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Citations de Guillaume Meurice (538)


- Savoir se faire passer pour un fou est signe d'une grande intelligence.
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La cour du roi est un monstre à mille visages.
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"Plus l'amour est parfait, plus la folie est grande et le bonheur sensible" Erasme
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Désormais, les balivernes parcouraient l'Europe, couchées sur du papier. Comment cet outil merveilleux, source de savoir, pouvait être dans le même temps véhicule de tromperies ? Était-ce un poison qui soigne et tue à la fois ?
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Ma faiblesse étant celle d'un homme qui ne trouve pas le courage d'être lâche.
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Je me savais vilain, je me savais à part, mais je ne comprenais pas le rejet. Qu'est-ce que la beauté ? La norme, la régularité ? Les proportions de la cathédrale Saint-Louis ? C'est précisément ce que moi, je trouvais laid. Trop attendu, trop millimétré. Conçu pour plaire aux puissants. "Regardez, monsieur comme j'ai bien respecté toutes les règles ! Vous êtes content, hein ?" L'art ne devrait pas tolérer la perfection. J'aimais le presque, le loupé, le dommage.
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Guillaume Meurice
« Faut se méfier parce que des fois Darmanin il dit sus, mais c’est juste pour t’aider pour un appart »
Mardi 27 octobre 2020
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Mes études de lettres, plutôt mes balades dans les mondes de la féerie intellectuelle, je les ai faites à l'arrache, comme il est coutume de dire de nos jours, dans un autodidactisme s'appuyant sur de simples recommandations, s'accordant avec mes dispositions poétiques, perçues, happées, deçà, delà, au gré des pages vives s'ouvrant à mon discernement naissant.
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Race humaine

Nous avons l'esprit s'amenuisant à vue d'œil,
il nous éclaire sur notre état létal latent.
Nous avons un autre œil, nombre le met en deuil,
qui nous souvient à la machinerie du Temps.

Nous avons une aura, comme tout être à vue,
de ses larmes passées elle nous imbibe l'âme.
Nous n'avons qu'une vie, ses moissons d'imprévus
et son heure de s'éteindre comme toutes les flammes.

Nous avons la conscience, aux quotas verrouillés,
que le Mal est coté, ses artères patrouillées,
et que pour un cœur vif il génère mille enfers.
 
Nous avons nos manières, l'air d'avoir fière allure,
à l'égard de l'immonde et des biens qui l'enferrent.
Nous portons tous le deuil des futures blessures.

Cosme Olvera
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Cosme reste abasourdi. Didi s'emplit de rage.
« Je vais le venger. Je t'en fais la promesse. Je vais le retrouver et le buter. Ils vont le remettre en HP, et le relaisseront sortir, je saurai quand il sortira, pas le choix je le bute à coups de marteau en commençant par les jambes, juré. »
Didi n'a qu'une parole. Elle fait foi. Cosme le sait. Didi passera à l'action simplement parce qu'il en a fait le serment devant lui. Seule façon d'éviter le règlement de comptes sanglant : partir, évitant ainsi à Didi d'avoir à tenir cette ultime promesse.
Cosme hésite.
Tout abandonner ? Rester et se préparer au pire ? Retourner à Biarritz ? Avec quel argent ? Quatre jours de torture mentale. De questionnements. Quatre jours durant lesquels il reste seul, retournant encore et toujours ce casse-tête dans son esprit. Impossible d'ouvrir un livre. De jouer une partie d'échecs. Face à face avec lui-même.
Finalement, une caisse à outils, fruit du butin d'une précédente opération, revendue. Un billet de train acheté. Aller simple pour le Pays basque. Sans se retourner. Pour éviter de briser des vies.
Conscient que, parfois, le verbe tue.
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Chaque jour, il épluche méthodiquement les petites annonces en quête d'échappatoires possibles, d'espoirs d'autonomie. Pour acheter sa tranquillité, il doit d'abord louer son temps.
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L'esprit du désir

Gravir les marches des arches de la pensée
Atteindre le sommet d'un nommé sens infime
Contempler en silence son ignorance intime
Se retrouver au pied d'un piédestal dressé

Comme l'éclat sans fin de l'éclair inversé
D'une origine ayant la connaissance ultime
De son néant naissant dans le flot unanime
D'essences oubliées et de mémoires hissées

Vers l'au-delà du Verbe à jamais indicible
Tel l'écho infini du flambeau des Mystères
Reliant l'inconnu à l'harmonie des Sphères

Par l'invisible abîme de l'âme indivisible
Afin que nul n'ignore la Beauté intérieure
Qu'une pulsion incarna du Désir d'ailleurs

Cosme Olvera
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Quand le besoin s'en fait sentir, il trouve refuge chez Mme Darica. (...) elle est là. Rayonnante, lumineuse. On la voit. On la croise. On l'entend aussi. Tous les matins.
« HaaaaooouuuM
RaaaaaMa… »
Un cri guttural, un chant profond, lâché à la fenêtre, qui a pour effet immédiat d'attirer dans la seconde une nuée de pinsons, de moineaux, de mésanges qui viennent se poser autour d'elle. Souvent, Cosme observe ce rituel étrange et envoûtant. Connaît-elle le langage des oiseaux ? Est-elle comme les magiciennes qui peuplent ses bandes dessinées ?
« Je fais ma toilette de l'esprit… », lui dit-elle en souriant.
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Les tentatives d'explications et les spéculations furent si nombreuses que certains finirent par évoquer la possibilité d'un simple canular poétique. Sous couvert de mots et de formules alambiquées, Rimbaud aurait laissé poindre l'apparence de sous-entendus qui ne serait que mystification. Des théories qui semblent parfois en dire davantage sur leurs auteurs que sur le poème en lui-même.
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Imperturbable, il triture, torture, déforme, tord, fait plier la langue, cherche la rencontre avec l'évidence. Le mot qui viendra s'encastrer comme la dernière pièce d'un puzzle incandescent. Celui qui s'inscrira dans le rythme que l'alexandrin impose. Des vers tantôt comme des trains lancés à pleine vitesse, tantôt flaque de lave, tantôt caresses ardentes, tantôt coups de fouet. Tel un jazzman qui improvise, des années de pratique lui permettent d'oublier la technique. La poésie jaillit, libre, d'un esprit distant des considérations académiques. Il fait corps avec l'inspiration. Les mots viennent sans avoir à les convoquer. Les ruptures avant qu'il n'ait à les matérialiser. L'instinct devient un acquis.
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Arthur Rimbaud. Plus d'un siècle plus tôt, le jeune homme de dix-sept ans originaire des Ardennes françaises achevait l'un de ses plus fameux poèmes.

Voyelles.

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, Suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
– Ô l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! –

Un poème mythique, énigmatique, récité par cœur ou à contrecœur par des générations d'élèves. Assurément le sonnet de la littérature française le plus commenté, celui suscitant les interprétations les plus passionnées.
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« Le nombre est dans l'art comme dans la science.

L'algèbre est dans l'astronomie, et l'astronomie touche à la poésie ; l'algèbre est dans la musique et la musique touche à la poésie. L'esprit de l'homme a trois clés qui ouvrent tout :

le chiffre, la lettre, la note. Savoir penser, rêver. Tout est là. »

Victor Hugo
Préface de Les Rayons et les ombres
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Aller simple pour le Pays basque. Sans se retourner. Pour éviter de briser des vies.

Conscient que, parfois, le verbe tue.
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