En entrant de plain pied dans les négociations entre la BCE, le FMI, la troïka européenne (non élue), et le ministre des finances grec
Yanis Varoufakis on constate qu'il n'y a pas de négociation possible. La raison n'a pas cours; seuls les rapports de force imposent leurs solutions fussent-elles stupides. Varoufakis appelle cela le renflouistan.
Les financiers ou plutôt les comptables européens peuvent mettre à nu les grecs (ou les espagnols, les italiens et peut être demain les français), ils s'en fichent. Ils vivent dans un monde parallèle, avec ses règles, ses processus, ses connexions. Restons impitoyables et dépouillons-les, c'est pour leur bien ! Leur doctrine c'est : la démocratie est un luxe que l'on octroie aux créanciers mais que l'on refuse aux débiteurs.
Le livre est facile à lire même si les explications des prêts/dettes/renflouements/bons du trésor etc, et leurs mécanismes restent assez obscurs pour le profane.