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Chaque jour, nous faisons des choix et ceux-ci ont un impact direct sur notre futur.
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Pour savoir si tu créées un véritables lien avec quelqu'un, tu peux te fier au contact visuel, c'est un très bon indicateur.
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On ne doit pas être prisonnier des ordres par les grandes certitudes [p.61]
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Je veux que ce garage soit vide. Les garages pleins ne servent à rien.
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Regarde, les bûches pétillent.L ' Esprit aime dire des choses que l on ne peut pas mettre en mots.
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Parfois, le soulagement peut être aussi intense que le regret. Vous devez savoir que presque toutes les femmes que je reçois pleurent à un moment ou à un autre. Et souvent, c'est un sentiment de soulagement. Ou de regret, ou de honte, ou les trois à la fois. Mais c'est normal. D'éprouver ça. Pleurer.
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-Peut être que chacun de nous a quelque part un mort qui l aime, dit pensivement maître Anthelme, un mort joyeux, défait de tout, qui nous murmure ces paroles:"Suis ce chemin,écoute, fais" et qui rit de nos maladresses, et qui pleure de nos malheurs,et qui laisse là ,dans nos vies,comme un parfum sans origine, insaisissable mais présent.

....

J ai changé d Église mon fils.J ai quitté celle qui ordonné, brandit ses crosses, ses croix, qui effraie, qui tourmente....et j ai rejoint celle du Christ.Celle là n est guère visible, elle est simple, sans ornement...Imagine loin des palais, une chapelle de campagne abandonnee .Elle est ainsi.On y rencontre pas d eveque, de cardinaux, d inquisiteurs...Cette Église, en vérité, est dressée au cœur même des êtres..

.....
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Les vertus du noble sont comme le vent, celles de l'homme de peu semblables a l'herbe : là où passe le vent, l'herbe ne peut que se coucher.

Livre XII,19.
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Françoise Giroud
Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser.
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Philippe Marczewski – Joyeux Merdier (Bérurier Noir, 1985)



En 1989, je ne portais pas de long manteau noir et je trouvais la New Beat dégueulasse. Je jugeais encore U2 écoutable, c'est dire que je manquais de colonne vertébrale. Mais la Mano était arrivée. J'aimais DAF, Nitzer Ebb, un peu Front 242 et les débuts de Noir Désir. Et Sonic Youth. Et les Bérus toujours. De Joyeux merdier j'aimais surtout la face B, « Vive le feu » et « Salut à toi ». La cornemuse de « Vive le feu », bon sang... Et tout le reste a suivi.

Il faut se remettre en tête les années quatre-vingt... Quelle saloperie... L'argent partout, adulé sans frein, unique horizon de notre avenir. Thatcher, Reagan et Pinochet. Le SIDA plein le crâne au moment de découvrir l'amour. La mort de Malik Oussekine en décembre 1986. En Belgique, pas mieux. Un racisme latent, des fachos en embuscade.

On étouffait, vraiment. Gueuler « La jeunesse emmerde le Front national ! » à pleins poumons dans nos premières manifs, ça nous faisait du bien.

Aucun de nous n'avait mis les pieds dans un squat, nous étions trop propres sur nous, trop bien peignés. Mais quelque chose en nous se levait. Un grand dégoût et l'envie d'en découdre.

Nous n'avons pourtant mis le feu à rien.

Je suis d'une génération qui pensait que vendre des tee-shirts Greenpeace suffirait à sauver le monde. Nous étions si jeunes et revenus de tout. Le militantisme nous semblait une impasse, et nous nous voulions anarchistes sans avoir rien compris de l'anarchie. Nous étions trop en colère pour croire en quelque chose d'autre qu'en nous-mêmes. Nous avions pourtant dans les mains le feu qu'il fallait pour tout brûler et tout reconstruire. Joyeux merdier, c'était bien le problème. Nous ne voulions pas cesser la fête. Oui, c'était la merde, mais nous voulions encore danser sur les braises odorantes, enivrés de rébellion à bon compte. Il y avait en nous tant de paresse, tant de réticence à nous nuire.

Hurler était agir, du moins le croyions-nous. Aujourd'hui nous prenons des leçons de luttes auprès de nos enfants - une seule chose à faire, désormais : fermer nos gueules et les soutenir.

Quelquefois, entre amis pleins d'alcool, on met Joyeux merdier sur la platine, l'aiguille déposée sur « Salut à toi », et on lève le poing - mais alors se mêle à l'ivresse un peu de honte et la conscience douloureuse de nos renoncements. Et les larmes de rage qui nous montent encore à la gorge, à qui s'adressent- elles ? Quel manque de tripes leur acide vient-il punir ?

En 1989, les Bérus se sont séparés. Puis le mur de Berlin est tombé. Bientôt Cantat chanterait « Il y a des chances que rien ne bouge » : débâcle annoncée. À vrai dire, nous étions nés un peu trop tard.
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Cela force les regards à se poser sur nos voix à reconnaitre nos existences.
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Quand les mots nous manquent, on communique autrement et on comprend les choses autrement, par d'autres signes.
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QUADRAGÉNAIRE

Portion de la population utilisant Facebook.
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Contrairement à beaucoup d'idées reçues, ce n'est pas la quantité de travail qui nous fatigue le plus, mais la non-cohérence entre la finalité de l'activité pratiquée et notre véritable centre d'intérêt.
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La tension, c'est qui nous pensons devoir être. La détente, c'est qui nous sommes.
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Vivre, c'est écouter la nature

Le soleil nous apprend à rayonner,

les nuages à planer,

le vent à nous mouvoir,

les oiseaux à prendre notre envol,

les arbres à être stable.



les fleurs à resplendir,

les pierres à persister, les buissons du printemps à renouveler

les feuilles d'automne à lâcher prise,

la tempête à être passionné.



la pluie à s'écouler,

la terre à évoluer,

la lune à nous transformer.

Les étoiles à être un des nombreux,

les saisons nous apprennent la vie éternelle

qui ne cesse de recommencer...
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Une part souvent maltraitée de la relation a ainsi pour origine les perceptions différentes que nous pouvons éprouver d'une même situation. Apprendre à partager des ressentis différents et accepter que le ressenti de chacun lui appartient en propre permet de mieux mettre en commun.
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Tu étudies les étoiles mais, moi, je suis l’ombre qui les sépare. 
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Je vos le dis, on a tout intérêt à prendre exemple sur eux, car ils maitrisent au plus haut point l'art des économies.
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Ne jamais oublier un sourire, ne pas laisser se perdre un baiser ni s'égarer une caresse, sous peine de produire un vide dans l'univers...
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