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Critiques de Marie Darrieussecq (764)
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Truismes

L’autrice a écrit un roman étrange et happant dont la lecture fut fluide. L’imagination est présente et une fois le postulat fantastique de la transformation accepté, beaucoup de questions se posent sur la société dépeinte par l’autrice.



Challenge Multi-défis 2024
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Il faut beaucoup aimer les hommes

Bien sûr qu'ils sont insupportables.

C'est un très beau roman qui a du Barthes en lui. L'écriture est juste et les différentes dimensions offertes à la réflexion en font un tourbillon qui m'a prise et entraînée jusqu'au bout.

Solange est amoureuse. Entièrement. Il est étranger. Elle aussi, puisqu'elle est française, et que lui est né au Cameroun, alors que tous deux vivent aux Etats-Unis. Mais lui il l'est plus, parce qu'il est africain, mais l'Afrique ça n'existe pas, et chaque pas qu'elle va tenter de faire vers lui, vers son Histoire, vers la déconstruction du mur qui se dresse entre eux (qui existe, ou qu'elle imagine), va la perdre un peu plus. La transformer en petite fille fautive, coupable et craintive.

Solange s'adapte à lui, lui cherche à adapter un roman de Conrad au cinéma. Elle se dissout : elle annule ses rendez-vous, elle décale même le jour de Noël avec son fils, elle se rend disponible au moindre moment où il déciderait finalement de passer, elle se rend disponible pour l'Attente, pour lui qui bien sûr tout insupportable qu'il est n'a rien demandé, lui, il ne se dissout pas, il se mélange même pas. Il parle à peine. Il se contente de sentir bon.

Ces relations sont d'une violence inimaginable. Les éléments d'explication sont difficiles à assembler, même si l'auteure nous met sur la piste des préjugés et du racisme et des 2000 ans d'oppression de l'homme noir par l'homme blanc, elle pourrait y opposer 2000 ans d'oppression de la femme par l'homme quelle que soit sa couleur.

On sent sa peine et la vanité de sa candeur naïve, rien de ce qu'elle entreprend ne va pouvoir fonctionner, tout est voué à l'échec, même ce foutu film, cette humiliation, et pourtant, rien n'est de sa faute. Il faut arrêter de vouloir les comprendre pour les guérir. Il faut arrêter de les aimer et accepter qu'ils soient insupportables.

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Truismes

Je ne sais pas comment décrire ce roman "truismes" qui est totalement atypique par son thème. Déjà tous les éléments étaient réunis pour que j'aime ce roman : parfumerie, cochon, fantastique.



La narratrice nous raconte avec sa naïveté, son franc-parler et son humour toute son histoire et comment elle s'est retrouvée telle qu'elle est aujourd'hui. C'est tellement prenant que j'avais envie de le dévorer d'un coup mais j'ai réussi à garder le plaisir de ce court roman sur plusieurs jours.



Cette histoire fait réfléchir sur beaucoup de sujets tels que le patriarcat et le fait notamment que certains hommes considèrent les femmes comme des bêtes.

Le féminisme avec l'indépendance, l'acception de son corps et de ses envies.

La condition animale, un sujet pour lequel je suis très sensible.

Toutes les inégalités en règle générale.



L'histoire est de plus en plus folle, on ne s'ennuie pas une seconde, il y a toujours des rebondissements, c'est fluide et rythmé. J'étais tellement bien dedans !



Je peux dire que j'ai eu un petit coup de cœur pour ce roman qui est un vrai bonbon! Sucré, acidulé mais qui finit trop vite...
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La mer à l'envers

Dans ce livre on retrouve le personnage de Rose avec son mari et ses enfants, déjà rencontrés dans "fabriquer une femme". Rose est ici le personnage principal. On la suit de Paris à Clèves,son village d'enfance. On la suit aussi dans ses hésitations vis à vis de Younès,un nigérian rencontré brièvement alors qu'elle effectue une croisière. Les migrants,dont Younès sont sauvés de la noyade par leur navire. Elle donne à Younès le téléphone de son fils. Ainsi ils seront plusieurs fois en contact.
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Fabriquer une femme

Une lecture facile de 2 adolescentes dans les années 80, toute la vie devant elles, une histoire d'amitié, d'amour, chacune à leur façon elles vont avancer vers leur vie de femme, l'une la tête dans les étoiles loin de ses racines et l'autre au contraire dans une vie un peu "pépère" chacune à leur tour jalousant la copine, qui soit dit en passant n'a rien d'enviable. Le titre n'est pas très évocateur, déjà parce qu'elles sont 2 et puis c'est plutôt la vie qui les fabrique que tout autre chose. Ce qui m'a beaucoup plu, se sont les anecdotes de cette époque, qui est aussi la mienne, et malheureusement ces années SIDA.
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Fabriquer une femme

Marie Darrieussecq a une écriture élégante et crue à la fois, elle dit les choses. Chaque mot est choisi à bon escient, il percute. C'est toujours cash et cela fait du bien qu'elle le dise de cette façon, aucune ambiguïté.

Les années 80 sont retranscrits fidèlement et les clin d'œil musicaux ou autres sont fidèles.

Je me régale toujours avec les livres de Marie Darrieussecq.
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Le Pays

De Marie Darrieussecq, l’on a lu « Pas dormir », assez déroutant, relevant de l'essai presque scientifique. Ici, c’est un roman de fiction – quoique peut être un peu autobiographique, puisqu’il qui met en scène le voyage de Marie, jeune femme enceinte souhaitant retourner dans son pays natal, avec son mari et son premier fils…



Un voyage géographique et intérieur, Marie chemine, s’interroge, et Marie l’autrice explore ainsi les racines familiales qui s’entremêlent avec les racines terrestres. Le Pays, dont elle vient et ses origines sont sans cesse questionnées. Les thèmes principaux que l’on retrouve sont ceux de la famille, des racines, et de la parentalité. Cette double lecture se ressent aussi dans la forme du livre constitué de deux enchevêtrements : l’histoire et des « écrits » plus personnels.



Ce récit répond à plusieurs genres : livre de voyage ? Psychologique ? Autobiographique ? Aventure ?



Les phrases sont complexes, très imagées, compliquées à suivre. Une atmosphère littéraire brumeuse accentuée par une structure enchâssée, avec de multiples retours en arrière. Une lecture brumeuse, peut-être trop métaphorique pour que l’on saisisse réellement les enjeux de ce livre.

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Fabriquer une femme

Solange et Rose sont amies depuis la petite enfance.

Elles ont quinze ans.

Solange tombe enceinte et accouche d'un enfant dont elle laissera à sa mère le soin de s'occuper.

Rêvant de théâtre et de cinéma, elle ira à Bordeaux, puis à Paris, puis à Londres, puis à Los Angeles

, enchaînant les castings.

Sexe, drogue,rencontre d'artistes à succès.

Rose la sage fera des études de psycho et se mariera avec son amour de jeunesse.



C'est la trajectoire de deux adolescentes des années 80 qui deviennent femme chacune selon leur trajectoire.

D'où le titre ?

Je n'ai pas été convaincue par l'histoire ni par l'intention de l'auteur, ni par l'amitié des deux filles.

La première partie vue du point de vue de Rose m'a lassée, ressemblant à un roman ordinaire et simpliste.

J'ai un peu préféré l'histoire vue par Solange, mais sans conviction non plus.

Le style est plus travaillé.

Aucune des deux héroïnes ne m'a été sympathique.

J'ai toujours mis trois étoiles aux romans de Marie Darieussecq, mais là, je n(en mettrai que deux
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Fabriquer une femme

Après les années d’enfance racontées dans ”Clèves”, les débuts de l’âge adulte. Rose et Solange sont toujours amies. Rose fait des études de psychologie, Solange termine le lycée enceinte et se lance dans le théâtre. Un roman générationnel qui fait revivre Georges Clooney, Noir Désir, la chute du Mur de Berlin et les débuts du Sida, mais que la construction en deux points de vue et deux voix successives fait perdre en force et en émotion une histoire banale, désenchantée et un brin désespérante.
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Notre vie dans les forêts

Je viens juste de finir ce livre, oh la la... D'abord étrange, puis captivant, puis inquiétant, puis lourd, très lourd, et si triste, surtout après le coup de théâtre -véritable - des dernières pages....

Est-ce qu'on peut l'appeler un roman d'anticipation? qui ferait vraiment frémir?

Il m'a tellement impressionnée que je suis allée regarder la date de sortie, et quand j'ai vu 2017 je me suis dit que les (très) bons écrivains ont vraiment une intuition terrifiante. Le lire maintenant alors que les infos ne cessent pas de nous parler d'intelligence artificielle (intelligence mes fesses écrirait-elle peut-être?) est saisissant. Que Dieu (??) nous en préserve, et si jamais il n'y arrive pas, espérons que nous saurons le faire nous-même, "à l'ancienne"...

Bref, un très bon roman, dont les images et le propos doivent s'installer pour longtemps dans nos petits boîtiers intimes. Un Truismes technologique en quelque sorte...



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Fabriquer une femme

Deuxième coup de cœur pour un écrit de Marie Darrieussecq ! Je ne m'arrête plus, j'ai l'impression que quand on jette un œil sur son écriture, c'est difficile de lire autre chose ! J'essaie d'économiser mes lectures mais pas facile !!



Solange et Rose sont deux amies d'enfance, opposées par leurs personnalités, leurs goûts et leurs ambitions. Pourtant, malgré les années qui passent, elles se suivent, parfois de loin, mais toujours présentes. Le roman est écrit en deux parties avec leurs deux points de vues, deux rythmes d'écritures très différents qui surprennent agréablement. On aborde le monde du théâtre, de la maternité non souhaitée et non vécue, du Sida, des idoles de la chanson des années 70. Une immersion totale en campagne, à Bordeaux, à Paris, à Londres, à Los Angeles.

Et dernière surprise, Solange apparaît dans deux autres romans de cette autrice !



Alors, en ayant vu les critiques des autres lecteur.ices, je comprends aussi, car au début j'ai mis un peu de temps à me lancer dedans, mais je pense que c'est fortement lié à la vie de Rose, qui a une personnalité moins borderline et exubérante que Solange, et quand on passe au point de vue de Solange, tout change et le tourbillon est lancé. Et rien que pour cette pirouette d'écriture, bravo.
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Truismes

Surprenant, j'ai été secouée mais intriguée et intéressée pendant toute ma lecture! Il faut se laisser aller et oublier toutes nos idées recues pour lire ce livre bizarre mais très entraînant. On vit des malaises, on a pitié pour elle, on réflechit...bien écrit!
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Être ici est une splendeur

Je n’avais plus rien lu de Marie Darrieussecq depuis Truismes, et je dois dire que cette biographie romancée est une très agréable surprise. Comme biographie, c’est un peu léger, mais c’est un très bel hommage rendu à Paula Modersohn-Becker, remarquablement écrit, plein de sensibilité. Je ne connaissais pas grand-chose de cette peintre allemande, amie de Rilke, morte très jeune peu après un accouchement et pratiquement inconnue en dehors d’Allemagne (Je connaissais quand même deux tableaux d’elle, mais sans rien savoir sur leur auteur). Marie Darrieussecq a elle-même découvert cette peintre par hasard en 2010 à travers une petite reproduction sur une invitation à un colloque de psychanalyse. Attirée par cette artiste elle sait, d’une plume sensible, délicate, parfois poétique, communiquer son ressenti face à ses œuvres. Elle arrive, dans un livre sans illustration autre que celle sur la couverture, à donner envie au lecteur de connaître et découvrir Paula Modersohn-Becker. Chapeau, c’est très réussi !
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Truismes

Première rencontre avec Marie Darrieussecq et pas des moindres : Truismes.



Il s’agit d’un livre mêlant dystopie et féminisme.

Mais un féminisme bien différent de ce dont on a l’habitude…

Ici, l’héroïne se transforme en truie sauf qu’elle se plaît dans sa condition alors même s’il s’agit d’une véritable satire de la société et principalement de la condition de la femme, il n’a pas toujours été évident de trouver où Marie Darrieussecq souhaitait aller…



J’ai apprécié l’histoire mais ça ne m’a pas transcendé. Ce n’est clairement pas un roman qui me restera en mémoire mais pourtant je suis heureuse d’avoir fait cette découverte. Curieux mélange !



Concernant l’écriture, je ne l’ai pas trouvé remarquable mais assez quelconque, cependant ça se lit bien... après le livre est court donc ça aide grandement.



Bref, la moyenne parce que rien de médiocre mais la moyenne parce que rien de super !



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Être ici est une splendeur



Des visages ronds, plats, lunaires, des centaines de visages de face qui nous regardent, droit dans les yeux. Les regards sont intenses, directs. Que cherchent-ils ces yeux ? Vers quelle immensité sont-ils tournés ? Beaucoup sont des autoportraits. Paula Modersohn-Becker s'est reproduite sur la toile à de très nombreuses reprises, offrant son drôle de petit visage enfantin comme autant de déclinaisons stylistiques. Quelle quête artistique et intime l'animait-elle ? Des portraits de femmes pour la plupart d'entre eux, jeunes ou vieilles parfois, des enfants, des mères avec des bébés, des femmes enceintes. Elle sera la première femme à se peindre nue.

Paula Modersohn-Becker peint la féminité, une féminité lumineuse, brute, sans emphase, sans discours. Elle va à l'essentiel, au travers d'un jeu de couleurs posées à plat, de formes simples, cloisonnées par un trait marqué. Les influences sont perceptibles, au fil de l'évolution des compositions, l'expressionnisme, Gauguin, Cézanne, la peinture des Nabis, l'art japonais, le cubisme. Elle semble faire la synthèse de l'ensemble des courants artistiques du début du XXème siècle.

L'émotion nous étreint à la lecture du livre de Marie Darrieussecq, l'émotion engendrée par la démarche de l'autrice qui fait le choix de porter à notre connaissance l'existence et l'oeuvre de cette pionnière, reconnue en Allemagne mais ignorée en France, et de participer à l'organisation de sa première exposition à Paris - là où elle fit plusieurs séjours et où elle a peint résolument dans des conditions précaires -, l'émotion déclenchée par la trajectoire de cette jeune femme qui se bat contre les préjugés et le classicisme de l'époque pour aller au bout de son projet mais qui ne connaîtra aucun succès puisqu'elle ne vendra que trois tableaux, et enfin celle qui nous fait chavirer lorsque nous apprenons sa fin tragique à l'âge de trente-et-un an, après un accouchement difficile.

Paula Modersohn-Becker aura vécu au sein de la communauté d'artistes de Worpswede en Basse-Saxe, où elle y rencontre son futur mari, le peintre veuf Otto Modersohn, ainsi que le poète Rainer Maria Rilke, avec qui elle entretient des liens d'amitié. Elle fait un premier séjour en Angleterre puis plusieurs à Paris, où elle travaille sans relâche et rencontre de nombreux confrères. Malgré l'anonymat dans lequel elle évolue et le peu de retours qu'elle reçoit, elle ne se départit jamais de sa tâche et de son objectif. Elle ne connaîtra de son vivant, ni reconnaissance, y compris de son mari, ni assurance, et son talent ne sera découvert qu'après sa mort.

Une oeuvre singulière et magnifique à découvrir grâce à l'ardente biographie que lui a consacré Marie Darrieussecq à partir de son journal et de sa correspondance.
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Fabriquer une femme

Un roman qui me semblait prometteur sur l'amitié de 2 filles, puis de 2 femmes, leur parcours, les années 80...et je me retrouve avec un roman où je n'éprouve aucune sympathie pour les héroïnes et surtout aucun intérêt pour leur récit de vie.

Solange tombe enceinte à 15 ans, vit sa grossesse très difficilement, et c'est ce qui est intéressant dans le récit.

On voit comment, et sans doute encore plus à l'époque,, une adolescente se retrouve confrontée à une situation qui l'isole, que ce soit des jeunes de son âge comme de sa famille. On voit aussi l'horreur de l'accouchement, car son corps n'est pas préparé à cette douloureuse expérience, et l'enfant gardera des séquelles et un handicap assez lourd.

Mais ensuite on a essentiellement les relations amoureuses des 2 héroïnes, Rose et Christian, et Solange et ses nombreux partenaires.

Et on évolue avec Solange dans un milieu de la nuit, de la fête, du show business, de la drogue, de l'alcool, du sida...

Alors, qu'à l'inverse, Rose et Christian auront une vie de couple assez linéaire .

C'est noir, désespéré, ça finit sur un tremblement de terre à Los Angeles, symbole de leur vie avec les moments heureux, les cataclysmes, les trahisons...
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Truismes

Quel enfer ce bouquin...et pourtant, je lui attribue sans hésiter les 5 étoiles que mérite ce coup de cœur !! Marie Darrieussecq m'intrigue. Comment peut-on en venir à écrire un livre d'une puissance telle en traitant un sujet absurde (et en même temps si réel) ? Comment parvenir à écrire l'histoire d'une femme, belle, adulée de tous et qui progressivement grossit, se déforme jusqu'à devenir truie, et susciter le dégoût de tous ses précédents adorateurs ? Le rejet, l'âme sœur retrouvée...un parcours complètement loufoque et qui pourtant parlera à bon nombre d'entre nous. Pour moi une prouesse d'écrivaine !
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Fabriquer une femme

Un peu déçue par cette lecture. Le titre de ce roman est fabuleux, et a certainement créé des attentes qui n'ont pas été (selon moi) remplies. L'évocation de ces deux trajectoires, celle de Rose et celle de Solange, m'a cependant touché, les errances sentimentales de l'une, qui se demande si son Christian est "le bon", et la violence dans laquelle s'anesthésie l'autre, résonnent toutes deux avec justesse. Mais je crois que j'aurais voulu sentir cette amitié qui les fait se croiser et se revoir au fil des années alors qu'elles prennent des chemins pourtant si différents. Et rien, ou alors juste un lien qui perdure par habitude, pour se dire qu'on est toujours un peu la même qu'à 15 ans, ou à l'inverse pour se prouver qu'on n'a plus rien à voir avec celle qu'on a été. Comme si l'autre ne servait finalement que de contrepoint. Un peu trop désenchanté pour moi.
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Fabriquer une femme

Premier roman de cette autrice qui me faisait beaucoup envie. Il se déroule dans les années 80 et suit deux amies d'enfance, Rose et Solange, aux personnalités très différentes. Il est divisé en deux parties, la première étant racontée du point de vue de Rose, puis la seconde du point de vue de Solange. Malheureusement, la première partie, longue de 150 pages, m'a ennuyée profondément. Je n'ai pas été touchée par l'histoire ni par les personnages, ce qui m'a empêché de continuer avec la deuxième partie. En résumé, une grande déception pour moi.
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Fabriquer une femme

Marie Darrieussecq raconte l'adolescence de 2 amies, Rose et Solange, dans les années 80 en donnant la parole à chacune d'elles dans de courts paragraphes comme autant de scènes de vie. Leur grande préoccupation bien sûr : faire l'amour. Rose est en couple avec Christian mais le passage à l'acte n'est pas évident, Solange a déjà franchi le pas et se retrouve enceinte sans savoir vraiment qui est le père. Les pages de son accouchement sont très fortes, inoubliables.

La première partie " D'après Rose" avance lentement, la seconde "Selon Solange" adopte un rythme plus heurté pour suivre le parcours difficile de la jeune femme.

Ce roman me laisse perplexe : certains passages me semblent vrais et émouvants, d'autres plaqués pour rendre compte d'une époque.

Les 2 filles sont totalement différentes : 2 aspects de la personnalité de l'autrice ?

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