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Citations de Marc Azéma (37)


- Néandertal -
Depuis sa découverte, ce premier représentant connu du genre Homo n'aura cessé d'être à la fois un objet de science et le miroir des préjugés d'Homo sapiens.
(...)
Néandertal traînera des décennies durant une réputation de brute sans cervelle (...) sur la foi des particularités anatomiques et morphologiques qui le distinguent effectivement de nous. Mais en 1939, suggérant que Néandertal, un peu apprêté, passerait inaperçu dans les couloirs du métro, l'anthropologue américain Carleton Coon a inversé la tendance. C'est désormais sa ressemblance avec Sapiens, aussi bien physique que comportementale (Neandertal inhumait ses morts, est à l'origine d'une riche culture matérielle, le Moustérien, etc.), et, désormais, génétique (le séquençage de son génome montre que nos espèces s'étaient croisées) qui frappe.
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cet ouvrage nous délivre aussi une leçon : l'archéologie préhistorique ne cesse de bouger, de corriger nos idées reçues, de nous dévoiler un passé toujours plus insoupçonné, de révolutionner nos certitudes. Il nous invite à rester en permanence en éveil car la longue trajectoire de l'homme n'a pas fini de nous surprendre.
Préface de Jean Guilaine
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Sur le sol d'un système lacustre en voie d'assèchement, des groupes humains ont laissé leurs empreintes à la postérité :
Datées entre 19 000 et 23 000 ans, (...). Elles ont été laissées par des individus qui, dans un paysage de plus en plus aride, trouvaient là des ressources de nourriture. Un premier groupe d'empreintes appartient à une probable cellule familiale : elles montrent qu'un enfant, qui s'éloignait en courant, a fait demi-tour pour rejoindre le groupe, peut-être après avoir été rappelé à l'ordre. Un ou deux jours après, d'autres individus, vraisemblablement uniquement des hommes, sont passés à vive allure, traquant une proie. L'un d'eux était unijambiste, ce qui ne l'empêchait pas de suivre le rythme !
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L'homme "rêve" depuis toujours. Il partage cette faculté avec bon nombre d'animaux. Mais son cerveau est une machine à produire des images beaucoup plus évoluées, des images mentales capables de provoquer des sensations également sonores ou olfactives, une merveilleuse mécanique apte à simuler des fragments d'existence réaliste ou au contraire purement chimérique, des "films" en devenir...
Et ce, même éveillé car l'homme "imagine", pense en images...
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L'ère du métal
Avec l'âge du bronze, de nouvelles activités économiques spécialisées s'insèrent dans une organisation sociale dont la hiérarchisation va croissant.
Alors que les premières techniques de la métallurgie du cuivre, de l'or et de l'argent restaient rudimentaires, tout change avec les âges du bronze et du fer. Cette fois, les artisans sont capables de créer un alliage de cuivre et d'étain, le bronze, grâce à leur plus grande maîtrise des arts du feu ; puis, avec le fer, ils parviennent même à porter la température des fours à 1500 °C. Mais surtout, les centres importants de production et d'échange se développent désormais loin de tout gisement, ce qui témoigne de nouveaux circuits économiques plus vastes.
[...}
La caractéristique première des âges des métaux n'est pas tant l'utilisation des métaux elle-même — les objets en métal sont nettement plus rares dans les dépôts archéologiques que les poteries — que la profonde évolution, touchant tous les pans de la société, qu'elle implique. La production d'objets métalliques nécessite en effet une spécialisation accrue. On est mineur, forgeron ou marchand. Mineurs, forgerons ou marchands doivent être nourris par d'autres — et protégés de la convoitise. L'organisation sociale se modifie en conséquence. Cette activité nouvelle s'insère dans un tissu d'échange toujours plus étendu, qui fait la prospérité de régions riches en gisements, comme la façade atlantique. La hiérarchisation sociale s’accroît elle aussi. En témoignent les objets métalliques, signes de pouvoir, que l'on retrouve dans les sépultures par-delà la diversité des rites funéraires, mais aussi, pour les archéologues, l'appropriation de la terre par des élites. L'ère du métal est ainsi celle du pouvoir accru des véritables classes dominantes.
p. 378
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« Le beau livre de la Préhistoire » “De Toumaï à Lascaux 4 ”, Marc Azéma & Laurent Brasier - éditions Dunod © 2016
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L'invention de l'écriture
Avec l'écriture, apparue il y plus de 5 000 ans, les sociétés humaines de Mésopotamie puis d'Égypte connaissent un changement culturel majeur et sortent de la Préhistoire.
La naissance de l'écriture est parfois considérée comme un marqueur de la fin de la Préhistoire — une borne discutable puisque, comme toutes les innovations humaines, l'écrit apparaît en différents endroits à différents moments et que certaines sociétés n'ont pas adopté l'écriture sans qu'on puisse pour autant les considérer comme préhistoriques. C'est en tout cas cette définition qui fit écrire à l'historien assyriologue américain Samuel Noah Kramer (1897-1990) que « L'histoire commence à Sumer », selon le titre de son ouvrage de 1956.
Car c'est dans la région de Sumer, dans l'antique Mésopotamie, entre Tigre et Euphrate, que l'homme est effectivement rentré dans l'histoire avec l'apparition des premières cités-États, dont la plus célèbre est Uruk, au sud de l'Irak actuel, qui a donné son nom à une période couvrant une grande partie du IVe millénaire de la Mésopotamie. C'est dans ce centre urbain de première importance comptant plusieurs dizaines de milliers d'habitants que les archéologues ont mis au jour le premier exemple connu d'écriture.
p. 366
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L'avènement des cités-États
Dans le sud de la Mésopotamie, l'économie néolithique favorise l'apparition des premiers centres urbains. Ces premières villes sont le siège d'une nouvelle forme de pouvoir politique.
Selon la formule célèbre de l'assyriologue américain Samuel Noah Kramer (1897-1990), « L'Histoire commence à Sumer ». Dans cette région du sud de la Mésopotamie, on assiste en effet depuis le 7e millénaire avant notre ère à une lente mutation, entamée avec la sédentarisation puis la maîtrise de l'agriculture. Avec la culture d'Obeïd, les agglomérations s'étendent et apparaissent de grands bâtiments collectifs. Celle d'Uruk, qui recouvre le 4e millénaire, est la première civilisation vraiment urbaine du monde. Les premières véritables cités-États qui se constituent alors se dotent de l'écriture ; la Mésopotamie bascule dans l'Histoire.
Ces nombreuses cités ont une organisation sociale hiérarchisée. La cité d'Ur, l'une des plus anciennes et des plus importantes, est ainsi dirigée par un roi, à la tête d'une véritable organisation politique et religieuse.
p. 358
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La démographie au Néolithique
À la charnière du Néolithique, qui voit les groupes humains se sédentariser et adopter l'agriculture et l'élevage, la population connaît un baby-boom spectaculaire.
[…]
Pour le spécialiste de paléodémographie Jean-Pierre Bocquet-Appel, le processus de sédentarisation est la clé explicative de ce baby-boom. Chez les peuples nomades, en effet, les femmes portent les enfants lors des déplacements du groupe. Ceux-ci, en contact constant avec le sein maternel, peuvent à tout moment téter, et cet allaitement prolongé a pour effet de retarder la reprise du cycle menstruel, si bien que la fécondité des nomades est plus faible que celle des sédentaires …
p. 354
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Le vin
Objets d'un ambitieux programme de fouilles, le site de Dikili Tash, en Grèce, a livré les plus anciennes traces de pratiques viticoles possibles en Europe.
Les hommes du Néolithique ont exploité le bois de vigne comme combustible, mais aussi consommé les baies des raisins sauvages et commencé à fabriquer du vin à partir de vigne sauvage puis de vigne cultivée (Vitis vinifera). Les archéologues situent le berceau de la culture du vin au Proche-Orient, entre le VIe et le Ve millénaire avant notre ère, dans les régions montagneuses du Taurus (Turquie), du sud du Caucase et des monts Zagros (Iran). C'est là que l'on trouve la plus grande diversité génétique de la vigne actuelle et que des pépins de raisins, des ceps ou des grains desséchés, sous leur forme sauvage ou domestique caractéristique, ont été mis au jour. Des pépins de raisins, peut-être cultivés, ont été ainsi été découverts sur le site du VIIe millénaire de Çayiinu (nord de la Turquie) ; des résidus d'acide tartrique, composant du vin, ont été retrouvés sur des poteries âgées de 7 500 ans mises au jour à Hajji Firuz Tepe, en Iran.
(La plus grande diversité génétique de la vigne actuelle se trouve au Proche-Orient.)
p. 348
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Le mégalithisme concerne deux catégories de monuments : d'une part des menhirs, pierres dressées de grande taille (auxquelles peuvent se rattacher de grandes statues ou stèles, comme les statues de l'île de Pâques), d'autre part différentes sortes de dolmens, monuments funéraires abritant des sépultures. C'est un phénomène complexe. Il n'est pas le fait d'un peuple spécifique qui aurait migré ou influencé d'autres cultures, mais de peuples différents, n'ayant aucun lien historique entre eux. Les mégalithes sont par contre le reflet de civilisations ayant des traits communs. Parce qu'ils ont nécessité une masse de main-d’œuvre considérable, ces monuments émanent de sociétés déjà hiérarchisées, à richesses ostentatoires ou semi-étatiques, et pratiquant soit une horticulture tropicale soit une agriculture céréalière : pour elles, l'érection de mégalithes est le marqueur d'une certaine compétition et le reflet des inégalités de la société. Selon les cas, ces monuments pouvaient être utilisés à des fins religieuses, sépulcrales, voire astronomiques.
p. 338
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Inégalités sociales
S'il reste difficile de dire quand et comment les inégalités sociales se sont développées, les dents de squelettes néolithiques trahissent l'hérédité du statut social il y a 7 500 ans.
Pour le Paléolithique supérieur, la question de l'organisation sociale et d'une éventuelle hiérarchie entre les individus n'autorise que quelques hypothèses.
[…]
Naissance de l'esclavage (6 500 ans)
p. 320
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Les modifications profondes du mode de vie au Néolithique se sont traduites par l'élargissement considérable du spectre des maladies affectant l'homme.
Avec l'avènement de la sédentarité, des travaux agricoles et de l'élevage, infections épidémiques, maladies génétiques, dégénératives, de surcharge ou de carence deviennent le lot quotidien des paysans néolithiques.
Au nord de la Syrie, 162 squelettes du site d'Abu Hureyra permettent d'étudier certains des effets sanitaires de la transition vers une économie agricole : les vertèbres cervicales, notamment des plus jeunes, présentent les signes, parfois traumatiques, de l'effort important réclamé par le transport de lourdes charges sur la tête ; des déformations osseuses témoignent des longues heures passées à genoux à piler et à broyer des céréales sur des meules ; lesquelles céréales sont responsables de l'apparition de caries dentaires et de dents cassées ou à l'émail abrasé...
La proximité des hommes et des bêtes a aussi apporté son lot de maladies nouvelles : maladies génétiques et surtout épidémies infectieuses. La quasi-totalité de nos maladies épidémiques actuelles résulterait de la mutation de germes affectant les cinq espèces principales d'animaux domestiqués au Néolithique.
p. 302
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L'énigmatique domestication du maïs
L'origine de la domestication du maïs, plante reine de nombre de civilisations américaines, a longtemps constitué une énigme insoluble pour les chercheurs …
[…]
Mais pourquoi des populations préhistoriques du sud du Mexique, après avoir exploité les feuilles et les fruits du cactus, l'agave, les glands, les courges, le piment, les gourdes et une espèce de millet différente de celui domestiqué en Afrique, se sont-elles tournées vers cette herbe ingrate ?
La clé de l'énigme réside peut-être dans le climat qui régnait en Amérique centrale à la fin de la période glaciaire, il y a environ 11 000 ans.
En cultivant des plants de téosinte sous une serre et en modulant la température et la teneur en CO2, des chercheurs ont pu montrer que le téosinte préhistorique ressemblait peut-être plus au maïs actuel que le téosinte actuel le laisse entendre. Sa cueillette et sa consommation étaient donc peut-être plus faciles qu'aujourd'hui, suffisamment en tout cas pour que les premiers agriculteurs mexicains s'y intéressent.
p. 294
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Avec l'avènement de la sédentarisation des hommes du Levant à partir de 12 000 avant notre ère, les denrées végétales qui commençaient à être stockées ont attiré des espèces commensales, notamment la souris « domestique » Mus musculus. Les colons de Chypre apportèrent (involontairement) très tôt avec eux la souris sur l'île, ainsi qu'en attestent des restes datés du IXe millénaire. Le chat aurait ainsi été tenté de fréquenter l'homme pour profiter de cette manne de rongeurs, et se serait en quelque sorte « auto-domestiqué ». En 2014, cette hypothèse a trouvé une confirmation archéologique sur le site de Quanhucun, qui montre que ce village chinois était bien une source de nourriture (millet et souris) pour les chats il y a 5 300 ans.
p. 292
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L'élevage laitier
Différents indices prouvent que les premiers éleveurs ont très tôt exploité leurs cheptels pour le lait, une industrie qui s'est propagée en Europe avec la néolithisation.
Les premiers éleveurs ne se sont pas contentés d'exploiter le bétail de façon « primaire » pour en consommer la viande. Des observations de plus en plus nombreuses montrent que les productions dites « secondaires » (traction, poil et laitages) ont débuté au Proche-Orient dans le sillage des premières domestications d'ongulés il y a plus de 10 000 ans. La recherche du lait aurait même pu être l'un des motifs de cette innovation majeure.
[…]
De vastes recherches sur plus de 2 200 tessons de poteries provenant de 23 sites ont ainsi révélé que le lait avait été exploité au Proche-Orient dès la seconde moitié du VIIe millénaire — soit bien plus tôt qu'on ne le pensait — et avait été particulièrement intense, autour de la mer de Marmara (Nord-Ouest de l'Anatolie). De ce point de départ, l'industrie laitière s'est ensuite diffusée en Europe en suivant les deux grands courants de Néolithisation, méditerranéen et danubien, pour atteindre l'Europe centrale et l'Italie centrale dès le début du vie millénaire, puis la Grande-Bretagne et, enfin, au début du IVe millénaire, la Scandinavie.
p. 284
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La domestication des végétaux
Il y a environ 10 000 ans, au Proche-Orient, l'homme préhistorique a commencé à cultiver les céréales qui poussaient à l'état sauvage. Leur domestication prendra plus d'un millénaire.
Les hommes préhistoriques ont consommé des quantités significatives de plantes cueillies dans la nature. Cette cueillette date d'au moins 23 000 ans (Ohalo II, Israël). Puis ils ont commencé à ensemencer des champs pour cultiver et moissonner des plantes sauvages, devenues progressivement domestiques sous l'effet de la sélection.
[…]
Cette domestication a eu lieu indépendamment et quasiment en même temps au Levant, en Anatolie centrale, au Zagros (Iran) et même à Chypre. Mais le Proche-Orient n'est pas le seul foyer d'origine de la révolution agricole néolithique. Le Mexique voit la domestication du maïs, du haricot, du coton (9 000 ans), la Chine celle du riz, du millet ou du soja (8 500 à 6 000 ans), la Nouvelle-Guinée celle du taro, les Andes le quinoa, le Mississippi le tournesol... Enfin, dans certaines parties du monde, comme les forêts tropicales, des sociétés de jardiniers développent un autre modèle, celui de l'horticulture.
p. 274
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La tour de Jéricho
Avec ses 8,5 m de hauteur, la tour de Jéricho, en Cisjordanie, datée d'environ 11 000 ans, est un des édifices les plus anciens au monde, mais sa fonction exacte reste discutée.
Occupé à partir du Xe millénaire, Tell es-Sultan, l'ancienne cité de Jéricho, dans la vallée du Jourdain, est à la fois la plus ancienne agglomération connue au monde et la plus basse (moins 258 m sous le niveau de la mer). Elle fut fondée à l'emplacement d'une source pérenne, dans une zone alluviale fertile permettant aux chasseurs-cueilleurs de s'établir.
[…]
Complétant leur hypothèse en 2011 avec une modélisation du village néolithique dans son environnement et de la course du soleil le 21 juin, ils considèrent que ce modeste premier « gratte-ciel » de l'humanité, qui précède l'avènement de l'agriculture dans la région, est le premier édifice public au monde. Cette structure haute, qui a dû prendre une dizaine d'années pour être construite, aurait pu être l'un des ressorts par lequel une élite émergente, jouant sur les peurs primitives de la population, aurait pu la convaincre d'adopter un mode de vie communautaire.
La tour et le mur peuvent avoir aussi joué le rôle de marqueurs géographiques ou symbolisé la richesse et la puissance du village vis-à-vis de l'extérieur.

La fonction réelle de l'imposante tour de Jéricho reste discutée par les archéologues.
p. 272
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Pour les auteures, les communautés natoufiennes ont été parmi les premières à adopter des rituels chamaniques, dont les attributs deviendront centraux dans différentes spiritualités de par le monde. Elles se sont aussi mises à organiser des commémorations festives pour prévenir les tensions et ressouder les liens sociaux entre leurs membres. Deux éléments clés qui permettent de mieux saisir comment elles ont pu accompagner les mutations profondes dans lesquelles elles étaient engagées.
La culture natoufienne (14 500 ans), Lit de fleurs pour les morts (12 700 ans),
p. 264
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D'autres œuvres ont été découvertes plus récemment, en particulier le Réseau Clastres, une galerie de plus d'un kilomètre longtemps préservée, car il fallait traverser quatre lacs souterrains pour y accéder. Plus de 500 empreintes de pieds humains y ont été découvertes. Elles montrent que des enfants magdaléniens ont pénétré dans la grotte. Cinq représentations animales y ont aussi été répertoriées. La plus singulière est une figure de mustélidé, une belette de 46 centimètres de long (soit plus grande que nature, ce qui est une rareté), dont l'examen révèle qu'il a fallu dix coups de pinceau seulement pour esquisser sa silhouette, aisément reconnaissable, alors qu'il s'agit d'un sujet pour le moins inhabituel. Une preuve de plus, s'il en fallait, du talent immense des artistes magdaléniens.
p. 242
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L'archéologie montre que la violence armée est aussi ancienne que l'homme. Il y a 13 000 ans, les populations auraient souffert d'un véritable conflit lié au climat.
La violence physique perpétrée par Homo remonte au Paléolithique.
[…]
Les premiers véritables conflits attestés ont plus de 13 000 ans.
p. 240
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