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Trilogie d'une nuit d'hiver

Série de 4 livres (Terminée). Écrite par Katherine Arden (4),


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Dernières critiques
L'Ours et le Rossignol

L'Ours et le Rossignol, premier tome de la trilogie "D'une Nuit d'Hiver", est une œuvre tout simplement incroyable. Katherine Arden revisite les contes russes avec brio, nous offrant un folklore où le merveilleux et la noirceur se mêlent dans un décor enchanteur de la Russie du XIVe siècle. L'univers qu'elle crée est riche, énigmatique et envoûtant dès les premières pages. Bien qu'il n'y ait pas de grandes actions ni de révélations spectaculaires, c'est la profondeur et la complexité de cet univers qui captivent.



Le bestiaire, incroyablement riche, et la plume immersive de l'autrice nous plongent au cœur des hivers septentrionaux. Le récit oppose habilement les croyances anciennes aux nouvelles, explore les superstitions, les devoirs familiaux, l'amour et la dureté de la vie. La vie de famille y est dépeinte avec nuance, montrant à la fois ses aspects positifs et négatifs, ce qui apporte une grande profondeur à l'histoire.



Le personnage de Vassia m'a vraiment conquise. Esprit libre, sauvage et aimante, elle échappe aux stéréotypes des héroïnes rebelles souvent rencontrées en fantasy. Katherine Arden réussit ici à créer une fantasy qui englobe parfaitement l'atmosphère cruelle et l'aspect enchanteur de ce monde. C'est une lecture que je recommande sans hésitation
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L'Ours et le Rossignol

Vous le savez, les contes de fées et le folklore féerique, j’adore ! Alors quand on me parle d’un roman fantasy qui a pour sujet le folklore féerique russe, forcément, je ne résiste pas !



Sis en Russie, à l’époque médiévale, le récit nous emmène au coeur des forêts sauvages et nordiques, là où les créatures surnaturelles rôdent encore, et où les traditions côtoient la religion chrétienne. Nous suivons Vassia, fillette sauvage capable de voir les esprits féeriques. Fillette qui ne se reconnaît pas dans les deux seules voies proposées aux personnes de son sexe : devenir épouse (et donner des garçons robustes à son mari) ou entrer au couvent. Non, Vassia, elle, aime chevaucher, gambader dans la forêt, et elle n’a pas peur des créatures qu’elle rencontre, même lorsque ces dernières sont dangereuses.



J’ai beaucoup aimé ce roman fortement imprégné de culture russe et de folklore féerique. Il pose aussi, en filigrane, la question de la place de la femme dans la société d’alors, et aborde également le thème de la cohabitation difficile entre religion chrétienne orthodoxe et croyances séculaires locales – ainsi, alors que le village mélangeait les deux, l’arrivée d’un nouvel homme de foi fermement décidé à arracher toute coutume païenne va ouvrir la porte à bien des problèmes… Ce n’est bien sûr par les seuls thèmes abordés, et ils le sont souvent en sous-texte, mais ce sont les deux qui m’ont le plus frappée.



De manière générale, j’ai aimé suivre Vassia, de l’enfance à l’adolescence, ses liens avec sa famille – conflictuels avec son père, malgré l’affection qui les lie ; carrément hostiles avec sa belle-mère ; emplis de complicité avec l’un de ses frères et sa demi-soeur. J’ai aimé rencontrer avec elle toutes ces créatures fantastiques, certaines sympathiques, d’autres bien plus terrifiantes. J’ai aimé découvrir et redécouvrir les esprits de ce pays – domovoï, russalka, et autres esprits de l’hiver. J’ai aimé frissonner, de froid comme de peur.



Très chouette roman hivernal et féerique, L’ours et le rossignol est le premier tome de la Trilogie d’une nuit d’hiver. Cependant, l’arc narratif se boucle à la fin, je n’ai donc pas éprouvé de frustration, arrivée à la dernière page. Mais je lirai la suite, n’en doutez pas, j’ai hâte de retrouver Vassia comme le peuple féerique qui l’entoure ! 🙂
Lien : https://magalilefebvre.wordp..
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L'Ours et le Rossignol

J'ai mis pas mal de temps à terminer ce livre que j'avais en ebook. Malheureusement je n'ai pas trop accroché, n'ayant pas été séduite par les personnages de l'histoire et également par l'histoire en elle même. Il ne se passe pas grand chose. J'ai juste apprécié le fait que l'on soit en Russie ce qui changeai un peu.
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L'Ours et le Rossignol

Roman plein de charme et très joliment écrit.



Je n'ai cependant jamais réussi à être passionnée, l'histoire était trop fantasmagorique et les personnages trop irréels pour que je me sente impliquée.



Si je ne l'avais pas écouté en audiolivre avec un très bon lecteur (Sylvain Agaësse sur Audible) et tout en faisant autre chose je ne suis pas sûre que je serai allée jusqu'au bout...



Avec une atmosphère similaire (inspirée de contes russes) j'ai été beaucoup plus convaincue par La Fileuse d'argent de Naomi Novik.
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L'Hiver de la sorcière

J’ai lu les deux premiers volets de cette trilogie il y a un moment déjà, plusieurs années pour être précise, et je redoutais de lire ce dernier tome autant que je le désirais. J’avais peur d’être déçue, mais aussi et surtout peur de ne pas m’y retrouver après une si longue pause. J’ai finalement sauté le pas.



L’Hiver de la sorcière s’ouvre juste après l’incendie qui a ravagé Moscou. La ville a été sauvée, mais elle est cruellement endommagée, et l’identité de Vassilissa est dévoilée, elle qui se faisait passer pour un homme et qui est dotée d’étranges pouvoirs est le bouc-émissaire idéal. Le prêtre Konstantin, qui est toujours furieux contre elle, attise la vindicte populaire contre Vassia et alimente cette colère pour précipiter sa chute.



Quel bonheur d’ouvrir ce roman! Je suis absolument bluffée parce que je m’attendais à peiner à m’y retrouver dans un univers que j’avais quitté près de deux ans plus tôt et il n’en a rien été. En quelques pages, j’ai eu l’impression de retrouver de vieux amis, d’être dans un chez moi lointain et enneigé, mais chez moi malgré tout aux côtés des êtres qui peuplent ces pages. Tout est remonté instanténement : ma tendresse pour Vassia l’intrépide, mon amour débordant pour Soloveï, la douceur que m’inspire la petite Maria… J’ai reçu une bouffée d’air frais et de neige, une bourrasque de magie et je me suis calée un peu plus profondément dans mon fauteuil pour savourer encore le chemin à faire ensemble.



Ce volume est sans doute celui qui m’a le plus émue. C’est le temps des décisions difficiles, le temps de la lutte et aussi le temps de la perte. Notre Vassia doit dire adieu à des êtres qui lui sont chers et qui nous sont chers. Plus d’une fois, les sanglots ont résonné silencieusement dans ma poitrine et mon coeur s’est serré à plus d’une reprise.



Ce volume, c’est aussi celui du mythe. Vassia entre dans une autre temporalité : elle n’est plus une simple mortelle, elle devient une passeuse entre les mondes. Elle côtoie les divinités du folklore russe, elle en affronte certaines, elle use de magie, elle rallie à sa cause beaucoup de monde et elle affronte aussi les mille et unes embûches qui apparaissent sur son chemin. En effet, avant le temps du ralliement, elle doit faire face au temps de la défiance, et les divinités petites et grandes la testent, s’offusquent, s’engagent parfois de façon aléatoire. Ce voyage à travers les mondes et les âges est aussi une façon d’en apprendre sur elle, sur son passé, sur ses ascendants et de trouver son objectif, à elle. Vassia, dans ce tome, advient pleinement à elle même et se fraie un chemin dans deux mondes qui ne sont – pour aucun- tout à fait sien. J’ai particulièrement aimé le personnage de Vassia. Elle est d’une humanité terrible, pleine de doutes, de remords parfois, armée de courage et de détermination. Sa témérité confine parfois à la folie et elle se lance dans plus d’un projet qui semble perdu d’avance. Pourtant, à force d’humilité, de respect, de remise en question, en usant de son intelligence, elle parvient à faire les meilleurs choix pour elle… et pour son monde.



Vassia est une héroïne épique hors normes. Elle est une belle héroïne, loin des stéréotypes, loin d’une image lisse sur papier glacée. Vassia se fait duper, elle hésite, elle doute, elle se trompe, elle regrette et elle réessaie, encore et toujours, animée de son seul but : sauver ceux qu’elle aime. C’est une héroïne qui est capable de se sacrifier, mais qui entend malgré tout être heureuse, à sa façon, pas forcément comme la société l’attend d’elle. Vassia est une figure extraordinaire à laquelle je me suis follement attachée. J’aime le respect dont elle fait preuve pour tous les êtres, j’aime sa façon de revivifier l’invisible et de donner à entendre le murmure d’une voix de femme là où les hommes crient.



Dans ce dernier volume de la trilogie, vous trouverez moults combats : de violents affrontements, des duels, des complots, des luttes intestines. Vous trouverez une multitude de combattants : le soldat en armure, la jeune fille sur un cheval extraordinaire, les divinités du folklore russe ; vous trouverez des êtres sanguinaires, vous affronterez les vissicitudes humaines mais aussi la grandeur de certains. Tout dans ce roman offre à son lecteur de l’émotion et une humanité unimaginable. L’autrice, Katherine Arden, a fait des recherches et s’appuient sur des éléments véridiques de l’histoire russe, des batailles notamment, mais elle transcende l’histoire par sa plume et nous offre un grand roman.



Ainsi, vous l’aurez compris, je suis absolement conquise par L’Hiver de la sorcière. Cette trilogie restera parmi mes oeuvres préférées. L’écrin imaginé par les éditions Denoël est superbe, mais le contenu entre ces pages le dépasse largement. Nous avons ici un roman époustouflant qui fait souffler un vent d’aventures, qui fait se lever orages et tempêtes, zébrant le ciel d’éclairs de magie, ravageant le monde de conflits et de batailles, dont l’enjeu reste de faire triompher le bien, de sauver l’amour des siens et d’offrir une alternative où humains et tchiortis peuvent vivre en paix. Un projet titanesque dont je vous laisse vous délecter à votre tour, je ferme pour ma part ce livre avec un pincement au coeur.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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L'Hiver de la sorcière

J'ai bien fait d'enchainer direct après ma déception de "La fille dans la Tour".



Ce dernier tome est beaucoup plus ancré dans l'imaginaire et le folklore, ce qui le rend bien plus plaisant. L'histoire prend pourtant des tournures dramatiques autour de la guerre entre l'Ours et le démon du Gel, puis entre Dimitri et les Tatares.



Le personnage de Vassia est également plus supportable, elle a gagné en maturité, bien qu'elle soit encore parfois irréfléchie. Elle assume enfin d'être une "sorcière" et le lien entre les démons et les humains. Les relations avec sa famille s'en trouvent également beaucoup plus apaisées. Elle apprend à connaître et utiliser ses pouvoirs...



J'ai trouvé ce tome vraiment plus abouti que le précédent, mieux construit, plus intéressant
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L'Ours et le Rossignol

C’est un bon roman mais pas un chef d’œuvre non plus, je l’ai trouvé un peu surcoté. L’ayant acheté suite aux critiques élogieuses que j’avais lues. J’ai été un peu déçue.

Il y a des longueurs et certaines intrigues ne sont pas suffisamment approfondies. Par contre, c’est vrai que la plume permet de bien se projeter dans cette Russie d’un autre siècle, froide et austère.
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L'Hiver de la sorcière

Les deux premiers tomes m’avaient séduite, ce troisième m’a envoûtée.

L’écriture est aboutie, magistrale, et pleine d’humanité. On y retrouve les ingrédients et les protagonistes des livres précédents, mais d’une façon plus profonde. Comme si la plume de l’auteur avait mûri en même temps que l’héroïne.

Légendes russes, religion, magie, tout s’entremêle et tisse une saga à la force évocatrice puissante, qui nous fait toucher du doigt l’âme russe plus sûrement qu’un livre historique. On y croit, on vibre, et on se surprend à rêver d’un monde où la magie est juste là au coin de l’œil, à attendre qu’on la remarque.

C’est d’ailleurs bien de croyance qu’il s’agit ici, un peu comme dans American Gods. Des croyances qui n’ont de force que par celle que nous leur donnons, qui façonnent le monde où nous vivons, qui influent sur le cours de nos vies et de nos relations avec les autres. Ça donne à penser…

Plongez donc dans la magie, la poésie, et cette trilogie d’une nuit d’hiver. Vous ne le regretterez pas.
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