Anna Stuart

Avant de parler de l’intrigue, je tiens à saluer le gros travail historique de l’auteure. Le hasard a fait que j’ai suivi une formation sur la Shoah, en Pologne, et que j’ai visité le camp d’Auschwitz-Birkenau au moment de ma lecture. J’ai donc pu apprécier la grande qualité de la reconstitution historique.



Dans ce roman, nous suivons Ana, une sage-femme chrétienne, ainsi qu’Esther, une infirmière juive, depuis la mise en place du ghetto de Lodz jusqu’aux lendemains de la 2nde Guerre mondiale, alors que la Pologne est ravagée. Dans l’enfer d’Auschwitz, elles sont chargées de mettre au monde des bébés qu’elles tentent de sauver par tous les moyens en développant d’ingénieuses stratégies, tout en essayant de survivre.



Le roman est inspiré de Stanislawa Leszczynska, sage-femme à Lodz qui a été également envoyée à Auschwitz. De multiples détails de son incroyable vie ont inspiré des scènes importantes du récit, même s’il ne relate pas sa véritable histoire.



Portée par une plume très fluide, imagée et agréable, l’intrigue, bien que dure et bouleversante, est addictive. Les héroïnes, ainsi que toute la galerie de personnages confrontés à la violence des nazis, sont belles dans leur abnégation, leur force et leurs failles. La fin laisse présager un tome 2 aussi prenant que celui-ci.



Pour conclure, je ne peux que recommander ce roman historique émouvant et passionnant.

Je tiens à préciser que c'est la première fois que je lis un livre sur un thème aussi dur, et la première fois que je me penche sur cette période de l'histoire. Je ne peux donc pas comparer cette lecture à d'autres et je pense qu'elle est adaptée pour une première.



Un roman magnifique qui ne tombe jamais dans la facilité du misérabilisme ou du pathos. C'est finement écrit, les personnages sont attachantes et fortes (puisqu'il s'agit majoritairement de femmes) et l'annexe à la fin du livre est très intéressante pour remettre en contexte l'histoire et en savoir plus sur les recherches menées par l'auteure. On peut déplorer que l'histoire des tatouages soit finalement infime par rapport au reste, il aurait été intéressant que ce soit plus important, mais finalement, nous apprenons à la fin ATTENTION SPOIL qu'il n'existe pas de document officiel attestant du fait que ces tatouages aient aidé mères et enfants à se retrouver ensuite.



Je ne connaissais que très peu de choses sur les camps de concentration (en dehors de ce que j'avais appris à l'école), j'ai parfois ressenti une forte nausée en lisant certains passages. Il est difficile d'imaginer de pareilles scènes, et pourtant, la façon d'écrire est très juste et l'on sent que l'auteure y a été très attentive.



Enfin, même s'il existe une suite, je trouve que ce livre se suffit à lui-même et je ne sais pas si je poursuivrai ma lecture.

J'ai eu un coup de coeur pour ce roman. La thématique qu'il aborde peut le rendre difficile à lire puisqu'il s'agit entre autres du sort de bébés. La relation d'amitié entre Ana et Esther est magnifique et c'est ce qui porte ce livre. J'ai rarement été aussi touchée par des personnages. Ce roman est très bien écrit, avec respect et intelligence. Une réussite !

La sage femme d'Auschwitz Birkenau, c'est Ana, catholique déportée pour avoir intégrée la Résistance. Elle va assister plus de 3000 femmes à mettre au monde leurs bébés dans les conditions déplorables de ce camp de concentration avec l'aide précieuse d'Ester, la youpine. 3000 bébés...0 bébé mort né...65 survivants. Le 1er bébé qu'Ana va mettre au monde est une petite fille que la Kapo va noyer dans un seau d'eau froide avant de jeter son corps inerte dans la boue.

Les nouveaux nés non juifs étaient tatoués et considérés comme détenus des camps mais n'étaient maintenus en vie qu'une à deux semaines. Les bébés juifs étaient tués à la naissance, sauf les blonds, qui eux étaient germanisés : ils étaient retirés à leur mère et confiés à des familles allemandes pour le repeuplement du pays.

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Ce roman, c'est aussi l'enfer d'Auschwitz Birkenau, mais difficile d'imaginer que l'enfer puisse être aussi ignoble et dépourvu d'humanité. Ana et Ester finissaient par contempler avec envie la fumée sortir du four crématoire. En août 1944, les SS demandaient aux nouveaux déportés d'accrocher leurs vêtements à une patère numérotée, leurs donnaient une serviette et un savon pour les faire entrer docilement dans les chambres à gaz. Le ciel se remplissait alors de fumée et de cendres d'humains. Et quand le danger immédiat de se faire tuer s'éloignait, ceux du froid, de la maladie et de la faim menaçaient tout le camp. Pourtant, Ana et Ester gardent l'espoir de voir les grilles principales s'ouvrir pour rejoindre l'arc en Ciel. Rester en vie était leur seule arme.
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Critiquer ce roman n'est pas une chose facile.



Stanislawa Leszczyñska est la sage-femme polonaise qui a inspiré à l'auteure les personnages d'Ester et d'Ana.



La sage-femme d'Auchwitz raconte comment ces femmes ont donné naissance aux bébés des prisonnières dans ce camp où des atrocités ont été commises par les nazis.



Bien qu’il y ait des histoires d'amour dans ce récit, pour ma part, la sororité, la volonté et la force dont ont fait preuve ces femmes ont pris toute la place.



J'ai aimé ma lecture qui fut d'autant plus bouleversante que j'étais consciente que je lisais une version très éducolorée des faits réels.

Ana et Ester. Je ne suis pas prête de vous oublier. Je savais que lire l’histoire d’une sage femme à Auschwitz serait atroce. Une femme pour donner la vie là où les nazis voulaient la détruire ? Inimaginable ! Et pourtant, comme j’étais loin de la réalité historique dont s’est inspirée Anna Stuart. Les chiffres évoqués lors du roman m’ont fait froid dans le dos, vraiment je n’y croyais pas… Autant de bébés pour autant de drames.



Mais c’est à Lodz que nous faisons la connaissance de ces formidables héroïnes. Ester, jeune femme juive, se marie sous le regard de celle qui l’a mise au monde, une vingtaine d’années plus tôt : Ana. Les deux femmes sont très vite séparées par l’arrivée d’Hitler et des nazis. Ester sera cantonnée dans ces atroces ghettos qui ont vu le jour partout en Pologne (et dont David Safier avait déjà si bien parlé dans 28 jours). Mais la solidarité et la résistance se mettent vite en place. Ester devient la sage femme du ghetto, formée à distance par Ana dont la famille fera tout ce qu’elle peut pour aider de nombreuses personnes à fuir le ghetto.



Ce début de roman était déjà dur… puis il y a Auschwitz. Et c’est dès le premier jour sur place des scènes atroces pour Ana et Ester. Mais elles sont ensemble, comme une mère et une fille et la survie sera leur moteur, leur plus belle motivation. Je reprenais mon souffle après ces passages d’une atrocité et d’une cruauté sans nom. Et je n’en étais que plus admiratives pour les femmes qui ont vraiment vécu cela, un accouchement dans ces conditions épouvantables alors que leurs corps étaient déjà sans force, des bébés qui leur étaient retirés immédiatement et le retour à des travaux usants alors qu’elles n’étaient pas remises.



Malgré l’horreur, Ester va avoir une idée, sortie dont ne sait où, une idée pour l’après, pour la survie, pour l’espoir. Moi qui suis maman, j’avais beau reconnaitre le génie de ce qu’elle a imaginé, je ne pouvais pas me transposer à sa place. C’est innommable pour moi d’imaginer qu’on puisse me retirer un bébé venant de naitre. Pourtant c’est arrivé et le chiffre fait froid dans le dos.



Anna Stuart va nous surprendre jusqu’au bout avec cette histoire, dans l’après guerre, là où il faut avancer, se reconstruire. Mes larmes ont coulé alors, je ne pouvais pas lâcher ces héroïnes sans m’émouvoir une dernière fois de leur destinée. Ce roman est l’un des plus poignants que j’ai pu lire ces dernières années. Mais il est oh combien nécessaire !
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Il y a des rencontres qui pourraient être belles si seulement elles se déroulaient à d’autres endroits, à d’autres époques...



1er septembre 1939, Ester jeune Polonaise tombe sous le charme de Filip. S’ils réussissent à se marier, l’Histoire va venir les séparer. L’Allemagne envahit la Pologne.



Ester est envoyée à Auschwitz. Pour faire face à ces camps de l’horreur, Ester va pouvoir compter sur Ana. Sage-femme, Ana doit mettre au monde des bébés dans le pire endroit qu’il puisse exister. Les deux femmes, très liées car c’est Ana qui a mis au monde Ester, vont se serrer les coudes pour tenter de survivre et donner un peu d’espoir aux mères qui accouchent. En tatouant les bébés avec le numéro de leurs mères déportées, elles espèrent qu’un jour elles puissent retrouver leurs enfants...



Les histoires qui se déroulent pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui sont inspirées d’histoires vraies réussissent toujours à me bouleverser. Celle-ci est particulièrement éprouvante.



Il est question de donner la vie là où des milliers de personnes la perde.



Quand on ouvre ce genre de livre on sait d’avance qu’il faut se préparer à être secouée par les horreurs du passé. Les passages se déroulant dans l’enfer du camp sont difficiles.



Malgré tout, les deux femmes apportent beaucoup de douceur et d’espoir. Avec leur courage et leur détermination elles sont très inspirantes et forcent à l’admiration et au respect.
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Coup de cœur pour ce livre inspirée d’une histoire vraie.

Cette histoire décrit l’horreur qu’Esther et Ana pendant cette guerre mais il y a un véritable message d’espoir.

Elles vont se battre pour s’en sortir mais aussi pour aider tous les bébés et les leurs mamans à se retrouver lorsqu’elles seront délivrées.

Malgré le grand nombre de livres lus sur cette période historique, on découvre un nouveau pan de l’ignominie des camps, les bébés qui sont nés là bas, arrachés à leurs mamans quand ils ne sont pas morts.

C’est une histoire extrêmement bien écrite, bien documentée. Une histoire poignante, émouvante.

Une suite existe #lasagefemmedeberlin qu’il me tarde de lire.

Coucou tout le monde !

Attention, sortez les mouchoirs

Chronique sur un roman poignant

&#xNaNLa sage-femme d'Auschwitz par chez Anna Stuart chez city



Je l'avais acheté à sa sortie et il m'attendait sagement sur son étagère et puis il est sortie récemment en forma poche, je n'ai pas pu résister, c'était son tour.



C'est l'histoire d'Ana, catholique et sage-femme, et d'Esther, jeune femme juive, sage-femme à en devenir qui vont ensemble s'unir pour mettre au monde et sauver les bébés nés de ces femmes prisonnières d'Auschwitz. Nous suivrons, le courage de ces deux femmes qui se battront jusqu'à la fin pour l'espoir, l'amour dans un monde empreint de cruauté.



Le livre est coupé en trois parties, chapitres avec la vie à Lodz avant-guerre, ensuite à Auschwitz-Birkenau et terminé là où tout a commencé à Lodz après la libération des camps. alternant des chapitres fluide entre Ana et Ester.



Un roman poignant, déchirant par tant de barbarie, je sais bien qu'il y a eu tant de cruauté pendant la guerre, mais se dire que tout cela a vraiment existé me soulève le cœur au plus profond. J'ai lu pourtant de nombreux livres sur la Seconde Guerre mondiale, mais je suis toujours autant révoltée par ce qu'est capable l'homme, par son ignorance, sa cupidité, son panurgisme et sa cruauté.



Malgré tout cette barbarie, il y a toujours cette note d'espoir, l'entraîne, l'amitié, l'amour qui bouleverse tout ! Qu'on est capable malgré les atrocités de se relever et de continuer, de vivre, de survivre.

Ce qui m'a tenu en haleine, c'est l'amour, ces retrouvailles, que l'on espère positive.



Un récit, romancé, historique, très bien documenté, avec respect, avec ce devoir de mémoire pour ne jamais oublier.

Par rapport à toute cette sauvagerie, le fait que le livre soit romancé, cela donne des scènes, moins brutes, plus édulcoré, face aux atrocités et les conditions vécues, à ceux que je pouvais m'attendre. L'auteure a su retranscrire parfaitement certains faits historiques avec le ghetto de Varsovie, le projet Lebensborn avec la germanisation bébés, les camps d'extermination Auschwitz, Birkenau.



Un magnifique hommage à mon sens d'Anna Stuart à cette sage-femme polonaise qui a réellement vécu : Stanislawa Leszczynska sainte et courageuse qui a su braver les interdictions et survivre face à toutes les monstruosités qu'elle a subies.



Malgré la noirceur qui en ressort, ce livre est un magnifique message d'espoir, de bravoure et d'amour.



La suite à découvrir avec "la sage-femme de Berlin" qui m'attend sagement sur l'étagère.



Vous l'avez déjà lu ?

J’ai adoré cette lecture, difficile de parler de coup de cœur tant le sujet est dur mais cette histoire inspirée de faits réels est incroyable.

Bienvenue dans le camp de l’horreur où nous suivrons Ana et Ester qui se soutiendrons pour survivre et pour apporter un peu de réconfort à toutes ces femmes enceintes emprisonnées.

Je préviens pour les âmes sensibles que certaines scènes sont abominables et mon petit cœur de maman a bien souffert pendant cette lecture.

Mais au milieu de cette horreur, il y a l’amour, l’entraide et le combat de toutes ces femmes, ces mères qui grâce à Ana et Ester gardent l’espoir d’un jour retrouver leur bébé. C’était bouleversant.

Je me suis beaucoup attachée à ces deux héroïnes qui m’ont beaucoup ému et j’ai hâte de les retrouver dans la suite sortie récemment.

On y suit deux femmes qui vivent en Pologne, lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ana, sage-femme, et sa famille. Puis Esther, qui vient de se marier, et qui est infirmière.



Ces deux femmes vont être déportées à Auschwitz Birkenau.



On y voit toutes les atrocités de la guerre, les mensonges, les menaces, la discrimination, la peur, la mort...

Mais on voit aussi la solidarité, les croyances, l'amour, l'amitié, le métier de sage femme, celui de tailleur, la bravoure, le courage, le programme Levensborn.



Dès les premières pages, on est happé par l'histoire de ces deux femmes qui est incroyable.



Ce livre c'est :



La dévotion et le courage de familles ou d'amis qui vont tout faire pour protéger les leurs

Le métier de sage-femme dans les camps de concentration de Auschwitz Birkenau, et les actes de bravoure qui ont eu lieux après les naissances pour que leurs mères récupèrent leurs enfants après la guerre

L'horreur de la Seconde Guerre Mondiale, les atrocités des conditions de vies et d'exécutions d'un nombre effroyable d'humains morts durant celle-ci, que ce soit femmes, enfants et hommes.

L'amour qui triomphe des horreurs vécues pendant la guerre, et quelques belles déclarations amicales et amoureuses

La guerre vue depuis la Pologne. Puis ensuite au camp de Auschwitz Birkenau

Une période atroce, où cependant les actes de gentillesse, de bienveillance, de protection, de respect , d'amour et d'amitié, ont aider certains à survivre à cette guerre

À l'espoir de retrouver leurs disparus

Au changement de vision sur la vie, la notion de bien et de mal, de confort, de besoin, de respect



Je me suis énormément attaché à Anna et Esther, qui sont des femmes de caractères et admirables, on a du mal à terminer le livre et les quitter.



Un énorme coup de cœur, de part son histoire avec des bouts d'histoires vraies, de ces deux femmes et leurs proches, qui sont si courageux

La Sage-Femme de Berlin, la suite de La Sage-Femme d'Auschwitz.



Une histoire à lire.

Pour le devoir de mémoire.

Pour les inconditionnels de romans historiques.

Pour le côté profondément bouleversant, romanesque et bourré d'espoir que le destin de ses personnages.



Ester, Filip son mari.

Et la vie qui vient.

La vie qui va...



Il est difficile de parler de cette histoire sans vous dévoiler les secrets du premier tome.



Sachez que vous allez plonger dans les années 60 à Berlin au temps de la guerre froide.

Dans un univers où la Stasi a remplacé les régimes d'antan.



Un univers rempli de questions pour chacun.

Que s'est-il donc passé à l'époque à Auschwitz?



Allez donc à la rencontre d'Ester et Filip.

Mais aussi d'Olivia, Kristen, Uli, Lotti, Gretchen & les autres.



Leur destin ne pourra que vous bouleverser.

Leur destin ne pourra que vous passionner.



Il est de ces familles qui sont hors norme.

Les liens du sang

Les liens du coeur

Des coeurs battants.

Des familles quand même.

Malgré les coups du destin.



Lorsqu'un matricule sous l'aisselle d'un bébé devient source d'espoir.

41400

Le matricule d'Ester Pasternak à Auschwitz.

41400

Le matricule quelle n'aura de cesse de chercher toute sa vie durant.



Lorsque Berlin se coupe en deux.

Journée funeste.

Une frontière, une démarcation entre l'Est et l'Ouest?

Un grand ghetto pour Ester.

Si l'on ne peut pas traverser, ni plus ni moins qu'un grand ghetto.



Lorsque le destin s'acharne

À séparer ceux qui s'aiment.

Lorsque les barbelés, les soldats et leurs fusils font leur retour.



Un roman choral.

Kristen

Olivia

Allez donc à leur rencontre.



Vous allez vibrer, espérer.

Vous émouvoir, vous passionner.

Vous ne pourrez que les aimer.

Ces deux jeunes filles qui prennent leur destin en main

Et nous offrent de l'espoir par delà le temps!



Être mère

Est ce mettre au monde?

Est ce élever un enfant?

Lorsqu'à la fin

L'amour triomphe

C'est tout ce qui compte.

Avoir un foyer dans son cœur.



Le mal ne peut pas persister.

Si de bonnes personnes s'y opposent.

Tirer les leçons du passé...

Voilà le message de ce roman magnifique.

Bouleversant. Solaire.

Poignant et rempli d'amour et d'espoir!
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La sage femme d'Auschwitz



Ici on va suivre Esther jeune infirmière juif, polonaise et Ana sage femme chrétienne et polonaise qui vont être envoyé dans les camps de Birkeneau.



On va suivre leur quotidien dans les camps pendant les années de guerre.



Une lecture touchante, des descriptions parfois longues, des sévices atroces, de l'espoir, de l'amour et beaucoup de bienveillance, d'empathie et de résilience de la part de nos deux héroïnes.



L'autrice s'est grandement inspiré de fait réel et ce livre est un devoir de mémoire pour ne jamais oublier.



Esther et Ana sont deux femmes forte et courageuse qui vont rester humbles et droites malgré les sévices, malgré la guerre et les horreurs de celle ci. J'ai adoré leur relation malgré tous ce qui va leur arriver ; bienveillance, aide, complicité, partage. Que de belles valeurs alors qu'elles vivent l'enfer.



C'est un livre poignant qui m'a retourné et prise aux tripes à plusieurs reprises on y lit des passages bouleversants.



Une lecture que j'ai apprécié et que je recommande pour les lecteurs.rices qui aiment ce genre de roman historiques.

Si je vous dis qu'il y avait une "maternité" à Auschwitz...

Si je vous dis qu'une femme à mis au monde plus de 3000 bébés durant sa captivité...

Difficile d'y croire....

Difficile de mettre des mots sur autant d'horreur...

Difficile de formuler mon ressenti...



Une lecture passionnante, tirée d'une histoire vraie, ou les émotions se bousculent. Horreur, révolte, choc, stupéfaction...mieux vaut avoir le cœur bien accroché...

Je n'avais jamais rien lu au sujet des bébés juifs germanisés ou tatoués...

J'ai découvert une histoire glaçante...



Grâce à une plume fine, juste et puissante, l'auteure nous transporte au cœur de l'horreur. D'un ghetto en Pologne au tristement célèbre camp d'Auschwitz nous voilà embarqués au côté de deux femmes d'exception.

J'ai appris énormément de choses, et l'histoire des camps prend ici une autre dimension...

Comme quoi, l'horreur n'a pas de limite...



Au-delà des descriptions de la vie dans le camp et de ses abominations, l'auteure met l'accent sur les relations humaines, l'entraide, l'empathie, l'altruisme, le courage, la force et l'espoir.



Un roman lourd et dramatique mais que j'ai adoré.

Les notes de l'auteure en fin de roman sont justes parfaites pour clarifier et mettre de la lumière sur certain point.



Bouleversant et magistral

Je n'en dirai pas plus sur le contenu de l'histoire....

Il faut le lire pour comprendre...

Il faut le lire pour rendre hommage à tous ses bébés et leurs mamans....❤❤❤



"Notre seule arme, c'est de rester en vie"

Une lecture difficile, forcément. Les horreurs de la guerre sont présentes tout au long du roman, et on doit souvent poser le livre pour respirer. Et se demander : mais comment de telles atrocités ont pu être perpétrées ? Il y a quelques faits historiques intéressants, on sent que le travail de l'auteur est plutôt bien documenté. Cependant, j'ai trouvé le roman un peu trop long et l'écriture un peu trop simple. Une bonne lecture, sans plus.

Ce roman est tiré d’une histoire vraie et est donc particulièrement émouvant. Nous voilà en Pologne, à Lodz, le 1er septembre 1939. Nous faisons la connaissance avec Ana, sage femme aguerrie, et avec Ester, jeune femme d’origine juive qui vient tout juste de se marier avec Filip, son amoureux, le jour où les soldats allemands envahissent la ville. À partir de là, ce sera une lutte pour conserver sa vie, sa dignité d’être humain en survivant dans le ghetto ou en tentant d’aider ceux qui y sont cloîtrés. Puis ce sera Auschwitz, l’horreur, la déshumanisation de masse et au milieu de ces morts vivants, Ana et Ester vont s’occuper des femmes qui sont enceintes, les accoucher avant que leur enfant ne leur soit arrachés par les nazis.

Et si ces deux femmes parvenaient à résister à leur façon en tatouant ces enfants du même numéro que portent leurs mères?

Une histoire terrible, qui remue bien évidemment. Elle m’a replongé dans les souvenirs que j’ai gardés de ma visite à Auschwitz avec mes parents. J’avais 16 ans et les images de ce que j’ai vues la bas sont gravées dans mon esprit pour toujours.

Cette histoire est le reflet de tellement de familles en Allemagne après guerre . Des pères emprisonnés car anciens SS , des orphelins, des enfants nés d’horreurs…. Ester cherche sa fille, Pippa qui lui a été arrachée à 4 jours de vie à Auschwitz. Et puis le Mur de Berlin érigé violemment en 1 nuit , qui sépare de nouveau, qui tue, qui trie et arrache des familles…. Ce récit m’a jeté au visage des images que j’avais adolescente de cette chute du mur , de ces gens dansant dessus, de ce violoniste, de ceux qui voulaient en conserver un morceau pour l’histoire. Aujourd’hui les murs sont numériques, nous sommes en 2024 est la guerre nucléaire est au cœur de toutes les menaces…. Le tout comme en 1961 orchestrer par des dirigeants des 4 coins du globe qui eux sont protégés, au chaud et bien nourris… et photoshoper frappant dans des sacs de boxe ….. Avons nous si peu de mémoires ?

-- La Sage Femme de Berlin - Anna Stuart



- Dans l'enfer d'Auschwitz, Ester donne naissance à une petite fille blonde, Pippa, dont elle tatoue secrètement le numéro de déportée pour la retrouver après la guerre. Des années plus tard, Ester, enfin libre, s'engage dans une quête désespérée pour retrouver sa fille perdue, sans succès. Nous sommes en 1961 et nous suivons la vie de deux jeunes femmes :

- Olivia qui a été adoptée par Ester et Filip, vit avec ses petits frères en Allemagne de l’Est

- Kristen vit à Berlin avec sa mère et son petit frère et découvre les secrets et conséquences de la guerre sur sa famille.



- Les personnages sont bien travaillés, avec des caractères bien développés ; Ester est toujours aussi forte, courageuse et déterminée, son mari Filip est son pilier et un soutien infaillible. Olivia et Kristen évoluent chacune de leur côté du mur et vivent leurs propres luttes et espoirs, des aspirations de leur génération.



- L’autrice entrelace leurs histoires avec une plume fluide, sensible et addictive. Les chapitres, alternant entre les perspectives d'Olivia et de Kirsten, entre mai et décembre 1961, et parfois revenant dans le temps avec Ester, créent un récit riche où nous sommes plongés dans la vie, les ressentis et les émotions des personnages. Les nombreux dialogues rendent l’histoire dynamique. Les descriptions détaillées des lieux et des ambiances nous emmènent au cœur de Berlin divisé entre les influences de l’Est et de l’Ouest.



-Grace à ses recherches historiques précises, elle nous décrit la guerre froide dans une ville partagée entre le socialisme austère de l’est et le capitalisme florissant de l’ouest, où le mur devient le symbole de la division et de l’oppression.



-L’histoire reflète bien les divisions idéologiques, politiques et humaines de l’époque. De manière captivante et poignante, elle mêle habilement les événements historiques avec les émotions intimes des personnages.



-Le roman explore la résilience humaine face à l'adversité et l'importance de l'amour familial. Il soulève des questions sur l'impact des régimes totalitaires sur la vie des individus et souligne l’importance de la mémoire et de la lutte pour la liberté.



-C’est une lecture bouleversante, passionnante et instructive. Anna Stuart a un réel talent pour entremêler évènements historiques et histoires personnelles touchantes. Elle m’embarque à chaque fois dans un tourbillon d’émotions. Ce roman est un coup de cœur ❤️


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Encore un roman sur ce thème? Oui car cela m'intéresse de voir les différents aspects et vécus des personnes qui sont passés par les camps. C'est surtout un récit sur l'entraide alors qu'elles seront au cœur de l'enfer.



Nous partons à l'époque où la Pologne va être envahie par l'Allemagne. Un couple s'aime et est sur le point de se fiancer mais voilà, Ester et Filip sont juifs et tout va changer dès septembre 1939. C'est une destinée sombre qui les attend car ils seront parqués dans le ghetto de Lódź. C'est là que va commencer l'extermination des juifs qui seront envoyés à Auschwitz Birkenau. Séparés, cette infirmière va se retrouver avec une sage femme de profession catholique, qu'elle connaît car c'est elle qui lui a donné naissance. Anna est soupçonnée de résistance et sera déportée avec Anna. Là-bas, elles vont œuvrer ensemble pour effacer cette noirceur, cette peur et ces atrocités dont elles seront témoins. L'union fait la force mais ce sera au péril de leur vie qu'elles vont tout faire pour qu'elles restent fortes et puissent survivre aux camps.



Elles donneront aussi naissance à de nombreux enfants mais elles seront en plein chaos, plein cauchemars, face à des être dénués de toute humanité qui ne reculeront devant rien pour imposer leur doctrine et asséner la mort. Donner la vie sera symbole de souffrance, de culpabilité car on sait bien que si le bébé naissait, un sinistre sort les attendait. Souvent, c'est dans les ténèbres que se crée les amitiés les plus fortes, la solidarité la plus intense. Le personnage d'Anna est inspiré de faits réels et on sent que le travail de recherches a été important. On ne nous cache pas la réalité, qu'on connaît peut être, qui est horrible, sachant que sur les 3000 naissances qu'elle a réalisées, 2500 nouveaux nés n'ont pas survécu par manque de nourriture, froid ou parce qu'ils ont été noyés.



Une nouvelle fois, les larmes ont coulé car le devoir de mémoire est certes important mais le manque d'humanité et l'injustice totale subis par les juifs à cette époque est incroyable. Un récit poignant qu'on ne peut et qu'on ne doit pas oublier.
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L’an dernier je vous confiais mes émotions à la lecture de La sage-femme d’Auschwitz, une lecture poignante et dramatique. Retrouver Ester un an après, c’était forcément une attente forte. Mais vous le savez, il faut se méfier des attentes et il faut se méfier des suites. On n’y trouve pas toujours ce que l’on en imaginait. Et ici il y a un bémol justement, pour moi, dès le titre du roman (qui est bien celui de la version originale : The midwife of Berlin). On s’attend à retrouver Ester dans son métier de sage-femme et un prologue fort s’ouvre en ce sens mais la suite est toute autre.



Anna Stuart a décidé de nous faire retrouver ses personnages oui mais pas que, elle leur réserve de nouvelles embûches dans une vie qui a pourtant été déjà si dure et elle nous livre, à nous, par la même occasion, une leçon d’histoire. J’ai beaucoup aimé parce que c’est un thème qu’on lit peu, parce qu’il m’a éclairée sur une période que je ne connais pas très bien.



Ester ne sera pas au cœur de ce roman, place à la seconde génération : Olivia, la fille d’Ester, jeune athlète qui s’entraine pour les jeux olympiques et Kirsten, berlinoise qui travaille dans un café. Nous sommes en 1961, Olivia, jeune adulte, découvre enfin le passé que ses parents lui ont toujours caché et elle est très vite décidée à retrouver le bébé qu’ils ont perdu. De son côté, Kirsten va revoir son père, cet ancien nazi qui va lui faire de curieuses révélations. Il y a peu de suspense pour nous dans cette première partie du roman, on devine ce qui va se passer mais on l’espère et on l’attend : le bonheur des personnages auxquels on est déjà attachés.



Mais, en toile de fond, l’après guerre des allemands n’est pas si doux et les tensions grondent entre la partie soviétique sous politique socialiste et la partie américaine de Berlin. On sait ce qu’il va survenir et on espère que cela ne touchera pas trop durement nos personnages mais ce serait bien évidemment se tromper alors même qu’elles vivent justement à la limite des quartiers de Berlin qui vont être coupés par le Mur. C’est alors une course pour rester libre de vivre comme on l’entend qui va animer nos héros et, pour nous, une quête d’une famille unie et heureuse. Happy end ou non ? Je vous laisse le découvrir !
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