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EAN : 9782080450708
336 pages
Flammarion (01/05/2024)
4.12/5   725 notes
Résumé :
Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre.
Elle est écorchée et mordante.
Il est rêveur et intranquille.
Elle est conseillère funéraire.
Il est romancier.
Elle vient de perdre son père.
Il cache sa plus grande blessure.
Elle est en retard. Il est en avance.
Ils ont pourtant rendez-vous.

Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi compte ces instants ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (128) Voir plus Ajouter une critique
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sur 725 notes
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C'est dans la salle d'attente de son psychiatre qu'Elsa croise pour la première fois Vincent. Elle était en retard pour ce rendez-vous hebdomadaire qui l'aide à faire le deuil de ce père qui lui manque tellement. Lui était en avance, mais le premier échange entre ces deux écorchés de la vie s'avère tout sauf amical…

Afin d'aborder deux sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur, Virginie Grimaldi livre deux personnages qui sont un reflet d'elle-même. Il y a d'une part cette femme qui vient de perdre son père et qui permet à l'autrice de partager son chagrin et les nombreux souvenirs liés à cet être cher qu'elle vient également de perdre. Il y a d'autre part cet écrivain à succès, conscient de ne pas livrer de la haute littérature et ayant du coup beaucoup de mal à comprendre sa propre notoriété, qui permet à l'autrice de partager ses joies et ses doutes d'écrivaine, tout en nous plongeant dans le monde cruel de l'édition. En partageant ces deux facettes d'elle-même avec ses lecteurs, elle fait sans doute de ce dixième roman le plus personnel de tous.

Au fil des chapitres, le lecteur découvre donc progressivement toutes les failles de ces deux personnages qui se livrent à un psychiatre particulièrement taiseux. En se focalisant trop sur ses deux personnages, Virginie Grimaldi relègue malheureusement l'histoire au second plan, proposant une première partie de roman un peu trop décousue et non dépourvue de quelques longueurs. le lecteur a certes envie de découvrir le drame qui a frappé Vincent, mais a surtout le sentiment de tourner un peu en rond en attendant un dénouement finalement assez prévisible. Heureusement que le métier d'Elsa permet d'insuffler cette bonne dose d'humour et de légèreté qui font tout le sel des romans de Virginie Grimaldi. Sans oublier ce romancier qui ne se prend pas trop au sérieux et qui permet au lecteur de retrouver toute l'auto-dérision dont l'autrice sait faire preuve et qui ne manque jamais de faire sourire.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure.
Elle est en retard. Il est en avance.
Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre.
Ces instants fragiles sont à l'origine d'une rencontre improbable qui n'était pourtant pas placée sous les meilleurs auspices :
“- Je sais que ça ne se voit pas de prime abord mais je suis souvent très con
- Détrompez-vous, ça saute aux yeux.”

Nous découvrirons les failles de ces deux personnages qui se livrent au psychiatre.

Elsa, conseillère funéraire, défend avec ferveur une littérature élitiste : “un écrivain est un orfèvre, tout est pensé, pesé”, alors que Vincent, écrivain à succès se montre désenchanté : “je trouvais grotesque toutes ces analyses de textes. On prête aux auteurs des intentions qu'ils n'ont sans doute jamais eues.”

Dans une mise en abyme, Virginie Grimaldi prête à Elsa des propos qu'elle a dû entendre : “L'engouement pour ce genre de littérature, si l'on pouvait l'appeler ainsi, la dépassait. Certains arguaient que ces histoires faciles, pleines de bons sentiments, permettaient au grand public d'entrer dans la lecture, mais, à ses yeux, il ne s'agissait ni plus ni moins que d'un nivellement de la culture par le bas.”
Elle fait tout du long des clins d'oeil au métier d'écrivain à succès, elle met dans la bouche de Vincent des mots, des saillies, des réflexions qui ont dû la ravir. Elle évoque le plaisir d'écrire, l'effet de la notoriété, le soutien des lecteurs, les critiques, l'écriture qui ressemble à un électrocardiogramme à la fin de la séance de dédicaces, l'échec et même le changement d'éditeur, sachant qu'elle vient de rejoindre Flammarion avec ce nouveau roman !
Le discours de Vincent à l'arrivée de Richard à la tête des éditions du Mascaret est édifiant : “ - et puis Richard, puisque tu m'en donnes l'occasion, je tiens à te remercier du fond du coeur pour tes mots. Nul n'ignore ta profonde sincérité, et je me réjouis d'être représenté par une personne qui considère les auteurs pour ce qu'ils sont vraiment : des artistes qui mettent leurs tripes dans leurs pages, et non des barils de lessive interchangeables. Dans ce milieu où l'euro fait loi, où les chiffres de vente cadrent les relations, il est précieux de se savoir soutenu par quelqu'un qui ne se soucie que de la qualité. Qualité des textes, qualité des rapports humains, qualité des conditions de travail de son équipe.
Richard jubile. Grâce à moi, tout le monde sait qu'il a la plus grosse. Je descends mon verre et poursuis.
- Je suis un peu long, donc je vais conclure. Richard, je déconnais, t'es qu'une merde, je quitte les éditions du Mascaret. Bonne fin de soirée à toutes et à tous ! “
Nul doute que Virginie s'est fait plaisir et a jubilé à l'écriture de cette scène de rupture.

Ce livre est très personnel : Virginie Grimaldi est à la fois Vincent, le romancier populaire et Elsa, la femme qui vient de perdre son père.
En note de fin, l'autrice dit à propos de ce livre : “Son écriture aura été aussi éprouvante que salvatrice. Il est né dans une période chargée de chagrin…”
Ceci donne une authenticité supplémentaire aux personnages.
j'espère simplement que ce qu'elle fait dire à l'écrivain ne se réalise pas : “Mais il n'y a que dans mes romans que je sais construire une histoire sans l'abîmer.”

L'écriture associe de la légèreté et des sujets émouvants,
une façon un peu dérisoire de dire les choses sans qu'il n'y paraisse.
Lorsque la romancière dresse le portrait de ces écorchés qui ont besoin de consulter, ce sont des sourires qui éclairent leurs peines.

D'aucuns diront : “mais c'est pas un peu feel good tout ça ? Cela ne vaut pas 3T”, distinction dont se vante un auteur intellectuel :
“- Télérama a attribué 3T à mon premier roman.”
Et auquel Vincent répond :
“- Félicitations. Moi j'ai eu deux 7 dans Télé 7 jours.”
Mais, peut-être, comme moi, serez-vous en empathie avec la fragilité d'Elsa et de Vincent, au point de ne leur souhaiter que le meilleur.
Ce livre viendra alors vous réconforter en enveloppant votre lecture de pudeur, de sensibilité et d'autodérision.

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C'est l'histoire de mouchoirs.  de ceux avec lesquels on essuie ses larmes et ceux avec lesquels on occulte les points sensibles .

C'est l'histoire de 2 âmes esseulées, Elsa et Vincent , dans une salle d'attente de psy, éprouvés et pour qui la vie n'est devenue que lourdeur . A priori , ils n'ont rien pour s'entendre, déjà en couple  avec leur souffrance. Emmurés. Et si d'autres points en commun émergeaient de ce binôme inattendu ?

Virginie Grimaldi , on va se parler franchement.

Quel est ton petit secret pour réussir ce défi improbable dans un même livre à  me, nous faire sourire,  rire,  pleurer en alternance ? Es-tu adepte de sor**llerie?! Tes mots, mon coeur les sni*fe. Ils nous ensorcèlent car sont ton terrain de jeu. Blague à  part , si tu es aujourd'hui la 2ème écrivaine la plus lue en France, et que ce livre se place actuellement numéro 1 des ventes,  ceci n'est ni dû à un hasard ni à un coup arrangé avec le destin . La vérité,  c'est que tu parles aux coeurs,  tu manies et joues avec les mots telle une magicienne, leur octroyant une profondeur et une évidence vues nulle part ailleurs , tu mets en phrases avec dérision et gravité tout à  la fois le moindre de nos ressentis et pensées même les plus fugaces,  tu navigues sur les émotions comme personne.

Ce livre, c'est à  mon sens le meilleur cru car le plus intimiste .

C'est un merveilleux hommage à toutes les personnes VIP de ta vie, notamment ton papa, tes enfants, ton mari, ton éditrice,  elles qui font aussi ce que tu es.

Clairement roman autofictif à  bien des égards,  Elsa-Virginie la maman , la fille , l'amie,  a montré à  Vincent -Virginie que quels que soient nos rôles,  quelle que soit notre renommée parfois vertigineuse, quand on va mal,  on va mal.

Ces 2 miroirs entités,  Vincent et Elsa , qui vont petit à  petit s'apprivoiser et fusionner pour s'apporter un souffle de légèreté et guérir ensemble , leurs rires ricochant sur les larmes et les amoindrissant.

Ce livre, au-delà de beaucoup d'humanité comme tu as l'art d'en distiller,  c'est la valse de la vie avec une vérité universelle : la vie appelle la mort. La mort, appelle la perte, le vide , le manque, la douleur,  la souffrance.  Ces protagonistes qui ne sont que l'entrecroisé de ton reflet , en tant que mère,  fille , autrice , et qui nous racontent tes émotions,  tes joies , tes difficultés dans ces rôles,  nous montrent cette facette si humble que tu as . Tu as déversé ton coeur pour nous abreuver de magnifiques morales : Profitons de nos aimés,  même avec leurs manies agaçantes avant de le regretter , autorisons-nous à aller mal et à  se faire aider . Et puis ....L'amour sous toutes ses formes guérit, plus grand que la vie, plus grand que la mort,  il est ce Tout . 

Merci Virginie pour cette thérapie qui , si elle a été aussi éprouvante que " cathartique", nous fait aimer la femme derrière l'autrice .

Bref, foncez vous délecter de cette beauté de nouveauté!

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Avant de commencer cette chronique de « Plus grand que le ciel », le dernier roman paru de Virginie Grimaldi, je voudrais faire un petit aparté sur l'humour. L'humour sauve de presque tout, de soi-même, des autres, et des aléas de la vie qui tantôt nous apportent de la joie (merci) et tantôt une immense tristesse. Virginie Grimaldi est semblable à nous tous, elle navigue dans la vie au gré des vents, parfois doux, parfois violents. Mais toujours, elle garde l'humour comme arme de création/riposte massive. Création pour ses romans, riposte pour ses détracteurs. Il n'y a qu'à la suivre sur les réseaux pour se rendre compte de sa capacité à tourner toute réflexion négative en drôlerie, et toute attaque en mots pour rire et faire rire. Elle possède aussi un pouvoir assez rare : celui de susciter fous rires et pleurs dans le même livre. La romancière la plus lue des Français a un phrasé singulier et une vraie propension à émouvoir. Qu'est-ce que la littérature sans émotion ? Sans passion ? Sans ébullition ? Ce n'est certainement pas parce qu'on aborde des sujets douloureux qu'on ne peut pas être drôle.

« Voilà, ça fait deux mois que mon père est mort, et c'est la première fois que je parviens à prononcer cette phrase. Vous pensez pouvoir m'aider ? », Elsa, dans le cabinet du psy. « J'ai beau le vouloir, l'espérer, ma batterie est à plat. C'est plus fort que moi, j'ai le coeur en hiver. », Vincent, dans le cabinet du même psy. « Plus grand que le ciel » raconte le chemin de vie de deux êtres qui se tiennent à l'écart de leur existence et la regardent passer. La première a perdu son père et ne parvient plus à vivre. le second est un écrivain à succès qui juge ses romans affligeants et se perd dans une impasse artistique. C'est dans la salle d'attente du docteur Chaumet qu'ils se croisent par accident. Puisqu'ils viennent ouvrir leurs coeurs et décharger leurs émotions, ils n'ont aucune envie de faire connaissance. Ils ne sont pas là pour ça. Ils s'irritent réciproquement de trouver l'autre là, cet autre qui vient déranger leur douleur.

Et pourtant, l'écrivaine nous a habitués à tous « Les possibles ». Au coeur d'une brûlure qui dévore les âmes, dotés d'un humour parfois noir, parfois grinçant, parfois décalé, Elsa et Vincent vont faire connaissance et laisser progressivement s'échapper les lésions de leur vie. « Avant, je gardais toujours mes émotions à l'intérieur, je les séquestrais, elles n'avaient jamais vu la lumière du jour. » Ils se hument, ils s'intriguent, ils se provoquent et s'étudient. Deux personnages qui, plongés dans l'obscurité de leurs pensées âcres, vont refaire surface dans le monde des vivants. Elsa, « Elle essaya de penser à autre chose, elle était devenue experte dans l'art du détournement de pensée, son cerveau était parsemé d'itinéraires bis, d'issues de secours, d'échappatoires. » Vincent, « Je suis un introverti, mon monde intérieur est vaste et peuplé. Je peux rester des heures, immobile, à laisser penser que je ne fous rien alors que je vis intensément. »

« Plus grand que le ciel » offre un regard honnête sur soi, chacun est libre d'accepter l'image que lui renvoie son miroir et d'aller chercher quelques vérités à l'intérieur de soi-même. Vincent, « écrivain en panne » ne manque pas d'intégrité lorsqu'il pose un regard critique sur ses romans. « (…) à vous je peux le confesser : sur mes sept romans, quatre sont nés sur les chiottes. » ou encore « On dit que j'écris des histoires pleines d'humanité, mais je ne crois plus en l'humain. Je nous trouve agressifs, lâches, cruels. Décevants. » Elsa a cessé d'exister à la mort de son père. Elle est en colère, elle déborde. Cette crue permanente l'empêche d'avancer, tant elle en veut à la vie et au monde entier. Si elle se retrouve dans le cabinet du docteur Chaumet, c'est qu'elle en a bien conscience.

Ces deux personnages, bloqués entre « Quand nos souvenirs viendront danser » et « Il nous restera ça » n'en sont finalement qu'un seul, une savante combinaison, de Virginie et de Grimaldi. Un peu de celle qui vient de perdre son père, et un peu de celle qui écrit. « Plus grand que le ciel » met en lumière l'opacité du deuil et l'abattement qui entrave la vie. « C'est d'une cruauté sans nom de voir s'éteindre quelqu'un qu'on aime, de pouvoir encore toucher ses mains, caresser sa peau, entendre sa voix, voir sa poitrine se soulever, sentir son souffle, recevoir son regard, de pouvoir s'en repaître, s'en gaver, en sachant que ce sera bientôt fini et que ce bientôt ne nous appartient pas. Il rejoindra le monde des souvenirs, le monde des absents. C'est d'une cruauté sans nom d'avoir rendez-vous avec la mort. de la savoir en chemin. de l'attendre. » Virginie-agonie, Virginie au tapis.

Mais « Plus grand que le ciel » est aussi une formidable occasion de parler de son parcours de romancière, la préférée des Français, celle qui a eu le cran de quitter sa maison d'édition pour manifester sa désapprobation, sans plan B (donc sans nouvel éditeur), mais avec le panache qui la caractérise « Je pense passer une annonce sur le bon coin », affirmait-elle alors. À travers Vincent, elle décortique le mythe de l'écrivain, « Les gens ont une image très romantique des écrivains, ils nous imaginent écrire à la plume, tard dans la nuit, parler en vers et boire du whisky, débarrassés de tout vil tracas du quotidien. Ma réalité est plus terre à terre et sans alexandrins. », l'hypocrisie de l'entre-soi et d'un milieu où il vaut mieux être publié dans la fameuse collection blanche et être encensé par une certaine presse spécialisée, que d'écrire des textes qui parlent aux gens. Grimadi-ironie, Grimaldi grandie.

Chaque année, je prends ma dose de douceur et de rires. Entre les pages, s'éveille toujours une mélodie qui me parle intimement tout en dédramatisant les côtés obscurs du quotidien. Grâce à l'humour, « Il est (toujours) temps de rallumer les étoiles » ! Ce que je viens chercher dans les romans de Virginie, et le trésor que j'y trouve n'appartiennent qu'à moi. Dans « Plus grand que le ciel », j'ai ressenti la délicieuse sensation de mieux connaître Virginie ET Grimaldi. « L'âme humaine était ainsi faite qu'on pouvait être un connard tout autant qu'un saint, selon l'angle du reflet dans le miroir. » Ne pas se prendre au sérieux est un art délicat. L'humour guérit vraiment de tout…
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"Plus grand que le ciel", c'est la rencontre entre Elsa et Vincent, chez le psychiatre. Une rencontre qui n'aurait pas dû avoir lieu, car Vincent est arrivé en avance à son rendez-vous alors qu'Elsa attendait son rendez-vous.

Elsa est conseillère funéraire, elle traîne sa tristesse depuis le décès de son père et elle n'arrive pas à s'en défaire malgré le temps qui passe. Vincent est un romancier à succès, ce qui ne l'empêche pas de douter de tout et surtout de sa personne. Il est totalement déprimé, il cache sa plus grande blessure à travers l'humour. Les chemins d'Elsa et de Vincent se croisent pour le pire comme pour le meilleur.

L'année dernière, j'avais découvert Virginie Grimaldi avec "Une belle vie" et j'en étais ressorti plutôt mitigé. Mais tout le monde a le droit à une seconde chance. "Plus grand que le ciel" est un roman d'amour entre rire et larmes, mais c'est surtout un roman sur la perte d'un être cher et le deuil à faire. Il faut dire que je me suis retrouvé il y a pas si longtemps dans la même position qu'Elsa (et de Virginie). Dernière les mots choisis par Virginie, tout sonnent vrai : sincérité, douceur, pudeur, humour, émotion.. Un roman où j'ai pu me retrouver, ce qui fait de ce roman, un coup de coeur !

Un roman personnel comme universel. Mais personnel car Elsa et Vincent sont Virginie, d'un côté le deuil et de l'autre la romancière, en abordant le thème de l'écriture, de l'inspiration, des relations avec les éditions, et on aime les quelques piques lancées ici et là sur le monde littéraire !

Virginie écrit comme pour figer le temps et les souvenirs avec un soupçon d'espoir qui transporte, qui bouleverse. Alors en déplaise à beaucoup, oui, j'ai aimé le dernier roman de Virginie Grimaldi car ses mots sont d'une sincérité rares. Merci Virginie !
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critiques presse (1)
Culturebox
27 mai 2024
Pas de doute, Virginie Grimaldi sait y faire ! On est touché par l'histoire d'une rencontre entre le rire et l'émotion de deux solitudes dans la peine.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
Ça m'a frappée quelques jours après la mort de mon père. Je me suis dit :" Il ne faut pas que je sombre, je dois rester debout." Même brisée par l'une des pires épreuves, mon but ultime était d'aller mieux.
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C'est d'une cruauté sans nom de voir s'éteindre quelqu'un qu'on aime, de pouvoir encore toucher ses mains, caresser sa peau, entendre sa voix, voir sa poitrine se soulever, recevoir son regard, de pouvoir s'en repaître, s'en gaver, en sachant que ce sera bientôt fini et que ce bientôt ne nous appartient pas.
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Le regard du médecin m'a soupçonnée d'être celle qui voulait en finir, j'ai eu le sentiment atroce de vouloir abréger la vie de mon père, alors que c'était tout le contraire. Même dépendant, même diminué, j'aurais voulu ne jamais avoir à me passer de lui.
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C'est une douleur presque physique un gouffre qui se creuse au milieu de la poitrine, juste là, et qui menace de m'avaler. J'ai le sentiment que seuls ceux qui ont perdu un proche peuvent vraiment comprendre.
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Je voudrais qu'il m'exaspère. Je voudrais avoir compris à temps que ces moments-là me manqueraient un jour, que dans ces conversations insipides se logeait son amour.
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