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Citations de Benoît Rondeau (21)


L’armée britannique ne peut attendre d’un de ses membres ce qu’un officier allemand peut exiger d’un soldat de la Wehrmacht. Les soldats du Royaume-Uni et ceux des dominions sont issus de sociétés démocratiques fondées sur les libertés individuelles, y compris de religion et d’expression, ainsi que sur une certaine forme d’individualisme, à cent lieues de la Volksgemeinschaft (la « communauté du peuple ») de l’Allemagne nazie.
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Le plan de Goering pour faire face à l'invasion-"Drohende Gefahr West"- implique mille appareils en provenance du Reich. Pour impressionnant que soit ce chiffre, les pilotes allemands, bien qu'ayant été confrontés à une nette supériorité aérienne de l'adversaire en Russie et en Afrique, doivent maintenant faire face à une maîtrise absolue du ciel par des forces aériennes alliées aux effectifs pléthoriques.
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Partout sur la côte normande, retentit la même alerte : " Sie Kommen ! Invasion !" Les alliés ont surpris leur adversaire. Comme à El Alamein, Rommel est absent.
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La faillite du service de renseignement allemand est la plus grave défaillance de la Wehrmacht à la veille du Débarquement. Tout cela est le remarquable résultat de l'opération d'intoxication alliée baptisée Fortitude, effectuée dans le cadre d'un ensemble d'opérations de diversion appelé Bodyguard.
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Ces rescapés racontent aux paras l'épreuve de la bataille : bombardements sur le mur de l'Atlantique et salves de navires de guerre. Un sergent-chef décoré de la croix de fer leur dit :"Voyez-vous, les parachutistes, j'ai été devant Moscou et j'ai connu l'hiver. J'étais à Stalingrad et j'ai fait la retraite, mais j'aimerais mieux retourner en Russie que de revoir le débarquement.
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Sa première réflexion est tout un programme : « Donne toujours tout ton possible. » Il va donc s’appliquer à donner le meilleur de lui-même, quoi qu’il entreprenne. Sa motivation est grande. Il est ambitieux et, de plus en plus, il croit en sa destinée. Il ajoute : « Fais toujours plus que ce que l’on te demande. » L’idée de fournir l’effort maximal est omniprésente. C’est en se démarquant qu’un homme atteint de grandes choses.
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Le 1er avril 1944, 60% des officiers de la 7ème armée stationnée en Normandie sont des vétérans du front de l'Est. Certains d'entre eux auraient sciement maintenu leur unité à un niveau opérationnel faible afin d'éviter tout transfert à l'Est.
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Pour la première fois au cours d’une guerre majeure, les pertes des civils - victimes d’atrocités et des maux les plus divers - dépassent celles des militaires.
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La pression exercée par les Américains dans le Cotentin se conjugue avec la bataille pour Caen, aux violents combats pour Saint-Lô et au désastre qui vient de survenir à Minsk en Biélorussie. Pour autant, si le soldat Allemand, toujours assuré de sa supériorité sur l'adversaire, résiste farouchement et inflige des pertes sévères aux Américains, le haut commandement allemand à l'Ouest nourrit quelques inquiétudes. Rommel ne croît plus possible de rejeter l'ennemi à la mer. Quand à Cholditz, il résume la situation d'une célèbre formule: la bataille des haies n'est qu'un monstrueux bain de sang.
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C'est avant tout une guerre de fantassin, menée par de petits groupes d'hommes. L'importance de l'encadrement prend ici toute sa mesure. Or globalement et sans que cela soit systématique, les Allemands peuvent compter sur un bon corps d'officiers subalternes et surtout, de sous-officiers, avec de nombreux vétérans.
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Si ramasser les blessés constitue une tâche dangereuse, récupérer les cadavres (Knochensammlung dans l'argot militaire allemand, c'est-à-dire le « ramassage des os ») peut se révéler tout aussi suicidaire, sauf à bénéficier d'une trêve accordée précisément dans l'optique de secourir les blessés et de recueillir les morts. Cette tâche est donc souvent celle des unités dis- ciplinaires. Parfois, comme ce fut le cas à Stalingrad, on force des civils à s'acquitter de la périlleuse entreprise, au péril de leurs vies, puisque les soldats soviétiques n'hésitent pas à les abattres Dans la mesure du possible, on n'abandonne pas les morts, pas plus qu'on ne les piège.
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Unité d'élite de la Wehrmacht, les divisions de parachutistes de la Luftwaffe sont potentiellement redoutables, non seulement en raison du caractère élitiste inhérent au volontariat et à la sélection des candidats ainsi qu'à la formation qui leur est prodiguée, mais aussi du fait de la puissance de feu en armes d'infanterie.
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La guerre des haies est devenue un des symboles de la bataille de Normandie. Le bocage offre certes aux alliés un avantage certain : la distance d'engagement entre chars est si faible qu'elle réduit à néant la supériorité des canons des Panzers ( sans oublier que la longueur du tube du Panther devient une gêne considérable dans un chemin creux).
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Bien qu’il soit ambitieux et consciencieux, Patton est en proie au doute. Il a peur de végéter au rang de simple soldat. « Je ne suis en aucune manière ni plus rapide ni plus brillant que les autres hommes, pas plus qu’ils ne me considèrent comme un leader », écrit-il à son père, en se comparant à Napoléon dont l’image d’Épinal le présente révéré par ses camarades à Brienne dès son plus jeune âge. Lorsqu’il atteint ses 19 ans en novembre 1904, il a l’impression que ce sont dix-neuf années gâchées, il n’a pas plus de valeur qu’un nouveau-né… La réussite des autres suscite sa jalousie. Vivre dans l’échec est pour lui le pire des enfers. Il tombe à une course de haies, et arrive le dernier, sa rage est telle qu’il préférerait être mort.
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Il y a des fusions de phrases, des passages éludés et une tendance à utiliser un nom propre lorsque Patton écrit « il ». Les temps des verbes ne sont pas respectés, de même que les choix faits par Patton quand il désigne quelqu’un par son nom ou son surnom (Eisenhower/Ike) ou quand il dit « Anglais » ou « Britanniques ». La question n’est pas de faire de la littérature : il faut être fidèle au texte d’origine. Qu’importe si Patton n’écrit pas dans un style soutenu : c’est le sien et ce sont ses mots qu’on veut lire. Par ailleurs, j’ai opté pour le tutoiement dans les échanges entre Patton et Eisenhower, les deux hommes étant amis et l’ambiguïté de la langue anglaise le permettant. Ma version est plus complète.
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Les opinions au sujet de Patton vont de l’adulation à une condamnation frisant la mauvaise foi, doublée d’une antipathie confinant à la caricature. Andy Rooney, de CBS, prétend que c’est parce que l’armée américaine avait peu de soldats de la trempe de Patton qu’elle a été en mesure de remporter la victoire. Pour certains, il y a une forme de folie chez lui. Pour beaucoup, ce général est une figure à respecter, mais elle ne donne pas pour autant envie de s’identifier à lui : on admire ses performances, beaucoup moins sa personnalité et son jugement. Cet homme est indubitablement le général le plus flamboyant de la Seconde Guerre mondiale.
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Patton est un homme de son temps et de son milieu. Ses parents et ses professeurs tiennent un rôle prééminent dans la formation de ses idéaux et de ses valeurs. Quand il écrit sur l’affrontement entre Carthage et Rome, il souligne que Carthage représente l’asservissement oriental et les démons qui y sont liés, tandis que Rome porte l’étendard de la liberté et incarne la pureté d’esprit.
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L’histoire militaire tient un rôle dans son éducation. Elle fait travailler son imaginaire et forge son esprit et son caractère. Elle est présente à travers les souvenirs de la guerre de Sécession et du Far West, pas si éloignés dans le temps. Sa proximité avec les célébrités de la guerre civile américaine explique sa fascination.
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Patton, en patriote convaincu et homme d’honneur, a le sens du devoir. Avide de gloire, son ambition est sans limites et, depuis son plus jeune âge, il est persuadé d’être destiné à laisser l’empreinte de son sceau dans l’histoire militaire. Initiateur du développement de l’arme blindée aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale, il est reconnu comme l’un des pionniers de la guerre de mouvement au XXe siècle. Il a contribué à conduire l’armée américaine à la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale. Son apport aux campagnes majeures du conflit l’a propulsé au rang de mythe.
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Les Américains aiment les vainqueurs. Les Américains ne supportent pas les perdants. Les Américains méprisent les lâches. Les Américains jouent toujours pour gagner, ils ne supportent pas les perdants et méprisent les lâches. Les Américains jouent toujours pour gagner. C’est pourquoi l’Amérique n’a jamais perdu et ne perdra jamais une guerre, tout simplement parce que l’idée de perdre nous est insupportable.
Une armée vit et combat comme une équipe. Toutes ces histoires d’héroïsme individuel ne sont que des foutaises, et nous avons la meilleure nourriture, le meilleur équipement, le meilleur état d’esprit et les meilleurs soldats du monde.
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