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Critiques de Catherine Zambon (32)
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Je ne sais quoi d'heureux

Trois textes indépendants les uns des autres.

Trois histoires à la première personne.

Trois monologues dans un style écrit oralisé.

A chaque fois, des phrases simples dites par quelqu'un, ou quelqu'une, qui raconte et qui se raconte.



Le premier, sur le mode dystopie post pandémie, narre une dictature privant peu à peu la Terre des animaux.

Le second traite d'un double sauvetage : personnel et universel sur fond de drame intime, sous le regard d'un petit reptile.

Le dernier aborde la marginalisation économique et sociale d'une jeune femme, bouleversée par une rencontre animale et exotique à la fois qui lui sauvera la vie.



Tous les personnages principaux chantent l'amour du règne animal, de la tolérance et sont ivres de liberté. Ces trois récits à la première personne racontent des histoires d'isolement, de retraites volontaires, ou déclenchées par la force des choses = pandémie, dictature, drame familial, misère sociale, abandon...



Le nœud de chaque intrigue se dévoile subrepticement.

SUBREPTICEMENT...

Mot qui revient en force, ou en ligne de fond, dans les trois histoires. Tout est progressif dans l’avancée de l’intrigue. S’armer de patience, comme avec les animaux.



Chaque part inconnue inclue dans les textes, comme un voile à déchirer, nous tient à chaque fois en haleine du début à la fin de notre lecture.

C'est ce qui donne du style au livre de Catherine Zambon : une découverte progressive, une juste économie de mots, une atmosphère dans laquelle on veut trouver un sens .

Bref ! Un parfait équilibre entre le partage d'informations et la reconstitution mentale d'un univers.



Tout de suite, j'ai imaginé ces textes lus ou joués par un.e comédien.ne sur une scène.

Double bonheur du pouvoir d'un texte.



Les animaux et la biodiversité y apparaissent, avec une immense délicatesse et inventivité. Ils ont la capacité de ressusciter les âmes isolées.

Ces personnages qui se pensaient perdues, et les animaux qui permettent leur retour à la vie, sont les vrais héros, des êtres en apparence fragiles et condamnés.



Mais quand un auteur allume une étincelle de vie, alors le lecteur tend la main vers le POSSIBLE et surtout le VIVANT.

Merci à BABELIO et aux Editions LANSMAN pour cette lecture originale et vivifiante.
Lien : https://justelire.fr/je-ne-s..
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Mon frère, ma princesse

Quand Alyan, un jeune garçon passe sa journée déguisé en fée, tout son entourage est impacté ! Sa mère s'inquiète, son père tâche d'ignorer les faits, sa grand-mère tente de l'arrêter, sa soeur devient bouc émissaire dans la cour de l'école, son voisin tâche de comprendre... Mais jusqu'où le malaise doit-il s'étendre pour que les adultes réagissent?



Une courte pièce de théâtre, bien écrite, où les scènes sont stylisées par des étoiles. L'auteur nous fait assister à plusieurs naissances. Celle du petit garçon qui s'affirme fille mais aussi celle nécessaire mais difficile de son entourage.


Lien : http://0z.fr/zgwNK
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Kaïna-Marseille

C'est un roman ecrit pas catherine Zambon qui est tirée d'une histoire vrai.



C'est une fille qui vie avec sa grand-mere kaina qui est la mere de son pere. Elle vie sans mere car elle est decede le jour de sa nessance et née dans les pleurs de son pere. Etant petite elle n'a jamais eu de prenom pour evite les mariages arranger. A 13 ans son pere veut la marie a un garcons qu'elle ne connais pas, mais sa grand mere decide de s'enfuire avec sa petite fille nommé Mamata car elle n'est pas d'accord. Sa grand mere decede un jour donc Kaina continue sa fuite seule en prenant ces responsabiliter. Elle prend un "taxi" et part donc dans un village inconnue mais le chauffeur du "taxi" lui conseille d'aller voir sa soeur pour pouvoir l'aider et travailler le temps qu'elle arrive a s'enfuire de son pays. Le cousin du chauffeur decide donc de la faire venir en France (pour fuire a son mariage force) . Elle part a l'age de 14ans avec une fausse identitée et tombe enceinte de papa Diah qui est l'avocat qui lui a crée une fause identite. Arrivée a Marseille son cousin l'enmene dans une chambre et la maltraite ( l'insulte, la frape... ) mais ce laisse faire et vie longtemps comme sa. A la fin de l'histoir elle fini par vivre avec un garcon qu'elle a rencontrer et qui s'appel Moussa qui est devenue comme un frere.
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La chienne de l'ourse

La narratrice fugue pour un soir, déboussolée par ce qu'elle vient de comprendre, de la nature de ses sentiments.

Elle a toujours idéalisé l'amitié et l'amour comme des sentiments purs mais la perspective de pouvoir vivre avec Liv en qui elle a trouvé l'âme soeur a fait émerger un désir qu'elle juge "sale", dont elle ne veut pas.

Fuyant une fête au cours de laquelle elle a rompu avec son amie pour en préserver l'image dans son souvenir, ses pas l'orientent vers la ferme où avec ses parents elle achète du fromage, et vers la chienne qui saura la consoler, elle, l'ourse de 90 kilos. La discussion raisonnable avec la rude fromagère est apaisante et j'ai été soulagée que toute cette rage et ce désespoir ressentis au début de la lecture trouvaient une échappée.
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Je ne sais quoi d'heureux

Recueil de textes de Catherine Zambon.



« La biodiversité nous avait attaqués. Mais on avait résolu le problème. » (p. 11) Dans un monde où les animaux sont systématiquement mis à mort, la narratrice s'interroge sur le vivant. Entre dystopie écologique et cauchemar administratif, le quotidien est rythmé par la peur de l'épidémie et la répression des révoltes. Combien de temps la vie peut-elle vraiment être encadrée et surveillée ?



« Si on arrête, on disparaît. Ça leur traverse l'esprit, aux béats du confinement ? Ils s'en moquent de la communauté humaine ? » (p. 30) Un ancien citadin obsédé par le travail, ne supportant pas le désœuvrement, s'organise une existence solitaire dans les montagnes pour fuir un trop grand chagrin. La solitude, toutefois, est une illusion, et il suffit parfois d'un simple lézard pour la faire voler en éclat.



Une marginale dort dans sa voiture, terrifiée par tout et tout le monde. Orpheline depuis peu, elle enrage contre les règles qui ont régi le monde pendant la pandémie. « On pouvait sortir son chien mais pas embrasser la mère ! » (p. 67) Son retour au monde est lent, étrangement provoqué par un animal de cirque et un animal de ferme.



Dans ses trois textes, l'autrice interroge le lien que l'humain entretient avec l'animal. De naturel et spontané, il s'est encombré de peurs, de méconnaissance et d'incompréhension. À lire Catherine Zambon, je me suis surprise à tendre la main, dans l'espoir d'une petite vie vienne s'y poser.
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Mon frère, ma princesse

Quand un petit garçon pose la question de l'identité à travers la naïveté de ses cinq ans.

Qu'est-ce qui fait une fille ("Je ne mets jamais de robe.") ? Qu'est-ce qui fait un garçon ("Les garçons ils prennent toute la place dans la cour de récré et quand on se fait taper dessus ils regardent en rigolant. - Je ne fais pas ça, moi.") ? Voilà une question plus délicate qu'il n'y paraît ! Et qui rend le petit Alyan bien malheureux... Entre un père indifférent, scotché à son écran d'ordinateur, qui ne "voit rien, ne veut pas voir, se comporte comme si tout ça était normal, comme si tout ça n'avait pas d'importance", une maman inquiète mais impuissante ("Tu fais tout à l'envers, mon fils"), et une mamie qui lui court après dès qu'il enfile une robe, le garçonnet a bien du mal à affronter ses désirs contrariés et surtout les insultes humiliantes de ses camarades d'école.



C'est le personnage de Ben, âgé de 13 ans comme Nina, qui incarne tous les préjugés, toutes les idées sexistes que l'on peut entendre concernant les enfants transgenre. "Ton petit frère est débile", "anormal", "ça va te contaminer"... Cette brute qui s'exprime avec ses poings ("Un garçon sans mots. Un pauvre type quoi."), culpabilise néanmoins sans oser l'avouer...

A l'inverse, Nina tient un discours moderne et résolument féministe ("C'est nul les princesses. Une princesse, elle attend un type qui viendra lui donner un baiser et après elle est enfermée toute sa vie elle fait des enfants elle lave le linge elle fait à manger elle passe son temps à se friser les cheveux à se mettre du rouge à lèvres à essayer d'être mince elle a l'air d'une grosse imbécile qui se croit jolie alors qu'elle est rien d'autre qu'une fille qui s'ennuie.") et rêve d'un monde idéal fait d'écoute et de tolérance.



C'est son amoureux Dilo qui tirera la sonnette d'alarme : "Nina n'est plus comme avant. Elle devient féroce. Elle est toute cassée." Car l'adolescente s'efforce à la fois de consoler son frère et de le défendre face aux autres, seule, en attendant qu'un adulte prenne le problème en considération. Au bout du compte chacun des protagonistes prendra ses responsabilités aux côtés du petit Alyan/Nayla (à l'envers), dans un bel élan de solidarité et d'ouverture d'esprit. Ainsi, "la nature, elle s'est trompée" effectivement le concernant, mais même si "ça choquera encore et encore", "il a le droit d'être comme il est" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/mon..
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Mon frère, ma princesse

J'ai beaucoup aimé le contexte, mais la fin, je n'ai pas trop compris car ça se passe très vite.
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Mon frère, ma princesse

MON FRÈRE MA PRINCESSE





Au début le petit garçon joue avec les affaires de sa sœur et personne ne s’inquiète . L’élément perturbateur est qu’il se fait harceler à l’école et sa sœur aussi .



Les personnages principaux : Alyan ,Nina,Séverine ,Stéphane



âges des personnages principaux:Alyan 5ans,Nina 10ans ,Séverine et Stéphane le même âge (adulte).



Caractéristique physique: Alyan se déguise en fille et il est efféminé



Caractéristiques psychologiques : Alyan se prend pour une fille, Stéphane ne s’inquiète pas pour son fils , Nina défend son frère , Séverine s’inquiète pour son fils



L’époque:21e siècles



Lieu : dans une maison



Genre :pièce de théâtre





Ce livre m’a beaucoup plu pourtant je ne suis pas très fan des pièces de théâtre. Ce livre m’a plu car il y a une belle preuve de solidarité .



Le personnage principal est drôle ,amusant ,émouvant ,animé, intéressant .



C’est un livre qui se dévore, à lire de toute urgence .



Djessy
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Sissi pieds jaunes

Une très jolie histoire sous forme théâtrale.

De jolis sentiments, des thèmes forts abordés (adoption, différence, handicap), de la fantaisie aussi : on sourit, on est ému.

Le texte peut parfois être compliqué dans sa présentation et dans la façon d'aborder l'histoire et il faudra peut-être un accompagnement pour les plus faibles lecteurs mais c'est une belle histoire à découvrir.
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Mon frère, ma princesse

Alyan est un petit garçon de 5 ans qui préfère utiliser son nom à l'envers pour devenir Nayla, une fée aux pouvoirs magiques étonnants et surtout aux robes roses tellement belles.

Mais cette différence fait le malheur de sa grande sœur Nina qui subit les quolibets de ses camarades de classe et le silence de ses parents. Il fait surtout le malheur de ce petit garçon qui ne comprend pas pourquoi il ne peut pas devenir une fille comme sa soeur qui est si belle.

Une belle histoire, pleine de poésie et de questions à soulever ensemble. Une belle leçon d'humanité, de compassion et partage.
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les inavouables

Il y a Léa, une jeune fille, Élisabeth, une femme d’environ 45 ans, Michel, un jeune homme, Élias, un homme d’environ 45 ans, et seize autres. Dans le désordre de la vie, une succession de gens simples qui osent avouer l’inavouable. Comme si une lumière soudaine l’obligeait à se découvrir, chacun révèle sa part d’ombre, ses secrets, ses rêves. Cette galerie d’humanité dont les personnages cocasses ou pathétiques nous sont proches par leur authenticité, leur trouble et leur ambiguïté fait la part belle à la drôlerie autant qu’à la cruauté.
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Je ne sais quoi d'heureux

Recueil de 3 nouvelles avec pour trait commun les animaux et leur relation avec l'humain.

La première nouvelle Et les animaux réapparurent m'a fait pensé au livre Le Monde d'Après que j'ai lu assez récemment. Les animaux savent, leur instinct les avertit des catastrophes à venir, ils sentent ce que nous ne percevons plus. Dans cette nouvelle, le sort des animaux est effroyable, sauvages comme d'élevage... difficile à lire pour moi. La peur des épizooties est passée par là (à une échelle fort heureusement inconnue dans le monde réel jusqu'à présent). J'ai oscillé entre effroi, dégoût et réflexion. J'ai souvent ce genre de sentiments paradoxaux avec les récits dystopiques car mon schéma de pensée y décèle beaucoup de vérité par anticipation. Malgré ce malaise post-lecture qui me submerge parfois, j'apprécie et ne me lasse jamais de découvrir les visions du futur des auteur.es.



Deuxième nouvelle intitulée Les Chiens aussi. Retour en 2020, les incertitudes, inquiétudes et remises en question liées au confinement. Je ne ressens pas de lien avec le narrateur, je n'aime pas sa façon de penser, il m'agace (voilà c'est écrit). Mais, subtilement, il va évoluer, le citadin arrogant va déserter. Intéressant changement.



Troisième et dernière nouvelle Faire troupeau.



Merci à Babelio Masse critique et aux éditions Lansman poche pour ce recueil accessible, bien écrit et permettant la réflexion sur des sujets sensibles.
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Kaïna-Marseille

Cette collection des éditions Actes Sud Junior, intitulée « D’une seule voix », propose des textes court, « d’un seul souffle », qui expriment des émotions. Ici, nous avons en une soixantaine de pages le récit de la préparation, de la réalisation et des premiers mois d’une immigration.



Tout n’est pas raconté, seulement l’essentiel. Les raisons du départ, la fuite d’une vie toute tracée. Les rencontres, avant de prendre le bateau, avec des gens plus ou moins bienveillants. Et puis l’arrivée à Marseille, les désillusions, et finalement, cette liberté gagnée par la force. Au final, Mamata n’a pas une vie de rêve, mais elle est entre ses mains, et on voit bien que l’important est là.



Ainsi, cette soixantaine de pages contient beaucoup de choses. Au-delà du récit d’une immigration, c’est aussi une ode à la liberté, et l’histoire d’une enfant qui devient une femme. Mon seul regret, c’est que les choses paraissent un peu trop « faciles » : Mamata est toujours aidée au bon moment, personne ne remet en doute ses faux papiers… En tout cas, cela n’enlève rien à la force de ce petit texte.



Ce récit est centré sur la narratrice, Mamata. Nous ne savons pas bien quel âge elle a, sans doute moins de 15 ans. Pourtant son enfance se termine déjà, et elle affronte tous les obstacles avec force et détermination. Elle est attachante, on veut qu’elle s’en sorte. Elle rencontre des personnages ambigus, comme celui qui lui fournira ses papiers. Et d’autres âmes cabossées comme elle, comme ce jeune Moha accro à la drogue.



L’écriture est très forte, avec une dimension orale assez marquée : Mamata nous raconte son histoire. Ce texte se prête à être prononcé, il a d’ailleurs été adapté au théâtre. Il y a du rythme, une certaine urgence. L’écriture est tantôt naïve, tantôt poétique. En quelques mots, tout ce qu’il faut pour être emporté, sans reprendre son souffle.



Ainsi, c’est une jolie découverte, un petit texte plein de force sur l’immigration et ses désillusions, sur la liberté, sur la fin de l’enfance. Une langue forte et vivante, qui touche le lecteur. Je vous conseille donc volontiers cette petite lecture.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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La chienne de l'ourse

Dans ce court roman, on ne connait la narratrice que sous le surnom de « Gamine ».

Un soir de ras le bol et de pétage de plomb, quand les faux semblants volent en éclat, elle part d'une soirée sur un coup de tête. En rage après avoir envoyé promener Liv et tout ce quotidien qu'elle ne supporte plus.

Enfermée dans son corps d'ourse, qui la protège et lui pèse, elle déverse sa colère et le dégoût qu'elle s'inspire.

Comment s'accepter et faire face à sa différence ? Culpabilité, peur de l'autre et de ses sentiments, la sexualité.

J'ai trouvé le personnage très froid et dure avec elle même.

Un roman bien écrit qui se destine plus à des lycéens.

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La chienne de l'ourse

Un roman "écrit en un souffle", c'est ainsi qu' Actes Sud Junior présente le roman La Chienne de l'ourse, collection « D'une seule voix ». La voix qui parle, c'est celle de l'adolescente qui nous narre son histoire. Celle dont on ne connaît que le surnom « Gamine ». 90 kilos, 16 ans et le coeur lourd, elle marche vers la campagne. En rage. Contre elle, contre les adultes, contre Liv et tout ce quotidien qu'elle ne supporte plis.

La Chienne de l'ourse est un roman très bref (à peine plus de 60 pages) qui nous plonge dans les pensées de l'adolescente. On ressent parfaitement sa rage, sa colère et on l'entend qui traverse la ville pour rejoindre la maison de Mme Burridon.

C'est une histoire courte aux paroles frappantes, dures et au sujet fort : l'homosexualité.

Ecrit tout en subtilité, La Chienne de l'ourse porte un regard juste sur les sentiments de l'adolescente que le livre met en scène. Une écriture en un trait et une lecture en un souffle qui n'est pas inutile pour des ados qui ont parfois du mal à mettre les mots sur leurs sentiments.
Lien : http://www.lirado.fr/chienne..
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Mon frère, ma princesse

Alala...naître garçon et vouloir être fille ! Un sujet qui peut être très délicat à aborder mais qui, écrit ici, semble bien plus facile.

Alyan veut être une maman, une princesse, une fille quoi ! Pourquoi il est né garçon ? Et pourquoi on l'embête pour ça ?

La couverture de la pièce est très rose, et j'aime beaucoup le dessin du crapaud qui fait référence aux contes...le vilain qui se transforme en beau.

Il y a quelque chose de simple dans cette histoire et en même temps de très complexe.

J'ai beaucoup aimé.
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Dans la maison de l'Ogre Monsieur

Titre un peu moyen je trouve, pas forcément très bien choisi pour ce texte qui raconte l’Oiseau bleu en deux versions. La version conte inspirée du bon vieux récit traditionnel raconté par un vieux Monsieur Danielli (l’Ogre) qui bafouille un peu et nous y perd, et la version Catherine Zambon, celle qu’une petite fille adapte pour survivre à son chagrin, à ses peurs, dans l’attente de revoir sa maman revenir du pays du Coma. L’on navigue entre les deux à dos de goélands, sorte d’anges tout droit sortis de l’esprit de l’enfant, bleus comme des oiseaux. Beaucoup de tristesse à surmonter un peu partout dans le récit, et pas mal de belle imagination pour y arriver.
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La chienne de l'ourse

Ce livre traite de deux thèmes difficiles à aborder dans l’adolescence, l’obésité et l’homosexualité. il peut heurter la sensibilité des plus jeunes, mais l’intrigue aborde ces thèmes avec une finesse adapté au jeune public. Je trouve que le personnage principal est très dur avec elle-même jusqu'à ce qu’une rencontre lui permette d’être plus souple avec elle-même.
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Les Rousses

Construire l’avenir…





Le bois des Rousses va être rasé pour faire passer une autoroute. Que va devenir Lucas, l’homme qui vit dans un arbre et ne parle plus qu’avec Le Tiou, le petit rossignol qui lui tient compagnie ?



Pour le sauver, Lucie va apprendre la langue du rossignol. Aidée par Rémi, son cousin, elle va aussi reconstruire la maison où a eu lieu le drame à l’origine de ce retrait du monde des hommes.



Une belle fable sur la réparation et la résilience.

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Kaïna-Marseille

Le parcours plein de courage et de ténacité d'une jeune fille africaine qui fuit son pays pour éviter le mariage forcé.
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