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EAN : 9782810009015
352 pages
Editions du Toucan (21/08/2019)
3.93/5   23 notes
Résumé :
Jour après jour, Clive renaissait pour moi. Les paroles de Mme Barns agissaient, elles lui donnaient vie. J’avais l’impression de le connaître. Je l’imaginais dévalant Minton drive à vélo, les mains dans le dos, les lèvres ourlées de mousse blonde, partageant une bière avec Simon, ses doigts perdus dans les cheveux de Rose lui murmurant à l’oreille les prénoms de leurs enfants à venir. Je voyais aussi son corps suant dans la jungle, ses pieds déformés hurlant de dou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Malbrough s'en va-t-en guerre
Mironton, mironton, mirontaine
Malbrough s'en va-t-en guerre
Ne sait quand reviendra.
(...)

Vingt couplets sur les exploits guerriers du duc de Marlborough. Ainsi en va-t-il dans ce livre, des exploits de Clive, jeune américain de dix-neuf ans rêvant d'avenir, d'amour et d'université.
Clive le gentil orphelin de père, l'élève méritant, le “frérot” des puissants, l'amoureux comblé, mais surtout Clive le poisseux qui, trop confiant, confie son sort à des gens qui ne le méritent pas et se retrouve au Vietnam où il pleut du Napalm. Clive le poisseux qui ne reviendra pas, l'auteur n'en fait pas mystère dès le début du livre.

Je sens bien tout le coeur et toute l'humanité que l'auteur a mis dans ce livre et voilà bien tout le problème pour moi. Je ne doute pas de la sincérité de Bruno Veyrès et de la forte impression qu'à laissé le destin tragique de Clive sur le lycéen qu'il était quand il a croisé l'image du jeune homme à jamais figée sur papier glacé. J'ai ressenti toute l'empathie qu'il a mis à nous retracer l'implacable chemin de ce jeune homme qui ne méritait certainement pas qu'on lui vole sa vie d'une impitoyable manière.

L'écriture de Bruno Veyrès est irréprochable, il possède un “certain style” ou un “style certain” de conteur. Hélas, il m'a manqué ce petit grain de sel, cette petite note d'épice qui font d'un livre une oeuvre unique. Je n'ai pas réussi à “aimer” les personnages. Ils sont trop lisses, trop gentils, trop brillants, trop parfaits : la moindre mauvaise pensée ou action est automatiquement suivie d'une sévère autocritique et même les moins gentils des gentils sont rongés par le remord et la culpabilité de “tout ce qu'ils n'ont pas fait”. La nature humaine me semble hélas plus partagée et bien plus complexe.

Tout partait tellement bien, une belle écriture, une histoire intéressante et puis j'ai lentement mais sûrement glissé vers l'ennui au point de souhaiter que Clive passe ad patres un peu plus rapidement, ce qui n'était certainement pas le but de ce roman. Cela reste cependant une jolie lecture mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.

-------- Merci à Babelio et aux Éditions du Toucan ----------
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Je remercie chaleureusement les éditions du Toucan ainsi que Babelio pour cette lecture et leur confiance.

Il y a des livres que l'on a envie de défendre parce qu'ils nous ont procurés une expérience de lecture incomparable, parce qu'ils nous ont fait vivre des émotions à nulles autres pareilles : « Tout ce que nous n'avons pas fait » de l'écrivain (et médecin) Bruno Veyrès fait partie de ceux là. le titre est révélateur, il est beau tout comme cette couverture représentant un moment de complicité entre deux jeunes amoureux. C'est en effet, un roman bouleversant sur le poids de la culpabilité, sur le fil ténu de la vie, sur le poids du destin, sur le deuil impossible d'un être cher enfin. La guerre du Vietnam a été un profond traumatisme pour l'Amérique. Une partie de la jeunesse fût sacrifiée pour des idéaux, des objectifs qui n'ont pas suscité l'adhésion, loin s'en faut, de l'ensemble de la population américaine. A quoi bon mourir si loin de l'Amérique, à l'autre bout du monde ? Dans les campus, la jeunesse favorisé s'y opposait. Alors on envoyait les moins favorisés, « les bouseux » de la campagne, les Afro-américains, les paumés.. tous ceux que l'on estimait n'être bon qu'à être de la chair à canon. La guerre est une épreuve cruelle où l'on perd ses dernières illusions sur l'absurdité du sacrifice de ces jeunes hommes. L'insouciance présente avant le départ n'est bientôt plus qu'un lointain souvenir. Clive a 19 ans lorsqu'il est envoyé au Vietnam pour y vivre l'atroce réalité d'une déflagration qui, à la période où se déroule le récit, dans les années 1968-69, secouait toute l'Amérique entre partisans et opposants à cette guerre. Pourquoi partir là-bas ? et surtout qui était choisis parmi les appelés amenés à combattre au Vietnam ? Car là encore les inégalités sociales faisaient que les plus pauvres, ceux qui ne pouvaient aller à l'université et qui aussi, par conséquent ne bénéficiaient pas de soutiens pouvant leur éviter cette guerre, se retrouvaient là-bas à se faire tuer pour rien ou si peu. C'est un roman sur le poids du destin, sur la fatalité, celle qui nous révolte parce que nous n'avons pas d'emprise sur elle; celle qui nous fait battre le coeur pour ce tout jeune homme, Clive qui meurt à 20 ans, loin des siens, à un mois de la fin de son engagement au Vietnam. Avec une plume délicate et d'une sensibilité rare, Bruno Veyrès convoque les fantômes d'un pays où la tragédie de ce conflit n'est pas encore apaisée. Nous remontons le fil du temps pour connaître la vie de Clive, ses espoirs, ses doutes, son insouciance, tout ce qui fait que l'on ne devrait pas mourir loin des siens, à cet âge où tout est encore possible, où rien n'est encore figé. Revenons plus en détail sur l'histoire de ce roman. Il y a différents personnages qui tous ont connu Clive avant son départ au Vietnam. Clive perd son père dans l'incendie d'une scierie tenu par Tom Cork le père de celui qui deviendra son meilleur ami, son « frérot », Simon et la soeur de ce dernier, Rose qui sera l'unique amour de Clive, celle avec qui tout aurait été possible, des études, le mariage, les enfants, un lopin de terre, une maison.. Il y a aussi Susan la femme de Tom Cork qui sera la dernière à entendre le son de sa voix au téléphone. Tom Cork qui faisait partie du bureau de sélection des appelés et qui ne se pardonnera jamais d'avoir laissé partir Clive là-bas.. Bruno Veyrès excelle dans la description des petits rien qui forment les moments de joie de la vie du jeune Clive mais aussi ces doutes, ces craintes. le portrait psychologique des différents personnages de ce roman est très finement réalisé. On est ému, on sourit, on pleure enfin devant l'ineptie de ce conflit lointain qui dévore les jeunes conscrits, les appelés, les volontaires pour une guerre dont ils ignoraient le but véritable. La plume sublime de l'auteur fait de ce récit une réflexion sur le sens de la guerre, sur les inégalités sociales qui faisaient que l'on pouvait ou non éviter d'aller mourir là-bas. C'est cette injustice alliée à une description de l'absurdité de ces guerres, qui forment le coeur de ce récit bouleversant. Et puis il y a la mère de Clive, sa souffrance, sa peine incommensurable. Elle représente toutes ces mères qui ont perdus un fils au Vietnam. C'est lors d'un séjour chez son correspondant américain au tout début des années 1970, que Bruno Veyrès est présenté à la mère d'un jeune appelé mort au Vietnam. « Tout ce que nous n'avons pas fait » est un roman en forme d'hommage, d'une lucidité, d'une profondeur rare sur le destin brisé de ces jeunes hommes. Un grand roman à découvrir absolument.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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L'année 1968, en France est l'heure au bouleversement.
A Gallina, aux États-Unis, c'est la guerre du Vietnam qui fait irruption dans la petite communauté par l'incorporation de Clive Barns, jeune américain de milieu rural, 19 ans, terminant le lycée et devant rejoindre une université d'État.
De milieu défavorisé, il ne bénéficie pas des soutiens nécessaires pour échapper à la conscription qui va l'emmener à l'autre bout du monde pour une guerre dont il ne veut pas, qu'il n'imagine pas.
Sa vie n'est qu'une succession de faits, de décisions et de choix déjà faits avant sa naissance. Son milieu, son père mort dans un accident de travail transformé en négligence par la volonté de son patron.
Son ami Simon, fils de ce même patron sent déjà l'injustice dans la vie de son copain et le prend en très grande amitié et lui offre de partager son papa car il n'en n'a plus. Preuve d'une très grande amitié qui ne dérogera pas jusqu'au bout.
Livre tout en émotions et déchirures. Une vie simple, des choix compliqués pas bien gérés et tout bascule. On y parle aussi du fossé qui s'est installé à cette époque entre les soldats américains, les vétérans du Vietnam et la population bien-pensante américaine. La plupart de ces jeunes n'avaient rien demandé et pourtant ce sont retrouvés dans l'horreur.
Un livre à l'amour, l'amitié, la tendresse des parents perdus d'avoir perdu leurs enfants.
J'ai été très émue par cette narration, on sent le malaise contenu dans l'histoire de ce jeune homme qui du début n'avait pas les cartes en main et qui n'avait qu'une envie : vivre sa vie simplement comme les autres.
Très beau livre.
Merci à Babelio pour cette masse critique privilégiée.
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Je ne sais pas qui, chez Babelio, est en charge de la sélection des heureux gagnants des "masses critiques privilégiées", mais je lui tire mon chapeau ! Cette fois encore, il ou elle a eu le nez creux et quand j'ai découvert dans ma boite mail ce titre mystérieux et poétique, imprimé sur une jolie couverture, et quand j'ai appris que ce premier roman était l’œuvre d'un auteur niçois, j'ai su tout de suite que ça pouvait le faire !
La lecture du livre ne fut qu'une agréable confirmation : ça l'a fait !
Écriture plaisante, sujet passionnant (qui m'a rappelé l'excellent "vin de la colère divine" de Kenneth Cook), et angle d'attaque plutôt original, je n'allais pas bouder mon plaisir !

Dans les années 1970, le jeune Bruno Veyrès séjourne chez son correspondant américain à Gallina, petite bourgade du Nouveau-Mexique. Il y fait la connaissance de Lise Barns, la mère d'un jeune appelé, mort au Vietnam. "Sa chambre était dans l'état où il l'avait laissée quatre ans plus tôt, lorsqu'il avait reçu sa feuille de route. Il avait dix-neuf ans et venait de terminer le lycée. Son uniforme pendait, impeccable, dans une vitrine, la Purple Heart accrochée à son revers, au-dessus d'un drapeau américain soigneusement plié."
Une expérience bouleversante, un choc et le début d'une fascination teintée d'effroi pour ce conflit du bout du monde et pour ces "images tropicales d'une beauté démoniaque où des maisons s'embrasent et où les compresses se gorgent de sang et de boue". le début surtout d'une admiration sans borne pour les jeunes appelés (environ 30% des 2.100.000 militaires qui servirent au Vietnam, eux qui se sont laissés prendre leur vie, eux que l'on a sacrifié pour un lambeau de jungle et un carré de rizière, pour quelques îles perdues du Pacifique dont on ignorait jusqu'à l'existence avant qu'elles ne se couvrent de sang).

Cinquante ans plus tard, à l'heure d'écrire son roman, Bruno Veyrès est toujours profondément marqué par le courage de ces soldats et par le chaos dans lequel ils furent projetés contre leur volonté.
Toutes les recherches qu'il a mené sur la vie de Clive Barns l'ont conduit à écrire un livre émouvant, intéressant, fidèle à l'Amérique de cette époque troublée et largement consacré aux mois qui précèdent l'enrôlement de Clive, à son amour pour Rose et à l'amitié indéfectible qui le lie à son frère Simon. Camaraderie, insouciance, premiers émois, voilà que tout vole en éclat en ce funeste jour de septembre 1968, quand Clive est appelé sous les drapeaux.

Pourquoi lui, pourquoi pas Simon ? Etait-ce le destin, la fatalité ? Comment peut-on sciemment envoyer des garçons mourir aux antipodes quand la majeure partie des jeunes de leur âge restent au pays ? Y avait-il un recours, une autre issue ? Pourquoi Tom, le père de Rose et de Simon, notable de Gallina et membre émérite du Bureau de recrutement, n'a-t-il pas dit un mot pour s'opposer à l'incorporation de Clive ?
Lui comme d'autres regretteront amèrement leur passivité, et plus d'une fois leur exemple nous incite à réaliser que "pour la plupart des hommes, le malheur vient de ce qu'ils n'ont pas fait".

Une histoire difficile, donc, faite bien souvent de lâchetés, de remords et d'injustices, mais néanmoins lumineuse par moment, notamment dans les relations puissantes qui unissent Clive, Rose et Simon. Dommage peut-être que ces trois personnages m'aient semblé un peu lisses, sans aspérité ni part d'ombre... Quelques rugosités dans la vie sans accroc de ces jeunes Américains modèles n'auraient en rien amoindri le bel hommage que l'auteur a souhaité leur rendre.
Un texte à la fois fort et sobre, qui nous parle de courage et de jeunesse brisée, qui sur la fin remue les tripes et qui met en lumière toute l'absurdité d'une guerre inepte, menée par des gosses qui n'avaient rien demandé...

Un grand merci à Babelio et aux Éditions du Toucan ! (pensez donc à moi pour le prochain roman de Bruno Veyrès ! ;-)
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Tout ce que nous n'avons pas fait pour :
....éviter la guerre froide entre les US et l'URSS....pour éviter que les US prennent parti avec le Vietnam du Sud contre Hô-Chi-Minh et le Vietnam du Nord ?..pour éviter que ces jeunes américains partent se battre en vain !...pour qu'à Galina , le jeune Clive Barns puisse aller à l'université....
Récit de regrets, de remords, de culpabilité attachant , émouvant qui raconte avec un style brillant la malchance de ce " bouseux" qui avait déja perdu son père à cause d'un pseudo accident dans l'entreprise de Tom Cork, de ce garçon amoureux de Rose, ami de Simon : les enfants gâtés d'un riche notable !
Celui qui au moment du recrutement a refusé d'entrer dans la Garde Nationale ou de fuir à l'étranger pour échapper à son destin et revenir vite auprès de sa bien aimée ...celui qui a voulu accomplir son devoir de patriote, vivre auprès de vrais frères d'armes dans la jungle vietnamienne, avec ceux qui comme lui n'avaient pas eu la chance d'avoir des parents influents, pas celle d'aller étudier mais celle d'aller au combat servir de chair humaine dans une guerre lointaine et surtout celle d'aller périr avec 17 672 soldats au champ d'honneur !
Lise Barns, sa mère qui avait été veuve très jeune a attendu comme Clive que Tom Cork fasse un geste pour lui éviter le départ...elle a sanctuarisé la chambre de son fils pour le garder à ses cotés même après le pire....c'est elle qui a fait tout ce qu'elle pouvait et....qui s'accroche encore à ses souvenirs avec obstination et amour !
Alors, oui "pour la plupart des hommes, le malheur vient de ce qu'ils n'ont pas fait ", mais les regrets, les remords se " ramassent à la pelle et les souvenirs aussi ..." mais on ne peut pas réecrire le passé aussi douloureux soit il !
Tous mes remerciements à Babelio pour ce livre offert par la Masse Critique ainsi qu'aux éditions du Toucan.
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critiques presse (1)
LaCroix
18 janvier 2020
Un roman remarquablement bien construit. La qualité de la narration nous attache aux personnages, à leurs questions, leurs scrupules, leurs remords.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
J’aimais écrire, Monsieur Leenard m’y avait encouragé, mais jamais je n’aurais jamais imaginé l’importance des lettres.
Au Vietnam, il n’y a pas le téléphone, pas là où je suis sur le terrain. Le seul moyen d’avoir des nouvelles du pays c’est d’écrire et d’attendre des lettres. Nous les partageons, et souvent nous les lisons ensemble parce que toutes nous parlent de la même chose, du monde, du monde auquel nous avons appartenu et dont nous sommes à présent exclus. Les mots prennent une importance, une saveur, une valeur nouvelles, quand il ne restent plus qu’eux pour exprimer nos sentiments ; jamais je n’avais écrit à ma mère que je l’aimais. Pourtant les mots ne suffisent pas. Celle que j’aime, celle qui donne leur seul but à mes pas, celle dont mon casque porte le nom, sait « qu’on peut aimer quelqu’un pour ne pas avoir assez de mots pour l’exprimer » et malgré cela malgré le manque de mot, notre relation survit.
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En fait, les fils de fer barbelés du camp franchis, il n'y a plus de sécurité, plus de contrôle, juste des rizières, des prairies, des collines, la jungle, et l'ennemi insaisissable qui nous cerne, nous observe. Il est partout, mais invisible. Nous évoluons dans une "zone de sécurité", c'est le nouveau nom des "zones de feu à volonté". L'expression ne passait pas au journal télévisé de dix-huit heures trente. Elle donnait mauvaise conscience au pays et lui coupait l'appétit à l'heure du dîner.
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Susan les surveillait de loin, veillant à ce que ses enfants ne manquent de rien. La télévision, toujours allumée, lui livrait le prêt-à-penser qui les rendrait heureux.
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On n'accepte jamais la mort d'un enfant, ce sera toujours trop frais pour être tolérable ne serait-ce qu'un instant, on ne tourne pas de page et on ne refait pas sa vie. Ceux qui le disent vous mentent ou se mentent à eux-mêmes. Simplement on vit, parce qu'il n'y a que cela, vivre, c'est la seule acceptation qui vaille.
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La tunique de la malchance collait à la peau de Clive, cette poisse dont on ne se défait pas et qui invite les gens heureux à passer leur chemin.
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