En Suède, les corps de 3 femmes sont retrouvés à leur domicile, elles ont été violées, ligotées et égorgées. Ce scénario rappelle celui d’un serial killer lequel est toujours sous les barreaux. Alors coïncidence, imitateur ou disciple ? La police est sur les dents. Lorsque Sebastien Bergman entend parler de l’affaire, il veut en être, il a contribué à la première arrestation, et vient proposer son aide. Mais au poste, il n’est guère le bienvenu : sa fille Vanda (qui ne le sait pas mais qu’il suit en permanence…) le déteste tout comme Ursula, une ancienne partenaire, quant au chef, il ne supporte pas son côté ingérable et omnipotent. Pourtant, bientôt sa présence est requise car le tueur semble avoir sélectionné précisément ses victimes, toutes sont en effet des conquêtes du profiler !

Une intrigue transparente, on connait à peu près tous les protagonistes mais là n’est pas l’essentiel. Ainsi, les personnages sont au cœur de la lecture. On y suit leur vie et leur histoire, même si l’accent est essentiellement mis sur Sebastien, le maitre, l’adorateur et un policier incompétent aujourd’hui directeur du centre pénitencier.

La lecture est fluide et plaisante, même si des longueurs ralentissent l’ensemble. La partie centrale m’a semblée poussive et un brin ennuyeuse, par contre la fin est plus rythmée quoique rocambolesque.

Si le travail fait sur les héros est intéressant, ils sont assez grincheux et se tirent beaucoup dans les pattes dans cet opus, en venant même à se jalouser. Et que penser de Sebastien, qui certes, a perdu tragiquement sa fille et sa femme, mais qui semble se vautrer dans la luxure et la mélancolie.

Avec quelques pages j’en aurais d’autant plus apprécié ce roman à l’atmosphère si nordique ;-)

J'ai acheté ce livre par hasard et ne le regrette pas. Le crime est sordide et on n'a qu'une envie : retrouver le meurtrier. Je me suis attachée aux personnages très complexes, pas mal abîmés par la vie... J'ai apprécié aussi l'analyse de la société suédoise et de son système politique. Et l'auteur nous surprend jusqu'au dernier chapitre. Nuits blanches assurées. Je vais me procurer les tomes antérieurs.

Shaker bien agité.



La couverture n’est pas engageante. Auteurs inconnus pour moi. Mais a priori reconnus par le public. Allez, je me lance.



Construction alambiquée : au bout de 100 pages, imbroglio agitato avec toute une série de personnages, d’actions dont on ignore la possible portée tant l’enchevêtrement, y compris chronologique, produit de la confusion.

Nous avons une sorte de tueur/ vengeur en série, Vanja chef de la criminelle à la vie compliquée, Billy un inspecteur de police tueur en série lui- même, Sebastian, père de Vanja, profiler plutôt désaxé et destructeur et toute une série de personnages cabossés, énigmatiques dans les mêmes tonalités de psychodrame…

Les angles d’approche sont surprenants : éclairage avec force détails sur des personnages finalement secondaires, évocation feutrée, à petites touches de personnages plus importants…

Mais surtout, noirceur totale, le mal est là, masqué, rampant, éclatant, tonitruant.



Tout ce petit monde s’agite beaucoup, les informations disparates fusent dans tous les sens. Mon cerveau, titillé de toutes parts, se tortille, s’embrouille. Et puis un fil se déroule et le récit se resserre. Enquête réglée à mi roman (Tiens, bizarre, déjà) … Ah oui, mais une autre surgit… Et ainsi de suite.

Récits multiples dont l’aspect chaotique est renforcé par une singulière écriture : phrase-mot, phrases sans verbe, verbe sans sujet, phrases tronquées… Les auteurs nous placent dans la tête des personnages au cœur de leurs perceptions, de leurs réflexions. En fonction le niveau de langage, le ton changent. Le style se veut parfois rapide, saccadé. Beaucoup de soubresauts. Rien de lisse. En parfait lien avec l’histoire ou plutôt les histoires où règnent secrets, mensonges, dissimulations…

De belles pages lorsqu’il s’agit de courses poursuites.



Finalement, un roman qui bouscule mais qui se laisse lire sans déplaisir, peut-être parce qu’il contrevient aux règles narratives classiques.

« Je ne suis pas un meurtrier. C’était ce que l’homme se répétait en traînant le corps du garçon vers l’étang : il n’était pas un meurtrier. »



Lorsque j’ai lu les deux premières phrases de ce roman, j’ai tout de suite su que je n’allais pas le lâcher. Ces deux scénaristes suédois ont le don de tourner les phrases d’une certaine manière pour nous accrocher à l'intrigue. Ils jouent avec les mots et nos attentes, pour nous surprendre tout au long de notre lecture.



Nous sommes dans un polar d’escouade, on suit une équipe d’enquête qui tentera d’élucider les circonstances étranges dans lesquelles a eu lieu le meurtre d’un jeune adolescent. On s’attache aux personnages qui sont à la fois très caractériels et nuancés, ce qui nous donne certainement envie de les suivre au fil des quelques romans de la série. C'est assurément un des meilleurs polars que j’ai lu dans les dernières années !

Bof! Bof! Bof! Tout cela est bien artificiel. On dirait une recette de cuisine pour faire un polar. Un peu de serial killer par ci, un peu de profileur par là, un héros sombre avec une vie de famille chaotique, un commissariat où tout le monde a une aventure avec tout le monde.

Bref, nous ne sommes pas dans la gastronomie mais plutôt dans du réchauffé au micro ondes avec restes au frigo pour le prochain repas. Sans moi.

Encore un excellent roman de Hjorth & Rosenfeldt qui, à l'instar des autres enquêtes de Bergman, Torkel, Vanja, Ursulla et Billy, fait la part belle à ses personnages et leurs interactions.

Alors, certes, l'intrigue n'est pas en reste et est très intéressante mais, dans cet opus, elle reste un peu en arrière plan.

Mais, pour moi, peu importe car ce que je recherche dans cette série, c'est surtout les histoires de ses personnages principaux et les auteurs ne m'ont jusqu'ici jamais déçu.

Par contre, pour bien apprécier cette série, il me semble clairement indispensable de lire les romans dans l'ordre.

Un excellent 6ème opus donc et je me dirige, bien évidemment, vers le 7ème.

Le tombeau de Hjorth et Rosenfeldt est le troisième tome avec l'équipe policière de Torkel et le psy Sebastian Bergman. Pour le suivi des personnages il est préférable d'avoir lu les deux précédents.

L'équipe de Torkel est sollicitée pour enquêter au sujet d'un charnier de 6 personnes, découvert par une randonneuse. En parallèle, on suit l'histoire de Shibeka, mère de deux enfants, d'origine afghane, dont le mari a disparu du jour au lendemain, depuis une dizaine d'année, et depuis elle cherche à découvrir ce qui lui est arrivé. Un journaliste est prêt à l'aider.

Les deux enquêtes vont se recouper et faire un excellent thriller avec une intrigue parfaite !

J'adore vraiment cette série, dès le premier chapitre je suis embarquée et difficile de le lâcher ensuite ! Le suivi des personnages est à chaque fois très intéressant et bien entendu j'ai hâte de lire les suivants !

L’équipe de la Criminelle de Stockholm enquête sur le meurtre d’une « star » de la téléréalité et le rattache à un autre crime qui a eu lieu une semaine plus tôt. L’équipe, dont le très controversé psychologue profileur Sebastian Bergman, est sur le qui-vive pour arrêter ce tueur en série qui a une longueur d’avance et accélère dans sa « mission ».



Ce polar est très bien écrit et tient le lecteur en haleine jusqu’au dénouement. On sent que les deux auteurs sont également scénaristes de métier et on imagine très bien l’adaptation cinéma ou télé. Cinquième de la série des enquêtes de la Criminelle, les 5 enquêteurs sont bien décrits, leur personnalité est très poussée et chacun est un peu borderline. Ce roman peut se lire indépendamment, mais pour bien comprendre la psychologie de chacun et le lien entre eux, il peut être intéressant de lire les précédents (chose que je n’ai pas encore faite).