quand le ressentiment ou les regrets nous envahissent du fait d'un mauvais contact, il suffit de nous déconnecter de ces ombres en prenant conscience de l'endroit où nous nous trouvons et de la manière dont nous t sommes arrives.
La vraie vie est incapable de nous entrainer vers le bas, pas plus que le soleil levant ne peut écraser les fleurs printanières qui attendent de s'épanouir sous ses rayons bienfaisants.
Lorsque vous avez conscience de vous-même et que vous observez paisiblement les relations qui se nouent dans l'instant présent, inutile de vous préparer à ce que la vie va vous apporter.
Comment pourrions espérer acquérir de nouvelles connaissances, comment pourrions-nos nous transformer et nous améliorer, si nous accueillons ces instants avec le regard endurci de la femme ou de l'homme nourri de préjugés ?
Rappelons-nous que l'angoisse, la colère et la peur ne recèle pas la moindre trace d'intelligence, et ensuite ayons la courage de nous fier à notre lucidité.
En employant votre mémoire à bon escient, vous vous épargner la recherche douloureuse d'un moyen de reconquérir votre maitrise sur vous-même, pour la bonne raison que vous ne l'avez jamais perdue !
Quand on nous inflige une blessure cruelle, la leçon que nous devons tirer de cette épreuve est donc la suivante : le moment est venu pour nous de renoncer à qui nous étions et à ce que nous étions jusqu'alors. Comment se convaincre de cette vérité ?
Nous finissons par nous apercevoir qu'à quelque chose malheur est bon... Aussi étrange que cela puisse paraitre, jamais nous ne prendrions conscience de nos gouts enfouis ni de nos désirs secrets si ces aléas ne nous les révélaient !
Quand nous songeons à ce que nous avons perdu - ou à ce que notre Moi a enduré à la suite d'une amitié trahie -, il semble presque naturel de ressasser des pensées négatives.