il ne s'agit donc pas d'un thriller comme je les aime, des événements qui viennent faire avancer l'histoire, un enquête de police (ou pas), des personnages qui évoluent pour arriver à une situation finale, mais plutôt d'un récit entrecoupé de longs passages destinés à informer le lecteur, pas d'enquête donc, mais un compte rendu sous la forme d'enveloppes pas très subtilement confiées à notre héros que j'ai parfois eu envie de secouer pour lui faire comprendre qu'il avancerait peut-être essayait au moins de la provenance de ces enveloppes.



Allleeeeez Ptitgateau, on se calme, c'est l'été et ça fait une bonne lecture pour la plage !

Rassurez-moi : Je n'ai pas lu « Un avion sans elle » il est dans ma pal, dois-je l'ouvrir ou pas ?



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