Déjà le 5e tome de cette série pour moi et je suis très heureuse d’y retrouver Irène Adler, une incontournable de toutes les adaptations de Sherlock Holmes!



Ici le personnage est suffisamment développé pour arriver à dépasser le portrait premier degré de la femme fatale qui lui est généralement réservé. Les interrogations de Holmes à son sujet nous dévoile une complexité qui sied bien au personnage.



Ce tome débute par la résolution d’un meurtre dans un wagon couchette d’un train où voyage Holmes et Moriarty. Un fameux meurtre dans une pièce verrouillée comme les auteurs les aiment tant. C’est surtout une occasion pour William de Sherlock de mesurer leur talents de déduction et d’observation. Un combat d’esprit comme on les aiment pour déterminer lequel est le plus intelligent.



Mention spéciale pour les références cinématographiques et littéraires qui sont parsemées dans cette série, des œufs de pâque qui sont toujours savoureux.



Bref, j’ai toujours autant de plaisir à lire chacun des tomes de cette série et j’ai hâte d’en lire la suite.

C’est dans ce tome que l’on fait connaissance avec la très célèbre Irène Adler. Laquelle va subtilement jouer de ses charmes pour séduire Sherlock Holmes et le faire dévier de la mission de très haute importance (et de sécurité nationale) confiée par son frère Mycroft. Rien ne se passe comme prévu et c’est très drôle ! Une intrigue bien écrite/dessinée et qui s’imbrique parfaitement, à la suite des précédentes, et qui laisse entrevoir des desseins bien plus noirs et dramatiques.

Excellent tome encore une fois!



Cette fois-ci, on suit Moran dans une mission spéciale et on en apprend un peu plus sur son passé, lui qui avait déjà déclaré dans le tome précédent être « officiellement décédé ».



J’apprécie que les missions soient variées et que les tomes ne soient pas tous bâtis sur le même canevas.



L’ajout de Miss Moneypenny et de plusieurs autres références à l’univers de James Bond m’a bien fait sourire. C’est un heureux mélange de deux univers classiques de la littérature britannique (celui de Conan Doyle et celui de Flemming).



J’aime bien et je suis curieuse de voir si la série fera référence à d’autres univers littéraire.



Les personnages ont une belle complexité jusqu’ici, je souhaite seulement que William ne soit pas toujours autant omniscient et parfait, il faudra bien qu’il ait une certaine vulnérabilité à un moment ou à un autre.

Le tome 4 met en scène Moran et fait un lien avec son passé de militaire en Afghanistan. Le lecteur en apprend plus sur ses blessures du corps et de l’esprit qui sont le reflet de son comportement actuel. Moran est envoyé aux Indes avec miss Moneypenny pour une mission spéciale impliquant le vice-roi des Indes et un trafic d’armes illégales …



Dans le dernier tiers du livre, on retrouve Sherlock Holmes qui, pour la seconde fois, rencontre les frères Moriarty alors qu’ils voyagent en train vers Londres. Un crime est commis durant le trajet et il semblerait que le docteur Watson soit accusé à tort de l’avoir commis.



Il y a beaucoup de flash-backs nécessaires à l’intrigue et intéressants pour comprendre la psychologie des personnages et mieux les cerner. J’aime le mix entre l’histoire de la politique et de l’empire britannique, la revisite des nouvelles de Conan Doyle et l’humour qui reste présent malgré la noirceur des crimes évoqués dans cette série d’une grande qualité scénaristique.

Comme prévu, Sherlock Holmes arrive à se dépêtrer du bourbier créé par Moriarty sans qu’il sache rien de l’identité de la personne l’ayant piégé. Les plans de Moriarty suivent leur cours et mettent au jour l’activité nocturne de nobles impliqués dans des chasses meurtrières impliquant des enfants…



Un tome intéressant, assez violent (destiné à un public averti) mais qui permet de découvrir un peu plus la personnalité de Sherlock Holmes et qui met aussi en avant l’émancipation du cadet des frères Moriarty qui, lui aussi, veut apporter sa pierre à l’édifice dans la réalisation de leur idéal et surtout prouver à son frère qu’il n’est plus le frêle gamin d’autrefois.



À noter que les apartés de l’auteur à la fin de chaque chapitre et les bonus sont très drôles et apportent un petit plus comique à une intrigue souvent très sombre.

C’est dans ce tome 2 que Moriarty (en plus du lecteur) fait la connaissance de Sherlock Holmes, qu’il croise sur un paquebot de croisière. À l’aide de ses deux frères et quelques complices, Moriarty échafaude la suite de son plan afin de renverser le pouvoir détenu par la noblesse et confronter les nantis aux classes inférieures. Mais son stratagème, même s’il va aboutir, va poser question et le génie des mathématiques trouvera en Sherlock Holmes un « ennemi » à sa mesure. À suivre …

Découverte de cette nouvelle série basée sur les récits de Conan Doyle et qui s’intéresse à son plus illustre mais brillantissime méchant : le professeur Moriarty. J’ai apprécié faire connaissance avec le personnage enfant et, au fil des pages, le voir grandir. Son intelligence et sa logique sont impressionnantes et élégamment mises en scène dans ce manga. L’histoire est dynamique et met aussi en exergue les problèmes de cette époque, la toute puissance des nobles au détriment des castes inférieures dans l’empire britannique gouverné par feu la reine Victoria.

J’aime bien qu’une adaptation des livres de A. Conan Doyle mette en scène un professeur Moriarty qui contrôle Sherlock et qui le manipule pour servir ses projets criminels. C’est un excellent retournement de situation comparé aux œuvres originales!



J’aime aussi que Sherlock ne soit pas un antagoniste pour Moriarty, ils ont des points en commun et William les voit, mais ils n’ont pas le même objectif et c’est ce qui les distingue.



Je ne m’attendais pas à cette reprise du Chien des Baskerville, j’aurais peut-être plus attendu quelque chose en lien avec les fantômes ou du moins avec le passé de cette famille (étant donné le récit d’origine). Mais la version de Takeuchi et Moyoshi est bien dark et sanglante, j’imagine qu’elle s’insère mieux dans le projet des Moriarty.



Sinon, je n’ai toujours aucun reproche à faire côté illustration, j’adore l’univers visuel de cette série, les décors comme les costumes des personnages.



Mention spéciale à l’apparition des Irregulars de Baker Street, j’aime bien que cet élément ait été reprit. Pour ce tome, c’est Sherlock qui était au cœur d’une partie du récit. J’espère que chaque personnage aura droit à son tome et nous à leur backstory.