Coucou !
Je suis de retour.
Avec toute ma haine, toute ma tristesse, tout mon désarroi, tout mon désespoir.
Mon commentaire sur le tome 3 de la Sélection n'est pas passé inaperçu et a été approuvé par plusieurs personnes dans une masse de commentaires positifs (vous pouvez le retrouver sur la première page de commentaires du tome 3 L'ÉLUE) : Il était juste destructeur. Totalement négatif. Totalement enragé.
Par contre, celui du tome 4 était positif, très positif : Kiera était remonté dans mon estime en nous offrant un roman complet (bien différent du 3 donc), avec des personnages attachants et une Sélection ayant le mérite d'être beaucoup plus batifolante (si vous voyez ce que je veux dire... avec America et Maxon, quand bien même Aspen et Kriss, on savait tous que ça ne pouvait finir autrement, la romance était tellement axée sur eux deux, sur leurs problèmes "de couple" - qui les poussait justement à s'éloigner de l'autre chercher du réconfort traître ailleurs, au détriment d'un triangle et d'un carré) donc avec plus de suspens. Je me suis donc dit que c'était bon, Kiera avait remonté la pente et appris de ses erreurs pourries pour nous donner un diptyque à la hauteur de nos attentes...
Eh bien, jeunes gens... Préparez-vous.
Après le commentaire de la haine sur la première fin de la saga : L'ÉLUE, voici le commentaire... bah de la haine 2.0 ! HAHA DES BARRES DE RIRES (NERVEUX) (ET DE PLEURS) !
GROS SPOILERS BALISÉS A VENIR (j'ai dit BALISÉS donc TU PEUX ENCORE RESTER, T’INQUIÈTE) ainsi qu'un lien avec la suite de ses dits spoilers, car mon commentaire est trop long malheureusement !
Eh oui, je vais encore spoiler ceux qui le souhaitent, car comment vous parler de quelque chose si on ne peut pas vous en parler entièrement ? Lisez le livre, aimez-le, détestez-le, et puis revenez. Ou alors, ne le lisez pas. Je vous jure, contentez-vous des 3 premiers tomes, de l'histoire d'America et Maxon, beaucoup plus belle et appréciable que celle de ce dyptique avec Eadlyn. La trilogie se suffit à elle-même plus que je ne l'avais pensé au premier abord. Et je suis sûre que je ne vais pas être la seule à le penser. Mais enfin bon, je disais : il y aura des gros spoilers, mais je vais tous baliser pour que vous pussiez lire la fin, au moins, et ce début (oui, ce début, vous pouvez le lire sans crainte). ↓↓↓
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Alors Kiera, réponds de nouveau à cette question (ça fait deux fois que je te la pose, et les suivantes aussi) : C'EST TOUT, KIERA ? HEIN ? HEEEEEEEIN ? T'EN REMETS UNE COUCHE ?????!!!! COMMENT PEUX-TU TERMINER COMME ÇA POUR LA DEUXIÈME FOIS ?!!!!!!
Ce roman est une perpétuelle désillusion. En effet, cette désillusion ne se contente pas d'être passagère, elle file à travers les pages, remplit chaque mot encré d'une émotion âcre, cruelle, augmente à chaque page tournée et chaque chapitre terminé, tant et si bien qu'à la fin elle continue à vivre en vous, à vous habiter, tellement qu'il est nécessaire de l'exorciser en un commentaire froid et virulent pour la rendre moins douloureuse et s'en désister légèrement. Elle ne se contente pas non plus d'être singulière, elle est faite de plusieurs choses, de plusieurs chemins d'écriture incompréhensibles, de plusieurs instants révoltants, de plusieurs choix stupides, d'UN CHOIX STUPIDE PARMI D'AUTRES, qui ensemble forme un grand TOUT, un TOUT aussi désastreux, aussi nul (oui, voilà, NUL est le mot, et je crois que pour une fois, il pourrait être suffisant - mais ne l'est pas parce que je continue, je dois continuer sur ma lancée), aussi décevant, aussi absurde, qu'il ne résulte de ce tome RIEN de positif. Oui, oui, RIEN. Dans le tome 3 il y avait des bons trucs quand même, mais là, que dalle.
Enfin si, un truc, mais ce truc quoique tellement important tellement beau tellement magique n'est pas positif. Vous savez pourquoi ?
Parce qu'Il n'a pas été choisi.
Parce que oui, je parle de quelqu'un. Et vous savez de quel quelqu'un je parle. On va y venir tout de suite car c'est le cœur même du problème, cœur entouré d'un amas de vaisseaux et capillaires sanguins (= le reste du problème, mais vous avez compris) :
Kile.
Alors, que dire de cette personne ? Que dire de tout ce qui est autour de cette personne ? Mon Dieu. Vous savez quoi ? Je me suis mise à pleurer. Je me suis mise à pleurer comme une enfant, comme une gamine, comme une conne même, à l'instant où j'ai compris que Kiera allait oser. Elle allait oser ne pas le choisir. Qu'on se le dise bien... Ouvrez grand les yeux, mettez votre cerveau en marche comme si vous étiez devant un problème mathématique de Terminale S et qu'il ne vous restait que 5 minutes pour le résoudre, et dites-moi : Pensiez-vous un instant qu'Eadlyn n'allait pas choisir Kile ? Qu'elle allait choisir Erik (je l'appellerai pas Eikko, parce que je m'en fous de lui et de son prénom) ? Toi, là, qui est #TeamErik ou #TeamPersonne, est-ce que même si tu avais beaucoup ou un peu d'espoir, même si tu pensais que ce serait possible ou probable (comme moi, et je l'admets), pensais-tu vraiment que ce serait RÉALISÉ ? Attention, je ne dis pas POSSIBLE, je dis FAIT ?
Non ? Oui, mais un peu, ce serait imprévisible ? Si tu as une de ces deux réponses, eh bien nous sommes d'accord. Et nous pouvons poursuivre.
Le fait que cela se soit produit, qu'Eadlyn ait choisi... le traducteur (oui, je suis sarcastique et cruelle quand ça me chante, et là ça me chante tellement fort que je ne peux faire autrement au risque d'avoir les oreilles détruites), en dépit de tout, en dépit de leur distance, en dépit du protocole, en dépit de Kile, en dépit de la Sélection entière, en dépit d'Henri amoureux d'Eadlyn, était tout ce que nous n'avons pas imaginé se faire. C'était tout ce que nous ne pensions pas que Kiera Cass aurait pu décider lors de son écriture. C'était tout ce que la majorité des lecteurs, pro-Kile, redoutaient et le faisaient savoir, tout en ayant l'intime conviction que c'était impossible, voyons. C'était tout ce qui n'était pas comme America et Maxon (j'y reviendrai)
Et pourtant, c'est ce qui est arrivé. Mais... Et ? Vous allez me dire : "c'est magique !, c'est incroyable !, c'est passionnant !, tant de suspens !, quel rebondissement !, je n'y croyais pas !, ils sont choux !, l'amour frappe là où on ne le pensait pas !, vive l'amour !, vive l'amour contre les règles établies par une société !, vive... ET MERDE ! (ah, le dernier, c'est moi qui le dit)
Et merde, c'est exactement ça. Parce qu'en fait, j'aurais pu. J'aurais pu apprécier ça. J'aurais pu apprécier leur amour, à ce Eikko dévoué et tendre, à cette Eadlyn au coeur froid mais au sang chaud, qui n'attend que ce traducteur (qui dès le départ, à son arrivée dans l'histoire, j'avais cru et pensé être vieux ou du moins trentenaire... c'est désolant... voyons Kiera, t'aurais au moins pu lui faire une description physique ! Même infime ! Même pour ça, t'avais la flemme, c'est ça ? Je vais t'appeler "l'auteure de la flemme".) pour amener ce sang jusqu'à son but. Pourtant, ça n'a pas été le cas. Leur romance est d'une stupidité sans nom. le problème ? le grand problème ? La rapidité.
On revient au même sentiment que dans le tome 3 : la déception quant au bâclage (ça se dit ?) de l'histoire.
Leur histoire, l'histoire en elle-même va beaucoup trop vite ! C'est d'une horreur ! Souvent, je vous jure j'y ai pensé pendant ma lecture, j'avais envie que ce récit se transforme en un élastique, me permettant alors de tirer, de le tirer jusqu'au bout sans jamais arrêter, tellement il était court ! Court dans la longueur mais aussi dans son développement, aussi bien dans les émotions, les évènements, la romance par dessus tout, et bien entendu, il en est évident, la fin ! (j'y reviendrai, j'y reviendrai)
Eadlyn et Erik ne se connaissent absolument pas. Ils n'ont jamais discuté plus de cinq minutes. Ils ont passé si peu de moments ensemble, et même si par deux fois (je crois) ils ont ressenti quelque chose, quelque chose de fort l'un envers l'autre, quand bien même il était le deuxième choix final possible après Kile, je ne comprends pas. Parce que comparé à ce qu'ont vécu Kile et Eadlyn ensemble, cette alchimie est une orange face à une pastèque. Kile semblait et était le choix évident pour Eadlyn. Tous deux se sont détestés pendant des années, ils se connaissent mais pourtant ne peuvent pas se blairer, et pourtant, par le fruit du hasard, ils ont été amenés à se découvrir l'un l'autre au-delà de leurs défauts respectifs. Leur premier baiser était juste magique. Il a totalement renversé la donne et a offert aux deux une nouvelle perspective de relation. Eadlyn avait besoin de Kile, de son soutien, de ses baisers, de sa bonne humeur permanente. Quand bien même elle ne voulait pas s'appesantir sur ses sentiments lorsqu'elle était avec lui, il était la porte de sortie, le réconfort et le refuge dont toute personne a besoin (et surtout dont a besoin l'héritière d'un royaume). Et elle tenait à lui, énormément, sans pouvoir l'admettre. Tous deux représentaient la romance la plus plausible mais aussi la plus belle et la plus touchante. J'aurais mais tellement aimé qu'ils continuent à se chamailler, à se découvrir, à s'embrasser en pensant que cela ne signifiait rien dans leurs coeurs, j'aurais aimé voir de la jalousie inavouée chez Kile envers les autres de l'Elite, un même Kile hésitant ne sachant pas que choisir entre ses projets et l'amour, une Eadlyn ne sachant pas s'ils étaient simplement des meilleurs amis, jusqu'à ce que l'un ou l'autre se rende compte que même si toute leur vie ils s'étaient détestés, ils n'étaient que des âmes soeurs, des âmes soeurs recouvertes chacune d'un voile opaque les empêchant de réaliser cette évidence. Oui, je suis d'humeur poétique, car réellement, j'aimais tellement ce personnage, Kile. J'aimais son humour, j'aimais son dévouement envers Eadlyn, j'aimais sa tendresse, j'aimais le fait qu'il n'était pas amoureux d'elle et ne voulait pas l'être, j'aimais qu'ils se chamaillent et se sentent tant proches de l'autre malgré tout, j'aimais imaginer l'histoire de leurs vies qui dès l'enfance étaient entrecroisées et puis maintenant enfin serrées l'une contre l'autre, par la force du destin. Qu'on se le dise, c'est tellement beau ! OK, OK, OK, c'est cliché, mais ET ALORS ? Kiera a justement voulu éviter ce cliché, je suis sûre que c'est la principale chose l'ayant poussé à se tourner vers Erik, ne pas faire comme dans toutes les romances et blablabla, mais merde ! C'était tout ce qu'on voulait, nous ! Parce que le cliché était bien fait, parce qu'il était beau, pas gnangnan, et même pas prévisible en fait parce que je vous jure que j'ai douté du choix d'Eadlyn du début du tome 4 jusqu'au 3/4 du tome 5 (car c'est à ce moment-là qu'on sait qu'Eadlyn prend sa décision, plus précisément et plus clairement page 204, page baptisée officiellement "page de la concrétisation de la grosse merde" - ou "page de la concrétisation de Eadlyn-Erik", si vous préférez..), non, ce cliché il était prenant, tendre, intense, bien décrit et... bah Kilien quoi ! Ce dernier terme explique tout : c'était Kile, et Kile, il est craquant, drôle, passionnant, il a fait battre mon coeur tout comme celui de tellement de lectrices, et bref, JE L'AIME ! Je l'ai apprécié dès qu'on nous a fait comprendre qu'il détestait Eadlyn : car celle-ci au départ était insupportable (et l'est toujours, mais on s'égare) et j'appréciais le fait qu'il n'en ait strictement rien à foutre de cette princesse sans réelle couronne... Puis plus l'histoire avançait, plus il était attachant, plus il était adorable, plus il était touchant, plus je l'ai aimé et plus je l'aime. Sans Kile, le couple Kile-Eadlyn ne sert à rien. En fait, ce que je veux dire parce que c'est assez bizarre, c'est qu'Eadlyn, eh bien toute seule ou avec quelqu'un d'autre que Kile, je ne l'aime pas. Je l'ai trouvée dans ce tome d'une inutilité sans nom et elle m'a vraiment agacée. Elle est toujours aussi perdue tout en croyant avoir trouvé son chemin. Elle n'est plus du tout attachiante, elle est chiante, point barre. Je l'ai sentie comme étant une gamine tout du long, et certains évènements n'ont fait que renforcer cela (j'y reviendrai - oui, je reviens sur beaucoup de trucs, mais je me dois de parler de Kile avant tout, et Kile = la romance, et romance = Eadlyn et Erik ensemble, et Eadlyn et Erik = Eadlyn et son personnage si désespérant) (oui, ça va loin). Elle n'a rien d'America, rien de son courage, rien de sa force, rien de sa rébellion (ok, elle a essayé, mais c'était nul donc ça compte pas), rien de sa magie en fait. C'est une cruche. Une cruche naïve et incapable. En plus d'être ces deux choses à la fois, elle est aussi tellement inintéressante. La preuve, regardez :
- Hale : il est amoureux d'Ean.
- Ean : il est amoureux d'Hale.
(je n'ai pas particulièrement apprécié ce retournement de situation juste pourri, mais tellement pourri, juste là pour réduire en nombre la Sélection et éviter à l'auteure de la flemme de s'appesantir sur ces deux possibles choix pour Eadlyn. Néanmoins, je les aime bien tous les deux donc ça va.)
- Kile : il l'apprécié énormément mais comme Kiera n'a pas voulu faire évoluer leur relation, il se retrouve à juste l'apprécier en tant qu'ami (mon pauvre coeur meurtri) et n'est pas du tout amoureux d'elle.
- Fox : il est là pour l'argent (quand bien même il dit le contraire).
(lui, son départ m'a paru aussi intéressant que... bah cette mouche, là, posé sur une étagère à côté de moi)
- Gunner : il lui a suffi d'un baiser pour comprendre qu'elle était insignifiante.
- Erik : il ne compte pas, ayant eu un coup de foudre pour elle simplement parce qu'elle a été gentille avec lui lors de leur première rencontre. (super !)
En gros, il n'y a qu'Henri pour éprouver de réels sentiments pour elle. Sur six mecs. SIX MECS. Un problème se pose, là, non ?
Le couple Eadlyn-Erik n'a rien de la magie de celui de Maxon et d'America. Ils sont d'un fade, d'une pâleur face à ce couple. Alors peut-être que Kiera a voulu briser le cliché et ne peut pas nous donner une Maxon-America bis en choisissant Kile, car celui-ci comme America ne voulait pas du trône, connaissant Eadlyn (America connaissant Maxon) comme aucun autre, et cherchait à être l'ami et non l'amour, cela pour satisfaire son propre intérêt (quitter le palais pour voyager était son but au début et c'est pour cela qu'il a embrassé Eadlyn la première fois. Pour America son intérêt était de pouvoir continuer à donner de l'argent à sa famille en restant jusqu'à la fin de la Sélection), mais si c'est pour nous offrir à la place de ce cliché une romance bâclée entre deux presque-inconnus, CE N'ÉTAIT PAS LA PEINE !
La suite de mon commentaire (avec des spoils) se trouve sur ce lien : http://x-lalou-x.skyrock.com/3275410236-CHRONIQUE-SELECTION.html
Je vous parle encore de la romance mais me penche également sur les autres poins m'ayant énervée : America/Maxon, le scénario et les facilités prises par Kiera Cass dans ce dernier. Vous pouvez également y retrouver l'intégralité de cette chronique pour plus de confort dans la lecture.
/!\ [le reste de ce présent commentaire, vous pouvez le lire car il ne contient pas de spoils] ↓↓↓ /!\
Bon. Je vais conclure.
La Sélection tome 5 est donc une bonne grosse daube. Vous l'avez compris, ce roman ne casse pas trois pattes à un canard, il se contente d'être ce qu'il n'est pas supposé être : une romance. Et même en n'étant que ça, il n'arrive pas à être bon. Tout est tellement rapide, inexpliqué, incongru, illogique, crétin, qu'à la fin de votre lecture, que vous soyez #TeamKile, #TeamErik, #TeamHenri ou bien #TeamPersonne, vous ne pourrez vous empêcher de ressentir de la déception, que ce soit juste un peu, beaucoup, énormément, ou à en crever (à l'instar de moi-même). Peut-être pas pour les mêmes raisons que moi, mais il y aura forcément quelque chose qui vous aura titiller. Ce livre est loin d'être parfait, et toute personne m'affirmant le contraire se trompe lourdement ou se voile la face. La Sélection était une belle trilogie. Vous le savez, j'ai détesté le tome 3 pour la simple raison que le scénario avait été totalement bâclé et sans queue ni tête. Dans ce tome, on retrouve les mêmes évidences : Kiera Cass a la flemme d'écrire, a la flemme de décrire, mais moi je n'ai pas la flemme de la décrier. Elle ne prolonge pas la ligne, elle la croise avec une autre, puis croise celle-ci avec une autre, et puis une autre, à tort et à travers, et au lieu d'avoir plusieurs droites entremêlées, on se retrouve avec des segments qui n'ont même pas la décence de ressembler à un polygone quelconque. Désolée, mais elle connaissait très bien les attentes de ses lecteurs, ce que l'on voulait ou ne voulait pas (et je ne parle évidemment pas du choix d'Eadlyn : comme je l'ai dit, même si celle-ci aurait fini avec, je ne sais pas, son frère putain, je m'en ficherais si c'était juste bien décrit. Là, c'était de la merde.). Si elle ne se sentait pas capable de nous offrir une suite concrète, eh bien il aurait été préférable de s'abstenir. Moi-même, j'aurais dû m'abstenir. M'abstenir de lire ce diptyque consacré à Eadlyn. Parce que maintenant, la Sélection n'est plus une série que je recommande. Je la recommandais encore après avoir lu le tome 3, grâce au tome 1 et au tome 2 (un peu moins pour ce dernier mais beaucoup quand même) qui comptent parmi mes plus belles lectures dystopiques. Toutefois, dorénavant, c'est une série que je méprise.
"Mais la vérité, c'est que l'amour c'est à la fois le destin et la planification, la beauté et le désastre."
La Sélection, ça a été tout ça à la fois. Vraiment.
Maintenant, ce n'est plus qu'un beau désastre, dont j'avais planifié le destin tout en le redoutant du plus profond de mon être.
Je me suis fourvoyée de nouveau, et je déteste ça. Après le tome 3, j'avais ressenti énormément de rage et de haine et ces deux sentiments transparaissaient à travers les lignes de mon commentaire. Ici, ce n'est plus vraiment le cas et je pense que vous pouvez le sentir. Je me sens juste désespérément triste. Anéantie. Je me sens comme trahie.
Je dois oublier tout ça.
Il a suffi à Eadlyn de 7 minutes pour enfin s'autoriser à aimer. Alors moi, il me suffira de 7 minutes, non, de 7 secondes pour m'autoriser à oublier cette saga. Pour de bon. Et ce sera facile, vu que c'est le dernier tome. Kiera Cass a enfin fini de me faire souffrir, et je vois en ce drame (on est tous maso sans le savoir, n'est-ce-pas ?) une libération.
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Hein, de quoi tu me parles ?
Lien :
http://x-lalou-x.skyrock.com..