Pendant tes absences je continue de faire la fête, je continue de sortir tous les soirs en espérant toujours quelque chose de neuf, en espérant toujours un peu plus de la vie. Peut-être qu'un jour on finit par ne plus avoir cette sorte d'espoir, alors on arrête d'avoir cette énergie folle qui nous pousse à enchaîner les nuits blanches, à enchaîner aussi ces romances dérangées et intenses qui nous éreintent le cœur, peut-être quon arrête d'être addict aux stroboscopes et aux substances qui nous soulèvent un peu plus fort.
Je ne sais pas non plus s’il est l’heure d’aller dormir, d’aller boire un café avec Iris ou d’aller au travail. Car l’espace de la fête annule le temps. C’est un espace non-temps mais très espace. Très clos. Une clôture de l’écoulement du temps. C’est la nuit mise en boîte.
Dans le vide de la distance, on peut tout inventer. Trop d'espace libre à combler de nos désirs secrets.