Citations de Laure Manel (751)
Son sujet fétiche ? Donald Trump et les Américains. Il ne se lasse pas de décortiquer les (mé)faits, gestes et paroles du « plus grand idiot que des humains aient porté démocratiquement aussi haut».
Je n'ai pas un cœur de sportive. j'ai un cœur de rien du tout, (…).
Mais on ne peut pas remonter le temps. Sinon, d'ailleurs, j'aurais rejoué le film de ma vie ; même si le grain du malheur avait été semé avant même ma naissance, peut être que j'aurais pu vivre autre chose ... autrement.
On peut vivre sans quelqu'un à côté de soi , non ? Même s'il manque quelque chose, un soutien, de la tendresse, le plaisir de partager des choses... C'est toujours mieux que d'être mal accompagné, et moi je n'ai su faire que ça : d'être mal accompagnée. Je suis toujours mal tombée, j'ai toujours trouvé des hommes qui voulaient mon corps sans mon esprit, ou alors m' "aimaient" avec des gros guillemets à la hauteur de la dimension pathologique de leurs attachements...
Voilà : je n'ai jamais été aimée "normalement". Je ne sais pas pourquoi. Est-ce de ma faute?
Quand on va mal, on ne voit pas bien les choses, on ne distingue rien ....
Ah la problématique du choix… Notre vie dépend tellement de nos décisions ! Elles s’entraînent les unes les autres et nous mènent sur le chemin de vie qu’on se trace, pas après pas, choix après choix… Évidemment, on ne choisit pas tout, on subit aussi… certains événements. Mais je pense profondément qu’on choisit ce qu’on fait de ces événements qu’on subit : notre capacité à les dépasser, à prendre du recul, à tirer des leçons, à aller de l’avant en se voulant acteur de sa vie, et non spectateur impuissant, tout cela procède d’un choix aussi… Veut-on être cohérent avec soi-même, vivre une vie en accord parfait avec ce qu’on est profondément ? Alors, oui, il
faut choisir.
On a la vie qu'on a, pas la vie qu'on mérite. Le reste est une question d'acceptation.
Une croûte s’est formée sur certaines plaies, c’est en voie de guérison, mais il ne faudrait pas gratter, sinon le saignement serait assuré, et il faudrait recommencer le processus. Sous la croûte, les chairs sont encore vives, comme des braises prêtes à se rallumer. Et puis il y a les autres plaies, plus profondes, qui ne pourront sans doute jamais cicatriser. Les sutures sont impossibles, il faudra apprendre à vivre avec. Mais j’ai un peu l’habitude...
Ton bébé est là.
Le bonheur dépasse la douleur.
Nous ne prenons aucun engagement l'un envers l'autre. Je te propose juste de surfer sur la vague, de se laisser glisser et peut-être emporter, de lâcher prise ensemble et de ne pas se braquer si un peu de bonheur vient frapper à notre porte . C'est tout.
Il n'y a rien de tel qu'un enfant pour remettre de la vie dans un esprit morne.
20h 56
De Cyril
Re : Ça confirme ?
Je viens seulement de rentrer...
Ça confirme qu'entre toi et moi, il y a quelque chose de fort, qui nous dépasse. Quoi qu'on veuille, quoi qu'on en dise... Quoi qu'on en fasse...
Ne pas s’attacher. Ni aux choses, ni aux lieux, ni aux êtres. C'était son mantra. Sa manière de se protéger. La faute à son enfance. La faute à l'abandon de sa mère. La faute aux lacunes de son père. Ne compter que sur soi. Ne pas aimer, parce que c'est dangereux. Un jour ceux qui vous aiment partent... ou vous laissent partir. Elle n'allait pas succomber à un phare ou à une ile. Les émotions, ça se contrôle, ça se maîtrise.
Quand on a la tête dans le guidon sur la route de la vie à deux, on pédale et on avance. Et ça permet de ne pas tomber. Le couple, quand on s'entend bien, est un refuge, un cocon sécurisant. L'autre est là, nous soutient. C'est à la fois confortable et réconfortant. Rassurant. Sécurisant. Comme si rien ne pouvait arriver.
Et puis... à vivre dans le passé, tu empêches le présent et tu ne construis pas l'avenir, alors oublie un peu les blessures anciennes, et vis !
Il avait le sentiment de transporter un trésor.
Tisser des liens, c'est sans doute important dans la vie, mais ça entrave, ça bride, et parfois ça emprisonne.
Il faut faire table rase du passé et se concentrer sur le présent, avant même d'envisager un avenir. La seconde qui suit chaque seconde est déjà l'avenir, et tu le tisses sans même t'en rendre compte.
-Comment on sait si on aime ? demande-t-il comme un enfant tout penaud. Je ne me souviens plus...
-Un jour, on SAIT, c'est tout. Tu n'as qu'à faire la somme de tout ce que tu aimes chez elle... Et puis, il y a une question imparable : est-ce qu'elle te manque ?
Le soleil effleure son visage, qu’elle a tourné vers lui, les yeux clos. Elle fait le vide en elle et pense à la vitamine D qu’elle fabrique en vue de la famine de l’hiver.