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Chevauche-Brumes

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Thibaud Latil-Nicolas (3),


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Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

Une série qui me laisse toujours en pleine indécision. Je n'ai pas ce goût de "reviens-y" sauf... sur la fin. Ce qui donne irrémédiablement envie de savoir la suite alors que tu te tâtes à abandonner lors de la première moitié.



Chevauche-Brumes met en avant un univers de combat. L'action ne s'arrête pas. Nos nombreux protagonistes ne savent où donner de la tête. Nombreux, c'est bien le mot. Car avec autant de protagonistes, autant d'arcs narratifs, on peut supposer à juste titre que l'histoire tarde à se mettre en place et qu'on ne peut avoir cet attachement vis-à-vis des protagonistes, les connaissant au final très peu.



J'aime le phrasé. Je trouve l'idée de base très séduisante. Mais ces quelques bémols font que je ne regrette pas que cette série soit à ma médiathèque. Cela m'évite d'acheter des tomes que j'aurais envie de lire une fois, pour boucler la boucle, mais certainement pas de relire.
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Chevauche-Brumes

C’est en voyant Pareyla (coucou à toi si tu passes par ici !) lire le tome 2 de cette saga que je me suis penchée dessus. Le synopsis n’a pas tardé à faire son effet, et les nombreux avis élogieux ont fini par me convaincre. Malheureusement pour moi, cette lecture s’est soldée par une déception.



Au départ, j’étais emballée par cette histoire de brume et de monstres. La plume de l’auteur est très immersive et soutenue, à la limite parfois d’être indigeste tant il est pointilleux sur le vocabulaire de l’époque moyenâgeuse. C’est une écriture assez exigeante qui demande une certaine concentration, mais qui m’a permis de visualiser l’accoutrement des soldats mais aussi leur difficulté et toutes les scènes de combats. La présence de mages et leur rôle au sein du Royaume apportent un véritable intérêt au récit. Quant au système de magie, il se veut original et offre des possibilités infinies, détail qui m’a bien plu.



Toutefois, les points positifs s’arrêtent là, car mon engouement est retombé comme un soufflé, la faute à une succession de petites choses. D’abord, j’ai mis un temps indécent à différencier les personnages, je ne parvenais pas à savoir qui était qui, ni à les visualiser physiquement, à l’exception de deux ou trois des soldats qui avaient un tempérament marqué. Je veux bien croire que je ne suis pas une lectrice assidue de high fantasy, ou d’héroïc fantasy, mais pour avoir lu quelques auteurs tels que Tolkien ou Sanderson, je n’ai pas rencontré de souci à ce niveau, donc j’imagine que ça ne vient pas que de moi (ou alors, je suis stupide, allez savoir). J’en profite pour évoquer un autre point qui m’a déçue : l’absence de descriptions des monstres. Pendant une bonne partie du récit, j’ai eu grande peine à les visualiser, sur la fin, l’auteur les compare à des créatures, mais ça restait extrêmement flou. C’était frustrant, car s’il y avait bien une chose qu’il me tardait de découvrir, c’était les monstres.



A côté, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, sans doute est-ce lié à cette difficulté que j’ai eu à les identifier, mais je pense aussi que les nombreuses batailles qui constituent la majorité des scènes de ce roman y ont contribué. Ça ne me dérange pas qu’il y en ait, c’est même ce que j’étais venue chercher, mais il m’a manqué des moments centrés sur la dynamique de groupe en dehors des combats. Et le peu de scènes sans combats n’a pas su me convaincre, j’ai trouvé les relations entre les soldats plutôt froides, les dialogues n’offraient pas assez de camaraderie. C’était très (trop ?) viril et bourru, certes il s’agit d’une légion du Roy, on ne fait pas dans la dentelle, mais ça m’a empêchée de ressentir le moindre attachement, et aucun d’entre eux n’a réussi à se démarquer en guise de héros. Quant aux amazones, j’ai eu ce même sentiment, et ce, malgré l’effort que faisait l’auteur pour démontrer les liens forts qui les unissaient les unes aux autres. Tout ceci a eu pour conséquence mon absence totale d’émotions lorsque des morts étaient à déplorer, les seules qui m’ont secouée ont été la perte de certains animaux. C’est problématique dans un roman comme celui-ci, où il faut que les pertes aient un minimum d’impact sur le lectorat, sinon quel intérêt ?



Pour finir, j’ai trouvé que l’intrigue restait très classique et linéaire. La quête ultime est d’enquêter sur ces monstres et de les détruire, le groupe va d’un point A à un point B, avec des situations assez clichées et c’est tout. Il manquait d’enjeux autour, de complots politiques, des alliances et trahisons, de magie pour donner plus d’originalité et de dynamisme au récit. L’auteur semble en faire quelques esquisses avec la présentation de différentes castes hostiles (mages et religieux), mais le tout est pour l’instant survolé.



Ce roman regorge de bonnes idées tant sur le système de magie que sur l’origine des monstres et je ne nie pas le travail rigoureux de l’auteur quant à la retranscription historique d’une époque ancienne. Seulement, mon manque d’attachement à l’égard des personnages et la difficulté que j’ai éprouvée à les différencier les uns des autres, y compris les monstres, combiné à une intrigue trop classique, et de trop nombreuses scènes de combats, m’ont empêché d’adhérer à cette histoire. La fin offre un dénouement intriguant, mais les défauts évoqués ont impacté ma lecture de manière bien trop significative pour me donner envie de poursuivre.
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Chevauche-Brumes

Le début d'une belle épopée ?



C'est le sentiment que me laisse la lecture de ce premier tome, dans lequel nous faisons connaissance avec cette fameuse compagnie et ses gaillards qui la garnissent.



Il y'a dans ce récit ce qui manquait à mes yeux aux Annales de la Compagnie Noire : une magie expliquée mais surtout structurée, un esprit de camaraderie qui transpire à chaque échange, mais aussi le goût du sang, de la sueur et le chant de l'acier, qui nous transporte dans la fournaise, au coeur du brasier et de la danse des armes : c'est tout ce que j'aime.



Les dialogues sont très plaisants et souvent teintés d'humour. L'auteur s'attache à développer une belle flopée de personnages, les plongeant pas seulement dans les affres de la Guerre mais aussi dans quelques situations cocasses. On s'attache à eux ...



Malgré tout, ce premier tome reste court : nous allons droit vers l'essentiel et ce tourbillon de brume qui libère quelques monstruosités. Il ne reste donc pas beaucoup de place pour les complots, les amourettes ou les manoeuvres politiques. La fin de ce premier tome laisse néanmoins augurer un changement radical dans ceux à venir, et c'est d'autant plus intéressant pour la suite.



Un grand big up à :

-Cette très belle carte qui nous permet de nous repérer ;

-la relation que tissent Quintaine et Danbline (c'était mal barré, mais tellement touchant !)
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Chevauche-Brumes

Elle n'est pas prête de se reposer la neuvième compagnie !

Après une campagne harassante, la troupe est sommée de rejoindre au plus vite la petite ville de Crevet.

La brume, menace lointaine jusqu'à maintenant, se dilate, s'amplifie, se distend, jusqu'à laisser éclater sa fureur. C'est alors que le ciel se déchire laissant place à un déluge de tonnerre, faisant apparaitre des créatures dignes de nos plus sombres cauchemars.

Armée de leur courage, de leur savoir faire mais aussi de leur esprit d'équipe, l'unité de soldat va tout faire pour mener à bien la mission suicide qui leur a été confiée.



Plus que prête à suivre ses pauvres combattants, j'ai fait la connaissance de tout une troupe de guerriers aguerris mais pas que. Chacun à un rôle précis, l'intendant, le trésorier, le dresseur animalier, l'artilleur .... La neuvième compagnie est composée d'un panel de personnage haut en couleur, plein de bagout, avec des caractères assez difficiles qui donne parfois lieu à des scènes épatantes. On ressent aisément la vie animer le groupe, de quoi pimenter le quotidien des soldats et notre lecture par la même occasion.

Evidemment, la compagnie ne va pas être la seule à combattre et va être rejointe par un deuxième groupe qui ne va pas leur faciliter la vie.



Chevauche-Brumes est porté sur l'action, les combats sont nombreux, très bien représentés, et ne laisse peser aucun ennui. Il faut dire que le roman est court et se lit facilement. Même si l'intrigue reste simple, j'ai beaucoup aimé la façon dont Thibaud Latil-Nicolas a abordé la brume et sa signification.

Le titre du récit prend tout son sens sur le dernier chapitre et j'ai vraiment envie de savoir où tout cela va nous mener. J'imagine que ce premier tome n'a pas encore craché tout le potentiel lié à l'univers de l'auteur et j'ai vraiment hâte de lire la suite.



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Chevauche-Brumes

L'écriture est précise et réaliste, les personnages attachants avec une personnalité travaillée. Néanmoins le scénario est plutôt entendu mais agréable. Je suis agréablement surpris de cette découverte en fantasy Française. Il s'agit en plus d'une trilogie ce qui n'enlève rien au plaisir !
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Chevauche-Brumes, Tome 2 : Les flots sombres

Les flots noirs ajoute une dimension politique qui était déjà perceptible dans le premier tome. Sans trop s’étendre mais permettant une compréhension claire des enjeux, l’auteur nous dépeint ici des relations géopolitiques fragiles et qui tiennent à peu de choses. Le premier tome nous montrait aussi la tension existante entre religion et magie qui ici avec la menace des monstres explose. Les nouveaux personnages introduits dans ce tome sont encore une fois très bien écris et deviennent vite soit attachants soit détestables. Les chevauches brumes sont un peu plus en retrait pour laisser place à des intrigues plus larges que la simple compagnie de soldats mais qui laissent entrevoir un dénouement épique qu’il me tarde de lire.
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Chevauche-Brumes

C’est ce livre qui m’a redonné goûté à la lecture de roman. C’est quelque fois balbutiant mais l’atmosphère créée par l’auteur, cette menace inconnue, ces personnages attachants font oublier les quelques reproches que l’on peut faire à l’ouvrage. Les chevauches brumes est une belle introduction à la trilogie.
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Chevauche-Brumes

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre, et à vraiment me laisser emporter. Chevauche-Brumes est le premier roman de Thibaud Latil-Nicolas, et ça se sent par bien des aspects.



D'abord, il y a un gros décalage entre les niveaux de langage des dialogues et des descriptions. Ces dernières sont poétiques, très détaillées, et avec un vocabulaire très riche. J'ai même du vérifier le sens de certains mots à plusieurs reprise.



A côté, les descriptions de scènes d'action et la manière de parler des personnages ne cadre pas du tout. Avoir un personnage en point de vue interne qui décrit le paysage des montagnes avec des mots comme sérac, puis qui gueule sur les autres soldats pour qu'ils tiennent la ligne dans l'assaut qui suit, ça me sort de l'histoire.



Ce sont des soldats, vrai. Mais dans ce cas, les descriptions ne devraient pas être en tel décalage de vocabulaire. Mettre tout au même niveau m'aurait moins choqué, même si c'est un langage familier.



Les personnages ne sont pas non plus très fouillés. J'ai mis quasiment la moitié du livre avant de savoir situer avec son nom le caractère d'un soldat. Même après avoir fini ma lecture, ce n'est pas clair pour tous. Saléon, par exemple, ne m'a créé aucun attachement... pourtant c'est quand même lui qui est le premier narrateur, et quasiment le personnage principal.



A plusieurs reprises, j'ai aussi trouvé les interactions entre les personnages incohérentes, notamment entre les femmes et hommes soldats. Les diatribes des uns et des autres sont tombées complètement à plat pour moi. On sent que l'auteur a voulu mettre en avant les difficultés des soldats féminins, mais j'ai trouvé ça si maladroit que ça m'a presque fait arrêter la lecture.



Les créatures de la brume ne sont au final pas très détaillées non plus. Elles ont des crocs, des griffes, parfois un rostre, parfois des armes... Je les imagine noires, mais ce n'est jamais confirmé directement. Compliqué dès lors de s'imaginer correctement les affrontements.



Pourtant, il y a des idées vraiment bonnes dans ce livre. En premier, bien sûr, le principe de cette brume traversée d'éclairs, et qui contient des créatures étranges et maléfiques. La première rencontre est d'ailleurs très bien rendue, et donne des frissons.



Le système de magie est intriguant aussi, avec ses différentes branches. Les possibilités sont multiples, et l'on ne sait au final pas grand chose de la manière dont elle fonctionne.



Finalement, je me retrouve avec un bouquin intéressant mais pas complètement finalisé, et qui s'est concentré sur des aspects de la Fantasy que j'apprécie moins aujourd'hui. Une bataille qui court sur 30% du livre, ça peut aller, mais je ne me souciais pas réellement du sort des personnages, parce que pas d'attaches avec eux. Les autres aspects de l'histoire ne sont que peu évoqués ; pas de conflits politiques ni de manipulations secrètes.



Le seul but est de se débarrasser des bestioles de la brume.



Le roman appelle clairement une suite, et je pense que je la lirai, pour les pistes entrevues dans ce premier tome. J'espère que l'univers sera surtout plus approfondi, comme le système de magie.
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