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Critiques de Laure Manel (2279)
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La mélancolie du kangourou

La mélancolie du kangourou de Laure Manel - Roman - Édition Michel Lafon.

Lu en janvier 2019. Livre offert par ma fille cadette à Noël.



Une histoire où le drame et la joie sont mêlés de très près, la mort et la vie. Antoine et Raphaëlle s'adorent, ils sont comblés, une nouvelle petite vie va poindre au jour. Tout va bien. Puis, contre toute attente, Raphaëlle meurt en mettant leur petite fille au monde, Antoine est dévasté, au point que plus rien ne compte autour de lui que son chagrin. La petite s'appelle Lou, prénom que sa maman qu'elle ne connaîtra pas avait choisi pour elle. Antoine perd pied, mais il faut s'occuper de Lou et il n'en a pas le courage, il lui en veut quelque part d'être là alors que sa femme n'est plus "Il n'est pas loin de penser qu'elle lui a pris ce qu'il avait de plus cher.. Pour l'instant, il ne veut pas s'en occuper... même pas la toucher (pge 27). C'est alors qu'il engage Rose, jeune et pétillante étudiante, la vingtaine, qui rêve de faire de la danse son métier. Rose aussi a souffert dans sa jeune vie.

Elle s'attache à cette toute petite sans maman, et s'en occupe jour et nuit.

Rose s'en occupera durant deux années. Antoine s'en remet complètement à elle, Rose tente de son mieux d'attirer l'intérêt d'Antoine vers sa fille.

Elle y arrivera et après bien des moments difficiles, de belles et moins belles rencontres, des départs et des retours, Antoine ouvre enfin les yeux, découvre toute la richesse que lui apporte sa toute petite fille Lou.

Un roman de 348 pages riches de sentiments et d'émotions, un roman de résilience, un roman qui nous dit que la vie est la plus forte.

J'ai beaucoup aimé.
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La délicatesse du homard

Un homme. Une femme. Une rencontre incongrue sur une plage bretonne. Deux passés en friche que l'auteure nous fait découvrir par petites séquences. Deux naufragés que la vie n'a pas épargnés.

Lui est devenu un ours solitaire, ressassant à n'en plus finir ses erreurs du passé, ses échecs retentissants. Il fuit comme la peste tout ce qui ressemble de près ou de loin à l'amour, à une relation durable, source évidente d'emmerdes et de souffrances puissance 10.

Elle ? elle n'existe pas ; elle est invisible ; elle est celle qu'on ne retient pas, qui ne compte pour personne. du moins le pense-t-elle, du plus profond de son âme. Elle n'est qu'un cri de colère, de haine. Elle a choisi de disparaître, de quitter sa vie. Une fuite en avant désespérée qui la mène jusqu'à cette plage bretonne.

Ils vont mettre un bout de temps à s'apprivoiser, ces deux-là ! puis à s'aimer, à se dire leurs vérités, à se montrer leurs plaies. Ensemble, ils vont clore toutes les douleurs du passé, s'entraidant l'un l'autre ; ils vont solder les comptes, se redonner une nouvelle chance, et construire à deux un avenir qu'ils espèrent, en croisant les doigts, en priant le bon Dieu, le plus radieux possible.

Un bien joli roman avec en prime la petite larmichette que vous allez verser sur les dernières pages, du moins pour les coeurs d'artichaud dans mon genre.

Une écriture simple, sans fioriture, sans prétention. C'est précisément cette humilité qui fait toute la force du livre, toute sa beauté.

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L'embarras du choix

Le 1er avril, c'est une blague?

J'étais à un mariage et un invité a suggéré, au fiancé, de jouer au "ni oui, ni non" devant Mr le Maire ou devant le curé... Un autre proposait de se lever, pour faire opposition, ou de faire intervenir une deuxième épouse...

Blagues idiotes, à ne pas faire..



Dans ce livre, au moment de dire "Oui" ( ou Non!) à son futur mari, Emma hésite. L'ex-croqueuse d'hommes a vu un bel homme qui l'a troublé, parmi les invités, à ce moment crucial. Elle voit sa vie défiler en une fraction de seconde, là, debout, face à lui. L'assemblée est dans l'attente. Elle imagine sa vie avec... et pense à 3 scénarios possibles!



Pauvre homme, pauvre Julien!

Les femmes sont folles, surtout Emma , "Souvent femme varie et bien fol qui s'y fie"? ( Victor Hugo) La jolie Emma a choisi sa robe, le lieu du mariage, les convives et même le futur mari mais...

C'est un râteau comme cadeau, comme pour Hugh Grant dans "4 mariages et un enterrement"? ( sa fiancée le frappe, folle de rage...)



C'est une belle histoire... une histoire d'amour, de choix, de trahison...

Et la chute de l'histoire est inattendue!

Vous voulez savoir comme ça finit? Par un "oui ou par un non"? Comment ça : par un peut-être?

Dans ce cas, le mariage tourne court ( Jenifer Lopez divorce après 9 mois de mariage. Carmen Electra , 6 mois. Et Britney Spears,... 55 heures!)



"Y a de la rumba dans l'air

Le smoking de travers. Je te suis pas dans cette galère."

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Le sourire des fées

Ah la la, cette suite de la mélancolie du kangourou, je l’attendais avec impatience et beaucoup de prudence, et me voilà bien embêtée en refermant la dernière page. Ai-je aimé ou pas ? Je ne saurai me prononcer. Je n’ai pas oublié combien la mélancolie du kangourou m’avait troublée voire bouleversée.



Ici, on retrouve toute l’équipe. Antoine, Rose et Lou qui a bien grandi. Désormais âgée de 8 ans, les années filent à une vitesse phénoménale dans ce livre. Les années ainsi que les saisons. C’est assez désarçonnant. C’est noël puis c’est l’été. J’ai eu du mal à m’y retrouver. La première partie je l’avoue à contre cœur m’a laissée sceptique. On suit Antoine, Rose et Lou auprès de leurs amis, on s’arrête sur la grand-mère Hermance avec son secret, on part dans une crise de jalousie pour Antoine, on retrouve Lou adolescente et plus revêche. Dans toute cette marmite du tout et rien à la fois, je n’ai plus reconnu la pétillante Rose, je n’ai pas ressenti non plus l’amour dans ce couple. Tout m’a semblé très (trop) banal et lisse, l’ascenseur émotionnel m’a laissé à quai.



Seconde partie, roulement de tambour avec un drame. Ouf ou bof, qu’en dire, je l’ignore encore. Il fallait bien un peu d’action, un peu de larmes parce que tenir une telle routine 300 pages, c’était un pari risqué.



Bref, pour ma part je garde un très beau souvenir de la mélancolie du kangourou plus palpable et immersif que le sourire des fées. Quand il y a une suite pour un livre qu’on a beaucoup aimé, le lecteur peut s’imaginer et rêver la suite à sa guise. Moi, j’ai rêvé que le trio était heureux, le restait et que même sans drame et sans larme, on peut aimer 300 pages de bonheur intense pour peu que les réflexions soient parfumées, que les images embaument et que les fées, on les voit vraiment sourire. C’est cela qui à moi petite coccinelle m’aurait vraiment plu.
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La mélancolie du kangourou

Comme j’ai aimé ce roman !

Comme j’ai aimé ce kangourou de père impuissant.

Comme j’ai aimé cette mélancolie de l’amour enfoui.

Comme j’ai aimé Rose, cette fée au grand cœur et cette petite Lou, petit bébé innocent.



Après s’être épanchée sur la délicatesse du homard, Laure Manel se penche ici sur la mélancolie du kangourou avec cette même idée de résilience en toile de fond ou comment une rencontre peut guérir les blessures de l’âme.



Antoine a 36 ans quand il devient père et orphelin le même jour lorsque sa tendre Raphaëlle décède des complications de l’accouchement. Antoine est dévasté. S’occuper de sa fille en plein deuil de son épouse, c’est impossible pour lui. Il en veut à Lou, il en veut à la terre entière de ne pas le laisser tranquille, de ne pas le laisser pour mort devant l’effroyable absence de celle qu’il aime tant. Simone, sa mère se rend compte qu’Antoine ne pourra s’occuper de sa fille, il lui faut de l’aide. Et c’est ainsi qu’ils engagent Rose, une jeune fille bien dans sa peau qui ne demande pas mieux de joindre l’utile à l'agréable en s’occupant du jeune nourrisson. La place de Rose dans cette maison mortuaire devient vite indispensable. Antoine délaisse sa fille, il se noie dans le chagrin pendant que Rose s’occupe, le cœur serré, de Lou. Elle la berce, la nourrit, lui sourit, bref elle lui offre tout ce qu’une mère aimante est censée offrir à son bébé. Sans prendre la place de mère, sans juger le père, elle endosse à 22 ans le plus grand rôle de sa vie.



Ce roman aérien est doux, touchant, sensible, relevant de délicates questions existentielles sur le deuil, la reconstruction, l’amour paternel, la résilience, la patience et surtout il offre un beau regard pétillant sur l’essentiel de la vie à travers les yeux d’une jeune fille pétillante et combien vivante.



La mélancolie du kangourou c’est le rendez vous de la mort avec la vie.

C’est un paradis en enfer. C’est des yeux qui s’ouvrent tout doucement sur la pointe des pieds. C’est un éblouissant hommage à la vie après un drame.



À lire sans modération pour se sentir léger comme une plume.
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La (toute) dernière fois

La (TOUTE) DERNIERE FOIS - Laure Manel - Nouvelles - Éditions le Livre de Poche - Lu en août 2022.



J'ai déjà lu un livre de Laure Manel, la mélancolie du kangourou.



Ici, dans La Toute dernière fois, il s'agit d'un recueil de très courtes nouvelles sur les dernières fois que ses narrateurs ont accompli une action ou qu'ils ont vécu un événement, qu'il soit triste ou gai.



Il y en a 71, 71 petites histoires de la vie de tous les jours, des choses qui pourraient arriver à chacun, qui sont arrivées sans doute pour quelques unes d'entre elles.



Si je réfléchis bien, il m'est arrivé des centaines de "dernières fois" , en fait cela nous arrive très très souvent mais nous n'y réfléchissons pas excepté quand il s'agit d'un événement marquant.



J'ai bien aimé cette lecture, il en ressort une analyse des personnages parfois douce, parfois dure, mais toujours juste. Pour certaines nouvelles, je me suis posé des questions, j'aurais voulu qu'elles soient plus longues, plus approfondies.



Une lecture sympathique pour se détendre, en vacances, dans les transports, sur un banc.



Laure Manel a écrit d'autres livres

La délicatesse du homard

L'ivresse des libellules

L'embarras du choix

Histoire d'@

Le sourire des fées

Le craquant de la nougatine.
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La délicatesse du homard

Un roman facile à lire, sans aucune prise de tête. Une écriture fluide. Je découvre Laure Manel grâce à ce roman.

Narration à 2 voix, chapitres courts en alternance. Ce livre se lit vite.

J'ai trouvé la 1ère partie de cette histoire très sympa (jusqu'à la 200ème page environ), puis, pour être honnête, le soufflé est retombé. La suite est un peu trop "gnangnan" à mon goût, trop facile et je n'avais qu'une hâte, arriver à la fin de l'histoire.

Mais cela reste un bon petit roman divertissant : une rencontre, une histoire d'amour, un peu d'incertitudes, de bons sentiments et une fin comme on l'attend.
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L'ivresse des libellules

« Après un homard et un kangourou, des libellules... pour clore cette (fausse) trilogie animalière... Point de drame cette fois... juste de l’ordinaire... La vie comme elle est, avec ses petits travers, tantôt rude, tantôt légère, la vie comme elle est, douce-amère. »

Les mots de remerciements de Laure Manel ont trouvé un bel écho à la fin de ma lecture. Pas de drame mais juste de l’ordinaire. La vie en somme.



Ils sont trois couples d’amis qui se connaissent pour la plupart très bien, pour certain un peu moins. Trois couples qui ont décidé de s’octroyer des vacances sans les enfants. Only for adults.

Claire et Jérôme, le couple qui dure, qui s’aime à la perfection, l’exemple même de la réussite à deux. Caroline et Sébastien, un couple tout nouveau depuis six mois. C’est tout feu tout flamme. Emilie et Vincent, le couple endormi dans leur petite routine. Emilie espère par ses vacances redonner la flamme à son couple. Puis arrivera par la suite Valentine, l’amie de Claire, fraîchement célibataire.



Les libellules s’envolent direction l’Ardèche, elles amènent avec elles les cigales, les criquets, et une vague idée du bonheur conjugal, avec ses sables névrotiques, ses bateaux au port, ses soleils teintés d’orage . Ceux qui ne partent pas en vacances se régaleront avec ce roman où le farniente prime. Les orteils dans la piscine, un livre à la main, le bonheur. Mais cela n’aurait donné aucune histoire si l’auteure ne croquait pas avec délice les travers de ces couples. Sans être caricatural, elle dissèque de nombreux thèmes sur le couple: la crise de la quarantaine, la confiance aveugle, les non-dits, les problèmes de communication, la cohabitation entre famille recomposée, et j’en passe...



On sourit avec ces vacanciers, on pleure quand ça va mal, on cherche avec eux pourquoi ça coince. On n’évite pas les crises, on les surmonte. Laure Manel se montre perspicace sans jamais tomber dans l’irrévérencieux. Un roman de vancances qui tombe à pic moi qui cherchais une lecture légère à me mettre sous la dent.
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La délicatesse du homard

Tout d'abord un clin d'oeil et remerciement à mon ami GeorgesSmiley, à qui j'avais promis de lire cet ouvrage à la suite de sa critique enthousiaste postée en juin dernier.



J'ai dévoré voracement ce homard sans m'étouffer, une fois avalé le postulat de départ complètement invraisemblable. Deux êtres cabossés que la vie n'a pas épargnés vont peu à peu s'apprivoiser. Dans ce roman à deux voix, celle de François m'a le plus intéressée. Sa reconstruction, son cheminement dans l'analyse de ses sentiments, sa lente 'tombée en amour'.

Mon côté un peu fleur bleue a ressurgi et mes yeux étaient parfois humides.

Une histoire d'amour bien écrite.
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Histoire d'@

Si vous aimez les pop-corns, les jus de fruit frais, les cacahuètes, les thés glacés, ce premier roman de Laure Manel se déguste par gorgées ultra vitaminées. Laure, si tu as d’autres romans ainsi que tu as écrit pour t’amuser et dorment dans tes tiroirs, fonce ! Car je me suis régalée.



J’avoue que le voyeurisme semble m’amuser et titiller mes sens. Car ici, c’est sous forme d’échanges épistolaires que se tisse cette histoire de retrouvailles. Et j’adore ça ! Lire les mails intimes des autres, c’est quelque part être au plus près d’eux. C’est amusant et palpitant.



Les échanges de mails tournent entre Mathilde et Cyril, deux très bons amis perdus de vue depuis douze ans. Des retrouvailles qui réjouissent, mais font peur aussi car sur douze ans, on change, on a construit, on aime, sa vie, son homme, son île, son présent serein.



Le thème de l’amitié entre un homme et une femme est bien mené, tout comme l’amour dans toute histoire d’amitié. C’est frais, c’est agréable, c’est pétillant et c’est très bien rendu de la part de Laure Manel. Mathilde est une vraie vénusienne en proie aux doutes, à l’instabilité émotionnelle. Cyril, un vrai martien solide et cash qui n’a pas besoin de mille chemins pour aller droit dans sa pensée.



Même si l’histoire est un peu cousue au fil blanc, ça reste un bon moment de lecture qui détend et m’a permis de faire la petite souris dans ces échanges de mails bien épicés.
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Les dominos de la vie

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu ce genre de littérature (je ne sais comment la nommer? Gentille? De plage ? De gare? ) J'ai voulu voir grâce une lecture commune organisée par une amie si j'avais encore des affinités avec ce genre de livres. Il y a longtemps j'avais tellement aimé La mélancolie du kangourou.



Mon avis sur ce livre est mitigé et va à contre courant de la pluie d'avis dithyrambiques sur Babelio. Laure Manel nous offre l'histoire d'Amélie, trentenaire, mariée à Sylvain depuis plus de dix ans et mère du petit Victor. Ayant connu Sylvain très jeune, elle est lassée de sa routine quotidienne surtout depuis son accouchement traumatisant. Découpé entre les flashbacks médicaux et la vie d'Amélie, on suit de manière très introspective les bouleversements intérieurs d'Amélie. Tout est trop simple pour moi dans ce roman: on quitte son mari, personne ne souffre, on papillonne par ci par là. Seuls les doutes, les peurs, l'attente d'Amélie ont trouvé sens à mes yeux.





L'hypothèse initiale basée sur les expériences médicales personnelles de l'auteure était intéressante. Laure Manel explore délicatement la complexité des sentiments humains; le personnage d'Amélie incarne le courage face au changement malgré nos peurs et nos incertitudes. Le roman invite à réfléchir sur notre propre existence, nos choix personnels et comment ils sculptent notre chemin unique.



Mes réserves sont purement subjectives car mes goûts littéraires ont évolué ces dernières années. Je n'étais tout simplement pas le public cible pour ce livre.



Mon avis complet est à retrouver sur mon bébé blog.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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La mélancolie du kangourou

Un kangourou. Mélancolique donc. Pourquoi pas ?



Il faut tout de même que je dise la vérité. Je suis passé plusieurs fois devant ce titre et plusieurs fois, j'ai été agacé. le sentiment de voir un éditeur surfer sur une mode initiée par Madame Pancol et ses crocodiles, tortues et autres écureuils. En m'intéressant à la bibliographie de Laure Manel, je vois que les homards étaient aussi de la partie dans un précédent ouvrage.



Et puis, je me secoue un peu les puces. Un peu comme un chien. le réveil du shi tzu. Cela ferait un titre de roman acceptable. (Je plaisante)



Il faut lire un livre, une plume pour se faire un avis. J'ai déjà plusieurs fois été agréablement surpris par le passé.



Je débute alors l'histoire d'Antoine, le fameux kangourou. Qui en fait n'en est pas un, hein, on n'est pas sur un livre animalier … Antoine vit en même temps le plus beau jour et le pire jour de sa vie lorsque sa femme donne naissance à leur petite fille et en meurt. Ca part plutôt mal. Et l'image de kangourou mélancolique qui va devoir porter seul cette enfant prend tout son sens.



J'aime les histoires tendres et cette histoire de résilience où Antoine va devoir avancer sans la femme qu'il a tant aimé m'a touché. Rose, nounou et bonne fée à la fois, va alors entrer dans la vie du papa esseulé et du bébé pour mettre un peu de sa lumière dans leur vie. Pour tenter de ramener le père vers sa petite fille.



On tient là une jolie lecture pleine de jolis sentiments et de sourires. Il ne sera pas question ici de grandes envolées littéraires mais de jolis moments d'humanité. Et ça fait chaud au coeur.



Le chemin du deuil d'Antoine est très bien retranscrit. Il y a de la vérité dans cette histoire. La plume de Laure Manel, sensible et délicate, offre un beau portrait d'humanité. Un roman d'amour et de chagrin qui entraîne le lecteur dans son sillage.



Donc oui un kangourou. Mélancolique. le titre colle parfaitement au roman.



Et fait taire ma mauvaise langue.


Lien : https://labibliothequedejuju..
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La délicatesse du homard

Une histoire qui se déroule au bout du monde ( c'est à dire dans le Finistère nord )

Mais pour apprécier l'histoire , il va vous falloir passer sur un début légèrement incroyable.

François, sur une plage bretonne , au détour d'un rocher , va tomber sur une jeune femme inconsciente . Au lieu d'appeler les secours (on est grosso-modo à une demi heure de Brest ), il la ramène chez lui et appelle un médecin. Complétement dépressive et pas très bavarde , l'inconnue squattera la chambre d'ami et peu à peu s'ouvrira à son hôte. Il faut dire que François sous son apparence bourrue, est très patient , il murmure très bien, à l'oreille des femmes et des chevaux puisqu'il possède un centre équestre, et les canassons et lui , vont contribuer à la "remise en forme" de la demoiselle en détresse.



J'ai eu beaucoup de mal à accepter le début de cette histoire.

le côté :"Je donne l'hospitalité à une personne( sans papier) qui refuse de me donner son nom , qui pourrait être une folle dangereuse, ou qui pourrait être beaucoup plus malade qu'il n'y parait "; certains peuvent trouver ça ultra romantique, moi j' y ai vu une faiblesse scénaristique …

Mais , très vite, Laure Manel plante le décor et, il se trouve que je connais bien les coins qu'elle décrit, et ça m'a amusée, de les voir dans un roman. Je guettais les noms de lieux , et bonnant malant, j'ai continué ( et fini) ma lecture …

Et très vite , l'histoire devient de moins en moins superficielle, la jeune femme cache un lourd passif et le récit devient très émouvant.

Selon votre sensibilité , certain(e)s peuvent trouver ça gentillet…

C'est un roman, tantôt porté par François , tantôt porté par Elsa, à deux voix, qui vous emportera sur des plages bretonnes, qui sentent bon les embruns, au pas, au trot, au galop…

Le décor (bord de mer & centre équestre ) fait beaucoup pour cette histoire qui pourrait être adaptée sur grand écran .

Quand ça fait chabadabada au bout du monde ...
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La délicatesse du homard

Ce livre, c'est l'histoire d'une fuite, c'est l'histoire de l'oubli, c'est l'histoire d'un passé qui démoli, d'un présent qui reconstruit, c'est l'histoire de deux êtres un peu brisés, qui tentent de donner à leur vie la direction qui pansera leurs blessures. C'est l'histoire d'une rencontre.



François est un homme un peu bourru, solitaire, qui vit dans son centre équestre sa passion des chevaux en veillant à se préserver des fêlures d'une vie qui ne l'a pas épargné.



Elsa est un point d'interrogation à elle seule. Qui est-elle ? Que lui est-il arrivé ? François ne réfléchit pas lorsqu'il la voit sur le bord de cette falaise, il la ramène, sous la pluie battante, chez lui, sentant qu'il ne suffisait que d'un pas pour que la jeune femme ne bascule. Commence une étrange cohabitation entre deux inconnus que tout séparait mais que la vie va finir par rapprocher.



C'est un récit à deux voix que ce roman de Laure Manel, alternent Elsa et François dans cette quête de ce qu'ils sont. L'écriture de l'auteure est simple, mais d'une efficacité redoutable. Elle nous immerge dans le présent et le passé de ses personnages pour nous aider à les comprendre et à les aimer.



Au fil des pages, je me suis profondément attachée à Elsa et François. J'ai craint le pire pour eux, surtout pour Elsa. Le fantôme qu'elle est devenue ne pouvait pas agir ainsi sans raisons. L'auteure a d'ailleurs été très habile en faisant apparaître l'histoire d'Elsa par petites touches, comme des petits cailloux qu'il nous faut suivre pour comprendre enfin ce qui l'a amenée au bord de cette falaise.



Et François... François le solitaire, François le bourru, François qui ne veut plus aimer... Quel personnage ! Derrière ses abords revêches se cache un homme d'une rare générosité. C'est le pilier de ce roman, les épaules solides sur lesquelles s'appuyer, celui dont les actes désintéressés ne répondent qu'à son instinct, le phare dans l'obscurité de la cruauté de la vie.



Bien sûr, à la fin, comme je suis un coeur tendre, j'ai pleuré... J'ai même relu certains passages...



Un très joli roman qui fait souffler un vent de douceur dans un monde où la grisaille est omniprésente.


Lien : https://lelivrevie.blogspot...
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La mélancolie du kangourou

Voici un beau roman sensible, tendre et attachant, à la fois délicat et mélancolique.



Antoine perd sa femme Raphaëlle lorsqu'elle donne naissance à leur petite fille Lou.

Désarroi, douleur, sidération , paralysie des sentiments, fuite éperdue dans le travail au quotidien, repli sur soi et pas un regard sur Lou......

Heureusement la mére d'Antoine, Simone supplée à tout au début....





Antoine fixe le portrait géant de Raphaëlle dans son salon, réalisé et offert lors d'un de ses anniversaires: hommage à la disparue, fuite dans la douleur, peine indicible , regard vide et glacial sur son entourage.

Simone accomplit ses tâches patiemment et veille sur Lou avec amour même si celle- ci pleure souvent .

Bientôt Simone doit rentrer à Bordeaux aux côtés de son mari.

Antoine , par la force des choses engage une jeune fille de vingt ans , Rose, en attente d'entrer dans une école de danse à Londres.....

Elle est fraîche, pleine de vie , pétillante , attachante, garde ses distances avec son patron , s'occupe à la perfection du nourrisson et s'attache à elle ...

Anéanti , Antoine trouvera t- il un jour le coeur de sa fìlle ?

Se révèlera t- il un jour comme pére et se reconstruira t-il ?

L'auteur porte un regard émouvant et sensible, doux et fort, pénétré de résilience sur la vie et décrit avec délicatesse les aléas de l'existence, les chutes brutales , les épreuves et le chagrin irrépressible...

Une belle histoire de vie, optimiste, pétrie de douleur, d'espoir et d'amour facile à lire. Elle fait du bien et montre comment on peut se reconstruire, se relever d'un drame si douloureux soit- il. Combien une rencontre peut nous apporter. ....

Comment on peut aimer la vie malgré tout ce qu'elle peut nous prendre ....Moi même je l'ai vécu dans mon entourage très proche. .....Il n'est jamais trop tard pour réapprendre à aimer....

Ce livre est une rencontre de hasard ....à la Médiathéque ....

Je ne connais pas l'auteur, j'ai vraiment apprécié son travail, une lecture pétrie d'émotions , de charme et de sensibilité !

Entre deux ouvrages plus compliqués !









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Ce que disent les silences

Peut-être parce que c'était le deuxième filgoude à la suite, peut-etre parce ce que je l'écoutais couchée quand le poids du pavé que je lisais en parallèle ne me permettait pas une lecture au lit, mais je n'ai pas accroché plus que cela cette fois-ci.

Vue la note moyenne sur Babelio, je suis peut-etre passée à coté de quelque chose.



Et pourtant, le cadre me tentait beaucoup, un livre se passant sur l'ile d'Ouessant, vous pensez bien (et les bretons qui me lisent seront surement d'accord). C'est d'ailleurs un des points que j'ai appréciés, les balades de l'héroïne sur l'ile et la description de ses paysages et de ses phares.



Adèle, jeune photographe parisienne, découvre à la mort de son père, des lettres et photos qui semblent remettre en cause ce qu'elle savait de la mort de sa mère survenue quand elle était gamine. Elle avait alors quitté l'ile avec son père pour ne jamais y revenir. Elle décide à cette lecture d'y retourner pour tenter de retrouver ses grands-parents et comprendre ce qui s'est passé.



Une histoire pas vraiment originale, secrets de famille entrainant des ruptures au sein de celle-ci, des personnages auxquels j'ai eu du mal à m'attacher, notamment à Adèle dont les réactions ne m'ont pas toujours semblé sonner juste, un chemin vers la vérité assez prévisible. J'ai eu tendance à penser en fin de roman " tout cela pour çà" .



Et la voix plutôt agréable de la narratrice n'aura pas suffi à relancer mon intérêt. C'est l'inconvénient de l'écoute, le rythme ne peut pas vraiment s'adapter au contenu, ce que l'on peut faire en lisant.

Merci à NetGalley et aux éditions Audiolib pour ce partage #Cequedisentlessilences #NetGalleyFrance
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Le sourire des fées

Je ne savais pas que ce roman était une suite. Cela ne m'a pas vraiment gênée, les premiers chapitres font un état des lieux bien suffisant. Peut-être que avoir lu le premier livre, cela dit, peut enrichir cette lecture.

Une lecture d'été pour journée de voyage, un livre qu'on peut ouvrir et refermer après quelques pages sans craindre d'être perdue, sans sensation de manque.

Pendant la première partie du livre, les années de la petite famille s'enchainent sans élément marquant, et je me suis demandé où l'auteur voulait en venir, lecture pas désagréable, mais un peu plate, manquant de sel.

Et puis d'un seul coup, un évènement évoqué dans le prologue survient qui remet en cause cette vie bien réglée, et l'auteure va en profiter pour aborder quelques thèmes très actuels d'une façon que j'ai appréciée



En résumé, une lecture lente à démarrer, mais dont la fin sait aborder de façon sensible et émouvante certains accidents de la vie.



Et pour finir, bon mois d'aout à toutes et tous, et beaucoup moins de présence de ma part sur ce site pendant quelques semaines.
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Les dominos de la vie

Alors que les vacances se profilent tout doucement, je vous ai trouvé la lecture estivale parfaite pour combler vos désirs d’évasions, de belles histoires, … Il s’agit du dernier livre de Laure Manel, « Les dominos de la vie ». Malgré qu’il s’agisse déjà de son onzième livre, je n’avais jamais eu l’occasion de la lire. Aussi quand la possibilité m’a été offerte, je me suis dit : « Et pourquoi pas ? ». Finalement, j’ai vraiment mais alors vraiment très bien fait !



J’ai fortement été touchée par ce livre coup de cœur ! Même s’il s’agit d’un roman, une part très personnelle de l’auteure y est insérée en prenant la forme de flash-backs vécus par sl’héroïne principale au fil de son récit. Vous allez très vite comprendre pourquoi ce livre m’a beaucoup plu.



Comme énoncé dans la quatrième de couverture, un des thèmes de cette histoire concerne les violences obstétricales et gynécologiques. Sujet encore assez bien tabou dans notre société occidentale, malgré le fait qu’elles soient pourtant nombreuses, l’auteure l’a inclu dans l’histoire avec pudeur. La façon dont elles sont évoquées n’est pas là pour faire pleurer dans les chaumières mais bien pour conscientiser les gens qui ne pensent pas que cela puisse se passer dans notre structure si moderne, si près de nous. Je pense aussi que cela aidera de nombreuses femmes, en lisant ce livre, à ne plus se sentir démunies face à ces faits gravissimes.



La plume de Laure Manel est faite à la fois de subtilités et de délicatesse. J’ai dévoré rapidement ma lecture, tant la fluidité de l’écriture envoûte le lecteur. L’importance accordée aux personnages et à leurs sentiments en fait des protagonistes vrais et honnêtes. On est bien loin des romans à l’eau de rose où tout est parfait dans le meilleur des mondes. Ces acteurs ont eux aussi leurs fêlures et leurs faiblesses, ce qui les rendent finalement que plus humains. Même les secondaires ne sont pas oubliés. Je me suis d’ailleurs fortement attachée à celui de Jacques.



Parcourant les paysages bretons avec Amélie et ses acolytes, j’ai vécu ce récit comme un voyage en leur compagnie. A bien des égards, le personnage d’Amélie m’a fait penser à une amie très chère (elle se reconnaîtra), à qui je me devais de lui offrir ce livre en espérant qu’elle percevra et s’accaparera la force intérieure qui caractérise Amélie.



La douceur étreignant ce livre m’a donné la sensation d’un « livre-cocon ». Je ne sais pas si vous me comprenez mais pour moi ce type de bouquin est l’un de ceux que l’on ne veut pas quitter trop rapidement, que l’on souhaite faire perdurer encore un peu et dans lequel on se sent bien en compagnie des personnages qu’on voudrait côtoyer encore un peu plus.



Bien que ce livre fasse partie de la littérature générale contemporaine, certaines mauvaises langues l’évoqueront en disant qu’il s’agit d’un livre « feel-good ». Eh bien, je leurs répondrai non et ce, plutôt deux fois qu’une.



D’abord, parce que je ne comprends pas l’intérêt à toujours tout classer dans des cases. Et ensuite, parce que le terme « feel-good » est (hélas, je trouve, car il n’a pas de genre littéraire moins « bien » qu’un autre) souvent perçu de manière péjorative. Je ne vois pas en quoi le fait d’apporter de petits bonheurs ou des petits instants suspendus se doit être injustement critiqué. A l’heure actuelle où nous courrons tous après le temps pour un bonheur quasi éphémère, il est encore plus important de trouver du réconfort dans nos lectures. C’est pourquoi je remercie infiniment l’auteure, Laure Manel, de m’avoir apporté ce petit brin de paix intérieure, dont j’avais bien besoin.



J’ai d’ailleurs eu la chance de rencontrer l’auteure, à l’occasion d’une rencontre privilégiée avant une soirée de présentation de son livre à la librairie « Au P’tit Prince » de Nivelles (que je remercie aussi d’ailleurs pour l’accueil et à qui je souhaite plein de succès). Nous avons pu longuement discuter de nombreux aspects de son livre : la partie personnelle de l’intrigue, les différents personnages, comment sa vie a changé depuis qu’elle se consacre entièrement à l’écriture. Cela a été réellement enrichissant et a été complété par la rencontre entre l’auteure et ses lecteurs.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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L'ivresse des libellules

Le titre était si joli et j'adore les libellules, alors je me suis dit :pourquoi pas ...

Quatre couples d'amis partent en vacances en Ardèche, ils seront rejoints par Valentine, célibataire, en cours de séjour. Quatre couples avec leurs problèmes, leurs caractères, leurs névroses, mais sans les enfants.

C'est la première fois , qu'ils en font l'expérience, à l'initiative de Sybil qui n'est "que" belle-mère et qui en a ras la coupe de devoir se coltiner, année après année, les mouflets de ses amis.

Ce qui devait être de formidables instants de liberté , vont se transformer en crises diverses et variées, la faute à Valentine , la célib' un peu trop jolie...

Raconté comme ça, ça donne envie. On se dit qu'on va passer un moment jubilatoire, rire, se retrouver un peu dans les personnages ou retrouver des amis.

Oui, mais non !

Même si l'ensemble est sympathique et que le décor est magnifique, l'écriture est plate, terre à terre et le rire n'est pas au rendez vous.

Les auteures anglaises avec le même scénario, en auraient fait un petit bijou, là on est dans l'entre-deux. Sous l'appellation feel-good, on met un peu n'importe quoi, ce roman n'est ni vraiment psychologique (pas assez poignant ou émouvant), pas assez de suspens, pas assez d'humour. A force d'osciller entre plusieurs optiques, il en devient mou et gentillet...

Alors que certains sont franchement casse- c..., tout le monde est bien "élevé", aucun coup de sang, coup d'éclat, grosse colère. Valentine accepte gentiment la sanction...

Emily fait une "grosse bêtise" et tout le monde est bienveillant... Elle est insupportable en " sortie" , et tout le monde accepte son mauvais caractère.

Sybil est autoritaire et ne se prend aucune réflexion, à part celles de son conjoint qui l'adore.

Les personnages sont stéréoptypès , ainsi l'infirmière évolue en vacances telle Mrs Propre (!), avec une bouteille de vinaigre blanc et nettoie tout sur son passage ! le prof fait son conférencier en ballade et étale sa culture, la mère de famille qui a eu tant de mal à avoir des enfants, pète un câble sur ses kilos jamais perdus et sa sexualité en berne, la libraire a toujours trois livres en cours, la commerçante chef d'entreprise, veut régenter son monde, l'instit' se veut "grand sage" et distribue des conseils, au secours ...

Plus de subtilités serait appréciable...

Le comportement d'Emilie ( à claquer !) ne reçoit que compassion, bienveillance et douceur...

Alors, oui, ça se lit, sans prise de tête, mais sans élèvation non plus... L'ensemble est gentillet, et manque cruellement de piquant, et de force pour moi. Je ne me suis pas reconnue dans un des personnages , ni mes amis, ni les vacances que l'on a pu partager ensemble. Ce doit être parce que , nous avions les enfants, oui, ce doit sûrement être pour ça ...

Un roman sympathique , positif, bienveillant, mais pas inoubliable...



Challenge Multi défis 2020







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La mélancolie du kangourou

Antoine et Raphaëlle, la trentaine épanouie, vivent heureux. Raphaëlle attend un bébé et tout à fait sereinement se rend à la maternité pour accoucher.

Et là, c'est l'horreur, elle perd la vie très soudainement.

Antoine est bien entendu anéanti.

Il rentre à la maison avec Simone , sa mère comme aide très discrète et efficace mais elle doit rentrer auprès de son mari.

Antoine recrute une jeune fille, Rose , qui va se montrer très attentionnée envers le petit bébé de 4 semaines à peine,Lou.

Dans la maison, la présence de Raphaëlle est partout.

Antoine ne regarde pas la petite fille ni Rose qui comprend bien sa souffrance, ses absences.

Rose doit faire abstraction de sa vie personnelle et Dieu sait si elle est pleine de ressources et de vie.

C'est ce long cheminement de deuil que Laure Manel nous fait partager avec des scènes qui semblent vraiment authentiques et elle parvient à faire rentrer la vie, dans son roman.

Au mois de juin paraît la suite du roman "Le sourire des fées" que je m'empresserai de lire car j'ai découvert une auteure avec beaucoup de talent.

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La délicatesse du homard

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