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Critiques de Franck Bouysse (3037)
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7 : Le Cercle Noir, opus 1

Dans un concept que j'apprécie particulièrement, c'est à dire 7 auteurs avec un même sujet, compilés dans un seul livre, Geste Editions nous offre donc 7 histoires propres aux styles des Plumes de Yves Aubard, Jean Louis Boudrie, Franck Bouysse, Christian Laîné, Franck Linol, Joël Nivard et Franck Villemaud, nous y retrouvons avec plaisir l'ambiance criminelle et le suspence des enquêtes d'un polar brut!

7 nouvelles qui dévoileront certaines parties de l'histoire du commissaire Gorce, flic de Limoges à la retraite et ce n'est pas un faible mot car en fin de vie, 7 affaires dévoilant enfin leurs vérités!

Le cercle noir des "Polaroïdes" nous entraîne dans une danse rondement menée, les amateurs y prendront du plaisir à découvrir ces secrets jadis tus...A lire sans retenue.
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7 : Le Cercle Noir, opus 1

Limougeaud pur jus, je vous prie de croire que j'ai lu ces 7 nouvelles masculines avec application et gourmandise.

Mon sentiment est un peu mitigé. le livre commence fort avec la première nouvelle, se maintient avec la deuxième, puis après je me suis ennuyé.

Le premier texte, assez long, est écrit par le gynécologue Yves Aubard. On a là un vrai scénario, bien écrit, agréable à lire. L'histoire de Limoges est utilisée (salle sous une crypte, souterrain pour faire passer un trésor), au profit d'une intrigue que l'on retient une fois la lecture terminée. C'est le texte le plus réussi à mon sens. Une faute de frappe : l'auteur veut évoquer Jane Fonda, le texte dit « Jean Fonda ». On pardonne !

La deuxième nouvelle est écrite par le dermatologue Jean-Louis Boudrie. On y voyage : cueillette des champignons en Haute-Corrèze, escapade à l'île de Ré, virée à Bayonne. Une belle écriture : « Plus que la mine défaite, cette éraflure sur la pointe de la Weston droite est le signe évident d'un très profond désarroi ».

Ensuite, et bien je me suis ennuyé. Je serai même assez critique. La nouvelle de Franck Bouisse offre un rythme très lent, sans suspens, sans action. le quatrième texte, de Christian Laîné, cumule les phrases de 3 mots, avec une histoire qui piétine au gré des descriptions limougeaudes. La cinquième nouvelle, écrite par Franck Linol, offre peu d'action et pas mal de descriptions ; la chute inattendue sauve ce texte court. Suit le texte de Joël Nivard, là encore c'est lent et peu d'action. On termine avec un troisième Franck ! : Franck Villemaud. Toujours un démarrage très lent (quelle manie de vouloir distiller une ambiance « film noir » !), pour aboutir à une histoire alambiquée qui ne m'a pas intéressé.

Signalons que ce livre de poche, affiché à 12.90 euros, comportait une pastille rouge « offre spéciale 4.95 euros ». Sans rancune, je chercherai le tome 2, où une auteure femme va faire son apparition.

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Âpre monde

Sur les massacres d'Indiens d'Amérique. Elias apprend qu'il n'est pas indien mais qu'il a été adopté de parents français. Il n'a qu'une envie : se rendre sur leur terre d'origine pour comprendre, savoir. Il y fait la rencontre de Gray, un Écossais au sombre passé. ce dernier va l'aider à reconstituer le drame de sa famille.

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Âpre monde

A mi-chemin du roman noir et du western, ce deuxième tome de la série La Marche du rêveur constitue une leçon de dénuement.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Âpre monde

Le dernier roman de Franck Bouysse, Apre monde, est la suite de "pur sang" et il serait dommage de le lire sans avoir lu le précédent.

On retrouve donc Elias Greenhill qui revient dans le Montana après un séjour en France à la recherche de ses origines. Il construit une cabane isolée sur un petit lopin de terre et son retour ne va pas plaire à tout le monde.

C'est toujours un plaisir de lire cet auteur, on est plongé dans la nature avec des descriptions parfaites. le roman fait un peu plus de 200 pages donc ça se dévore rapidement. J'ai hâte maintenant de lire la suite de cette trilogie.

#Âpremonde #NetGalleyFrance





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Âpre monde

Elias Greenhill après un tour en France pour découvrir ses origines revient dans l'Oregon.

Il ne désire que vivre simplement mais Elisa ne l'a pas oublié malgré son mariage avec Drumm.

Et quand une femme a du ressentiment ça va faire des étincelles.

Un 2 éme tome assez court qui se lit d'une traite toujours une atmosphère pesante, des hivers rudes un combat entre 2 hommes que tout oppose une vie simple vs une recherche d'argent et au milieu une femme en déclencheur d'histoire car il en faut toujours une
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Âpre monde

Le Retour dans ses montagnes a été bien rocambolesque et inutile pour Elias. Difficile de trouver sa place lorsque l'on ne fait pas parti d'un monde, même s'il a été celui de son enfance.

L'amérique a encore beaucoup à apprendre en matière d'âme humaine, les guerres d'antan n'ont malheureusement rien réglées.

Cette suite est moins captivante que le premier tome, mais j'ai tout de même pris plaisir à connaître le destin d'Elias.
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Âpre monde



Nous suivons de nouveau l'histoire d'Elias, il est de retour dans ses montagnes d'Amérique, plus que jamais décidé à se construire son eden. franck Bouysse n'a pas son pareil pour décrire la nature qu'elle soit américaine ou française, c'est un conteur naturaliste hors pair. Cet opus nous plonge un peu plus dans l'histoire des indiens, les aller-retour entre passé et présent sont nombreux et permettent de mieux comprendre les souffrances du peuple amérindien.



Maintenant je me demande qu'elle sera la suite et lmalheureusement je dois attendre la sortie du tome 3.
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Âpre monde

Si j'oublie le fait que j'aime beaucoup Franck Bouysse , en particulier pour l'atmosphère souvent lourde, comme de la boue qui colle aux bottes qu'il sait transmettre dans ses romans, celui-ci m'a plutôt déçue .



Je me suis d'abord rendue compte que c'était le second tome d'une série et même si les faits du premier épisode sont en partie rappelés , il manque la genèse de cette histoire , elle n'est pas indispensable mais j'ai eu l'impression de rater quelque chose ...



Elias Greenhill revient après un séjour en France à la recherche de ses origines, dans la région montagneuse de l'Oregon, là où il a vécu enfant , recueilli par un couple d'indiens .



Il acquiert un petit lopin de terre et construit une cabane .

En revenant dans ce coin, il y retrouve bien entendu Elisa , son amour platonique de jeunesse mariée à Caryl Drumm, fils du gros propriétaire terrien .



Le reproche essentiel est que tout est convenu dans cette histoire , on devine aisément ce qui va se passer et le saccage de la forêt , élément important, peut-être plus développé dans le premier opus n'est que brièvement évoqué ici.



Seules les descriptions de la nature que ce soit au fin fond des Cévennes ou de l'Oregon sont toujours un plaisir d'écriture ...



"Il entendait carillonner l'eau à chaque impact qui en détournait la route , Il savait de quelle manière se déployaient les saisons semblables à des tapis imprégnés du cycle de chaque forme de vie, la préexistence du végétal dans l'embryon de la graine, le long sommeil des animaux, leur réveil discret et leur quête reproductrice. La beauté sans nécessité. Une offrande dépourvue de contrepartie. Les interactions du vivant dans la plus absolue simplicité . "



Dommage et je ne peux que conseiller de lire d'abord Pur sang , le premier tome , je dois reconnaitre que cela était précisé dans le résumé que je ne lis pas toujours !





Je remercie NetGalley et les Éditions Phébus



#Âpremonde #NetGalleyFrance
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Âpre monde

Retrouver la plume de Franck Bouysse est un vrai plaisir.

Retrouver Elias en est aussi un grand.



Elias, rencontré dans le premier volet #pursang de cette « série » #lamarchedureveur



Après être parti sur les traces de ses parents, en France, Elias revient chez lui, en Oregon.

Si lui est heureux de retrouver sa terre, il n’en est pas de même pour tout le monde, et certains voient son retour d’un très mauvais œil.



Le style est fort, comme d’habitude, et la plume toujours aussi imagée et puissante.



La nature y est mise à l’honneur, l’histoire des indiens aussi.



Elias, un beau personnage. Son attachement à ses racines et à ses parents adoptifs est fort et touchant. Son histoire personnelle est dramatique, mais sa force de caractère et ses valeurs lui permettent d’avancer.



Un roman que j’ai trouvé moins noir que les autres titres de l’auteur, mais un roman dans lequel la nature et la terre sont une fois encore à l’honneur, toujours aussi merveilleusement évoqués. Et puis aussi, la famille, les secrets, une sorte de thriller qui flirte un peu avec le western 😀

Un mix très intéressant ! Un vrai plaisir !

Ce deuxième tome est donc, comme le tout premier, une lecture vraiment très agréable.



Vous pouvez lire ce 2ème tome indépendamment du 1er mais, mon conseil est plutôt de commencer par le premier tome, c’est mieux pour bien appréhender le personnage et son cheminement. 😉

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Âpre monde

Enfant adoptif d’une famille de Nez percés, Elias a retrouvé dans le premier volet de cette trilogie, ses origines en France. Mais c’est dans le Montana à Eden Creek qu’il revient, avec ce deuxième roman, au cœur de cet Âpre Monde où s’est forgée sa culture.



Bien loin de la mentalité de colons de ses vrais parents et de leur envie de se faire une place dans un Nouveau Monde, il se sent proche de la nature et de la sagesse indienne dont il a appris les moindres subtilités grâce à ses parents adoptifs, Papa et Mama Tulssa.



De son enfance bercée par l’histoire de Chef Joseph, chassé avec sa tribu de l’Oregon par les blancs, il a appris la patience, la détermination et l’osmose avec les éléments.



Mais les rancœurs sont nombreuses envers cet indien blanc que personne ne souhaite voir revenir à Eden Creek, d’autant plus qu’un riche propriétaire terrien déforeste sans scrupule cette région millénaire, prêt à détruire tout un écosystème pour ses seuls intérêts.



Dans une ambiance tendue à l’extrême, le passé d’Elias va refaire surface et l’affrontement avec cet exploitant forestier jaloux et haineux, semble inexorable.



On retrouve dans Âpre Monde, les grandes thématiques de la littérature américaine que sont les conflits ethniques, l’intégrité menacée de l’environnement, l’expansion à outrance des exploitations. Franck Bouysse, avec sa parfaite connaissance de la Nature, nous entraîne sur les pentes boisées des collines du Grand Ouest, porté par cette authenticité qui le caractérise. Les forêts, les animaux, les grands espaces, l’immersion est totale et l’on partage avec Elias, ces instants de vie rythmée par les saisons et empreinte de vraies valeurs.



J’ai été séduite par ce personnage attachant qui porte en lui la force et la culture des peuples autochtones et ce voyage américain aux allures de western me laisse de superbes images de paysages sauvages en tête.

Très curieuse de découvrir la fin de cette Marche du rêveur, j’attendrai avec impatience la sortie du troisième tome pour savoir si Fanck Bouysse est définitivement devenu américain.



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Âpre monde

Nous retrouvons Elias Greenhill, que nous avions quitté à la fin de "Pur Sang", dans ce deuxième tome de la trilogie "La marche du rêveur". Il revient à Eden Creek, dans le Montana, qu'il avait quitté pour la France, à la recherche de ses origines. Après avoir détruit par le feu la maison où il a vécu avec ses parents adoptifs indiens, qu'il avait vendue à la puissante famille Drumm, il s'installe dans la forêt où il construit une cabane et vit de peu. Mais la haine que lui voue Caryl Drumm à cause d'Elisa, sa femme, qui fut très proche d'Elias et à cause de son combat pour préserver la forêt que détruisent les engins de la scierie des Drumm, va exploser conduisant au drame.

La nature sauvage, encore plus l'hiver, est omniprésente comme dans la plupart des romans de l'auteur. Elias a choisi de n'être dépendant que d'elle, de vivre à son rythme, de la respecter, de ne prélever que ce dont il a besoin pour survivre et de considérer, à l'instar des Indiens, que la vie a la même valeur que ce soit celle d'un animal, d'un arbre ou d'un être humain.

On retrouve d'autres thèmes chers à Franck Bouysse, déjà présents dans "Pur Sang" : la violence des hommes, la femme comme victime de cette violence mais aussi son déclencheur; la référence biblique semble assez claire : la femme tentatrice (Elisa/Eve) qui tend la pomme (son corps) au pauvre homme faible face à ses pulsions (Elias/Adam); on sait le cataclysme que cela entraîna, selon la Génèse, pour l'humanité, ramené ici à l'échelle de la bourgade d'Indian Creek.

On retrouve également la colère face aux massacres perpétrés contre les Indiens, à leur spoliation, à leur enfermement dans des réserves. On sent toute l'empathie de l'auteur mais aussi son admiration pour l'intimité, le lien très fort que les Indiens avaient avec la nature, s'y adaptant, ne cherchant pas à la mater, pour leur sagesse.

En fait, ce roman, c'est, au-delà de l'affrontement de deux hommes, un affrontement plus profond, plus essentiel : l'accumulation de biens vs le dénuement, le paraître vs l'être, le matérialisme vs la spiritualité, la nature comme produit vs la nature comme source de vie.

Un très beau roman dont j'attends la suite avec impatience.

#Âpremonde #NetGalleyFrance
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Âpre monde

Un roman assez court d’à peine plus de 200 pages. Il est la suite de pur sang, et clairement je recommande aux futurs lecteurs, de lire le premier opus avant d’attaquer « Âpre monde ».

J’ai retrouvé ce qui fait l’âme des romans de Franck Bouysse, des thèmes sur les hommes et leur violence aveugle sur les femmes. Il montre et joue aussi avec les contrastes fort que provoquent les conflits ethniques. L’abondance face au dénuement en particulier.

Elias le personnage principal se nourrit de l’oxygène que lui propose la nature, la vraie, sauvage et exigeante. Cette Nature qui ne fait pas de cadeau, mais qui récompense celui qui sait la lire, et surtout la respecter. C’est ce genre d’ambiance que l’auteur sait si bien transmettre aux lecteurs, qui font que ses romans m’emportent à chaque fois

#Âpremonde #NetGalleyFrance
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Âpre monde

Après le premier opus "Pur Sang", voici le deuxième tome "Âpre monde" de la série, "La Marche du Rêveur" : Elias retrouve les grands espaces naturels à Eden Creek dans le Montana, après avoir parcouru la France en quête de ses origines.



A lire de préférence dans l'ordre pour une meilleure compréhension de l'intrigue générale !



Franck Bouysse, en maître du suspense et des grands espaces, nous offre le magnifique récit d’une liberté et d’une résistance car « La vie, c’est pas ce qu’il y a de plus précieux pour un homme, c’est le sens qu’on lui donne qui importe. »



« Dans ces montagnes, on n’a pas d’autre choix que de survivre…»



Après avoir fait disparaître en fumée ce qui lui restait de possessions superflues, Elias Greenhill se réfugie dans une cabane au cœur des massifs enneigés de l’Oregon. Durant une saison en hiver, tel un irréductible Indien, il va devenir le gardien de la forêt outragée par l’exploitation frénétique de l’entreprise Drumm. Vulnérable mais déterminé, Elias va affronter à armes inégales la violence des hommes.



Je remercie les éditions @Phebus et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de poursuivre les aventures d'Elias.



Comme dans la plupart des romans de l'auteur, la Nature brute et sauvage est omniprésente ici encore grâce aux descriptions magnifiques de paysages enneigés.



Comme les Indiens, Elias a choisit de construire sa propre cabane et de vivre en autarcie selon le rythme de Mère Nature en la respectant. Elias ne prélève que ce dont il a besoin comme gibier pour survivre, contrairement à l'exploitation destructrice de l'entreprise de Caryl Drumm qu'il déteste au plus haut point, et réciproquement.



Au cœur de l'intrigue amoureuse, Elias va retrouver Elisa qui a épousé Caryl, cet exploitant forestier jaloux et haineux, malgré son amour de jeunesse pour Elias qui ne la quitte pas. Elle se rapproche peu à peu d'Elias jusqu'au drame inévitable.



Le thème de la violence est récurrent que ce soit au sein du couple ou au cœur de l'Histoire de la lutte pour la survie du peuple des Indiens. Ils sont victimes de spoliation de leurs terres et refusent d'être enfermés dans des réserves, un peu comme Elisa refuse de se soumettre à l'autorité de son mari.



Au delà de l'affrontement de deux hommes qui se dispute la même femme, ce roman dévoile une lutte dont les racines sont bien plus profondes : celle de le Nature nourricière, source de vie, face à celle de la consommation à outrance et du matérialisme exacerbé, destructeurs de cette vie. J'attends le tome final avec impatience pour continuer à suivre la Marche du Rêveur grâce à ce personnage très touchant qu'est Elias. A suivre !
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Âpre monde

"La vie, c’est pas ce qu’il y a de plus précieux pour un homme, c’est le sens qu’on lui donne qui importe."



Elias, de retour de son séjour en France, s'installe dans une cabane en forêt pour y passer l'hiver. Il veut y vivre en totale autarcie, dénué du superflu et en accord avec la nature. Hélas, les vieilles rancoeurs ont la vie dure et tout le monde ne voit pas son retour d'un bon oeil.



Ce roman est une suite directe du premier volet, je vous recommande sa lecture avant d'entamer celui-ci.



Dans ce second tome, Franck Bouysse continue de rendre hommage à la nature, à la terre et au peuple indien. Chaque ligne transpire de l'amour qu'il leur voue. Comme Elias, qui voudrait trouver un moyen pour arrêter l'exploitation qui ravage la forêt. J'aime ce personnage, cet indien blanc attachant, avec ses valeurs et son authenticité.



Ce livre m'a fait penser à Indian Creek de Pete Fromm. Les deux histoires sont totalement différentes, mais elles ont quelques points communs : le Montana, bien sûr, mais aussi l'hiver dans une cabane et la proximité avec la nature.



Ce roman noir avec la petite touche western et nature-writing est magnifique. La plume poétique de l'auteur fait merveille dans les descriptions de la nature et des grands espaces.



Franck Bouysse nous a habitués à ses histoires rurales, ancrées dans le terroir. Et finalement, à la lecture de ce roman, l'Amérique lui sied également très bien. Une histoire captivante qui m'a transportée dans ces décors que j'aime tant et que j'ai dévorée. Je me réjouis d'ores et déjà de lire le dernier tome qui viendra clore cette trilogie.



Encore une fois, merci aux Éditions Phébus pour cette belle lecture.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Âpre monde

Merci à @netgalleyfrance et aux @editionsphebus pour ce service presse.

Ce roman est la suite de "Pur Sang" que je vous recommande de lire avant celui-ci.

Elias Greenhill revient dans le Montana, après son voyage en France à la recherche de ses parents et de ses origines.

Il part dans les montagnes de l'Oregon, se construit une cabane pour vivre au plus près de la nature, ce qui ne va pas plaire à tout le monde, et surtout pas à Caryl Drumm, dont l'entreprise détruit la forêt, et qui éprouve de la haine pour Elias. Haine réciproque qui sera en plus attisée par Elisa, la femme de Caryl, l'amour de jeunesse d'Elias.

C'est toujours avec plaisir que je retrouve la plume imagée, poétique et immersive de @franckbouysse

La nature et la terre sont à nouveau mises à l'honneur, ainsi que le peuple indien, qui se voit expropriation de ses terres et à que l'on veut parquer dans des réserves.

Elias est très attachant, c'est un indien blanc puisque ses parents sont français mais il a été élevé par un couple d'indiens, c'est pourquoi il est si attaché à défendre la forêt et si proche de la nature et des animaux.

Si vous aimez les grands espaces, les conflits ethniques, le devenir des forêts et du peuple indien, je vous recommande cette saga "La marche du rêveur" et ses 2 premiers tomes, hâte de lire le 3ème pour ma part.
Lien : https://www.instagram.com/on..
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Âpre monde





« Tu vois ces poings? Ils m’ont permis de façonner ce que j’avais en tête et parfois de me défendre. Si un jour, tu fais tomber un ennemi à terre, rappelle-toi aussi de l’arbre qui n’a pas crié, lorsque tu plantais la hache dans son tronc. Souviens-toi de la sève et des armes, autant que du sang. »



Âpre-monde, Franck Bouysse @franckbouysse @editionsphebus



La difficulté de chroniquer un tome 2, c’est de ne pas trop en raconter pour ne pas révéler au-delà de ce qui est permis, et cependant donner le goût de tourner la première page, si vous n’avez pas encore lu le premier tome…



Si vous avez l’habitude des récits de l’auteur qui parlent de la France rurale, sachez qu’ici l’histoire se déroule outre Atlantique, au cœur du Montana, dans un environnement de montagnes, territoire autrefois occupé par les Nez-Percés lorsqu’ils furent chassés de leurs terres…



On y retrouve Elia Greenhill, le protagoniste du premier volet.



« La beauté sauvage d’Eden Creek s’offrait à Elias dans le plus grand silence et il en prenait sa respectueuse part, celle qu’il avait conscience de devoir à la nature dont il était devenu entièrement dépendant. Sa place, sans jamais jouer des coudes pour en exiger une nouvelle, plus importante. Sa vie se construisait dans la solitude la plus absolue. »



La plume de l’auteur excelle dans ses descriptions de la nature qu’il sait rendre belle et sauvage à la fois, attirante et préservée, envoûtante et non asservie!



Il y a dans ce récit, un retour à l’état sauvage qui s’opère dans le respect de la nature, mère nourricière, protectrice aussi, qui pourvoit aux besoins pour autant qu’ils soient mesurés.



Cependant, il n’y a rien de contemplatif dans ce texte où la beauté côtoie la violence, où l’humain tente de prélever plus que son dû, où la nature peut être mise à mal…



Cette histoire, ce n’est pas celle d’un homme qui quitte les siens pour s’isoler dans les bois, mais plutôt celle d’un homme aux abois!



C’est un texte riche d’enseignements…



« […] le bonheur, selon lui, c’était d’avoir quelque chose à perdre et d’en être conscient. »



Une histoire de liens qui se font et se défont, de transmission et de savoir, d’une vie au rythme des saisons.



Un récit comme une légende que l’on conterait au coin du feu…

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Âpre monde

Elias a quitté la France, après avoir compris le lourd fardeau de ses origines. Il a rejoint l’Oregon, et après avoir brûlé les derniers souvenirs de ce qui le reliait à cette terre, tente de repartir à zéro. C’est sans compter sur le ressentiment d’Elisa, mariée au puissant Drumm…



On retrouve avec intérêt le héros de cette trilogie, dont l’opus actuel est vraiment un épisode intermédiaire, dont on espère ne pas trop attendre pour découvrir l’ultime volume.



On souffre autant qu’Elias de la malchance qui le poursuit, malgré son désir de vivre une vie simple et sans histoire.



Les décors sont superbement posés et c’est avec tristesse que l’on perçoit les prémisses d’une destruction systématique annoncée.



Cette deuxième partie, courte, joue vraiment un rôle de teaser pour le lecteur, en attente impatiente de la suite.



224 pages Phébus 21 mars 2024

#Âpremonde #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Âpre monde

Cette suite de Pur sang est bouleversante car égal à lui même Franck Bouysse relate la violence de l'homme avec une extrême poésie. Elias revient à Eden Creek après avoir éclaircie le mystère de ses origines en France. Il pense être apaisé et veut repartir à zéro en faisant table rase du passé. Témoin des ravages de la déforestation, il va s'engager à stopper le massacre mais malheureusement le passé le rattrape et il va être confronté à la violence.

Franck Bouysse embarque le lecteur au cœur des plaines américaines marquées du sang des indiens et remplacé par la sève des arbres tranchés. C'est avec une prose toujours aussi fine que l'auteur nous touche en plein cœur sur des thématiques d'actualité : violence conjugale et protection de la planète.
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Âpre monde

Après avec lu Pur sang le mois dernier, c'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans Âpre monde, second tome de la série La Marche du rêveur. J'ai été heureuse de retrouver le personnage d'Elias Greenhill, qui après avoir quitté les terres de ses ancêtres va revenir sur celle de sa famille au risque que ça ne plaise pas à tout le monde...



Découvert en même temps qu'une copine lors d'une lecture commune, je n'ai pas su être raisonnable car j'ai dévoré ce roman en une soirée ! J'ai eu beaucoup de facilité à entrer dans celui-ci et j'ai apprécié le fait que l'histoire soit aussi accès sur la nature. Franck Bouysse nous offre ici un roman très visuel qui promet un beau voyage dépaysant à l'issue à laquelle je ne m'étais pas attendu, mais qui fonctionne parfaitement.



Je tiens à remercier les Éditions Phébus pour l'envoi de ce formidable roman d'ambiance dont l'atmosphère m'a tout de suite enveloppée et dont je vous recommande vivement de découvrir la série. Alors tenté(e)s de prendre la route et de monter en selle en compagnie d'Elias?
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